C’est ce qu’affirme le ministère de la Santé américain, dans sa proposition de plan stratégique pour 2018-2022. C’est une rupture entérinée avec la politique américaine précédente d’Obama. Le Planning familial était alors laissé aux mains d’idéologues morbides. Pour rappel, une des responsables de cette organisation s’était fait piéger et le Planning familial avait été accusé de vendre les organes de bébés avortés ou nés puis disséqués (c’est ce que certains journalistes avaient appelé « naissance partielle »). Nous étions bien loin de la façade (soi-disant) féministe vantant des services complètement désintéressés et gratuits, intégralement au service de la femme.

 

 

 

Ce plan n’est pas encore voté, il sera soumis au vote à la fin du mois et remplacera le plan quinquennal de l’administration Obama.

 

 

 

Nous pouvons avoir quelques sujets de désaccord avec la politique de Trump, mais une chose en ressort : le président des États-Unis agit systématiquement en faveur de son pays et de la population qui le compose. La politique pro-vie ne s’est pas démentie depuis le début de son mandat : fin des finances accordées au Fonds des Nations unies pour la population, le motif explicite était alors les « pratiques de Planning familial “coercitives” incluant le recours forcé à l’avortement en Chine » ; nomination de Teresa Manning à la tête du Planning familial, une femme n’ayant jamais caché sa position pro-vie ; abrogation de la directive protégeant le financement des cliniques du Planning familial, grâce à quoi les États ont pu couper les fonds publics à destination des cliniques pratiquant l’avortement.

 

 

 

En plus de reconnaître que la vie commence à la conception, le ministère de la Santé, dans la même proposition, fait référence, pour la fin de vie, à la mort naturelle. Un moyen de suggérer que la fin de vie ne devrait pas être accélérée par l’intervention humaine. C’est bien le rôle du politique : servir le bien commun, l’intérêt général, être au service du peuple.

 

 

 

La politique française est bien loin de ces considérations, une fois de plus en retard et plongée dans ses délires idéologiques. Avortement comme droit fondamental et euthanasie pour abréger la vie, est-ce vraiment toute l’espérance que peut nous proposer notre pays?

 

 

Pour autant, ne sombrons pas dans l’utopie du rêve américain. Il y a de bonnes choses et nous devons nous en réjouir. Mais comme souvent chez l’homme, le pire côtoie le meilleur. La protection de la vie humaine côtoie la recherche de son anéantissement. Je pense à la Silicon Valley, au transhumanisme. À ce concept qui ne voit dans l’homme qu’une machine, améliorable jusqu’à perdre son âme.

 

 

 

L’âme humaine n’est pas seulement un concept spirituel, c’est ce qui nous meut, c’est notre souffle de vie. C’est notre singularité, ce qui nous fait exister en tant que personne. Quand nous nous élevons contre l’avortement ou l’euthanasie, ce n’est pas seulement la vie que nous défendons. C’est notre âme.