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12/03/2024

LA VIE COMMENCE :

 

 

 

 

 

DÈS LA CONCEPTION

 

 

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 

C’est ce qu’affirme le ministère de la Santé américain, dans sa proposition de plan stratégique pour 2018-2022. C’est une rupture entérinée avec la politique américaine précédente d’Obama. Le Planning familial était alors laissé aux mains d’idéologues morbides. Pour rappel, une des responsables de cette organisation s’était fait piéger et le Planning familial avait été accusé de vendre les organes de bébés avortés ou nés puis disséqués (c’est ce que certains journalistes avaient appelé « naissance partielle »). Nous étions bien loin de la façade (soi-disant) féministe vantant des services complètement désintéressés et gratuits, intégralement au service de la femme.

 

 

 

Ce plan n’est pas encore voté, il sera soumis au vote à la fin du mois et remplacera le plan quinquennal de l’administration Obama.

 

 

 

Nous pouvons avoir quelques sujets de désaccord avec la politique de Trump, mais une chose en ressort : le président des États-Unis agit systématiquement en faveur de son pays et de la population qui le compose. La politique pro-vie ne s’est pas démentie depuis le début de son mandat : fin des finances accordées au Fonds des Nations unies pour la population, le motif explicite était alors les « pratiques de Planning familial “coercitives” incluant le recours forcé à l’avortement en Chine » ; nomination de Teresa Manning à la tête du Planning familial, une femme n’ayant jamais caché sa position pro-vie ; abrogation de la directive protégeant le financement des cliniques du Planning familial, grâce à quoi les États ont pu couper les fonds publics à destination des cliniques pratiquant l’avortement.

 

 

 

En plus de reconnaître que la vie commence à la conception, le ministère de la Santé, dans la même proposition, fait référence, pour la fin de vie, à la mort naturelle. Un moyen de suggérer que la fin de vie ne devrait pas être accélérée par l’intervention humaine. C’est bien le rôle du politique : servir le bien commun, l’intérêt général, être au service du peuple.

 

 

 

La politique française est bien loin de ces considérations, une fois de plus en retard et plongée dans ses délires idéologiques. Avortement comme droit fondamental et euthanasie pour abréger la vie, est-ce vraiment toute l’espérance que peut nous proposer notre pays?

 

 

Pour autant, ne sombrons pas dans l’utopie du rêve américain. Il y a de bonnes choses et nous devons nous en réjouir. Mais comme souvent chez l’homme, le pire côtoie le meilleur. La protection de la vie humaine côtoie la recherche de son anéantissement. Je pense à la Silicon Valley, au transhumanisme. À ce concept qui ne voit dans l’homme qu’une machine, améliorable jusqu’à perdre son âme.

 

 

 

L’âme humaine n’est pas seulement un concept spirituel, c’est ce qui nous meut, c’est notre souffle de vie. C’est notre singularité, ce qui nous fait exister en tant que personne. Quand nous nous élevons contre l’avortement ou l’euthanasie, ce n’est pas seulement la vie que nous défendons. C’est notre âme.

 

 

 

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02/02/2024

Quand la loi et la morale divergent:

 

 

 

 

 

 

 Un dilemme nous impose de choisir, occasion rare d’exercer notre vraie liberté.

 

 

 

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14:31 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

24/11/2023

L’antichristianisme fondamental du projet européen:

 

 

 

 

 

 

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L’entreprise européenne a longtemps porté avec elle, surtout dans le monde catholique, un fumet de bien-pensance. De manière corollaire planait sur ceux qui s’y opposaient le soupçon d’être de mauvais chrétiens.

 

 

Bien-pensance : les Églises ont pris parti pour le oui, chaque fois qu’il y a eu des référendums sur le projet européen (1992, 2005), croyant faire entendre la voix de la raison. Cela est vrai de la Conférence des Églises européennes mais aussi de la Conférence des évêques de France. La presse catholique du courant principal est à l’avenant. C’est dans cette ligne que, le 14 mai dernier, le CECEF (Conseil des Églises chrétiennes en France) a publié un communiqué appelant à soutenir l’entreprise européenne aux prochaines élections.

 

 

On invoque les pères fondateurs, démocrates-chrétiens (et catholiques) tous les trois ; Adenauer, De Gasperi et Schuman. Le drapeau européen frappé des douze étoiles d’or rappelle celles qui nimbent la Vierge de l’Apocalypse. De ce fait, un homme comme Charles de Gaulle, quoique catholique pratiquant, se trouvait être un chrétien suspect du fait son opposition à Bruxelles. Pour les mêmes raisons, beaucoup de laïcistes se sont méfiés de la construction européenne.

 

 

 

Il est clair que ceux qu’inspirent encore ces vieilles lunes n’ont pas encore pris la mesure de la véritable inversion des signes qui s’est produite au cours des quarante dernières années : tout se passe, en effet, comme si Bruxelles était devenue, au contraire, le centre nerveux de l’antichristianisme en Europe.

