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28/02/2014

EVANGELISME ET FONDAMENTALISME AU COURS DU XXe SIECLE AUX ETATS-UNIS(2)

 

Fondamentalistes 2.jpg

 

Neal BLOUGH

 

Quand les fondamentalistes insisteront sur l'autorité de l'Ecriture, ils ne penseront pas

 

innover, faire quelque chose de nouveau... Ce qu'on appelle « l'orthodoxie protestante » (réformée et

luthérienne) avait déjà bien travaillé ce sujet au XVIe et au XVIIe siècles.

 

 

Calvin et les confessions de foi réformées... reconnaissent à la Bible les attributs,

 

particulièrement l'infaillibilité, que l'on refusait à l'Eglise. Le luthéranisme eut la même

 

évolution, en sorte que, au XVIIe siècle, la même réponse fut donnée par les docteurs

 

orthodoxes des deux confessions aux questions de la critique commençante(1).

 

 

(On)... affirma l'inspiration par la dictée du Saint-Esprit, dont prophètes et apôtres étaient la

 

main et la « plume », la divinité des points-voyelles et infaillibilité, même formelle de

 

l'Ecriture(2).

 

Les « fondamentalistes » du XIXe et du XXe siècles feront appel à cette orthodoxie

 

protestante qui proclame l'infaillibilité de l'Ecriture.

 

 

Dans le monde catholique, c'est au concile de Vatican I (1870) que l'infaillibilité pontificale

 

sera confirmée. Celle-ci, sous-entendue, proclamée, et parfois contestée depuis des siècles est

 

maintenant officielle. Dans les deux cas, on parle d'infaillibilité, dans les deux cas, elle est soulignée

 

comme réponse à la modernité.

 

 

II. Le fondamentalisme américain

 

 

Aux Etats-Unis, le fondamentalisme fait partie de cette réaction « orthodoxe » face au

 

libéralisme culturel et théologique. C'est un phénomène spécifiquement américain, qui en même

 

temps s'inscrit dans la dynamique que nous venons de décrire. Le fondamentalisme dont nous

 

parlons est un mouvement précis, issu du protestantisme américain, qui réagit à la théologie

 

moderniste.

 

 

Cette dernière commence à avoir une influence importante dans les milieux protestants

 

américains surtout à partir des années 1880. Au cours de plusieurs décennies, cette influence va

 

grandissant au sein de plusieurs dénominations importantes (baptistes du nord, presbytériens). Au

 

début des années 1920, on compte de plus en plus de « modernistes » parmi les pasteurs,

 

professeurs de théologie et responsables de mission.

 

 

Le fondamentalisme est un mouvement précis, issu du protestantisme américain, qui

 

réagit à la théologie moderniste.

 

 

Le terme de « fondamentaliste » lui-même a une double origine précise : (1) la publication

 

d'une série de 12 petits volumes (à partir de 1909, diffusés en trois millions d'exemplaires, intitulés

 

The Fundamentals) dans lesquels l'orthodoxie protestante se trouve défendue et développée face au

 

libéralisme ; (2) la création de la World Christian Fundamentals Association en 1919, qui elle,

 

( 1) E.G. Leonard, Histoire générale du protestantisme, Tome II, l'établissement (1565-1700) (Paris : presses

 

universitaires de France [Edition « Quadrige »], 1988), p. 195.

 

( 2) E.G. Leonard, op. cit., II, p. 195.

 

 

« Evangélisme et fondamentalisme », Fac-réflexion n° 24 – septembre 1993, pp. 4-15 de la revue

 

La pagination présente ne correspond pas à celle de la revue

 

définit en neuf points l'essentiel de la doctrine chrétienne(1). Présidée par W.B. Riley, cette

 

association avait ses racines historiques dans des conférences bibliques interdénominationnelles et a

 

trouvé des sympathisants à la fois dans les petites dénominations revivalistes et dans les grandes

 

Eglises protestantes, chez les Méthodistes, les Baptistes et les Presbytériens.

 

 

Sur le plan théologique, les fondamentalistes veulent revenir aux « fondements » de la foi

 

chrétienne, fondements qui ont été mis en question de manière radicales par une

 

théologie libérale de plus en plus dominante. Ainsi, face à l'élément rationaliste du modernisme, le

 

fondamentalisme met l'accent sur le côté « surnaturel » de la foi chrétienne, (la naissance virginale,

 

la divinité et la résurrection corporelle du Christ), ainsi que sur l'importance de la mort du Christ

 

comme sacrifice expiatoire pour le péché humain. On trouve aussi des éléments importants venant

 

de la théologie calviniste/presbytérienne (de la faculté de Princeton) pour défendre l'inspiration et

 

l'infaillibilité de l'Ecriture, et enfin une eschatologie particulière, prémillénariste et

 

dispensationaliste.

 

 

Ce fondamentalisme (avec la théologie qu'il développe) ne peut donc se comprendre que

 

dans le contexte du protestantisme américain. Il n'est pas né du jour au lendemain, il est héritier des

courants divers et multiformes du protestantisme puritain et revivaliste du XVIIIe et du XIXe siècles

 

américains.

 

 

Le fondamentalisme doit aussi se comprendre dans le contexte  américain du début

du XXe siècle. Nous sommes à la période de la première guerre mondiale et de la révolution russe.

 

L'optimisme politique n'est plus de mise. Pour les chrétiens américains, le militarisme

 

allemand s'expliquait par la pensée moderne, par exemple la philosophie de Nietzsche et la volonté

 

de puissance. L'athéisme marxiste révolutionnaire s'enracinait en Russie et était, bien sûr, vu comme

 

une menace pour la société américaine. La théorie darwinienne de l'évolution était elle aussi athée,

 

et risquait, selon les fondamentalistes, de miner les repères éthiques de la nation.

 

Ce fondamentalisme est héritier des courants divers et multiformes du protestantisme

 

puritain et revivaliste.

 

 

C'est surtout, d'ailleurs, à propos de l'évolution biologique que le fondamentalisme s'est fait

 

connaître. Les fondamentalistes militaient contre l'enseignement de l'évolution dans les écoles

 

publiques. L'épisode le mieux connu s'est déroulé en 1925, dans le Tennessee, où, autour d'un jeune

 

professeur, John Thomas Scopes, la loi interdisant l'enseignement de l'évolution fut mise à

 

l'épreuve. Un grand débat s'est ouvert, dans tous les Etats-Unis, pendant lequel la presse nationale

 

s'est servie du cadre rural et sudiste du procès pour présenter les fondamentalistes comme des

 

rustres et des ignorants. Le procès Scopes a contribué à marquer le mouvement fondamentaliste

 

aux yeux de beaucoup d'Américains.

 

 

III. L'évangélisme américain

 

 

Pour parler des évangéliques américains, nous devrons examiner l'évolution du

 

fondamentalisme. L'évangélisme dont il est question ici est un phénomène post-fondamentaliste.

 

Les chrétiens évangéliques américains sont les descendants et les héritiers du fondamentalisme.

 

( 1) 1. inspiration, inerrance de l'Ecriture, 2. Trinité, 3. naissance virginale et divinité du Christ, 4. chute de l'homme,

 

péché originel, 5. mort expiatoire du Christ pour le salut, 6. résurrection corporelle et ascension du Christ, 7. retour

 

« prémillénaire » du Christ, 8. salut par la foi et nouvelle naissance, 9. jugement dernier.

 

« Evangélisme et fondamentalisme », Fac-réflexion n° 24 – septembre 1993, pp. 4-15 de la revue

 

 

La pagination présente ne correspond pas à celle de la revue

 

L'évangélisme est un phénomène post-fondamentaliste.

 

Le fondamentalisme a trouvé son point culminant dans les années 1925-1930. Il est devenu,

 

ensuite, plutôt conservateur et séparatiste, refusant de collaborer avec ceux qui ne

 

partageaient pas totalement son points de vue bublique.

 

 

De ce fait, vers le milieu de notre siècle, surtout à partir des années 1940, on voit le

 

fondamentalisme se diviser en deux parties. Certaines personnes éprouvaient un malaise devant ce

 

qu'elles considéraient le côté réactionnaire et séparatiste du mouvement. En effet, il s'agit plus d'un

 

changement d'attitude envers l'extérieur que d'un changement de thélologie, certains commençant à

 

souhaiter que l'esprit de rigueur du fondamentalisme soit remplacé par un esprit plus positif et

 

coopératif.

 

 

C'est ainsi qu'une partie des fondamentalistes, tout en gardant l'orthodoxie théologique du

 

mouvement, rejette le séparatisme et commence à se nommer « évangélique » ou « néoévangélique

 

». Billy Graham serait probablement la personne qui représenterait le mieux cette aile

 

nouvelle. D'autres, tels Carl McIntire et Bob Jones, continuent à s'appeler « fondamentalistes » et

 

deviennent encore plus militants qu'auparavant. Pour ceux-là, l'inerrance de l'Ecriture, le

 

séparatisme et le dispensationalisme sont les marques nécessaires du vrai chrétien.

 

En plus de Billy Graham, on cite souvent deux autres noms comme les chefs de file des

 

évangéliques : Carl F.H. Henry et Harold Ockenga.

 

 

Une partie des fondamentalistes rejette le séparatisme.

 

Pour ce dernier, le fondamentalisme a été marqué par une mauvaise attitude (soupçon à

 

l'égard de tous ceux qui ne partageaient pas sa doctrine et sa pratique), par une mauvaise stratégie

 

(le séparatisme qui visait une Eglise totalement pure) et par un manque de résultats et d'influence

dans les domaines théologique et culturel(1). Pour les évangéliques, les fondamentalistes étaient trop

 

anti-intellectuels, refusant un véritable dialogue entre l'Evangile et la culture moderne(2). Certains

 

évangéliques commençaient à prendre leurs distances par rapport au dispensationalisme ou à le

modifier(3).

