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07/09/2021

PMA : le secret de Polichinelle:

 

 

 

 

 

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Le gouvernement poursuit sa politique des petits pas. Ne faisons pas son jeu et tenons-nous en, d’un pied ferme, au projet de loi à venir concernant la PMA. Rappelons les points fondamentaux : la loi ; la technique ; le business ; l’homophobie.

 

 

A) La loi : la loi du Code de la santé 2018-800 du 6 août 2019, modifiée en 2020, permet, dans des conditions précises, aux couples hétérosexuels infertiles de bénéficier d’une PMA : FIVE ou IAD avec tiers donneur anonyme. Certes, dans la future loi, l’eugénisme est à craindre et la procréation de confort, mais une loi porte sur un point précis : ici, l’extension, au nom de l’égalité entre les femmes, en couple ou célibataires, d’une pratique jusque-là réservée à certaines. C’est donc être imprécis que de parler de « PMA thérapeutique » car l’IAD ne relève aucunement d’une thérapie. C’est un secret de Polichinelle.

 

 

Dans une interview à Causeur, le 10 avril 2020, Marc-Olivier Fogiel, pointant un « privilège », dénonce « une discrimination faite aux femmes lesbiennes dont l’infertilité est endogène ». Il dit : « Au bout d’un an ou deux, le médecin fatigue de revoir un couple hétérosexuel qui n’y arrive pas et sort l’ordonnance. » Caroline Mecary ne dit rien d’autre, mais pas trop fort, afin de garder cette carte de l’égalité à sortir au bon moment. Beaucoup semblent gênés de dénoncer les pères sociaux ou menteurs au sein des couples hétérosexuels. Or, si on tait ce secret, on n’arrivera à rien. Mais, me direz-vous, que faire ? Ne pas étendre la loi existante, ne plus rembourser les IAD hétérosexuelles par la Sécurité sociale et laisser le couple devant sa liberté. Mettre également le législateur dans l’embarras : car supprimer la clause d’infertilité, lever l’anonymat du donneur sont des solutions qui institutionnalisent l’insémination d’État et mettent définitivement fin à la paix des familles, déjà compromise par les tests ADN informatisés.

 

 

B) La technique a étendu son empire sur nous au point que, fascinés par elle, nous partons de ce qu’elle fait au lieu de ce qui est. À la technicité de ses réalisations, nous répondons, sur son terrain, par notre discours technicisé. Nous nous enfermons dans un guêpier juridique au lieu de partir du réel : l’enfant, un être fait de chair et de sang, une personne.

 

 

C) Les gamètes : le sperme n’a rien à voir avec le sang. La campagne de l’agence de biomédecine (2017) émanant du ministère de la Santé porte atteinte à la non-marchandisation de l’être humain : le don gratuit de sperme n’existe pas.

 

 

D) L’argent : la PMA fait partie d’un marché mondial de la procréation et relève du business, tout le monde le sait.

 

 

E) L’idéologie : elle prospère toujours sur l’accusation ou le soupçon « d’homophobie ». Il suffisait d’écouter, hier encore, Mme Martichoux, interrogeant l’archevêque de Paris, sur RTL, pour s’en convaincre, si besoin était.

 

 

F) Le Code civil : puisqu’elle concerne le Code de la santé et le Code civil, si cette loi passait, nous cautionnerions, dans la patrie de la liberté, de l’égalité et de la fraternité, plusieurs filiations.

 
 
 

 

09:14 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

13/08/2021

PMA-GPA:

 

 

 

 

 

 

 

PMA ET GPA, BEAUCOUP PLUS QUE DE SIMPLES TECHNIQUES PROCRÉATRICES

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 
 
 
 
 
 
Médecin
 

Médecin urgentiste et généraliste

 
 
 
 
 
 
 
 

Fin juin, le Comité consultatif national d’éthique s’est prononcé pour l’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes et aux femmes célibataires.

 

 

 

 

Plus récemment, le ministre de la Santé, a déclaré que la société française était maintenant prête à cette modification de la législation qui, jusqu’à présent, réserve la PMA aux couples hétérosexuels ayant des difficultés de fécondation.

 

 

 

 

Un récent sondage de l’IFOP pour le quotidien La Croix nous informe que six Français sur dix sont d’accord pour élargir la PMA aux femmes seules ou au couples d’homosexuelles ; le même pourcentage serait d’accord pour légaliser, en France, la gestation pour autrui (GPA).

 

 

 

 

Cette très rapide modification de l’opinion publique incite à se poser quelques questions sur le choix du panel interrogé et sur la rédaction des questions, qu’il faudrait sans doute faire précéder d’un questionnaire sur la connaissance des problèmes soulevés par la PMA et la GPA. Car ces procédures ne sont pas que de simples techniques médicales, elles préfigurent un monde formaté et codifié pour répondre au désir de l’individu dont l’intérêt passe avant celui de la société.

