31/12/2013
Prolégomènes
Réflexions introductives sur le concept de modernité au sein de l’antagonisme contemporain l’opposant à la tradition (1ère Partie)
Dans le cadre de ce premier écrit, nous évoquerons ce que nous estimons représenter les véritables fractures des temps modernes. L’antagonisme opposant les peuples, les « civilisations », les cultures n’ayant pas sectionné leur lien avec leur tradition, leur héritage, leur sens du sacré, face aux autres, issus principalement des Etats prospères, riches matériellement, économiquement, mais souvent appauvris, proportionnellement d’ailleurs, quant à leur dimension spirituelle, traditionnelle, sacrée.
Les guerres de religion de l’ancien monde, le recul de la tradition, les progrès des sciences ou, plus précisément, la concrétion et la disparition d’un certain nombre d’entre elles au profit de la Science, essentiellement mathématique, logique, matérielle, utilitariste et immanente, ont progressivement éloigné l’Homme de sa croyance au Ciel, au cosmos, aux muses, aux dieux, à Dieu.
Ainsi, l’Homme moderne, las des mystères, ennuyé du doute, impatient du Ciel, décida de faire table rase du passé, persuadé (épaté devant ses propres découvertes mathématisables) que, reposant sur sa seule rationalité, il lui serait possible d’atteindre le bonheur, sa conception du monde lui donnant en effet l’assurance de résider dans une éternité unilinéaire, ce sens de l’Histoire allant forcément vers le mieux et ne pouvant retomber en-deçà d’un certain seuil. [...]
Jonathan - La suite sur Le Printemps Français
11:54 Publié dans Choc de civilisations | Lien permanent | Commentaires (0)
27/12/2013
Les béatitudes au fil des jours
Bienheureux ceux qui savent rire d’eux même ils n’ont pas fini de s’amuser !
Bienheureux ceux qui savent se taire et écouter ils apprendrons des choses nouvelles !
Bienheureux ceux qui savent distinguer une montagne d’une taupinière il leur sera épargné bien des tracas !
Bienheureux ceux qui sont assez intelligents pour ne pas se prendre au sérieux, ils seront appréciés de leur entourage.
Bienheureux ceux qui savent regarder sérieusement les petites choses et paisiblement les choses sérieuses ils iront loin dans la vie.
Bienheureux ceux qui savent admirer un sourire et oublier une grimace, leur route sera ensoleillé.
Bienheureux ceux qui pensent avant d’agir et qui prient avant de penser, ils éviteront bien des bêtises.
Bienheureux surtout, vous qui savez reconnaître le Seigneur en tous ceux que vous rencontrez, vous avez trouvé la vraie lumière, vous avez trouvez le véritable Seigneur.
11:12 Publié dans Spirituel | Lien permanent | Commentaires (0)
24/12/2013
Le canon des Écritures
"Le Canon des Écritures est la liste ou la collection, réglée par la tradition et l’autorité de l’Église, des livres inspirés de Dieu". Les Juifs définirent leurs Livres Sacrés à la fin du premier siècle (à Jamnia) ; ils les divisèrent en trois groupes : la Tôrah, les cinq premiers livres (en grec Pentateuque), les Prophètes (du livre de Josué à Ézékiel) et les Écrits (tous les autres). C’est le Concile de Trente (1546) qui définit la liste que nous connaissons, face à la Réforme protestante qui adoptait, pour l’Ancien Testament, le Canon des Juifs. On appela "livres apocryphes" les livres écartés par les Réformés (livres de l’Ancien Testament connus seulement par leur texte grec). Aujourd’hui, il est préférable de les dire "deutéro-canoniques". Dans la Bible, les livres ne sont pas disposés dans l’ordre chronologique de leur rédaction, dont les dates très hypothétiques ne peuvent rendre compte des nombreuses relectures. L’ordre a une signification théologique ; il n’est toutefois pas le même pour les Juifs, pour la Septante (texte grec) et pour les Chrétiens. La Bible chrétienne hérita de la classification de la Septante mais en excluant plusieurs livres. Cette sélection s’accomplit au cours des trois premiers siècles de l’Église, mais dès la fin du deuxième siècle l’essentiel était déjà acquis (Canon de Muratori). Repères chronologiques pour l’histoire d’Israël
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Pierre Watremez, bibliste |
16:47 Publié dans Apolégétique | Lien permanent | Commentaires (0)
20/12/2013
LA QUESTION HOMOSEXUELLE.