 

 

Cette nouvelle tendance s'accompagne de la création d'institutions et de publications.

 

- 1942 : National Association of Evangelicals, qui n'a pas voulu se joindre à

 

l'American Council of Christian Churches, formé en 1941 par des fondamentalistes.

 

- 1944 : Youth for Christ (Jeunesse pour Christ)

 

- 1945 : Evangelical Foreign Missions Association

 

- 1947 : Fuller Theological Seminary (dont Ockenga sera le premier président)

 

- 1949 : Evangelical Theological Society

 

- 1950 : World Vision

 

- 1951 : Campus Crusade (Campus pour Christ)

 

- 1956 : Christianity Today (dont Henry sera le premier rédacteur en chef).

 

Autour de ces hommes et de ces institutions s'est créée une certaine identité. Comment la

 

décrire ? C'est à la fois simple et complexe. L'historien Martin Marty disait une fois qu'on peut

 

définir les évangéliques comme ceux qui se reconnaissent en Billy Graham et ses points de vue. Ce

 

( 1) « Evangelicalism », in : Evangelical Dictionary of Theology, Baker (1984), p. 381.

 

( 2) Ibid., p. 382.

 

( 3) « Evangelicalism », in : Mennonite Encyclopedia, v. 5, Herald Press (1990), p. 282.

 

« Evangélisme et fondamentalisme », Fac-réflexion n° 24 – septembre 1993, pp. 4-15 de la revue

 

 

La pagination présente ne correspond pas à celle de la revue

 

même Billy Graham, lui, aurait dit la chose suivante : « l'évangélisme est une grande mosaïque que

 

Dieu est en train de construire, mais si vous me le demandez, j'aurais du mal à donner une définition

de ce qu'il est aujourd'hui(1) ».

 

Martin Marty disait une fois qu'on peut définir les évangéliques comme ceux qui se

 

reconnaissent en Billy Graham.

 

 

 

Quand les fondamentalistes insisteront sur l'autorité de l'Ecriture, ils ne penseront pas

 

innover, faire quelque chose de nouveau... Ce qu'on appelle « l'orthodoxie protestante » (réformée et

luthérienne) avait déjà bien travaillé ce sujet au XVIe et au XVIIe siècles.

 

 

Calvin et les confessions de foi réformées... reconnaissent à la Bible les attributs,

 

particulièrement l'infaillibilité, que l'on refusait à l'Eglise. Le luthéranisme eut la même

 

évolution, en sorte que, au XVIIe siècle, la même réponse fut donnée par les docteurs

 

orthodoxes des deux confessions aux questions de la critique commençante(1).

 

 

(On)... affirma l'inspiration par la dictée du Saint-Esprit, dont prophètes et apôtres étaient la

 

main et la « plume », la divinité des points-voyelles et infaillibilité, même formelle de

 

l'Ecriture(2).

 

Les « fondamentalistes » du XIXe et du XXe siècles feront appel à cette orthodoxie

 

protestante qui proclame l'infaillibilité de l'Ecriture.

 

 

Dans le monde catholique, c'est au concile de Vatican I (1870) que l'infaillibilité pontificale

 

sera confirmée. Celle-ci, sous-entendue, proclamée, et parfois contestée depuis des siècles est

 

maintenant officielle. Dans les deux cas, on parle d'infaillibilité, dans les deux cas, elle est soulignée

 

comme réponse à la modernité.

 

 

II. Le fondamentalisme américain

 

 

Aux Etats-Unis, le fondamentalisme fait partie de cette réaction « orthodoxe » face au

 

libéralisme culturel et théologique. C'est un phénomène spécifiquement américain, qui en même

 

temps s'inscrit dans la dynamique que nous venons de décrire. Le fondamentalisme dont nous

 

parlons est un mouvement précis, issu du protestantisme américain, qui réagit à la théologie

 

moderniste.

 

 

Cette dernière commence à avoir une influence importante dans les milieux protestants

 

américains surtout à partir des années 1880. Au cours de plusieurs décennies, cette influence va

 

grandissant au sein de plusieurs dénominations importantes (baptistes du nord, presbytériens). Au

 

début des années 1920, on compte de plus en plus de « modernistes » parmi les pasteurs,

 

professeurs de théologie et responsables de mission.

 

 

Le fondamentalisme est un mouvement précis, issu du protestantisme américain, qui

 

réagit à la théologie moderniste.

 

 

Le terme de « fondamentaliste » lui-même a une double origine précise : (1) la publication

 

d'une série de 12 petits volumes (à partir de 1909, diffusés en trois millions d'exemplaires, intitulés

 

The Fundamentals) dans lesquels l'orthodoxie protestante se trouve défendue et développée face au

 

libéralisme ; (2) la création de la World Christian Fundamentals Association en 1919, qui elle,

 

( 1) E.G. Leonard, Histoire générale du protestantisme, Tome II, l'établissement (1565-1700) (Paris : presses

 

universitaires de France [Edition « Quadrige »], 1988), p. 195.

 

( 2) E.G. Leonard, op. cit., II, p. 195.

 

 

« Evangélisme et fondamentalisme », Fac-réflexion n° 24 – septembre 1993, pp. 4-15 de la revue

 

La pagination présente ne correspond pas à celle de la revue

 

définit en neuf points l'essentiel de la doctrine chrétienne(1). Présidée par W.B. Riley, cette

 

association avait ses racines historiques dans des conférences bibliques interdénominationnelles et a

 

trouvé des sympathisants à la fois dans les petites dénominations revivalistes et dans les grandes

 

Eglises protestantes, chez les Méthodistes, les Baptistes et les Presbytériens.

 

 

Sur le plan théologique, les fondamentalistes veulent revenir aux « fondements » de la foi

 

chrétienne, fondements qui ont été mis en question de manière radicales par une

 

théologie libérale de plus en plus dominante. Ainsi, face à l'élément rationaliste du modernisme, le

 

fondamentalisme met l'accent sur le côté « surnaturel » de la foi chrétienne, (la naissance virginale,

 

la divinité et la résurrection corporelle du Christ), ainsi que sur l'importance de la mort du Christ

 

comme sacrifice expiatoire pour le péché humain. On trouve aussi des éléments importants venant

 

de la théologie calviniste/presbytérienne (de la faculté de Princeton) pour défendre l'inspiration et

 

l'infaillibilité de l'Ecriture, et enfin une eschatologie particulière, prémillénariste et

 

dispensationaliste.

 

 

Ce fondamentalisme (avec la théologie qu'il développe) ne peut donc se comprendre que

 

dans le contexte du protestantisme américain. Il n'est pas né du jour au lendemain, il est héritier des

courants divers et multiformes du protestantisme puritain et revivaliste du XVIIIe et du XIXe siècles

 

américains.

 

 

Le fondamentalisme doit aussi se comprendre dans le contexte  américain du début

du XXe siècle. Nous sommes à la période de la première guerre mondiale et de la révolution russe.

 

L'optimisme politique n'est plus de mise. Pour les chrétiens américains, le militarisme

 

allemand s'expliquait par la pensée moderne, par exemple la philosophie de Nietzsche et la volonté

 

de puissance. L'athéisme marxiste révolutionnaire s'enracinait en Russie et était, bien sûr, vu comme

 

une menace pour la société américaine. La théorie darwinienne de l'évolution était elle aussi athée,

 

et risquait, selon les fondamentalistes, de miner les repères éthiques de la nation.

 

Ce fondamentalisme est héritier des courants divers et multiformes du protestantisme

 

puritain et revivaliste.

 

 

C'est surtout, d'ailleurs, à propos de l'évolution biologique que le fondamentalisme s'est fait

 

connaître. Les fondamentalistes militaient contre l'enseignement de l'évolution dans les écoles

 

publiques. L'épisode le mieux connu s'est déroulé en 1925, dans le Tennessee, où, autour d'un jeune

 

professeur, John Thomas Scopes, la loi interdisant l'enseignement de l'évolution fut mise à

 

l'épreuve. Un grand débat s'est ouvert, dans tous les Etats-Unis, pendant lequel la presse nationale

 

s'est servie du cadre rural et sudiste du procès pour présenter les fondamentalistes comme des

 

rustres et des ignorants. Le procès Scopes a contribué à marquer le mouvement fondamentaliste

 

aux yeux de beaucoup d'Américains.

 

 

III. L'évangélisme américain

 

 

Pour parler des évangéliques américains, nous devrons examiner l'évolution du

 

fondamentalisme. L'évangélisme dont il est question ici est un phénomène post-fondamentaliste.

 

Les chrétiens évangéliques américains sont les descendants et les héritiers du fondamentalisme.

 

( 1) 1. inspiration, inerrance de l'Ecriture, 2. Trinité, 3. naissance virginale et divinité du Christ, 4. chute de l'homme,

 

péché originel, 5. mort expiatoire du Christ pour le salut, 6. résurrection corporelle et ascension du Christ, 7. retour

 

« prémillénaire » du Christ, 8. salut par la foi et nouvelle naissance, 9. jugement dernier.

 

« Evangélisme et fondamentalisme », Fac-réflexion n° 24 – septembre 1993, pp. 4-15 de la revue

 

 

La pagination présente ne correspond pas à celle de la revue

 

L'évangélisme est un phénomène post-fondamentaliste.

 

Le fondamentalisme a trouvé son point culminant dans les années 1925-1930. Il est devenu,

 

ensuite, plutôt conservateur et séparatiste, refusant de collaborer avec ceux qui ne

 

partageaient pas totalement son points de vue bublique.