 

 

 

 

 

Certes, on peut envisager une société différente, sorte d’amalgame façonné par les désirs de chacun et sans direction commune, mais alors il faut en informer l’opinion publique, lui proposer un nouveau choix de société et répondre de manière claire aux questions soulevées par l’application de ces techniques.

 

 

 

 

 

On peut être pour ou contre le fait que des femmes préfèrent être engrossées par une pipette de sperme plutôt que de manière naturelle, mais le sujet ne se résume pas qu’à cette façon d’envisager la conception, il fait aussi intervenir les problèmes posés par ce type de technique aux enfants qui en sont issus.

 

 

 

 

 

 

Arthur et Audrey Kermalvezen, issus d’une PMA, militent depuis longtemps pour connaître l’identité de leur donneur, ce que la législation, jusqu’à présent, ne leur permet pas d’obtenir. C’est pourquoi ils ont voulu attirer l’attention des pouvoirs publics sur ce sujet alors que s’ouvrent les états généraux de la bioéthique. Grâce à des recherches génétiques, ils ont pu remonter jusqu’à leur père biologique car, disent-ils, « nous avons besoin de pouvoir mettre un visage sur le donneur, cela revient à humaniser le mode de conception dont nous sommes issus ». Car c’est bien de l’humain qu’il est question, et pas uniquement de techniques, contrairement à ce que veulent nous faire croire ceux qui ne veulent que satisfaire leur ego.

 

 

 

 

 

Pour l’instant, il n’est question que de la PMA mais, au nom de l’égalité entre les sexes, la GPA ne manquera pas d’être réclamée rapidement par la suite, comme le faisait fort justement remarquer, en 2013, Édouard Philippe avant d’être nommé Premier ministre.

 

 

 

 

 

La GPA devra, elle aussi, faire l’objet d’un débat car, en plus des questions que l’enfant pourra se poser sur son origine et sur celle de sa mère porteuse, avec laquelle, on le sait maintenant, il aura, pendant neuf mois, échangé beaucoup plus que de l’oxygène et des nutriments, se pose la légitimité morale des conditions d’un contrat qui relève ni plus ni moins que de l’esclavagisme moderne.

 

 

 

 

 

Espérons que le débat ne se cantonnera pas à quelques chapelles d’initiés ou à quelques salons de causerie mondaine car, contrairement à ce qu’ont pu dire certains, par ignorance, défi, ou imbécillité, louer ses bras ou son utérus, ce n’est pas du tout la même chose.

 

 

 
 
 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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10/08/2021

Suède : chrétiens persécutés par des musulmans dans des centres de réfugiés:

 

 

 

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Ce n’est pas un phénomène nouveau, mais un phénomène qui se poursuit… Selon la Swedish Evangelical Alliance, un réfugié chrétien à Kalmar dans le sud-est du pays a été menacé d’être égorgé par un musulman qui a prétendu, par ailleurs, avoir combattu aux côtés de groupes djihadistes en Syrie. Ce personnage devrait être, évidemment, immédiatement expulsé de Suède. Un couple de chrétiens pakistanais a du trouver refuge dans une église quand il a été découvert que le nom du mari avait été peint sur un mur du foyer suivi de la mention « À mort ! ». Un autre groupe de chrétiens demandeurs d’asile, toujours à Kalmar, a du être installé dans un autre centre d’asile tellement les conditions de vie dans le premier étaient devenues impossibles à cause de la pression des musulmans. L’administration suédoise ne comprend pas et se refuse à héberger les chrétiens minoritaires dans des refuges spécifiques car « ce serait contraire aux principes et aux valeurs qui sont centraux dans la société suédoise et dans notre démocratie » profère doctement Anders Danielsson, directeur général du Conseil suédois des migrations. Quand un ou deux chrétiens auront été égorgés, Anders Danielsson réfléchira peut-être à frais nouveaux à ses sacro-saints principes et valeurs…

 

 

 

Source : Assyrian International News Agency,

 

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06/08/2021

La révocation de l'édit de Nantes et la liberté d'expression:

 

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J'ai vu à la télévision une émission où un groupe de jeunes reprenait les chemins conduisant les Huguenots vers leur exil, par refus de renier leur foi. Le Pasteur qui les accompagnait n'a pu s'empêcher de faire le parallèle avec la situation des sans papiers.

 

 

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La chose m'est parue piquante, quand on connaît l'attitude des instances du protestantisme vis à vis de tout ce qui est fondamentaliste, et aussi en ce qui concerne toute conviction de droite nationale. Il n'y a pas de mots anathématisants assez forts, qui ont pour effet de rejeter, marginaliser, bannir les mal pensant. En caricaturant, il vaut mieux être musulman sans papier, que Français membre du Front National. Doit-on gommer chez Luther ces sermons sur l'usure et la finance apatride, doit-on nier son islamophobie radicale. Nous pouvons affirmer que l'honneur du Pasteur Boegner fut d'avoir tout fait pour sauver des enfants juifs, sans pour autant parler de sa tache indélébile, de n'avoir en tant que Président de la Fédération Protestante protesté sur les assassinats du Pasteur Vesper et de son épouse, enlevés de leur presbytère, amenés dans la garrigue pour être tués d'une balle dans le dos, sans aucune forme de procès, leur seul crime étant d'être Maréchalistes. Oecolampade avait dit à Calvin qu'en brûlant Servet, on n’éradiquait pas une idée mais on assassinait un homme, comme l'a dit Jean Ferrat, faut-il pleurer faut-il en rire je n'ai pas le cœur à le dire.