Au regard du débat ouvert par l'Eglise Catholique, pour la défense de la famille et contre l'avortement, en tant que Pasteur Luthérien conservateur (traditionaliste), je ne peux que réaffirmer mon opposition à l'homosexualité et au mariage gay. En cela, je ne fais que donner ma position, dans le respect de toutes les opinions. Je ne prétends imposer la mienne à qui que ce soit. Comment justifier ma démarche, si ce n'est en m'appuyant sur la Bible (libre à chacun de penser ce qu'il veut à ce sujet), pour les Ecritures Saintes l'homosexualité n'est pas une affaire privée, mais un péché, un affront à Dieu, qui a demandé à Adam et Eve de "se multiplier" et de "remplir la terre" (Genèse 1.28).
L'épisode de Sodome et Gomorrhe montre que Dieu considère l'homosexualité comme un péché si grave qu'il en détruisit ces villes (Genèse 19.1-29). A quoi fait écho "Tu ne coucheras pas avec un homme comme on couche avec une femme. C'est une horrible pratique." (Lévitique 18.22). L'apôtre Paul ajoute "ni les débauchés, ni les dépravés, ni les homosexuels n'hériteront du royaume de Dieu" (1 Corinthiens 6.9-10).
Les psychologues Elisabeth Moberly et Joseph Nicolosi contestent l'argument selon lequel le comportement homosexuel est déterminé par des facteurs biologiques et génétiques. Pour eux, l'homosexualité est le résultat d'une "sur-identification" à la mère, due à l'absence physique ou morale du père, dans les relations parents/enfants vécues dans la petite enfance. Le lesbianisme résulterait principalement d'abus sexuels ou de l'incapacité d'une mère à jouer son rôle. Ces psychologues vont jusqu'à affirmer que l'homosexualité peut se guérir par un programme de thérapie réparatrice.
Ces hypothèses sont à vérifier. En les exposant, je n'ai voulu que donner un point de vue, dans ce grand enjeu moral et national.
Pasteur Blanchard
10:42 Publié dans Ethique | Lien permanent | Commentaires (0)
17/12/2013
Acte II de l’offensive contre l’embryon en Europe
Résolution Estrela le 10 décembre
Les députés français sont appelés à s’y opposer !
Le débat en séance sur la résolution Estrela aura bien lieu…
Dans notre précédent message nous vous informions que la résolution Estrela pouvait être présentée au vote en séance plénière le 10 décembre au Parlement européen.
Malheureusement, ce sera le cas. Les vices de procédures qui entachent ce texte n’ont pas été pris en compte, du coup, ce vote n’est pas reporté. Il faut donc se mobiliser jusqu’au 10 décembre pour interpeller tous les parlementaires français européens afin qu’ils se mobilisent contre ce texte.
Il est encore temps de se mobiliser !
Tout est encore possible car le résultat du vote s’annonce serré. D’après des observateurs européens, plusieurs parlementaires ne se sont pas encore prononcés sur ce texte. Trois demandes à formuler aux députés européens pour contrer la résolution Estrela :
1/ Voter le renvoi en commission (la résolution Estrela étant présentée comme un nouveau texte, les députés peuvent bien demander son renvoi en commission).
2/ Si ce renvoi n’est pas voté, il faut demander aux parlementaires de voter l’un des deux projets alternatifs portés par le PPE et l’EFD (si ces projets alternatifs sont adoptés, la résolution Estrela est annulée).
3/ Si ces projets alternatifs ne sont pas adoptés, demander aux parlementaires de rejeter l’intégralité de la résolution Estrela.