 

 

De ce fait, vers le milieu de notre siècle, surtout à partir des années 1940, on voit le

 

fondamentalisme se diviser en deux parties. Certaines personnes éprouvaient un malaise devant ce

 

qu'elles considéraient le côté réactionnaire et séparatiste du mouvement. En effet, il s'agit plus d'un

 

changement d'attitude envers l'extérieur que d'un changement de thélologie, certains commençant à

 

souhaiter que l'esprit de rigueur du fondamentalisme soit remplacé par un esprit plus positif et

 

coopératif.

 

 

C'est ainsi qu'une partie des fondamentalistes, tout en gardant l'orthodoxie théologique du

 

mouvement, rejette le séparatisme et commence à se nommer « évangélique » ou « néoévangélique

 

». Billy Graham serait probablement la personne qui représenterait le mieux cette aile

 

nouvelle. D'autres, tels Carl McIntire et Bob Jones, continuent à s'appeler « fondamentalistes » et

 

deviennent encore plus militants qu'auparavant. Pour ceux-là, l'inerrance de l'Ecriture, le

 

séparatisme et le dispensationalisme sont les marques nécessaires du vrai chrétien.

 

En plus de Billy Graham, on cite souvent deux autres noms comme les chefs de file des

 

évangéliques : Carl F.H. Henry et Harold Ockenga.

 

 

Une partie des fondamentalistes rejette le séparatisme.

 

Pour ce dernier, le fondamentalisme a été marqué par une mauvaise attitude (soupçon à

 

l'égard de tous ceux qui ne partageaient pas sa doctrine et sa pratique), par une mauvaise stratégie

 

(le séparatisme qui visait une Eglise totalement pure) et par un manque de résultats et d'influence

dans les domaines théologique et culturel(1). Pour les évangéliques, les fondamentalistes étaient trop

 

anti-intellectuels, refusant un véritable dialogue entre l'Evangile et la culture moderne(2). Certains

 

évangéliques commençaient à prendre leurs distances par rapport au dispensationalisme ou à le

modifier(3).

 

 

Cette nouvelle tendance s'accompagne de la création d'institutions et de publications.

 

- 1942 : National Association of Evangelicals, qui n'a pas voulu se joindre à

 

l'American Council of Christian Churches, formé en 1941 par des fondamentalistes.

 

- 1944 : Youth for Christ (Jeunesse pour Christ)

 

- 1945 : Evangelical Foreign Missions Association

 

- 1947 : Fuller Theological Seminary (dont Ockenga sera le premier président)

 

- 1949 : Evangelical Theological Society

 

- 1950 : World Vision

 

- 1951 : Campus Crusade (Campus pour Christ)

 

- 1956 : Christianity Today (dont Henry sera le premier rédacteur en chef).

 

Autour de ces hommes et de ces institutions s'est créée une certaine identité. Comment la

 

décrire ? C'est à la fois simple et complexe. L'historien Martin Marty disait une fois qu'on peut

 

définir les évangéliques comme ceux qui se reconnaissent en Billy Graham et ses points de vue. Ce

 

( 1) « Evangelicalism », in : Evangelical Dictionary of Theology, Baker (1984), p. 381.

 

( 2) Ibid., p. 382.

 

( 3) « Evangelicalism », in : Mennonite Encyclopedia, v. 5, Herald Press (1990), p. 282.

 

« Evangélisme et fondamentalisme », Fac-réflexion n° 24 – septembre 1993, pp. 4-15 de la revue

 

 

La pagination présente ne correspond pas à celle de la revue

 

même Billy Graham, lui, aurait dit la chose suivante : « l'évangélisme est une grande mosaïque que

 

Dieu est en train de construire, mais si vous me le demandez, j'aurais du mal à donner une définition

de ce qu'il est aujourd'hui(1) ».

 

Martin Marty disait une fois qu'on peut définir les évangéliques comme ceux qui se

 

reconnaissent en Billy Graham.

 

 

11:00 Publié dans Spirituel | Lien permanent | Commentaires (0)

07/02/2014

Pédophilie : les démocraties aux ordres de Satan :

  Par Laurent Glauzy (partie 2 sur 2)

 

 

 

La secte Anubis et le cas Dutroux

La tante d’une des deux fillettes assassinées par Marc Dutroux a fait de graves déclarations : « Le marché des vidéos porno qui met en scène des mineurs compte des ramifications dans toute l’Europe, notamment aux Pays-Bas, en Allemagne et en Suisse. » Le quotidien flamand De Standaard a divulgué qu’au moins quatre policiers faisaient partie de la secte satanique Abrasax, suspectée d’avoir acheté des enfants au pédo-criminel Dutroux pour ses rites.

 

Cette découverte déconcertante a été réalisée grâce à une lettre (« un bon de commande ») trouvée lors des recherches des corps de Julie et Melissa, ensevelies vivantes par le même Dutroux dans la maison de Bernard Weinstein.

Dans cette lettre de la secte satanique signée Anubis, il était demandé à Weinstein de « ne pas oublier que la grande fête approche et nous attendons le cadeau pour la grande prêtresse ».

 

Un autre étrange document demande de trouver « huit victimes d’un à trente-trois ans ». Anubis, de son vrai nom Francis Desmedt, est « grand maître » de la soi-disant « vieille religion », une sorte d’association internationale de sorcières. La grande prêtresse n’est autre que Dominique Nephtys, membre de l’église belge de Satan. Quels sont les autres membres de cette secte satanique restée secrète ? Il est bien difficile de répondre, car les enquêtes n’ont pas pu avancer : le 14 octobre 1996, le juge d’instruction anti-pédophile Jean-Marc Connerotte a été dessaisi par la cour de cassation, pour avoir assisté à un souper spaghettis de soutien aux victimes de Marc Dutroux, dans le cadre d’une soirée organisée le 21 septembre.

Le magistrat n’enquêtera donc plus sur Dutroux, alors qu’il était devenu un héros populaire. Cette annonce a provoqué des manifestations et des grèves multiples. Une femme, pendant que les manifestants hurlaient « Justice pourrie », s’est exclamée : « Aujourd’hui des enfants sont assassinés pour la seconde fois ».

 

Le 12 décembre 2013, l’affaire Dutroux connaît un nouveau rebondissement : lors de la procédure de levée de son immunité parlementaire, le très courageux député fédéral belge Laurent Louis révèle être soutenu dans sa démarche par la grand-mère de Julie Lejeune, une des petites victimes de Dutroux. Il affirme aussi avoir rencontré un jeune homme qui a été violé à quatorze ans par Di Rupo. Laurent Louis a reçu le soutien de l’humoriste Dieudonné qui dans son spectacle interdit Le Mur, évoquait la pédophilie, laissant entendre ses liens avec les plus hautes sphères de l’Etat !

 

Le parquet général avait demandé à la Chambre de lever son immunité parlementaire, voté à l’unanimité par la clique des députés afin qu’il puisse être jugé. Le 7 juin 2012, Laurent Louis avait été inculpé pour recel de pièces du dossier Dutroux ainsi que pour calomnie à l’égard d’un journaliste présenté comme « protecteur des pédophiles ». Cette dernière prévention concerne également des « injures » proférées à l’adresse d’Elio Di Rupo, que le député avait plusieurs fois traité de pédophile.

 

Le consul pédophile

Des personnes au-dessus de tout soupçon continuent de massacrer des enfants en toute impunité. Le consul-adjoint israélien en poste au Brésil, Arie Scher, accusé de pédophilie et de trafic de mineurs, a fui le Brésil le 5 juillet 2000 pour se réfugier en Israël. Scher aurait réussit à quitter l’Amérique latine avant que les forces de l’ordre ne diffusent son identité aux postes de frontière. La police brésilienne a recueilli les déclarations d’une adolescente de treize ans qui aurait « participé à plusieurs jeux fétichistes dans l’appartement du consul, situé dans l’élégant quartier d’Ipanema, dans le Sud de Rio de Janeiro. Sur une des photographies trouvées lors de la perquisition de l’appartement, la même enfant apparaissait nue, embrassant le consul. Selon la police, Scher et son complice, le Pr George Schteinberg, possédaient neuf sites Internet de pornographie et de pédophilie1. » Tel Aviv qui refuse les accusations de la police Brésilienne, nommera Arie Scher consul de l’État hébreu en Australie.

