L’avortement est un sujet dont il est impossible de débattre. Ce qui tend d’ailleurs à démontrer qu’il s’agit de tout sauf d’un acte banal La question de l’avortement est un sujet dont il est impossible de débattre. Ce qui tend, d’ailleurs, à démontrer qu’il s’agit de tout sauf d’un acte banal.
Pour ses partisans, c’est un droit absolu : celui des femmes à disposer de leur corps. Ils ne peuvent même plus concevoir que d’autres soient d’un avis opposé dont l’expression est inacceptable. Or, force est de reconnaître que les associations pro-vie tiennent un discours qui tient en deux idées fortes : défense de la vie, respect des personnes.
Mais lorsque l’idéologie prime sur le réel, les idéologues mettent en place tous les moyens utiles pour empêcher leurs adversaires d’exister. C’est le sinistre « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté » dont on connaît les résultats depuis la Terreur. Et, en la matière, nos idéologues ne font pas dans la dentelle.
La loi Veil se contentait de dépénaliser l’avortement au motif qu’il valait mieux qu’il soit pratiqué en milieu médical que clandestinement. Argument dont l’apparent bon sens dissimule le terrible principe : la vie du plus faible dépend désormais de la décision d’un autre. Les féministes l’ont érigé en droit fondamental.
Parmi elles, Laurence Rossignol, pour qui l’existence de publications, de sites Internet, voire d’associations d’information alternative sur l’avortement est une atteinte à ce droit fondamental. L’information sur l’avortement ne peut être diffusée que dans un sens. Le Planning familial estime « qu’il y a urgence à contrer ces groupes pro-mort » (sic). Or, les associations comme la fondation Jérôme-Lejeune ou Alliance Vita sont tout sauf des groupuscules d’excités. Le site IVG.net donne une information sur les différentes méthodes adoptées. Sans une ligne tendant à culpabiliser les femmes, il se contente de témoigner. Insupportable pour le ministre.
Dans un autre registre, la fondation Jérôme-Lejeune édite un opuscule intitulé Manuel de bioéthique, disponible dans certains établissements scolaires privés. « Ces contenus prouvent qu’il est temps de protéger les jeunes et les femmes contre ces falsifications. La liberté d’opinion et d’expression n’inclut pas le droit au mensonge, sur des sujets aussi graves que la contraception et l’IVG », réagit le ministre.
Madame Rossignol souhaite donc durcir une loi déjà inique en étendant le « délit d’entrave à l’IVG » aux sites Internet prétendant réinformer sur le sujet. « Je veux protéger les femmes des manipulations de ces sites, de ces propagateurs de fausses informations, qui s’engouffrent dans la vulnérabilité de certaines et cherchent à les dissuader. » Pas de chance, le rapporteur UDI du projet de loi Égalité et Citoyenneté compte donner un avis défavorable à cet amendement du gouvernement, le jugeant « irrecevable ».
Nul doute que l’amendement sera finalement adopté, tant à l’Assemblée à majorité socialiste qu’au Sénat où la majorité UDI-LR partage, pour l’essentiel, cette idéologie. Mais l’incident démontre que, loin d’être anodin, ce débat reste, plus de 40 ans après le vote de la loi Veil, éminemment politique. On ne peut que s’en féliciter. |
26/09/2023
IVG : l’autre dossier tabou:
L’avortement est un sujet dont il est impossible de débattre. Ce qui tend d’ailleurs à démontrer qu’il s’agit de tout sauf d’un acte banal.
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22/09/2023
LA PMA POUR TOUTES :
JUSTICE SOCIALE OU CAUCHEMAR COLLECTIF ?
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08/08/2023
UN JOURNALISTE ANTI-ISLAMISATION :
CONDAMNÉ POUR AVOIR PUBLIÉ DES IMAGES HISTORIQUES
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10:23 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
25/07/2023
LE PROGRÈS DE LA SOLITUDE JUSQUE DANS… LA MORT:
De nos jours, chez nous, on compte plusieurs millions de célibataires, plus encore de personnes communiquant via les réseaux sociaux mais qui en sont paradoxalement devenues incapables dans la vraie vie, comme si les Français avaient perdu ce fameux fil d’Ariane dont on nous rebat pourtant les oreilles : le lien social. Et, au passage, le communautarisme, qui clive à outrance, n’y a pas peu contribué.
Cet isolement ne se contente pas des vivants, il s’attaque aussi aux morts. Des femmes et des hommes meurent ainsi seuls. Certains, par leur comportement sur Terre, l’ont sans doute mérité. Toutefois, ce n’est pas le cas de la grande majorité, qui paye le prix – fort ! – d’une société individualiste, idolâtrant la réussite et la consommation.
Dieu merci, il existe encore des âmes bien nées pour accompagner ces défunts dans leur dernière demeure, tel Claude, bénévole du collectif Les Morts de la rue, devant la tombe d’une anonyme sans importance car en dehors du jeu cynique et cruel de la mondialisation, dont notre Président est devenu le principal héraut : « “Nous sommes là afin qu’il soit clair, aux yeux de tous, que votre vie a eu un vrai sens et que vous êtes digne d’être saluée pour tout ce qu’elle a apporté aux autres”, dit Claude devant la tombe de Yolaine, 84 ans. Il lit avec une voix grave le texte qu’il a préparé et un poème. La cérémonie est brève mais solennelle. Une heure auparavant, il voyait la dépouille mortelle de Yolaine dans la chambre mortuaire où elle se trouvait avant sa mise en bière. Il ne l’a jamais connue, et pourtant, il a souhaité lui rendre hommage » (Le Figaro). Un geste de charité authentiquement chrétienne s’il en est.
