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16/04/2024

AVORTEMENT:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

UN BLASPHÈME D’AUJOURD’HUI : PROPOSER D’ACCOUCHER DE SON ENFANT !

 

 

 

 

 

 

 
 

 

 

 

 

 

L’amour relié au foyer naturel, primitif, celui constitué d’un homme et d’une femme, est aujourd’hui devenu tabou et évoquer la possibilité de ne pas avorter devient un blasphème.

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Professeur certifié de Lettres Classiques
 
 

 

 

 

 

 

 

 

« Blasphémer » vient du verbe grec « blaptein », qui signifie « léser, nuire », et du substantif « phèmè » : « présage », « rumeur », « réputation » : il indique donc, à l’origine, « un présage de mauvais augure » et, très rapidement, « des paroles impies ». Le blasphème ne doit pas être confondu avec le tabou, sujet délicat qu’un groupe social n’aborde pas ou n’aborde qu’avec une extrême prudence car gênant et relevant d’une approche intime, personnelle, individuelle. Les révolutionnaires de 1789 se sont révoltés contre une Église qu’ils accusaient de rigidité et d’obscurantisme, bref, d’abus de blasphèmes et de tabous : il était donc convenu que le temps de la liberté de parole et de pensée était enfin arrivé…

 

 

 

 

 

 

Mais aujourd’hui, quel héritage nous a légué cette idéologie révolutionnaire qui visait à prendre le contre-pied de l’Église ou, au mieux, à l’adapter à une sorte de dogme simplement citoyen ? Nous avons, en fait, hérité d’un féminisme à outrance, avec son écriture inclusive chaotique, et d’une censure exercée jusque dans les événements les plus naturels de la vie : la conception d’un enfant.

 

 

 

 

 

 

Ainsi, l’amour relié au foyer naturel, primitif, celui constitué d’un homme et d’une femme, est aujourd’hui devenu tabou et évoquer la possibilité de ne pas avorter devient un blasphème. L’habit revêtu est celui de la loi (relève-t-il, pour autant, de la justice ?), mais il s’agit bien de blasphème : les associations, chrétiennes notamment, subissent une pression inacceptable et des agressions de plus en plus fortes car elles osent rappeler, voire révéler dans certains cas, ce qui jusqu’ici passait pour une évidence : l’avortement n’est pas obligatoire, voire peut être bouleversant pour la mère et le père, dont (avec le premier concerné : l’enfant) on ne parle presque jamais.

 

 

 

 

Cécile Edel, président de l’association Choisir la vie et vice-président de l’association La Marche pour la vie, en fait elle-même le constat. Dans un entretien donné au site Le Rouge & le Noir, publié le 13 janvier 2018, à la question « L’adoption, l’année dernière, de la loi sur le délit d’entrave à l’avortement a-t-elle eu des conséquences pour les associations pro-vie ? », voici ce qu’elle répond :

 

 

 

 

 

 

 

« Depuis le vote de cette loi, sur les réseaux sociaux ou dès qu’il y a débat sur l’avortement, nous assistons de la part de ceux qui sont pour l’IVG à une agressivité de plus en plus significative. Un climat malsain de délation et de dénonciation s’est instauré avec souvent des menaces de poursuites judiciaires juste parce que nous avons osé écrire ou dire que nous étions contre l’avortement ou même, tout simplement, qu’un embryon n’était pas qu’un amas de cellules ! C’est très grave ! Nombreux sont ceux qui utilisent aujourd’hui cette loi (alors qu’ils n’ont même pas lu les termes de celle-ci) pour faire taire ceux qui défendent la vie et entraver leur liberté d’expression. »

 

 

 

 

 

 

 

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Ainsi, proposer de garder un enfant devient une abominable entrave à la laïcité répressive du XXIe siècle qui cherche à promouvoir l’avortement : on se demande, alors, quel est l’intérêt de forcer l’intégration de centaines de milliers de « migrants », dont les familles sont souvent plus nombreuses que celles des populations autochtones des pays de cette Union européenne qui oblige à les accueillir de manière laxiste… Et si « l’accueil inconditionnel », ce n’était pas que pour les migrants, mais aussi pour ces petits ?