 

La chasse aux enfants en Belgique

L’hebdomadaire Diario2 a décrit des faits horribles liés à la pédophilie, qui se sont déroulés à Aruba, petite île-État de la mer des Caraïbes rattachée au royaume des Pays-Bas : « Après la terrible dénonciation de l’Eurodéputé belge Olivier Dupuis au Congrès radical, Diario relate des chasses aux enfants, assassinés à coups de fusil en guise de divertissement. Le reportage La chasse aux enfants en Belgique, signé du journaliste italien Gianluca Paolucci, est repris par l’hebdomadaire : « Durant le congrès du Parti radical, le député européen belge Olivier Dupuis a lancé une série d’affirmations qui ont fortement choqué le public : dans son pays, des enfants ont été contraints de subir des violences en tout genre. Ils ont été assassinés comme des lapins, lors de parties de chasse auxquelles participaient des personnes de l’aristocratie, des financiers, des notables et des fonctionnaires de l’Etat. »

 

« Des personnalités au-dessus de tout soupçon »

Le satanisme constitue un danger en pleine expansion. Les adorateurs du diable sont en constante augmentation, également à Rome. Le quotidien Avvenire révèle : « Une autre secte satanique de trois mille adeptes a été découverte à Rome.. »3 Cet article dévoile aussi que « la congrégation comptait ‘parmi ses affiliés des personnalités du monde du spectacle… »

À Londres, Scotland Yard enquête sur de la disparition de 2 500 adolescents. Le journaliste Alfio Bernabei rapporte d’autres faits terribles qui se sont produits dans la capitale anglaise : « De la chair d’enfants et de fœtus humains a été consommée par des hommes et des femmes ayant pris part à des rituels cannibales, ces dernières années, dans le cadre d’une commémoration satanique. Des enfants ont été torturés, violés et sacrifiés sur des autels. »4

 

 

Mille cinq cent personnes disparues en six mois

Aux États-Unis, ces horreurs sont encore plus fréquentes. La ville californienne de Modesto détient le record national des États-Unis en termes de disparition, avec mille cinq cent personnes disparues en six mois5. Fay Yager, directrice du Centre pour la défense des enfants, Children of the Underground, expose que les enquêteurs sont de plus en plus confrontés au monde mystérieux des sectes sataniques. En 1989, sur Canale 5, lors de l’émission Arcana, le journaliste Giorgio Medail affirmait qu’aux États-Unis, chaque année, sont assassinés au cours de rites sataniques cinquante mille personnes, dont de jeunes enfants.

 

Selon Ted Gunderson, ces crimes horribles, dans la grande majorité des cas, restent impunis faute de volonté politique. L’ancien agent du FBI argue que la loi n’est pas appliquée, parce que ces groupes comptent des soutiens au plus haut niveau de l’État. Selon lui, ‘aux États-Unis, deux scandales liés à la prostitution infantile et à la production de snuff movies impliquant des politiciens proches de la Maison-Blanche et au-dessus de tout soupçon, ont été étouffés. Les services secrets, qui dépendent directement du président, sont intervenus pour faire cesser les enquêtes. Les victimes ont été emprisonnées et les témoins sont morts dans d’étranges accidents6.

 

À l’issue d’une longue enquête, le journaliste Paul Rodriguez, du Washington Times, a affirmé : « J’ai réussi à prouver que des personnes liées à la Maison-Blanche géraient un réseau de jeunes garçons. J’ai trouvé plusieurs documents qui attestent l’implication de Craig Spence dans les organisations de parties gays et pédophiles. Probablement ancien agent de la CIA et ex-directeur de l’équipe de George Bush, il était lié à la Maison-Blanche, chargé d’organiser un réseau aux services de la Maison-Blanche [ce lobbyiste Républicain sera retrouvé mort en 1989, dans sa chambre, à l’hôtel Ritz-Carlton, le plus cher de Boston]. Le nom d’un autre député, Barry Franks, apparaît dans ce scandale pédophile. Pendant une année, nous avons travaillé à quatre : les informations collectées sont terrifiantes. Exclu des enquêtes, le FBI s’est donc occupé des services secrets qui dépendent directement de la Maison-Blanche. Ce réseau criminel comprenait des représentants Républicains et Démocrates. Il s’étendait de New York à la Pennsylvanie, du Nebraska à la Californie. Des garçons étaient enlevés dans la rue et séquestrés dans des fermes. Les victimes étaient également prises dans des instituts d’adoption ou dans les campings. »7

 

Paul Rodriguez a mené plusieurs enquêtes avant de publier, en première page de son journal, des articles sur un réseau d’enfants impliquant des députés et des VIP appartenant à l’entourage de Ronald Reagan et de George Bush.

Les titres des articles de Paul Rodriguez étaient particulièrement éloquents : « Sexe en vente dans l’appartement d’un député », « le service secret fait cesser l’enquête sur des prostituées de VIP », « des enfants prostitués emmenés au milieu de la nuit à la Maison-Blanche ». Après quelques mois, Paul Rodriguez renonça mystérieusement à ses enquêtes sur la pédophilie au sommet de l’État américain.

 

Le trafic d’organes

 

Il y a aussi un marché des organes provoquant des scènes criminelles sur des enfants. Les clients reçoivent un catalogue d’organes servant soit à des mises en scènes fétichistes et sataniques, soit à des transplantations clandestines. Ce commerce particulièrement répugnant engendre aussi la disparition, chaque année, de centaines de mineurs, victimes de réseaux internationaux8. Le parlementaire hondurien Rosario Godoy de Osejo, fondateur d’un comité pour les enfants disparus, expose : « Le prélèvement d’organes sains sur de jeunes sujets pour alimenter la vente des pays riches explique les nombreux cas de disparition d’enfants exportés à l’étranger. » Il affirme qu’au Honduras, le président Callejas était impliqué dans ce trafic, comprenant aussi de fausses adoptions et ayant causé, dans les années 1990, l’enlèvement de huit cents enfants9.

 

Il existerait vraiment des sortes de supermarchés proposant des organes de jeunes cadavres. La Gazetta del Sud commente : « L’ONU a officiellement dénoncé le trafic d’enfants qui a pour finalité le commerce d’organes dans certains pays. (…) La commission des Nations unies a examiné de nombreux témoignages, des documents écrits et aussi des vidéos fournies par des organisations liées à la protection de l’enfance. Un porte-parole de la commission a refusé de communiquer le nom des pays suspectés dans ce trafic. »10

 

Éric Sottas, fondateur, en 1985, de l’Organisation Mondiale Contre la Torture, a rappelé le cas de 1 395 jeunes malades disparus en Argentine, de l’hôpital psychiatrique de La Colonia Montes de Oca, situé à côté de Buenos Aires. Éric Sottas a évoqué la découverte dans un frigo de la chambre mortuaire de la Faculté de médecine de l’Université de Barranquilla, en Colombie, de nombreux corps où étaient prélevés des organes destinés à alimenter le trafic de transplantation11.

 

Ce monde de l’horreur paraît sans fin : Baby Doc, l’ex-directeur d’Haïti, se serait enrichi en commercialisant des cadavres frais et des organes congelés auprès de cliniques américaines, et d’instituts américains universitaires ou de recherche. (…) Au Guatemala aussi, un trafic était spécialisé dans la vente d’enfants aux États-Unis pour des transplantations clandestines12. En Colombie, des enfants sont enlevés alors qu’ils jouent dans la rue. Des laboratoires leur enlèvent les yeux avant de les relâcher13.

 

Le quotidien italien La Repubblica relate que les techniques de recherches de l’Université de l’Indiana, aux États-Unis, permettent de régénérer le cœur tout en évitant une transplantation. L’intervention consiste à prélever une cellule du cœur d’un embryon et de l’implanter sur le muscle cardiaque d’un adulte. Ainsi, l’organe malade bénéficie de la force et de la longévité des jeunes cellules. Pour réduire les risques de rejet, la cellule neuve pourrait être prélevée sur le fils du recevant, c’est-à-dire un embryon créé en éprouvette avec les spermatozoïdes du père et les ovules de la mère14.

 

Afin d’adopter un tel système, on pourra aussi utiliser l’ovule d’une donatrice anonyme, afin que les cellules soient génétiquement identiques. Ainsi, ‘pour redonner de la force à son cœur vieilli, il faudra procréer un enfant, puis l’assassiner pour se faire greffer ses jeunes cellules. Ces techniques particulièrement morbides peuvent en théorie fonctionner sur des fœtus qui seront ensuite avortés.

 

En 1996, dans son ouvrage Il grande peccato ieri e oggi (Le grand péché d’hier et d’aujourd’hui), P. Andrea D’Ascanio mentionne une nouvelle tendance cannibale : des fœtus avortés sont aujourd’hui utilisés comme compléments alimentaires pour garantir une peau souple et un corps plus fort. Pour ce faire, des cadavres sont utilisés en cuisine afin de préparer des soupes excellentes pour la santé. C’est la dernière nouveauté diététique en vogue en Chine. Selon P. Andrea D’Ascanio, notre système, de plus en plus éloigné de la réalité, prépare ‘un monde factice, où ‘des évènements atroces se déroulent en coulisses : par exemple, en Grande-Bretagne, vingt-hui enfants ont été assassinés pour tester un nouveau traitement. 

Concernant des évènements similaires qui se sont produits à l’hôpital universitaire de Stoke-on-Trent, en Grande-Bretagne,entre 1989 et 1993, Il Manifesto publie : « Tels des cochons d’Inde, des nouveau-nés prématurés ont servi à l’expérimentation d’un nouveau ventilateur de couveuses : sur un total de 122 enfants soumis au nouveau traitement, 28 sont décédés et plus de 15 ont été victimes des dommages cérébraux permanents. »15 Ce terrible bilan est tiré du rapport d’une commission d’enquête ordonnée par le ministère de la Santé britannique

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Trafics d’organes : révélations au péril de la vie

En mai 1996, Xavier Gautier, grand reporter au Figaro, a été trouvé pendu dans sa résidence d’été dans l’île de Minorque (Baléares). Le seul indice était l’inscription sur un mur, en espagnol « traîtres, diable rouge ». Les enquêteurs espagnols ont privilégié la piste du suicide ! Avant de partir en vacances, Xavier Gautier avait travaillé sur une longue enquête concernant un trafic d’organes présumé, provenant de Bosnie, pour une clinique d’Italie du Nord. Antonio Guidi, diplômé de médecine de La Sapienza, ministre de la Famille de 1994 à 1995 et ministre de la Santé de 2001 à 2006, ‘explique : « Le phénomène est mondial. Mais l’Italie, qui a constitué un lieu de transition pour le trafic de drogue, est devenue un point de transit pour le trafic d’enfants. Ils arrivent de pays instables de l’Est de l’Europe et d’Afrique. Ces enfants sont de la viande de réserve pour les riches. Des dépôts d’organes pour les fils de ceux qui ont de l’argent. » Cependant, quand il lui est demandé si ces enfants ont été mutilés pour que les organes servent à des transplantations en Italie, il rétorque avec beaucoup de légèreté et un certain sadisme : « En Italie, non. C’est impossible ! Ils traversent nos terres comme des oiseaux migrateurs, dont le destin est d’être abattus. »16