Il faut donc montrer aux parlementaires que les citoyens européens sont majoritairement opposés à ce texte. Pour cela, vous pouvez mener 4 actions :
Interpeller tous les parlementaires français européens pour leur formuler les 3 demandes ci-dessus. Vous trouverez en cliquant ici le tableau avec les contacts (adresse électronique et téléphone) ;
Placer en copie Martin Schulz, Président du Parlement européen, pour qu’il se souvienne que ce texte ne relève pas de la compétence de l’Union martin.schulz@europarl.europa.eu ;
Demander à Joseph Daul, président du parti PPE, de se prononcer publiquement pour souligner les vices de procédure qui entachent la réputation du Parlement européen : joseph.daul@europarl.europa.eu ; +33(0)3 88 17 55 25.
Si vous avez le courage et le temps, vous pouvez doubler vos envois par des appels téléphoniques. Voici le numéro du standard du Parlement : +33 (0)3 88 17 40 01.
Il y a urgence à se mobiliser d’ici le 10 décembre.
Un très grand merci à tous.
L’équipe UN DE NOUS France
Pourquoi se mobiliser contre la résolution Estrela ?
En raison de ses implications politiques sur UN DE NOUS.
L’Initiative Citoyenne Européenne UN DE NOUS demandait à l’UE de cesser le financement communautaire des activités liées à l’avortement et à la recherche sur l’embryon, en respectant la jurisprudence européenne (C-34/10 Brüstle c. Greenpeace). Le rapport Estrela s’oppose à cet objectif politique précis. Sur le plan administratif, les deux procédures sont bien distinctes : une initiative citoyenne européenne n’est pas un rapport d’initiative du Parlement européen. Toutefois, par le contenu politique et le calendrier de sa mise en œuvre, le rapport Estrela (s’il était adopté) interviendra avant même que UN DE NOUS ne soit officiellement reconnu par la Commission européenne. La mise en œuvre ultérieure des demandes formulées par UN DE NOUS sera donc politiquement neutralisée en raison d’une résolution du Parlement européen. Avant d’être une question procédurale ou juridique, les implications pour UN DE NOUS sont d’ordre politique. C’est pourquoi les députés européens doivent rejeter le rapport Estrela.
UN DE NOUS est porté en France par quatre structures : Alliance Vita, Fondation Jérôme Lejeune, AFC, CPDH.
* 1 exemple de message électronique :
Madame, Monsieur le député,
Le rapport Estrela sur la santé et les droits sexuels et génésiques (SDSG) va être voté en séance plénière le 10 décembre prochain.
Ce texte ne relève pas de la compétence de l’Union, comme il en a déjà été décidé précédemment : “compte tenu de la dimension éthique, sociale et culturelle de l’avortement, il appartient aux États membres d’élaborer et de faire appliquer leurs politiques et leur législation en la matière. La Commission n’entend pas compléter les politiques nationales de santé publique dans ce domaine.” (Réponse du Commissaire à la santé Dalli du 30 avril 2012).
Par ailleurs, la résolution Estrela soutient le financement de programmes détruisant l’embryon humain. Or, 2 millions de citoyens européens ont signé l’Initiative Citoyenne Européenne UN DE NOUS pour demander précisément l’arrêt du financement par l’Union européenne des programmes menaçant l’être humain déjà conçu. En tant que député européen, vous ne pouvez ignorer cette mobilisation citoyenne massive à travers toute l’Europe, et inédite sur le sujet.
Je vous demande donc de voter le renvoi en commission de la résolution Estrela, comme ce fût le cas le 22 octobre dernier. Si ce renvoi n’est pas adopté, je vous demande de voter pour les 2 motions de résolution alternative portées par le PPE et l’EFD, qui rappellent une décision de la Cour de Justice de l’Union européenne (C-34/10) sur l’obligation de protection de l’embryon au nom de son humanité. Ils rappellent également le droit fondamental à la liberté de conscience et à l’objection de conscience.
Si malgré tout, les motions de résolution alternative ne passent pas, je vous demande de rejeter le rapport Estrela.
Confiant dans votre souci de l’intérêt général, je vous prie de croire, Madame, Monsieur le député à l’expression de ma considération.
10:01 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)