 

 

 

On s’est longtemps contenté de dire que l’Europe des Six issue du traité de Rome (lieu significatif) était dominée par les forces catholiques et que l’élargissement y avait seulement accru le poids du monde protestant et donc anglo-saxon. Mais aujourd’hui, la mutation est allée bien plus loin. En témoignent le refus d’inscrire les racines chrétiennes de Europe dans les textes constitutifs, la propagande active en faveur des évolutions libertaires les plus débridées, tant de la Commission que du Parlement européens, où la majorité social-démocrate et populaire est toujours prête à toutes les surenchères, le harcèlement des pays qui leur résistent.

 

 

 

Si cela était nécessaire, on en verra la confirmation dans la récente réunion électorale qui s’est tenue à l’université de Varsovie en présence de Donald Tusk, président du Conseil européen en faveur de l’opposition européiste au gouvernement polonais. Leszek Jażdżewski, rédacteur en chef du journal Liberté, y a prononcé, sans que Tusk les désavoue, un discours d’une grossièreté et d’une violence inimaginables à l’encontre de l’Église catholique, laissant loin derrière tout ce qui pouvait se dire en France au temps du petit père Combes.

 

 

 

Il faudrait de longs développements pour approfondir les raisons de cette mutation qu’a connue l’idée européenne au point d’être, désormais, associée à l’antichristianisme le plus virulent. Mais il est assez clair qu’elle est inséparable de la dérive idéologique de la construction européenne. Loin d’être un projet de coopération naturel entre pays libres désireux de travailler ensemble, le projet européen est conçu, aujourd’hui, par ses partisans comme un projet messianique d’abolition des frontières et d’arasement du fait national. Il n’est pas seulement une réalité politique mais une révolution destinée à remettre en cause cette réalité anthropologue fondamentale qu’est le fait national.

 

 

 

L’expérience du siècle dernier a montré que le fait idéologique, que ce soit le communisme ou le socialisme national (dit nazisme), est toujours allé vers une hostilité radicale au fait religieux, ce qui est normal dès lors qu’il se pose comme une Église de substitution. Comment s’étonner qu’il en aille de même avec la troisième des grandes utopies, l’utopie mondialiste, dont le projet européen n’est, de l’aveu de Jean Monnet lui-même, qu’une étape ?

 

 

Il est temps que ce qui reste de croyants en France et en Europe ouvrent les yeux devant ce qui n’est pas seulement un affadissement des convictions chrétiennes des pères fondateurs mais une véritable inversion du rapport du projet européen à la civilisation chrétienne pour laquelle il est devenu une véritable machine de destruction.

 

09:23 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

14/11/2023

Questions sur ces embryons conçus in vitro spécialement pour la recherche:

 

 

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Les tentations scientifiques face aux embryons humains sont fortes, et les perspectives s’ouvrent à vive allure dans le domaine de la génétique. Récemment, une équipe de scientifiques chinois a procédé aux premières modifications génétiques sur des zygotes humains viables, embryons conçus in vitro spécialement à destination de la recherche. Ces modifications ouvrent de grandes perspectives, aussi bien thérapeutiques que transgéniques, et c’est bien toute la difficulté de ces avancées.

 

 

 

À juste titre, une journaliste américaine de Vice, Ankita Rao, publie dans la foulée un article dans lequel elle soulève l’enjeu fort de prendre part à ce débat d’experts. Les conséquences génétiques et éthiques sont indubitablement énormes. Suite à la publication, ce mois-ci, de l’étude chinoise, le fait de pouvoir procéder à la modification de l’ADN humain a tout d’un scénario de science-fiction. Pourtant, les perspectives sont désormais réelles de pouvoir, un jour, compter parmi nous des humains génétiquement modifiés. Si les perspectives thérapeutiques peuvent apparaître enthousiasmantes (mais sont-elles sans risques ?), on mesure mal aujourd’hui les conséquences irréversibles d’un tel bouleversement, conscients pour autant qu’il peut y en avoir, comme on le constate d’ores et déjà dans le domaine de la culture végétale.

 

 

La question, loin d’être anodine, pourrait venir percuter notre quotidien.

 

 

Pour éviter la gueule de bois, comment rechigner à s’intéresser à la question et à tenter de canaliser décemment cette évolution ? Si la manipulation de la génétique peut produire du mieux, c’est bien évidemment qu’elle peut produire du pire, ce champ d’expérimentation étant bien plus vaste. Alors qu’aujourd’hui, manipuler des embryons humains dédiés à la recherche puis s’en débarrasser ne choque plus personne, on voit mal comment le scientifique seul pourrait s’imposer des garde-fous aux dérives les plus élémentaires. Si le politique s’essaye à encadrer cela, il ne saurait être efficace que si chacun de nous mesure pleinement ce dont il s’agit, y met son grain de sel et exige la responsabilité énorme que cela implique. La modification génétique n’impactera non pas quelques êtres modifiés (et, de plein fouet, leur existence) mais potentiellement l’ADN de toute une descendance.