 

Les accusations faites à l’Italie

Pourtant, La Nacion de Buenos Aires s’est fait l’écho des accusations de don Paul Baurell, professeur de Théologie de l’Université brésilienne de Sao Paolo, et de celles faites le 1er août 1991 à Genève par Renée Bridel, déléguée de l’association internationale des juristes démocrates, auprès du groupe de travail sur l’esclavage des Nations unies, qui accusent l’Italie de pratiquer le trafic d’organes. Les articles de La Nacion de Buenos Aires ont été repris par le quotidien brésilien O Globo di Rio, qui définit l’Italie comme étant l’un des plus grands importateurs d’enfants du Brésil. Le correspondant d’O Globo di Rio à Rome affirme : « L’Italie et le plus important acheteur de bébés. »

 

Cette même année, le quotidien La Repubblica di Lima dénonce, avec une liste de noms à l’appui, des ressortissants italiens venus au Pérou pour acheter des nouveau-nés. Corriere della Sera commente : « Selon la presse de Lima, des ressortissants italiens auraient importé 1 500 petits Péruviens, qui seront ensuite assassinés pour permettre l’exportation de leurs organes. »17

Ces enfants enlevés, réduits en esclavage, violés, contraints à se prostituer, immolés à Satan ou assassinés pour que soient dérobés leurs organes, constituent une réalité infernale ‘à l’échelle planétaire, comme le certifie Renée Bridel. Bien entendu, ni la presse ni la télévision ne dénoncent la gravité de cet univers pervers fait de souffrance d’enfants innocents. Tous ces donneurs de leçons, ces grands théoriciens morbides de la démocratie, en parlent seulement avec parcimonie, pour ne pas éveiller les consciences sur un monde politique complice de sectes satanistes.

 

Laurent Glauzy

Laurent Glauzy est aussi l’auteur de :
Témoins de Jéhovah, les missionnaires de Satan
Illuminati. « De l’industrie du Rock à Walt Disney : les arcanes du satanisme ».
Karl Lueger, le maire rebelle de la Vienne impériale
Atlas de géopolitique révisée, tome I
Chine, l’empire de la barbarie
Extra-terrestres, les messagers du New-Age
Le mystère de la race des géants

 1 Gazetta del Sud du 7/7/2000.

2 Diario du 12/4/2000.

3 Avvenire du 5/9/1996.

4 L’Unità du 9/8/1990.

5 Diario della settimana n° 17 du 28/4/1999.

6 Idem.

7 Idem.

8 Visto du 8/11/1996.

9James Dunkerley, The Pacification of Central America : Political Change in the Isthmus, 1987-1993, 1994, p. 19.

10 Gazzetta del Sud du 25/8/1995.

11 Libération du 7/12/1987 et Milly Schar-Manzoli, Manuale di difesa immunologica, Padova, MEB, 1988.

12 Corriere del Ticino du 6/3/1987 et Gente du 20/3/1987.

13 Idem.

14 La Repubblica du 23/11/1994.

15 Il Manifesto du 9 mai 2000.

16 Il Giornale du 4/9/1995.

17 Corriere della Sera du 7/9/1991.

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28/01/2014

Pédophilie : les démocraties aux ordres de Satan

 

  – par Laurent Glauzy (partie 1 sur 2)

 

La pédophilie ou le pédo-satanisme est un dossier particulièrement sensible. Est-ce alors un hasard, si les bonnes consciences, les saltimbanques sans talent, les pseudo-philosophes arrivistes, les journaleux et les politicards lèche-bottes prétendument outrés par les prises de position de l’humoriste Dieudonné et de l’écrivain polémiste Alain Soral, se montrent bien moins courageux pour se lever et dénoncer les scandales d’enfants que l’on viole et que l’on assassine ?

 

Chaque année, des milliers d’enfants sont violés et assassinés. En Italie, des pédophiles ont été découverts grâce à l’association anti-pédophile Telefono Arcobaleno, active depuis 1996. Cette affaire commence le 27 septembre 2000 quand le procureur de Torre Annunziata, commune de la province de Naples, envoie six ordres d’arrestation, pour achat de photographies à caractère pédopornographique et la vente du matériel pédophile. L’Italie apprend alors avec effroi que, pour quelques millions de lires, des détraqués s’offrent le plaisir de visionner le viol et l’exécution d’un bébé de six mois.

 

Toujours en Italie, plus de deux mille mineurs sont déclarés disparus chaque année.

Si certains d’entre eux ne sont que de simple fugueurs qui retournent ensuite à leur domicile, ou qui sont retrouvés par les forces de l’ordre, en revanche, plusieurs centaines ne sont jamais retrouvés. Selon les statistiques officielles du ministère de l’Intérieur de Rome, en 1996, sur 2 391 mineurs déclarés disparus. 479 n’ont jamais été retrouvés. Que sont-ils devenus ? En 1997, Il Giornale titre : « À partir de 1990, le nombre d’enfants [définitivement] disparus a quadruplé. Aujourd’hui, ce chiffre explose. Et un calcul même approximatif est impossible. »1 Nous pouvons malheureusement croire que les chiffres du ministère de l’Intérieur sont bien en deçà de la vérité. Pour les adolescents de quinze à dix-huit ans ayant disparu, le quotidien milanais de centre-droit privilégie la piste de la drogue et des sectes.

 

La CIA et la secte pédosataniste des Finders

Dans le monde, la situation est tout aussi alarmante. Aux États-Unis, cent mille enfants disparaissent chaque année pour finir dans les réseaux de prostitution, de pornographie ou de pédophilie, alors que d’autres sont assassinés dans le sous-bois criminel des adorateurs de Satan. La Stampa parle d’une secte satanique qui recrutait des enfants. Voici ce qu’écrit le quotidien : « La secte Finders (découvreurs), fondée [au début des années 1970] à Washington par un marabout de soixante-dix ans, Marion David Pettie, se sert des enfants pour des rites sacrificiels démoniaques et des pratiques sexuelles. »2 Tout commence quand, le 7 février 1982, le Washington Post évoque une affaire d’enlèvement et de viols d’enfants, ainsi que de matériel pédoporno retrouvé dans un lieu appartenant à un groupe appelé « The Finders ». Il s’agirait d’un culte pour « laver le cerveau » des enfants et les utiliser dans des rituels.

Ted Gunderson, ancien membre du FBI à Los Angeles dans les années 1970, enquêteur privé et consultant pour la sécurité, indique dans son rapport, en 1992, que la secte des Finders était très liée avec la CIA et qu’elle servait de couverture dans le trafic international d’enfants. Il relève avec étonnement que, contrairement aux vols de voiture, qui sont scrupuleusement recensés, les disparitions d’enfants ne sont pas comptabilisées, ou à peine.

 

Les Finders avaient des activités remontant aux années 1950, en Asie du Sud-est (Hong Kong, Malaisie, Vietnam, Corée du Nord), à Moscou, en Afrique, à Londres, en Allemagne, aux Pays-Bas, aux Bahamas… Le réseau faisait sortir des enfants de Hong Kong grâce à un contact à l’ambassade de Chine. Les enfants voyageaient ensuite dans plusieurs maisons appartenant au réseau, dans différentes juridictions. Certaines étaient équipées dantennes satellites, probablement pour diffuser les vidéos tournées par le réseau.

Ted Gunderson remarque des pics de disparitions lors des fêtes sataniques importantes, en juin, octobre et décembre. Il constate que la CIA traite le dossier comme un « problème de sécurité intérieure » et le classe « secret ». Les charges contre les pervers ont été abandonnées et les enfants ont été renvoyés chez les bourreaux.

 

Le groupe de Marion David Pettie, dans la mouvance beatnik, faisait la promotion des drogues vendues par la CIA. Il affirme que Timothy Leary, agent de la CIA et leader de la contre-culture, lui avait procuré du LSD.

Le journaliste Uri Dowbenko relève que ces disparitions d’enfant, ainsi que les violences sexuelles et la pédophilie au niveau mondial, démontrent la convergence vers un réseau organisé de la criminalité de haut niveau, que contrôle dans l’ombre le système légal. Ted Gunderson et Uri Dowbenko soutiennent l’existence de plusieurs groupes de la mouvance satanique3 particulièrement puissants.

 

Le témoignage dramatique d’une jeune victime

Paul Bonacci fait l’objet d’une mesure d’isolement au centre correctionnel de Lincoln : il a accusé des hommes du pouvoir, dont George Bush, ou encore le député de Washington Barney Franks, qui siégea de 1981 à 2013 à la chambre des représentants des États-Unis, d’être des criminels pédophiles et d’avoir abusé de lui quand il avait six ans. Dans plusieurs de ses interventions, le pasteur Fritz Springmeier, accusera aussi l’ancien président américain d’être un pédocriminel et un sataniste4.