  
                                  Pasteur Blanchard

 

 

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20/07/2021

LA PMA POUR TOUTES :

 

 

 

 

 

 

 

 JUSTICE SOCIALE OU CAUCHEMAR COLLECTIF ?

 

 

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 

Marlène Schiappa a vraiment l’air d’y tenir, à cette légalisation de « la PMA pour toutes », Emmanuel Macron l’a promis, et c’est maintenant au tour d’Édouard Philippe de s’y déclarer plus ou moins favorable.

 

 

L’idée, c’est quoi ? Faire plaisir aux femmes en leur accordant plus de justice sociale ?

 

 

Ces femmes concernées, justement, ces célibataires et celles en couple homosexuel qui veulent tant un enfant sans père ont-elles vraiment réalisé ce qu’est une PMA ?

 

 

L’expérience de ces couples hétérosexuels infertiles qui, avant elles, ont eu recours à ce procédé n’est pourtant pas si rose… Car pour fabriquer un enfant via PMA, mieux vaut s’armer de patience ; l’accès à des dons de gamètes masculins nécessite de déposer un dossier auprès des fameux CECOS (banques de sperme agréées par l’Agence de la biomédecine). Les donneurs de sperme qui alimentent ces banques se font rares en France, au point que certains spécialistes comme le professeur Guérif tirent la sonnette d’alarme sur la pénurie de gamètes en France.

 

 

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : actuellement, 3.000 couples hétérosexuels sont en attente de gamètes masculins (pour 1.500 couples ayant obtenu satisfaction en moyenne par an). Le délai moyen pour obtenir ces fameux gamètes varie entre 15 mois et 2 ans selon les centres. Imaginons une seconde ce qui se passera lorsque les femmes seules ou en couples viendront grossir les rangs des candidats au bonheur.

 

 

Reste alors, pour les femmes en mal d’enfant, « la débrouillardise » : départs à l’étranger pour celles qui peuvent débourser un minimum de 10.000 euros pour une PMA et recours au « marché noir des géniteurs du Net » pour les plus aventureuses et les moins fortunées.

 

 

L’ouvrage de Sarah Dumont (Super-géniteurs, enquête sur le don de sperme sauvage en France) mérite d’être connu car il dévoile bien la réalité sordide qui attend ces candidates à la parentalité.

 

 

Via Facebook ou sur des sites de rencontres ou de « coparentalité », de généreux donateurs postent en toute illégalité des annonces pour dépanner les femmes en mal d’enfant. Les profils sont variés : entre « Alexandre, le compulsif », « Francis, l’altruiste », « André, le père manqué » et « Justin, le repenti », pas de quoi se rassurer…

 

 

Prédateurs sexuels, parfaits humanistes, totalement désaxés, gentils futurs papas, certains arrondissent leurs fins de mois alors que d’autres « ne veulent rien d’autre qu’être papa, c’est tout ».

 

 

Ed, par exemple, a un grand cœur : à force de « rendre service », il est papa de 112 bambins répartis dans le monde. Prévoyant, il tient bien à jour son fichier Excel des naissances ; il pourra ainsi rassurer ses enfants quand ils auront grandi car « ceux qui veulent s’assurer qu’ils ne sont pas en train de tomber amoureux de leur demi-frère ou sœur n’auront qu’à lui passer un coup de fil »…

 

Et puis il y a aussi l’histoire de ces deux femmes qui ont fait appel à un donneur juste une fois ; elles pensaient qu’elles n’en entendraient plus jamais parler, mais ça ne s’est pas passé comme ça… Quelques mois après la naissance de l’enfant, le gentil géniteur a refait surface, taraudé par ses envies à lui aussi d’être père ; le début d’un long chantage et d’un cauchemar pour ces deux mamans qui ne pensaient qu’à elles…

 

 

De toutes ces situations scabreuses naît une grande inquiétude quant au sort des femmes et celui des enfants ainsi conçus. Souhaite-t-on tant que ça à amplifier ce sordide marché qui font les affaires de certains ?

 

 

La légalisation de la rémunération des donneurs ne règlera rien. Bien au contraire, elle amplifiera ce phénomène de précarisation des femmes. Car rémunérer un donneur, c’est accepter que le corps humain soit « marchandable ». On ne voit pas, alors, comment interdire la location de ventre, autrement dit la gestation pour autrui, ne serait-ce qu’au nom d’une certaine justice sociale…

 

 

À croire que le bonheur des femmes version Marlène Schiappa pourrait réellement virer au cauchemar des femmes.

 

 

 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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