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24/11/2023

L’antichristianisme fondamental du projet européen:

 

 

 

 

 

 

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L’entreprise européenne a longtemps porté avec elle, surtout dans le monde catholique, un fumet de bien-pensance. De manière corollaire planait sur ceux qui s’y opposaient le soupçon d’être de mauvais chrétiens.

 

 

Bien-pensance : les Églises ont pris parti pour le oui, chaque fois qu’il y a eu des référendums sur le projet européen (1992, 2005), croyant faire entendre la voix de la raison. Cela est vrai de la Conférence des Églises européennes mais aussi de la Conférence des évêques de France. La presse catholique du courant principal est à l’avenant. C’est dans cette ligne que, le 14 mai dernier, le CECEF (Conseil des Églises chrétiennes en France) a publié un communiqué appelant à soutenir l’entreprise européenne aux prochaines élections.

 

 

On invoque les pères fondateurs, démocrates-chrétiens (et catholiques) tous les trois ; Adenauer, De Gasperi et Schuman. Le drapeau européen frappé des douze étoiles d’or rappelle celles qui nimbent la Vierge de l’Apocalypse. De ce fait, un homme comme Charles de Gaulle, quoique catholique pratiquant, se trouvait être un chrétien suspect du fait son opposition à Bruxelles. Pour les mêmes raisons, beaucoup de laïcistes se sont méfiés de la construction européenne.

 

 

 

Il est clair que ceux qu’inspirent encore ces vieilles lunes n’ont pas encore pris la mesure de la véritable inversion des signes qui s’est produite au cours des quarante dernières années : tout se passe, en effet, comme si Bruxelles était devenue, au contraire, le centre nerveux de l’antichristianisme en Europe.

 

 

 

On s’est longtemps contenté de dire que l’Europe des Six issue du traité de Rome (lieu significatif) était dominée par les forces catholiques et que l’élargissement y avait seulement accru le poids du monde protestant et donc anglo-saxon. Mais aujourd’hui, la mutation est allée bien plus loin. En témoignent le refus d’inscrire les racines chrétiennes de Europe dans les textes constitutifs, la propagande active en faveur des évolutions libertaires les plus débridées, tant de la Commission que du Parlement européens, où la majorité social-démocrate et populaire est toujours prête à toutes les surenchères, le harcèlement des pays qui leur résistent.

 

 

 

Si cela était nécessaire, on en verra la confirmation dans la récente réunion électorale qui s’est tenue à l’université de Varsovie en présence de Donald Tusk, président du Conseil européen en faveur de l’opposition européiste au gouvernement polonais. Leszek Jażdżewski, rédacteur en chef du journal Liberté, y a prononcé, sans que Tusk les désavoue, un discours d’une grossièreté et d’une violence inimaginables à l’encontre de l’Église catholique, laissant loin derrière tout ce qui pouvait se dire en France au temps du petit père Combes.

 

 

 

Il faudrait de longs développements pour approfondir les raisons de cette mutation qu’a connue l’idée européenne au point d’être, désormais, associée à l’antichristianisme le plus virulent. Mais il est assez clair qu’elle est inséparable de la dérive idéologique de la construction européenne. Loin d’être un projet de coopération naturel entre pays libres désireux de travailler ensemble, le projet européen est conçu, aujourd’hui, par ses partisans comme un projet messianique d’abolition des frontières et d’arasement du fait national. Il n’est pas seulement une réalité politique mais une révolution destinée à remettre en cause cette réalité anthropologue fondamentale qu’est le fait national.

 

 

 

L’expérience du siècle dernier a montré que le fait idéologique, que ce soit le communisme ou le socialisme national (dit nazisme), est toujours allé vers une hostilité radicale au fait religieux, ce qui est normal dès lors qu’il se pose comme une Église de substitution. Comment s’étonner qu’il en aille de même avec la troisième des grandes utopies, l’utopie mondialiste, dont le projet européen n’est, de l’aveu de Jean Monnet lui-même, qu’une étape ?