 

 

 

En 1990, Paul Bonacci, âgé de vingt-deux ans, a été examiné par un psychiatre, Beverly Mead, qui l’a soumis à une expertise. Il a déclaré que le jeune homme était sain d’esprit et ne présentait pas le profil d’un affabulateur. Bonacci raconte : « J’étais entre les mains d’un groupe [de défense de la pédophilie] dénommé Namba (North American man – Boy Love Association) qui m’invitait à des réunions à New York et à Boston. À l’âge de neuf ans, j’ai été conduit dans un hôtel avec cinq autres garçons et on nous a contraint d’avoir des rapports sexuels pendant que l’on nous filmait. Ensuite, ils m’ont obligé à avoir des rapports avec un bébé. À l’été 1985, Larry King [le célèbre présentateur politique de la chaîne américaine CNN de 1985 à 2010] m’a obligé à tourner un film avec un autre garçon, Nicholas, qui était dans une cage. (…) On nous déguisait en Tarzan et l’on nous contraignait à avoir des rapports. Ensuite, on me commandait de le frapper. (…) Il est arrivé un homme qui m’a ordonné de taper le garçon comme s’il s’agissait d’une poupée. Ensuite, il m’a obligé à prendre un pistolet, je l’ai pointé sur sa tête et j’ai tiré. En 1984, on m’a emmené au ranch South Fork [Dallas]. Dans le cadre de la convention républicaine, Larry King organisait des parties pédophiles, toujours en compagnie de la fine fleur de la politique. »5

 

Paul Bonacci poursuit son récit avec des révélations choquantes : « J’ai été témoin de sacrifices humains effectués sur un bébé de quelques mois, afin de blasphémer sur la naissance du Christ. Dans ce rituel annuel, tous chantaient pour pervertir le sang du Christ. À l’aide d’un poignard ils assassinèrent le bébé et le démembrèrent, puis ils remplirent une coupe de son sang mélangé à de l’urine qu’ils nous ont fait boire, pendant qu’ils entonnaient « Satan est le Seigneur »6.

 

Les investigations de la Commission Franklin

Le vrai nom de Larry King est Lawrence Harvey Zeiger. Ses parents étaient des Juifs de Biélorussie émigrés aux États-Unis. Dans les années 1980 et 1990, il dirigeait le projet républicain d’aide à la communauté noire, par le biais du National Black Republican Council, cercle de réflexion et d’influence afro-américain interne au Parti républicain. L’enquête a révélé que des personnes liées à Larry King effectuaient des rapts d’enfants pour la prostitution, la production de snuff movies (film avec mise à mort) et des parties de pédophilie.

 

Au début des enquêtes lancées par la Commission Franklin, de nombreux incidents ont repoussé la date du procès contre le présentateur de CNN !

Comme si on avait voulu garder le silence sur cette affaire liée à la pédophilie et au satanisme, plusieurs personnes de son entourage sont assassinées ou « suicidées ». Dan Ryan, associé de King, a été trouvé étranglé dans sa voiture. Bill Baker, partenaire du vice-président du National Black Republican Council, a été abattu d’un coup de révolver dans la nuque. Curtis Tucker s’est défenestré à Holiday Inn. Charlie Rogers, amant de King, s’est tiré une balle dans la tête. Bill Skaleske, représentant officiel du département de police d’Omaha (la plus grande ville du Nebraska) qui a dirigé l’enquête sur King, a été trouvé mort. Joe Malek, autre membre des marchands de bébés et propriétaire du Peony Park, où se produisaient les parties de pédophilie, a été tué d’un coup de pistolet : la police a conclu à un suicide. Mike Lewis, trente-deux ans, chargé de protéger les victimes-témoins, est mort d’une crise de diabète.

 

La Commission Franklin a été définitivement levée quand l’enquêteur, Gary Caradori, est mort dans un mystérieux accident d’avion, après l’enregistrement, par son service, d’informations sensationnelles7.

L’Afrique du Sud n’est pas non plus épargnée. Corriere della Sera mentionne : « Satan a pris pied aussi en Afrique du Sud, avec tous les aspects effroyable de son culte, le sacrifice de bébés égorgés sur l’autel du prince des Ténèbres, lors de réunions où les plus jeunes sont contraints d’avoir des rapports sexuels avec des chiens ou des boucs, animaux symboles de Lucifer. »8

 

Enquête enterrée

Entourées d’un épais silence, les enquêtes sont presque toujours enterrées. Pourtant, les cas de satanisme mettant en scène de pauvres innocents sont nombreux. Pour les États-Unis, Ted Gunderson constate : « J’ai quatre témoignages détaillés de trois détenus impliqués dans des rituels sataniques et un d’un prêtre de l’Utah. Tous m’ont confirmé l’existence de 50 000 à 60 000 cas annuels de sacrifices humains. Il a été retrouvé de nombreux cimetière dans tout le pays avec des dizaines de cadavres non identifiés, et aucune enquête poussée ne fut diligentée… »9.

Les crimes sataniques sont en augmentation dans le monde entier. Le Dr Dianne Core, responsable de l’Institut Childwatch (Association d’assistance et de protection des mineurs), a dénoncé que, en Grande-Bretagne, les cercles satanistes, plus puissants que les groupes mafieux, sont protégés par le lobby politique. Le Dr Dianne Core remarque : « Malheureusement nous n’avons pas encore identifié le sommet de la pyramide qui dirige le satanisme en Grande-Bretagne. Ils jouissent de protections au plus haut niveau. Les pédophiles satanistes sont très présents à Londres. »10 Les cortèges et les sourires couronnent une réalité plus ténébreuse.

 

Corriere della Sera du 18 mars 1990 dénonce qu’à « Londres, des bébés torturés au cours de rites sataniques, des fœtus extraits de force du ventre de mères mineures sont immolés. Aux confins de la réalité, des témoignages parlent de bébés et d’adolescents offerts aux grands prêtres d’une secte satanique et à leurs adeptes pour être violentés. Une fois enceintes, des adolescentes doivent avorter : le fœtus de quatre mois est sacrifié pour la purification des satanistes qui en boivent le sang. Une enquête conduite par 66 groupes de recherche de la National Society for the Prevention of cruelty against children (Société nationale pour la prévention de la cruauté contre les enfants) confirme l’existence de telles pratiques au Royaume-Uni. »11

 

Consommation de fœtus lors d’une scène satanique

Le 19 janvier 1998, lors de la cérémonie de fondation du Tribunal international Martin Luther King, le Dr Dianne Core annonçait qu’en Angleterre, en avril 1998, débuterait le procès pour viol d’une adolescente violentée dès l’âge de quinze ans. Une fois pubère, elle a été mise enceinte huit fois, et a dû avorter chaque à quatre mois de grossesse. Les fœtus étaient ensuite conservés dans un congélateur pour être ensuite consommés lors de scènes sataniques, avec la participation des mères avortées. »12

 

Le rapport entre la pédophilie et le satanisme est maintes fois établi. Le père sicilien Don Fortunato Di Noto, fondateur en 1996 de l’association Meter contre la pédophilie, a révélé l’existence d’un site Internet satanique mettant en ligne des photographies terribles de sacrifices de jeunes victimes offertes à Satan. Le père Di Noto a déclaré : « On soupçonnait le lien entre satanisme, pédophilie et sacrifices humains. Mais nous n’avions jamais trouvé de sites aussi cruels affichant les photographies de sacrifices sur des sujets mineurs. Les images n’étaient pas le résultat de photomontages.13 » Le courage de ce prêtre italien a été récompensé en 2001, par sa nomination à l’Ordre national du mérite de la République italienne. Il semble que ce pays peut encore récompenser des personnalités honorables.

 

En Angleterre, en mars 1990, un enfant s’est livré à des révélations ahurissantes. Le quotidien Il Giorno rapporte : « Dans ses récits confus émergent des scénarios d’assassinats sur des nouveau-nés, de tombes ouvertes la nuit, de cannibalisme, des rites mystérieux avec des démons et des enfants contraints de boire de mystérieuses potions avant d’être violés et enfermés dans des cages. »14 Le quotidien italien affirmait que les criminels profitaient de protections de haut niveau.

 

Lobby politique et pédophilie

Le célèbre journaliste milanais Maurizio Blondet, également connu pour ses positions catholiques traditionnelles, au cours d’une enquête publiée dans le périodique Teologica, relate : « Des personnalités appartenant à l’élite se réunissent les nuits de pleine lune pour pratiquer d’étranges rites, sur une île située à proximité de Washington. Naturellement, personne ne veut aborder un pareil sujet, car ce sont des gens très puissants. Dans certains entourages politiques de haut niveau, il se dit à demi-mot que des enfants y sont violés. Le tout se déroule dans un rituel de magie noire. Ce ne sont pas des personnes communes qui s’adonnent à de tels rites, mais il s’agit d’individus dotés de hautes charges, des fonctionnaires du Pentagone, etc. »15

 

Horreurs après horreurs, les preuves d’adorateurs de Satan sacrifiant des enfants ne cessent de se recouper. La presse italienne ne manque pas de plumes courageuses pour dénoncer ces abominations. Corriere della Sera informe : « Horreur à Londres après la découverte d’un marché de films pour pédophiles. (…) Scotland Yard a enquêté sur au moins vingt enfants disparus les six dernières années et ayant connu une fin horrible. Une équipe a été formée pour enquêter dans le marché crasseux des vidéos pornographiques, les snuff movies destinés à des pédophiles sataniques. En argot, snuff signifie mourir ; dans ces vidéos, les petites victimes sont filmées alors qu’elles sont torturées, violées et assassinées. La police est convaincue qu’au moins six enfants sont morts de cette manière à Londres et dans le comté du Kent. L’Angleterre a appris avec stupéfaction qu’au sein de la société, circulent des monstres prêts à filmer les tourments, l’agonie et la mort des enfants pour satisfaire la perversité de beaucoup d’autres monstres [richissimes], qui déboursent des dizaines de millions pour une copie de film. »16 Sommes qui ne sont pas à la portée de la majorité des Britanniques.