 

 

 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

09:22 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

29/03/2024

CULTURE DE MORT

 

 

 

 

 

L’AVORTEMENT VU PAR ARTE, C’EST LA PRAVDA RESSUSCITÉE

 

 

 
 

Avortement, les croisés contre-attaquent est un documentaire d’Alexandra Jousset et Andrea Rawlins-Gaston récemment diffusé sur Arte« fruit d’une remarquable enquête d’un an dans des pays où l’IVG est légale […], ce film à voir absolument aurait pu aussi s’appeler “Demain nos filles pourront-elles avorter ?” », selon Elle, magazine féminin surtout connu pour son sens de l’analyse des dernières tendances vestimentaires !

 

 

 

Sauf que le documentaire en question est partisan de bout en bout. Cela dit sans être, pour ma part, un opposant à l’avortement, tout en déplorant qu’il soit à ce point banalisé, car ce n’est définitivement pas un acte banal.

 

 

 

Dès le titre, on subodore que les chrétiens vont en prendre plein la tête, ce qui sera le cas, depuis les catholiques jusqu’aux évangélistes, en passant par les orthodoxes, nouvel axe du Mal pour les progressistes. Quant au choix du terme « croisés », c’est ainsi que les djihadistes appellent les Occidentaux. On en tremblerait presque !

 

D’où qu’ils viennent, les défenseurs de la vie sont donc ostracisés. On parle, ainsi, d’une « communication aux limites de la manipulation » à propos des Survivants – groupe fondé par le publicitaire Émile Duport – quand, dans les rames du métro parisien, ils placardent des affiches pour défendre leurs convictions, comme le font les antifas – mais en plus propre et moins violent.

 

 

 

 

Malencontreusement, les auteurs finissent même par donner raison à leurs adversaires quand, d’un côté, ils fustigent le programme de préservation de la maternité en Russie – à l’initiative de l’oligarque Konstantin Malofeev, mal vu de l’Union européenne – avec la mise en place de maisons des mamans à destination des femmes enceintes et des mères fragilisées, et, de l’autre, filment Valentina, une jeune Italienne qui avoue avoir avorté parce qu’elle n’avait précisément pas les moyens d’élever un enfant : « À l’époque, je n’ai pas de maison, j’habite chez mes parents, je n’ai pas de travail, je suis étudiante. […] Le garder signifiait abandonner mes études et même sacrifier ma vie. » Ce qui démontre que l’absence d’aide matérielle a à voir avec l’avortement.

 

 

 

 

On peut, certes, déplorer des initiatives détestables comme, à Turin, celle consistant à enterrer des fœtus en inscrivant la date de l’avortement et le nom de la mère mais, pour faire contrepoids, il eût été bon d’évoquer l’eugénisme et son fantasme de perfection, ou la corrélation entre les avortements et l’immigration en Europe. Autant de problématiques « réactionnaires » qui méritaient d’être étudiées dans le cas d’un travail objectif. Au lieu de cela, pendant une heure et demie, on assiste à une mise en accusation des défenseurs de la vie, lesquels seraient tous des fanatiques en puissance.

 

 

 

 

Conclusion : ce documentaire est exclusivement pro-avortement, pro-Union européenne et pro-migrants, comme l’atteste un discours jugé « inquiétant » de Viktor Orbán autour de la pression migratoire que subit l’Europe et qui menace son intégrité culturelle.