 

 

Il est temps que ce qui reste de croyants en France et en Europe ouvrent les yeux devant ce qui n’est pas seulement un affadissement des convictions chrétiennes des pères fondateurs mais une véritable inversion du rapport du projet européen à la civilisation chrétienne pour laquelle il est devenu une véritable machine de destruction.

 

09:23 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

14/11/2023

Questions sur ces embryons conçus in vitro spécialement pour la recherche:

 

 

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Les tentations scientifiques face aux embryons humains sont fortes, et les perspectives s’ouvrent à vive allure dans le domaine de la génétique. Récemment, une équipe de scientifiques chinois a procédé aux premières modifications génétiques sur des zygotes humains viables, embryons conçus in vitro spécialement à destination de la recherche. Ces modifications ouvrent de grandes perspectives, aussi bien thérapeutiques que transgéniques, et c’est bien toute la difficulté de ces avancées.

 

 

 

À juste titre, une journaliste américaine de Vice, Ankita Rao, publie dans la foulée un article dans lequel elle soulève l’enjeu fort de prendre part à ce débat d’experts. Les conséquences génétiques et éthiques sont indubitablement énormes. Suite à la publication, ce mois-ci, de l’étude chinoise, le fait de pouvoir procéder à la modification de l’ADN humain a tout d’un scénario de science-fiction. Pourtant, les perspectives sont désormais réelles de pouvoir, un jour, compter parmi nous des humains génétiquement modifiés. Si les perspectives thérapeutiques peuvent apparaître enthousiasmantes (mais sont-elles sans risques ?), on mesure mal aujourd’hui les conséquences irréversibles d’un tel bouleversement, conscients pour autant qu’il peut y en avoir, comme on le constate d’ores et déjà dans le domaine de la culture végétale.

 

 

La question, loin d’être anodine, pourrait venir percuter notre quotidien.

 

 

Pour éviter la gueule de bois, comment rechigner à s’intéresser à la question et à tenter de canaliser décemment cette évolution ? Si la manipulation de la génétique peut produire du mieux, c’est bien évidemment qu’elle peut produire du pire, ce champ d’expérimentation étant bien plus vaste. Alors qu’aujourd’hui, manipuler des embryons humains dédiés à la recherche puis s’en débarrasser ne choque plus personne, on voit mal comment le scientifique seul pourrait s’imposer des garde-fous aux dérives les plus élémentaires. Si le politique s’essaye à encadrer cela, il ne saurait être efficace que si chacun de nous mesure pleinement ce dont il s’agit, y met son grain de sel et exige la responsabilité énorme que cela implique. La modification génétique n’impactera non pas quelques êtres modifiés (et, de plein fouet, leur existence) mais potentiellement l’ADN de toute une descendance.

 

 

 

Pleinement envisagées, les perspectives donnent le tournis. Plus encore face à une technologie peu coûteuse et facilement réalisable, ce qui semble être le cas. La recherche scientifique endosse déjà sa part préoccupante, mais de telles manipulations pourraient aussi être utilisées pour nuire à des individus, voire à des catégories de populations. Notre nature humaine, perpétuellement en quête de « l’homme nouveau », hésiterait-elle un jour à purifier génétiquement celles et ceux qui ne correspondraient pas tout à fait à ses critères ? C’est, en tout cas, aujourd’hui envisageable très sérieusement, avec le poids de toute l’inquiétude qui peut en découler.

 

 

 

Sans surprise, certains accuseront de porter atteinte à la recherche scientifique. Mais puisqu’un homme, nouveau ou non, ça s’empêche, il serait bon d’orienter ce qui anime la science, comme le reste, au service du bien commun. Aujourd’hui, rien ne permet d’établir avec certitude que ce sera bel et bien le cas.

 

 

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26/09/2023

IVG : l’autre dossier tabou:

 

 

 

 

 

 

 

 

L’avortement est un sujet dont il est impossible de débattre. Ce qui tend d’ailleurs à démontrer qu’il s’agit de tout sauf d’un acte banal.