 

Les mystères de la Belgique

250 millions de snuff movies sont commercialisés dans le monde entier. Aux États-Unis, pas moins de 20 millions de vidéos auraient été vendues dans les années 1990. Ce sont des scènes toujours plus cruelles montrant toujours la torture et la mort d’enfants. Chaque année, dans le monde, un million de bébés et d’adolescents sont victimes de la prostitution, du tourisme sexuel, de la pédophilie, de la pornographie, du sadisme de détraqués et de satanistes. De telles horreurs ont été révélées dans le cadre de l’affaire du pédocriminel Marc Dutroux, surnommé le « monstre de Marcinelle [section de la ville wallonne de Charleroi] ».

 

Les vidéos de Dutroux montrent des enfants violés et mis à mort. La dénonciation a été faite par Sophie Wirtz, juriste et responsable de la section belge du Mouvement du Nid, association d’aide aux personnes prostituées. « Dans cette tragédie, le fond de l’horreur n’a pas encore été touché. », a-t-elle déclaré17.

Dans l’entretien publié par un quotidien italien, la juriste affirme qu’au début de l’affaire Dutroux, six cents vidéos-cassettes de pornographie de mineurs séquestrés étaient en circulation. La présidente du Nid explique que « la pédophilie n’est pas un rapport affectif, mais l’expression de domination sur l’enfant dont le stade extrême est la mort »18.

L’affaire Dutroux concentre des faits de pédophilie, d’homicide, de nécrophilie, de snuff movies et implique des personnes de la haute société belge, du monde de la haute finance et de la politique.

En 1989, Dutroux avait déjà été condamné à treize années de prison pour avoir séquestré et violé à plusieurs reprises deux mineures en 1985, en compagnie de Michelle Martin, condamnée à six années pour des faits analogues. Cependant, le couple pédo-criminel n’a pas purgé la totalité de sa peine : Michelle Martin et Marc Dutroux sont libérés en août 1991 et avril 1992 par une grâce du roi, malgré l’opposition du procureur et des psychiatres. Il ne faudra pas attendre bien longtemps pour que Marc Dutroux récidive. En novembre 1992, il est accusé d’attouchements sexuels sur des jeunes filles à la patinoire de Charleroi. Interrogé par la Police communale, il est aussitôt relâché sans être inquiété. [Il se murmure alors que les petites victimes sont bien plus nombreuses qu’il n’a été rapporté : le 17 août 1996, dans la propriété de Marc Dutroux sont les corps de deux fillettes de neuf ans Julie Lejeune et Mélissa Russo, enlevées le 24 juin 1995.

Selon les autopsies, les deux fillettes avaient l’anus largement dilaté. Mélissa avait les mains attachées quand on l’a retrouvée morte. Les liens aient été placés post mortem pour déplacer le corps, qui ne pesait que seize kilogrammes. Les jambes de l’enfant auraient aussi été fracturées post mortem aussi. Elle n’avait plus d’hymen et le vagin était dilaté d’environ quinze centimètres de diamètre. Ces preuves démentent alors la version officielle voulant exposant que les fillettes seraient mortes de faim et de soif dans la cave de Marc Dutroux.

 

Pendant qu’en Belgique 350 000 personnes manifestaient contre le « monstre de Marcinelle », le silence le plus épais entourait l’arrestation survenue au Sri Lanka, en octobre 1996, de Victor Baumann. Cet industriel helvétique qui, à la tête de plusieurs sociétés au Sri Lanka, employait mille deux cent personnes et finançait une école, ainsi qu’un dispensaire, a été accusé du viol de mille cinq cents enfants !

Laurent Glauzy

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27/12/2013

Les béatitudes au fil des jours

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Bienheureux  ceux qui savent rire d’eux même ils n’ont pas fini de s’amuser !

 

Bienheureux ceux qui savent se taire et écouter ils apprendrons des choses nouvelles !

 

Bienheureux ceux qui savent distinguer une montagne d’une taupinière il leur sera épargné bien des tracas !

 

Bienheureux ceux qui sont assez intelligents pour ne pas se prendre au sérieux, ils seront appréciés de leur entourage.

 

Bienheureux ceux qui savent regarder sérieusement les petites choses et paisiblement les choses sérieuses ils iront loin dans la vie.

 

Bienheureux ceux qui savent admirer un sourire et oublier une grimace, leur route sera ensoleillé.

 

Bienheureux ceux qui pensent avant d’agir et qui prient avant de penser, ils éviteront bien des bêtises.

 

Bienheureux surtout, vous qui savez reconnaître le Seigneur en tous ceux que vous rencontrez, vous avez trouvé la vraie lumière, vous avez trouvez le véritable Seigneur.

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06/12/2013

Les plus grands scientifiques défendent le Loch Ness, par Laurent Glauzy

 

Sous le nom de Béhémoth, le Livre de Job (40, 15-18) contient la description d’un monstre laissant penser à un dinosaure observé par le patriarche Job : « Vois Béhémoth, que j’ai créé comme toi : il se nourrit d’herbe, comme le bœuf. Vois donc, sa force est dans ses reins, et sa vigueur dans les muscles de ses flancs. Il dresse sa queue comme un cèdre ; les nerfs de ses cuisses forment un solide faisceau. Ses os sont des tubes d’airain, ses côtes sont des barres de fer. » Cette queue aussi robuste qu’un cèdre ne peut être celle d’un hippopotame.

Des dragons apparaissent sur certaines œuvres d’art, telles que des mosaïques romaines, ou bien un sceau minoen datant de 1 600 ans av. J.-C. Le folklore sioux fait état d’un oiseau géant abattu par la foudre. Des dessins découverts dans les grottes du Grand Canyon, situé dans le Nord-Ouest de l’Arizona, ainsi que les drakkars des Vikings, reproduisent ces drôles d’animaux. Toutes les cultures anciennes les mentionnent. S’agit-il de simples légendes ? Les dinosaures ont-ils disparu il y a 70 millions d’années ?

Dans After the flood (Après le Déluge), publié en 1995,l’historien Bill Cooper consacre deux chapitres répertoriant quatre-vingt-un lieux de Grande-Bretagne où l’homme et les dinosaures se seraient « côtoyés ». Il relate entre autres le cas d’un énorme reptile aperçu dans le Suffolk, en 1405 :
« À
côté de la ville de Bures, à Sudbury, un dragon provoqua une grande panique parmi les villageois. C’était une énorme bête ayant une crête sur le dessus de la tête, des dents pointues et une puissante queue. »Un autre paragraphe mentionne un témoignage concernant des empreintes de reptiles volants trouvées au Pays de Galles, à la fin du XIXe siècle, dans les bois du château de Penlin. Ces récits rappellent étrangement ceux de l’aigle de Haast, fort connu, qui s’est éteint au XVe siècle en Nouvelle-Zélande.

Publié en 1563, Historia Animalium, le livre d’histoires naturelles le plus lu à la Renaissance,enseigne que des créatures préhistoriques sont encore vivantes mais extrêmement rares. Toujours au XVIe siècle, le naturaliste Ulysses Aldrovandus évoque l’histoire d’un berger appelé Battista, qui aurait tué, en 1572, près de Bologne, un grand lézard ressemblant à un Tanystropheus.

Un plésiosaure dans les filets d’un bateau de pêche

En 1977, au Japon, un bateau de pêche prend dans ses filets l’énorme carcasse d’un plésiosaure semblable aux descriptions de Nessie pour le Loch Ness. Dans les années 1980, assisté par une équipe de géologues, le Dr Clifford Wilson témoigne avoir trouvé au Mexique et au Texas, à Glen Rose, des empreintes de dinosaures et d’hommes datant d’une époque « récente »sur des plaques de craie.

Pour cette raison, à la lecture de Livre de Job, il est logique de soutenir la plausibilité du monstre du Loch Ness. Son existence trouve moult arguments, surtout depuis que des apparitions semblables auraient été constatées dans les lacs d’Italie du Nord, au lac Champlain, situé entre le Québec et les États-Unis, au lac Titicaca ou encore en Norvège.

La revue créationniste flamande Leviathan étudie ce dernier cas : « Une équipe de scientifiques, qui étaient sur les traces du Loch Ness, ont récemment accosté sur les rives du Fjord de Roemsjoen. Des témoins affirment y avoir aperçu un monstre semblable à celui du Loch Ness. Ces récits, courants dans ce coin de Norvège, remontent pour les premiers au XVIIIsiècle. La nouvelle a même été diffusée par la BBC et The Sunday Heralddu 12 juillet 2002. Des témoignages semblables avaient conduit plusieurs expéditions scientifiques au Congo, dans la forêt équatoriale de Mokele Mbembe1. »

Concernant Nessie, B. Cooper développe que l’Écosse compte plusieurs lochs où d’autres monstres auraient été aperçus, à l’instar du Loch Morar où, depuis la Seconde Guerre mondiale, plus de quarante témoignages ont été enregistrés.

En 1948, neuf passagers d’un bateau prétendent avoir vu une créature ressemblant à un serpent d’environ six mètres, à l’endroit de sa prétendue première apparition, en 18872. La rencontre la plus célèbre est celle réalisée en 1969 par deux pêcheurs. Duncan McDonnel et William Simpson, qui se trouvaient à bord d’une vedette, affirment avoir heurté le dos d’une créature, appelée Morag. Simpson ouvrit le feu, mais l’animal parvint à s’enfoncer lentement dans les eaux sombres du Loch. Ils décrivent un animal mesurant entre sept et neuf mètres, ayant la peau dure, trois bosses de quarante-six centimètres dépassant de la surface du Loch et une tête de la même taille. Cette description ressemble bien à celle d’un plésiosaure.