Selon Nicolas Clément, président du collectif Les Morts de la rue, « on est autour de 500 décès par an ». Il ajoute : « Selon une étude de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM), il pourrait y avoir entre 2.700 et 2.800 décès de sans domicile fixe par an » (Le Figaro).
Combien sont-ils, ces exilés dans un monde qui ne les voit pas ? Un monde qui préfère investir dans une assurance-conscience multiculturelle et aller secourir des déshérités hors de nos frontières et nos us et coutumes, bien plus médiatiquement rentables que ces vieux et ces sans-abri qui dérangent parfois notre tranquillité lorsqu’ils meurent en trop grand nombre : voir la canicule de 2003 qui fit environ 20.000 morts rien qu’en France. Des morts dont beaucoup, j’en suis convaincu, auraient pu être évités si notre société de l’égoïsme et de l’égocentrisme avait pris le temps de les regarder quand ils étaient vivants.
Parmi ces fantômes du monde moderne, il y a les très vulnérables SDF, à l’espérance de vie réduite, qui meurent en nombre et auxquels on n’a pas été en mesure de trouver des logements, miraculeusement apparus pour les migrants. Charité désordonnée, en somme.
Selon Nicolas Clément, président du collectif Les Morts de la rue, « on est autour de 500 décès par an ». Il ajoute : « Selon une étude de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM), il pourrait y avoir entre 2.700 et 2.800 décès de sans domicile fixe par an » (Le Figaro).
Combien sont-ils, ces exilés dans un monde qui ne les voit pas ? Un monde qui préfère investir dans une assurance-conscience multiculturelle et aller secourir des déshérités hors de nos frontières et nos us et coutumes, bien plus médiatiquement rentables que ces vieux et ces sans-abri qui dérangent parfois notre tranquillité lorsqu’ils meurent en trop grand nombre : voir la canicule de 2003 qui fit environ 20.000 morts rien qu’en France. Des morts dont beaucoup, j’en suis convaincu, auraient pu être évités si notre société de l’égoïsme et de l’égocentrisme avait pris le temps de les regarder quand ils étaient vivants.
De nos jours, chez nous, on compte plusieurs millions de célibataires, plus encore de personnes communiquant via les réseaux sociaux mais qui en sont paradoxalement devenues incapables dans la vraie vie, comme si les Français avaient perdu ce fameux fil d’Ariane dont on nous rebat pourtant les oreilles : le lien social. Et, au passage, le communautarisme, qui clive à outrance, n’y a pas peu contribué.
Il ne nous reste plus qu’à invoquer la deuxième vertu théologale – l’espérance – et croire que la vie de ces oubliés est à présent meilleure.
09:39 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
21/07/2023
LA QUESTION HOMOSEXUELLE:
Au regard du débat ouvert par l'Eglise Protestante unie, pour la défense de la famille tel que l'Eglise Chrétienne depuis les origines la enseignée, en tant que Pasteur Luthérien conservateur (traditionaliste), je ne peux que réaffirmer mon opposition à l'homosexualité et au mariage gay. En cela, je ne fais que donner ma position, dans le respect de toutes les opinions. Je ne prétends imposer la mienne à qui que ce soit. Comment justifier ma démarche, si ce n'est en m'appuyant sur la Bible (libre à chacun de penser ce qu'il veut à ce sujet), pour les Ecritures Saintes l'homosexualité n'est pas une affaire privée, mais un péché, un affront à Dieu, qui a demandé à Adam et Eve de "se multiplier" et de "remplir la terre" (Genèse 1.28).
L'épisode de Sodome et Gomorrhe montre que Dieu considère l'homosexualité comme un péché si grave qu'il en détruisit ces villes (Genèse 19.1-29). A quoi fait écho "Tu ne coucheras pas avec un homme comme on couche avec une femme. C'est une horrible pratique." (Lévitique 18.22). L'apôtre Paul ajoute "ni les débauchés, ni les dépravés, ni les homosexuels n'hériteront du royaume de Dieu" (1 Corinthiens 6.9-10).
Les psychologues Elisabeth Moberly et Joseph Nicolosi contestent l'argument selon lequel le comportement homosexuel est déterminé par des facteurs biologiques et génétiques. Pour eux, l'homosexualité est le résultat d'une "sur-identification" à la mère, due à l'absence physique ou morale du père, dans les relations parents/enfants vécues dans la petite enfance. Le lesbianisme résulterait principalement d'abus sexuels ou de l'incapacité d'une mère à jouer son rôle. Ces psychologues vont jusqu'à affirmer que l'homosexualité peut se guérir par un programme de thérapie réparatrice.
Ces hypothèses sont à vérifier. En les exposant, je n'ai voulu que donner un point de vue, dans ce grand enjeu moral et national.
Pasteur Blanchard
10:04 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)