 

 

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L’avortement est un sujet dont il est impossible de débattre. Ce qui tend d’ailleurs à démontrer qu’il s’agit de tout sauf d’un acte banal

 
 
 
 

La question de l’avortement est un sujet dont il est impossible de débattre. Ce qui tend, d’ailleurs, à démontrer qu’il s’agit de tout sauf d’un acte banal.

 

 

Pour ses partisans, c’est un droit absolu : celui des femmes à disposer de leur corps. Ils ne peuvent même plus concevoir que d’autres soient d’un avis opposé dont l’expression est inacceptable. Or, force est de reconnaître que les associations pro-vie tiennent un discours qui tient en deux idées fortes : défense de la vie, respect des personnes.

 

 

Mais lorsque l’idéologie prime sur le réel, les idéologues mettent en place tous les moyens utiles pour empêcher leurs adversaires d’exister. C’est le sinistre « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté » dont on connaît les résultats depuis la Terreur. Et, en la matière, nos idéologues ne font pas dans la dentelle.

 

 

La loi Veil se contentait de dépénaliser l’avortement au motif qu’il valait mieux qu’il soit pratiqué en milieu médical que clandestinement. Argument dont l’apparent bon sens dissimule le terrible principe : la vie du plus faible dépend désormais de la décision d’un autre. Les féministes l’ont érigé en droit fondamental.

 

 

Parmi elles, Laurence Rossignol, pour qui l’existence de publications, de sites Internet, voire d’associations d’information alternative sur l’avortement est une atteinte à ce droit fondamental.

 

L’information sur l’avortement ne peut être diffusée que dans un sens. Le Planning familial estime « qu’il y a urgence à contrer ces groupes pro-mort » (sic). Or, les associations comme la fondation Jérôme-Lejeune ou Alliance Vita sont tout sauf des groupuscules d’excités. Le site IVG.net donne une information sur les différentes méthodes adoptées. Sans une ligne tendant à culpabiliser les femmes, il se contente de témoigner. Insupportable pour le ministre.

 
 

 

Dans un autre registre, la fondation Jérôme-Lejeune édite un opuscule intitulé Manuel de bioéthique, disponible dans certains établissements scolaires privés. « Ces contenus prouvent qu’il est temps de protéger les jeunes et les femmes contre ces falsifications. La liberté d’opinion et d’expression n’inclut pas le droit au mensonge, sur des sujets aussi graves que la contraception et l’IVG », réagit le ministre.

 

 

Madame Rossignol souhaite donc durcir une loi déjà inique en étendant le « délit d’entrave à l’IVG » aux sites Internet prétendant réinformer sur le sujet. « Je veux protéger les femmes des manipulations de ces sites, de ces propagateurs de fausses informations, qui s’engouffrent dans la vulnérabilité de certaines et cherchent à les dissuader. » Pas de chance, le rapporteur UDI du projet de loi Égalité et Citoyenneté compte donner un avis défavorable à cet amendement du gouvernement, le jugeant « irrecevable ».

 

 

Nul doute que l’amendement sera finalement adopté, tant à l’Assemblée à majorité socialiste qu’au Sénat où la majorité UDI-LR partage, pour l’essentiel, cette idéologie. Mais l’incident démontre que, loin d’être anodin, ce débat reste, plus de 40 ans après le vote de la loi Veil, éminemment politique. On ne peut que s’en féliciter.

 

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22/09/2023

LA PMA POUR TOUTES :

 

 

 

 

 JUSTICE SOCIALE OU CAUCHEMAR COLLECTIF ?

 

 
 
 
 
 

Marlène Schiappa a vraiment l’air d’y tenir, à cette légalisation de « la PMA pour toutes », Emmanuel Macron l’a promis, et c’est maintenant au tour d’Édouard Philippe de s’y déclarer plus ou moins favorable.

 

 

L’idée, c’est quoi ? Faire plaisir aux femmes en leur accordant plus de justice sociale ?

 

 

Ces femmes concernées, justement, ces célibataires et celles en couple homosexuel qui veulent tant un enfant sans père ont-elles vraiment réalisé ce qu’est une PMA ?