 

 

 

 

 

09:03 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

22/03/2024

LE PROGRÈS DE LA SOLITUDE JUSQUE DANS… LA MORT:

 

 

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

De nos jours, chez nous, on compte plusieurs millions de célibataires, plus encore de personnes communiquant via les réseaux sociaux mais qui en sont paradoxalement devenues incapables dans la vraie vie, comme si les Français avaient perdu ce fameux fil d’Ariane dont on nous rebat pourtant les oreilles : le lien social. Et, au passage, le communautarisme, qui clive à outrance, n’y a pas peu contribué.

 
 

Cet isolement ne se contente pas des vivants, il s’attaque aussi aux morts. Des femmes et des hommes meurent ainsi seuls. Certains, par leur comportement sur Terre, l’ont sans doute mérité. Toutefois, ce n’est pas le cas de la grande majorité, qui paye le prix – fort ! – d’une société individualiste, idolâtrant la réussite et la consommation.

 

 

Dieu merci, il existe encore des âmes bien nées pour accompagner ces défunts dans leur dernière demeure, tel Claude, bénévole du collectif Les Morts de la rue, devant la tombe d’une anonyme sans importance car en dehors du jeu cynique et cruel de la mondialisation, dont notre Président est devenu le principal héraut : « “Nous sommes là afin qu’il soit clair, aux yeux de tous, que votre vie a eu un vrai sens et que vous êtes digne d’être saluée pour tout ce qu’elle a apporté aux autres”, dit Claude devant la tombe de Yolaine, 84 ans. Il lit avec une voix grave le texte qu’il a préparé et un poème. La cérémonie est brève mais solennelle. Une heure auparavant, il voyait la dépouille mortelle de Yolaine dans la chambre mortuaire où elle se trouvait avant sa mise en bière. Il ne l’a jamais connue, et pourtant, il a souhaité lui rendre hommage » (Le Figaro). Un geste de charité authentiquement chrétienne s’il en est.

 

 

 

Selon Nicolas Clément, président du collectif Les Morts de la rue, « on est autour de 500 décès par an ». Il ajoute : « Selon une étude de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM), il pourrait y avoir entre 2.700 et 2.800 décès de sans domicile fixe par an » (Le Figaro).

 

 

Combien sont-ils, ces exilés dans un monde qui ne les voit pas ? Un monde qui préfère investir dans une assurance-conscience multiculturelle et aller secourir des déshérités hors de nos frontières et nos us et coutumes, bien plus médiatiquement rentables que ces vieux et ces sans-abri qui dérangent parfois notre tranquillité lorsqu’ils meurent en trop grand nombre : voir la canicule de 2003 qui fit environ 20.000 morts rien qu’en France. Des morts dont beaucoup, j’en suis convaincu, auraient pu être évités si notre société de l’égoïsme et de l’égocentrisme avait pris le temps de les regarder quand ils étaient vivants.

 

 

 

Parmi ces fantômes du monde moderne, il y a les très vulnérables SDF, à l’espérance de vie réduite, qui meurent en nombre et auxquels on n’a pas été en mesure de trouver des logements, miraculeusement apparus pour les migrants. Charité désordonnée, en somme.

 

 

 

 

Selon Nicolas Clément, président du collectif Les Morts de la rue, « on est autour de 500 décès par an ». Il ajoute : « Selon une étude de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM), il pourrait y avoir entre 2.700 et 2.800 décès de sans domicile fixe par an » (Le Figaro).

 

 

 

Combien sont-ils, ces exilés dans un monde qui ne les voit pas ? Un monde qui préfère investir dans une assurance-conscience multiculturelle et aller secourir des déshérités hors de nos frontières et nos us et coutumes, bien plus médiatiquement rentables que ces vieux et ces sans-abri qui dérangent parfois notre tranquillité lorsqu’ils meurent en trop grand nombre : voir la canicule de 2003 qui fit environ 20.000 morts rien qu’en France. Des morts dont beaucoup, j’en suis convaincu, auraient pu être évités si notre société de l’égoïsme et de l’égocentrisme avait pris le temps de les regarder quand ils étaient vivants.