 

 

 

Pleinement envisagées, les perspectives donnent le tournis. Plus encore face à une technologie peu coûteuse et facilement réalisable, ce qui semble être le cas. La recherche scientifique endosse déjà sa part préoccupante, mais de telles manipulations pourraient aussi être utilisées pour nuire à des individus, voire à des catégories de populations. Notre nature humaine, perpétuellement en quête de « l’homme nouveau », hésiterait-elle un jour à purifier génétiquement celles et ceux qui ne correspondraient pas tout à fait à ses critères ? C’est, en tout cas, aujourd’hui envisageable très sérieusement, avec le poids de toute l’inquiétude qui peut en découler.

 

 

 

Sans surprise, certains accuseront de porter atteinte à la recherche scientifique. Mais puisqu’un homme, nouveau ou non, ça s’empêche, il serait bon d’orienter ce qui anime la science, comme le reste, au service du bien commun. Aujourd’hui, rien ne permet d’établir avec certitude que ce sera bel et bien le cas.

 

 

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26/09/2023

IVG : l’autre dossier tabou:

 

 

 

 

 

 

 

 

L’avortement est un sujet dont il est impossible de débattre. Ce qui tend d’ailleurs à démontrer qu’il s’agit de tout sauf d’un acte banal.

 

 

Avocat
 
 
 
 

 

 

L’avortement est un sujet dont il est impossible de débattre. Ce qui tend d’ailleurs à démontrer qu’il s’agit de tout sauf d’un acte banal

 
 
 
 

La question de l’avortement est un sujet dont il est impossible de débattre. Ce qui tend, d’ailleurs, à démontrer qu’il s’agit de tout sauf d’un acte banal.

 

 

Pour ses partisans, c’est un droit absolu : celui des femmes à disposer de leur corps. Ils ne peuvent même plus concevoir que d’autres soient d’un avis opposé dont l’expression est inacceptable. Or, force est de reconnaître que les associations pro-vie tiennent un discours qui tient en deux idées fortes : défense de la vie, respect des personnes.

 

 

Mais lorsque l’idéologie prime sur le réel, les idéologues mettent en place tous les moyens utiles pour empêcher leurs adversaires d’exister. C’est le sinistre « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté » dont on connaît les résultats depuis la Terreur. Et, en la matière, nos idéologues ne font pas dans la dentelle.

 

 

La loi Veil se contentait de dépénaliser l’avortement au motif qu’il valait mieux qu’il soit pratiqué en milieu médical que clandestinement. Argument dont l’apparent bon sens dissimule le terrible principe : la vie du plus faible dépend désormais de la décision d’un autre. Les féministes l’ont érigé en droit fondamental.

 

 

Parmi elles, Laurence Rossignol, pour qui l’existence de publications, de sites Internet, voire d’associations d’information alternative sur l’avortement est une atteinte à ce droit fondamental.

 

L’information sur l’avortement ne peut être diffusée que dans un sens. Le Planning familial estime « qu’il y a urgence à contrer ces groupes pro-mort » (sic). Or, les associations comme la fondation Jérôme-Lejeune ou Alliance Vita sont tout sauf des groupuscules d’excités. Le site IVG.net donne une information sur les différentes méthodes adoptées. Sans une ligne tendant à culpabiliser les femmes, il se contente de témoigner. Insupportable pour le ministre.

 
 

 

Dans un autre registre, la fondation Jérôme-Lejeune édite un opuscule intitulé Manuel de bioéthique, disponible dans certains établissements scolaires privés. « Ces contenus prouvent qu’il est temps de protéger les jeunes et les femmes contre ces falsifications. La liberté d’opinion et d’expression n’inclut pas le droit au mensonge, sur des sujets aussi graves que la contraception et l’IVG », réagit le ministre.

 

 

Madame Rossignol souhaite donc durcir une loi déjà inique en étendant le « délit d’entrave à l’IVG » aux sites Internet prétendant réinformer sur le sujet. « Je veux protéger les femmes des manipulations de ces sites, de ces propagateurs de fausses informations, qui s’engouffrent dans la vulnérabilité de certaines et cherchent à les dissuader. » Pas de chance, le rapporteur UDI du projet de loi Égalité et Citoyenneté compte donner un avis défavorable à cet amendement du gouvernement, le jugeant « irrecevable ».

 

 

Nul doute que l’amendement sera finalement adopté, tant à l’Assemblée à majorité socialiste qu’au Sénat où la majorité UDI-LR partage, pour l’essentiel, cette idéologie. Mais l’incident démontre que, loin d’être anodin, ce débat reste, plus de 40 ans après le vote de la loi Veil, éminemment politique. On ne peut que s’en féliciter.

 

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