 

 

L’expérience de ces couples hétérosexuels infertiles qui, avant elles, ont eu recours à ce procédé n’est pourtant pas si rose… Car pour fabriquer un enfant via PMA, mieux vaut s’armer de patience ; l’accès à des dons de gamètes masculins nécessite de déposer un dossier auprès des fameux CECOS (banques de sperme agréées par l’Agence de la biomédecine). Les donneurs de sperme qui alimentent ces banques se font rares en France, au point que certains spécialistes comme le professeur Guérif tirent la sonnette d’alarme sur la pénurie de gamètes en France.

 

 

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : actuellement, 3.000 couples hétérosexuels sont en attente de gamètes masculins (pour 1.500 couples ayant obtenu satisfaction en moyenne par an). Le délai moyen pour obtenir ces fameux gamètes varie entre 15 mois et 2 ans selon les centres. Imaginons une seconde ce qui se passera lorsque les femmes seules ou en couples viendront grossir les rangs des candidats au bonheur.

 

 

Reste alors, pour les femmes en mal d’enfant, « la débrouillardise » : départs à l’étranger pour celles qui peuvent débourser un minimum de 10.000 euros pour une PMA et recours au « marché noir des géniteurs du Net » pour les plus aventureuses et les moins fortunées.

 

 

L’ouvrage de Sarah Dumont (Super-géniteurs, enquête sur le don de sperme sauvage en France) mérite d’être connu car il dévoile bien la réalité sordide qui attend ces candidates à la parentalité.

 

 

Via Facebook ou sur des sites de rencontres ou de « coparentalité », de généreux donateurs postent en toute illégalité des annonces pour dépanner les femmes en mal d’enfant. Les profils sont variés : entre « Alexandre, le compulsif », « Francis, l’altruiste », « André, le père manqué » et « Justin, le repenti », pas de quoi se rassurer…

 

 

Prédateurs sexuels, parfaits humanistes, totalement désaxés, gentils futurs papas, certains arrondissent leurs fins de mois alors que d’autres « ne veulent rien d’autre qu’être papa, c’est tout ».

 

 

Ed, par exemple, a un grand cœur : à force de « rendre service », il est papa de 112 bambins répartis dans le monde. Prévoyant, il tient bien à jour son fichier Excel des naissances ; il pourra ainsi rassurer ses enfants quand ils auront grandi car « ceux qui veulent s’assurer qu’ils ne sont pas en train de tomber amoureux de leur demi-frère ou sœur n’auront qu’à lui passer un coup de fil »…

 

Et puis il y a aussi l’histoire de ces deux femmes qui ont fait appel à un donneur juste une fois ; elles pensaient qu’elles n’en entendraient plus jamais parler, mais ça ne s’est pas passé comme ça… Quelques mois après la naissance de l’enfant, le gentil géniteur a refait surface, taraudé par ses envies à lui aussi d’être père ; le début d’un long chantage et d’un cauchemar pour ces deux mamans qui ne pensaient qu’à elles…

 

 

De toutes ces situations scabreuses naît une grande inquiétude quant au sort des femmes et celui des enfants ainsi conçus. Souhaite-t-on tant que ça à amplifier ce sordide marché qui font les affaires de certains ?

 

 

La légalisation de la rémunération des donneurs ne règlera rien. Bien au contraire, elle amplifiera ce phénomène de précarisation des femmes. Car rémunérer un donneur, c’est accepter que le corps humain soit « marchandable ». On ne voit pas, alors, comment interdire la location de ventre, autrement dit la gestation pour autrui, ne serait-ce qu’au nom d’une certaine justice sociale…

 

 

À croire que le bonheur des femmes version Marlène Schiappa pourrait réellement virer au cauchemar des femmes.