La science au péril du Loch Ness

Les défenseurs du Loch Ness affirment que certaines photographies ont déjà été reconnues comme exactes par le corps scientifique, avant d’être déclarées fausses. Publiés dans le plus grand hebdomadaire allemand, le Der Spiegel,du 30 juillet 1979, les clichés de Frank Searle sont à présent controversés.

Cependant, et malgré l’intérêt que peut susciter la théorie de l’existence d’un plésiosaure habitant les eaux du Loch Ness,des scientifiques ont perdu leur profession. Dans les années 1950, Gordon Atwater démissionne du Hayden Planetarium et le zoologiste Denys Tucker est contraint de quitter le British Museum. Autant d’intransigeance est bien contestable de la part du musée de l’histoire et de la culture humaine qui, de 1912 à 1949, avait conservé dans ses vitrines le crâne de l’homme de Piltdown, refusant toute expertise. Il s’avéra que cette pièce était le vulgaire montage d’une mâchoire d’orang-outang dans laquelle avaient été fixées des dents limées et teintées pour faire accroire à une mâchoire d’homme préhistorique. Le tout fut ensuite adapté sur un crâne d’homme. Les empreintes digitales des faussaires furent même trouvées sur des ajouts de plâtre disposés à l’intérieur du crâne.

En 1991, dans The Enigma of Loch Ness (L’énigme du Loch Ness), le Pr Henry Hermann Bauer, professeur émérite de Chimie et de Sciences à l’Institut polytechnique et Université d’État de Virginie, note l’importance et le sérieux du monstre du Loch Ness : il considère l’existence du plésiosaure comme une réalité, appuyant à cet effet l’authenticité du film tourné le 23 avril 1960 par Tim Dinsdale, ingénieur aéronautique dans la Royal Air Force.

Le 3 août 2012, George Edwards, qui a chassé le monstre aquatique pendant vingt-six ans, à raison de soixante heures par semaine, aurait filmé le monstre du Loch, le 2 novembre 2011, à neuf heures. Selon ses propos, les images recueillies seraient « les plus claires jamais prises ». Ces recherches requirent le sérieux d’une équipe de l’armée américaine qui analyse les clichés. Aucun démenti n’infirma les propos de George Edwards. Le skipper certifia qu’il ne s’agissait pas d’un esturgeon, mais d’un Léviathan, le plésiosaure mentionné dans la Bible : Livre de Job (40, 15 et 41, 2), Psaumes (74, 14 et 104, 26) et Isaïe (27, 1). Dans les pages du célèbre journal américain The Huffington Post, il argumente que « la première apparition du monstre remonte à 565 ap. J.-C. Des milliers de témoins rapportent l’avoir vu, et ils ne peuvent tout de même pas tous mentir3. » Selon la légende, saint Columba, moine irlandais et évangélisateur de l’Écosse, sauva l’un de ses disciples d’une mort certaine. Il avait tenté de traverser le lac à la nage pour ramener une barque échouée : un épouvantable monstre fit brusquement surface et se précipita sur lui. Saint Colomba fit un signe de croix et invoqua la puissance de Dieu, en criant au monstre d’épargner le malheureux, ce que fit an Niseag (nom celte de Nessie).

Robert Rines, un savant hors-norme

Cependant, le chantre du monstre, celui qui représente le mieux sa traque, est l’Américain Robert Harvey Rines, décédé le 1er novembre 2009, à l’âge de 87 ans. Il avait pris sa retraite en mai 2008, après quarante-cinq années de service à l’Institut de technologie du Massachusetts, université américaine spécialisée dans les domaines de la science et de la technologie. Il possédait un doctorat de Physique et de Droit. Ces recherches le rendirent surtout célèbre en Grande-Bretagne en tant que passionné de cryptozoologie. Pour ce faire, il adapta ses inventions, qui avaient été exploitées au plus haut niveau dans l’armée américaine.

Robert Rines avait mis au point un prototype technologique qui avait permis de perfectionner des appareils à ultrasons servant, en premier lieu, à la visualisation interne des organes. En 1985, des chercheurs utilisèrent des vaisseaux sous-marins munis d’un sonar inventé par Robert Rines pour localiser l’épave du Titanic, qui avait sombré dans les eaux de l’Atlantique nord, en 1912. Son savoir-faire exceptionnel et inégalé fut également exploité en 1989 pour retrouver l’épave du cuirassé allemand Bismarck, le bâtiment le plus puissant du régime national-socialiste, qui sombra en 1941.

Les compétences de ce savant hors du commun furent donc mises à contribution tant dans le domaine médical qu’aéronautique.

R. Rines qui surpassait grand nombre de scientifiques dans leur propre domaine, affirmait que, grâce à ses inventions technologiques, il put prouver « l’existence d’une bête gigantesque, probablement un plésiosaure, reptile aquatique soi-disant éteint depuis 70 millions d’années ». En 2000, R. Rines admettait : « C’est une idée ridicule ! Si je ne faisais pas confiance aux personnes avec lesquelles j’ai conversé et à nos propres preuves scientifiques, je dirais que je suis fou. Je ne suis pas capable de le prouver, mais je sais qu’il y a un monstre dans le Loch Ness, parce que je l’ai vu. »

Il avait acquis cette certitude le 23 juin 1972. Alors qu’il prenait le thé sur les bords du Loch Ness, à proximité d’Inverness, avec sa femme Carol et deux amis, le monstre fit surface. Découvrant alors une étrange forme, il se saisit d’un télescope et le pointa vers « une grande bosse sombre recouverte d’une peau épaisse comme celle du dos d’un éléphant. » Cette rencontre enflamma son intérêt pour le Loch Ness : son enthousiasme devint une passion et l’Écosse une seconde patrie.

Cette même année, ses appareils photographiques prirent une nouvelle fois un plésiosaure ou, du moins, une grande nageoire. Il estimait la taille de l’animal à 13,5 mètres de long, avec un cou de 1,20 à 1,50 mètre.

Une autre photographie, de juin 1974, avait capturé un animal avec un long cou, une petite tête et un grand corps : autant de caractéristiques ressemblant encore à celles des plésiosaures. Les images furent même diffusées dans la célèbre revue scientifique Nature de décembre 1975. Des experts, à l’instar du célèbre naturaliste de la télévision britannique Sir Peter Scott, soutinrent que les photographies indiquaient l’existence d’une masse animée. Sir Peter Scott était aussi convaincu par le récit de R. Rines. Il octroya au monstre le nom latin de Nessiteras rhombopteryx.

Parallèlement à ses investigations sur le monstre, R. Rines continua de travailler pour l’armée américaine. Le radar, mis au point à l’époque où il était officier et affecté dans un laboratoire de radiations, fut perfectionné pour guider les missiles patriotes pendant la guerre du Golfe, en 1991.

En 1997, R. Rines et des scientifiques, y compris son fils de 24 ans prénommé Justice, retournèrent au Loch Ness avec une équipe de télévision américaine. Grâce à leurs sonars ultra-performants, ils réalisèrent deux contacts avec des objets animés de la taille d’une petite baleine. Quatre ans plus tard, R. Rines filma la vidéo d’un sillage de 12 mètres de long à la surface de l’eau.

En tant que compositeur, ce scientifique écrivit de la musique pour les spectacles de Broadway et d’off-Broadway, notamment Blast and Bravos, comédie musicale portant sur la vie de H. L. Mencken. Par ailleurs, il composa des morceaux pour O’Casey’s Drums Under the Windows, O’Neill’s Long Voyage Home et Strindberg’s Creditors. Il partagea un Emmy Award avec le dramaturge Paul Shyre, en 1987, pour la télévision et, par la suite, pour la pièce de Broadway, Hizzoner the Mayor. Quoi de plus normal pour ce musicien talentueux qui, à onze ans, joua du violon avec Albert Einstein dans un camp du Maine ?

Tel était Robert Harvey Rines, né le 20 août 1922, à Boston, fils d’un professeur d’Harvard, scientifique persuadé de l’existence d’un plésiosaure dans les eaux du Loch Ness.

Reconnaître la présence d’un tel monstre réfuterait la disparition des dinosaures il y 70 millions d’années, ainsi que la création de la Terre il y a 4,5 millions d’années. Toute l’histoire de l’humanité contemporaine sur la prétendue préhistoire serait ainsi battue en brèche et donnerait raison aux périodicités de la Bible. Il en va de même de l’île de l’Atlantide qui, malgré le dialogue du Critias écrit par Platon et les révélations des hiéroglyphes, ne sera jamais reconnue, car cette île contredit l’histoire de l’humanité et de civilisations passées maîtrisant une technologie avancée.

Laurent Glauzy
laurent-blancy@neuf.fr

Laurent Glauzy est l’auteur de :
Témoins de Jéhovah, les missionnaires de Satan
Illuminati. « De l’industrie du Rock à Walt Disney : les arcanes du satanisme ».
Karl Lueger, le maire rebelle de la Vienne impériale
Atlas de géopolitique révisée, tome I
Atlas de géopolitique révisée, tome II
Chine, l’empire de la barbarie
Extra-terrestres, les messagers du New-Age
Le mystère de la race des géants

1 <Leviathan, n° 26 de janvier 2003 dans l’article Op zoek naar Nessie in Noorwegen (À la recherche de Nessie en Norvège).

2 Daily Mirror du 30/8/1948, Sunday’s the Day for Monsters (Dimanche, jour des monstres)

3 The Huffington Post du 3/8/2012, Loch Ness Monster ? Skipper George Edwards has best ever shot of elusive Nessie (Le monstre du Loch Ness? Le skipper George Edwards a le meilleur cliché de l’élusif monstre Nessie).

 

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