 

 

 

 

 De nos jours, chez nous, on compte plusieurs millions de célibataires, plus encore de personnes communiquant via les réseaux sociaux mais qui en sont paradoxalement devenues incapables dans la vraie vie, comme si les Français avaient perdu ce fameux fil d’Ariane dont on nous rebat pourtant les oreilles : le lien social. Et, au passage, le communautarisme, qui clive à outrance, n’y a pas peu contribué.

 

 

 

Il ne nous reste plus qu’à invoquer la deuxième vertu théologale – l’espérance – et croire que la vie de ces oubliés est à présent meilleure.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

 

09:43 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

12/03/2024

LA VIE COMMENCE :

 

 

 

 

 

DÈS LA CONCEPTION

 

 

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 

C’est ce qu’affirme le ministère de la Santé américain, dans sa proposition de plan stratégique pour 2018-2022. C’est une rupture entérinée avec la politique américaine précédente d’Obama. Le Planning familial était alors laissé aux mains d’idéologues morbides. Pour rappel, une des responsables de cette organisation s’était fait piéger et le Planning familial avait été accusé de vendre les organes de bébés avortés ou nés puis disséqués (c’est ce que certains journalistes avaient appelé « naissance partielle »). Nous étions bien loin de la façade (soi-disant) féministe vantant des services complètement désintéressés et gratuits, intégralement au service de la femme.

 

 

 

Ce plan n’est pas encore voté, il sera soumis au vote à la fin du mois et remplacera le plan quinquennal de l’administration Obama.

 

 

 

Nous pouvons avoir quelques sujets de désaccord avec la politique de Trump, mais une chose en ressort : le président des États-Unis agit systématiquement en faveur de son pays et de la population qui le compose. La politique pro-vie ne s’est pas démentie depuis le début de son mandat : fin des finances accordées au Fonds des Nations unies pour la population, le motif explicite était alors les « pratiques de Planning familial “coercitives” incluant le recours forcé à l’avortement en Chine » ; nomination de Teresa Manning à la tête du Planning familial, une femme n’ayant jamais caché sa position pro-vie ; abrogation de la directive protégeant le financement des cliniques du Planning familial, grâce à quoi les États ont pu couper les fonds publics à destination des cliniques pratiquant l’avortement.

 

 

 

En plus de reconnaître que la vie commence à la conception, le ministère de la Santé, dans la même proposition, fait référence, pour la fin de vie, à la mort naturelle. Un moyen de suggérer que la fin de vie ne devrait pas être accélérée par l’intervention humaine. C’est bien le rôle du politique : servir le bien commun, l’intérêt général, être au service du peuple.

 

 

 

La politique française est bien loin de ces considérations, une fois de plus en retard et plongée dans ses délires idéologiques. Avortement comme droit fondamental et euthanasie pour abréger la vie, est-ce vraiment toute l’espérance que peut nous proposer notre pays?

 

 

Pour autant, ne sombrons pas dans l’utopie du rêve américain. Il y a de bonnes choses et nous devons nous en réjouir. Mais comme souvent chez l’homme, le pire côtoie le meilleur. La protection de la vie humaine côtoie la recherche de son anéantissement. Je pense à la Silicon Valley, au transhumanisme. À ce concept qui ne voit dans l’homme qu’une machine, améliorable jusqu’à perdre son âme.

 

 

 

L’âme humaine n’est pas seulement un concept spirituel, c’est ce qui nous meut, c’est notre souffle de vie. C’est notre singularité, ce qui nous fait exister en tant que personne. Quand nous nous élevons contre l’avortement ou l’euthanasie, ce n’est pas seulement la vie que nous défendons. C’est notre âme.

 

 

 

08:59 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

02/02/2024

Quand la loi et la morale divergent:

 

 

 

 

 

 

 Un dilemme nous impose de choisir, occasion rare d’exercer notre vraie liberté.

 

 

 

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14:31 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)