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08/08/2023

UN JOURNALISTE ANTI-ISLAMISATION :

 

 

 

 CONDAMNÉ POUR AVOIR PUBLIÉ DES IMAGES HISTORIQUES

 

 

 

 

 
 
 
 
 
 
Écrivain et journaliste belge francophone
 
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Michael Stürzenberger est un journaliste patriote qui réside à Munich, dans le sud de l’Allemagne, et qui conduit depuis plusieurs années un combat contre l’islamisation de son pays et de l’Europe. Il a organisé, durant de nombreux mois, une récolte de signatures afin d’obtenir la mise sur pied d’un référendum à propos de la construction d’un centre islamique à Munich. Son combat lui a valu de nombreuses persécutions de la part des autorités sociales-démocrates qui dirigent la ville et il a dû subir des attaques de la justice locale.

 

 

 

 

Il a également été le dirigeant du parti politique anti-islamisation Die Freiheit (« La Liberté ») et est un des fondateurs, en juillet 2012, de La Nouvelle Rose blanche, s’inspirant de l’organisation de résistance estudiantine au national-socialisme La Rose blanche. Cette dernière appellation avait été donnée après-guerre à un groupe d’étudiants patriotes ayant distribué, durant la Seconde Guerre mondiale, des pamphlets pacifiques à Munich et dans le sud de l’Allemagne. Parmi les membres de cette organisation figuraient Sophie Scholl, Hans Scholl et Christoph Probst, exécutés à la prison de Munich-Stadelheim le 22 février 1943. Susanne Zeller (décédée en décembre 2012), née Hirzel, ancienne membre de La Rose blanche et amie de Sophie Scholl, comptait parmi les fondateurs de La Nouvelle Rose blanche.

 

 

 

 

Le jeudi 17 mai 2018, Michael Stürzenberger était convoqué devant la justice à Munich pour avoir publié, sur Facebook, une photo montrant les connections ayant existé autrefois entre une partie de l’islam et le national-socialisme. La méthode utilisée afin de le persécuter judiciairement était particulièrement perverse : il lui était reproché le fait que, sur ce document historique, un dignitaire national-socialiste portait un brassard à croix gammée et il était, par conséquent, accusé de diffuser un signe interdit, cela alors que la loi prévoit une exception pour des photos historiques et que la presse du système publie ce genre de document.

 

 

 

 

Le procès s’est déroulé sous haute surveillance. Les personnes désirant y assister ont vu leur carte d’identité être photocopiée et elles ont dû laisser leurs clés, portefeuille et autres objets dans un vestiaire tenu par la police.

 

 

 

Le policier qui avait introduit la plainte contre Michael Stürzenberger était entendu comme témoin. Il s’est exprimé de manière inaudible pour les personnes assistant au procès. Certaines de celles-ci sont intervenues et la juge les a rabrouées. Stürzenberger s’est vu refuser le droit d’utiliser comme moyen de défense la citation de sourates violentes du Coran et de l’ouvrage Le Fascisme islamique d’Hamed Abdel-Samad, alors que ce livre avait été cité dans le texte sur Facebook accompagnant la photo.

 

 

 

 

Curieusement, la juge a lu longuement et en détail une condamnation reçue par Michael Stürzenberger, pour délit d’opinion, à l’étranger, à Graz en Autriche.

 

 

 

 

Le verdict est ensuite tombé : une condamnation à six mois de prison avec sursis et à cent heures de travail social, la juge ajoutant qu’en publiant cette photo, Michael Stürzenberger a diffamé les musulmans.

 

 

 

 

Le député, au Parlement polonais, du parti gouvernemental Droit et Justice (Prawo i Sprawiedliwość) Arkadiusz Mularczyk désire, désormais, amener cette affaire devant le Conseil de l’Europe car elle concerne la liberté d’expression sur le continent. La télévision publique polonaise a évoqué cette affaire alors que les médias du système, en Allemagne, ne l’ont quasi pas abordée.

 

 

 

 

Ayant assisté au procès de Michael Stürzenberger, que je connais depuis plusieurs années, je dois avouer que la manière dont celui-ci s’est déroulé montre que l’État de droit n’existe plus en Allemagne.

 

 

 
 
 
 
 

 

 

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