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27/06/2023
La révocation de l'édit de Nantes et la liberté d'expression:
J'ai vu à la télévision une émission où un groupe de jeunes reprenait les chemins conduisant les Huguenots vers leur exil, par refus de renier leur foi. Le Pasteur qui les accompagnait n'a pu s'empêcher de faire le parallèle avec la situation des sans papiers.
La chose m'est parue piquante, quand on connaît l'attitude des instances du protestantisme vis à vis de tout ce qui est fondamentaliste, et aussi en ce qui concerne toute conviction de droite nationale. Il n'y a pas de mots anathématisants assez forts, qui ont pour effet de rejeter, marginaliser, bannir les mal pensant. En caricaturant, il vaut mieux être musulman sans papier, que Français membre du Front National. Doit-on gommer chez Luther ces sermons sur l'usure et la finance apatride, doit-on nier son islamophobie radicale. Nous pouvons affirmer que l'honneur du Pasteur Boegner fut d'avoir tout fait pour sauver des enfants juifs, sans pour autant parler de sa tache indélébile, de n'avoir en tant que Président de la Fédération Protestante protesté sur les assassinats du Pasteur Vesper et de son épouse, enlevés de leur presbytère, amenés dans la garrigue pour être tués d'une balle dans le dos, sans aucune forme de procès, leur seul crime étant d'être Maréchalistes. Oecolampade avait dit à Calvin qu'en brûlant Servet, on n’éradiquait pas une idée mais on assassinait un homme, comme l'a dit Jean Ferrat, faut-il pleurer faut-il en rire je n'ai pas le cœur à le dire.
Pasteur Blanchard
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17/02/2023
Christianisme contre capitalisme ? : L'économie selon Jésus-Christ:
de Falk van Gaver
Le propos est littéralement décapant
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13/12/2022
Maman, papa et les enfants :
Ce qui paraît évident à un enfant de quatre ans....
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29/11/2022
UN JOURNALISTE ANTI-ISLAMISATION :
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18/11/2022
Un coin de voile levé sur le dernier tabou : le planning familial:
Les questions de contraception, d’IVG et de sexualité ont brièvement émergé pour la première fois en France dans la campagne des régionales. Depuis toujours, les différents aventuriers qui tentent d’interroger de manière critique les évolutions de société ou de « mettre le respect de la vie humaine au cœur de la politique » sont éconduits sans ménagements par un gardien du temple à la fois connu et méconnu, mais sourcilleux : le planning familial. Qui s’y frotte s’y pique.
Le planning, c’est la loi et les prophètes de la sphère intime. Souvent l’initiateur de réformes hardies avant d’en être lui-même le plus farouche propagandiste, le planning en est surtout le bénéficiaire puisqu’il en vit. Mais un seul mot d’ordre règne depuis près de soixante ans dans la classe politique unanime : le planning, on n’y touche pas, le planning protège la liberté des femmes, c’est le dernier tabou.
Or, une candidate a osé émettre l’opinion que les subventions du planning de la région PACA pourraient ne pas être maintenues à leur niveau actuel. C’est historique. Immédiatement, le ciel lui est tombé sur la tête. Et pourtant qu’en est-il exactement ? N’a-t-on pas le droit de savoir ?
Il suffit de se pencher sur une seule association du Planning familial de la région PACA, celle des Bouches du Rhône, pour être convaincu que quelques questions ne sont pas illégitimes. Sur un total de ressources de 1.354.301 € en 2014, cette association a reçu près de 90 % de subventions publiques en provenance de l’État (ARS, DDCS, FNPEIS, DRDFE, FDVA, INPES, CPCAM, CUCS), du Conseil général, du Conseil régional et des communes. On apprend, en outre, que « des financements exceptionnels ont été accordés afin d’éviter des licenciements et une cessation de paiements ». Mais les charges continuent à augmenter. Et on lit que l’équipe du planning de ce département compte 30 salariés dont une troupe de théâtre de 15 comédiens…
Il y a plus grave. Sur le site de l’association figure un soutien explicite aux femmes voulant avorter mais qui ont dépassé le délai légal de 12 semaines de grossesse. Il est précisé que ces femmes ont encore la possibilité de se rendre dans un autre pays d’Europe où la législation est différente et les délais plus longs, comme l’Espagne, l’Angleterre ou les Pays-Bas, voire les États-Unis (où la réputation du Planned Parenthood n’est plus à faire, avec le scandale de la vente d’organes issus d’avortements). Et ce n’est pas assez, il faut aussi leur donner des moyens financiers. En conséquence, le planning sollicite des dons et délivre même des reçus fiscaux pour soutenir un acte qui est illégal. Car, en France, au-delà de la douzième semaine de grossesse, l’IVG est interdite et le médecin qui la pratiquerait s’expose à des sanctions pénales (jusqu’à 5 ans de prison), civiles et administratives. Dès lors, le financement public, direct ou par déduction fiscale, de l’IVG hors délai s’apparente fort à un détournement de fonds publics.
Multipliez ces constats par soixante-quinze associations pour avoir une idée de ce que représente le planning à l’échelle nationale : un mouvement qui traite de façon militante dans les écoles, les collèges, les lycées, les universités, etc. non seulement de la contraception et de l’avortement, mais aussi de la bioéthique, de l’homosexualité, du sida, de la laïcité, du féminisme, du genre et des migrants…
Voir Les Républicains s’approprier ce militantisme d’extrême gauche, fossoyeur de toute reconstruction de la société sur ses fondamentaux, balaye les illusions qu’on peut avoir sur ce parti.
Voir une classe politique quasi unanime faire de l’immoralité un argument électoral pour battre une candidate de 26 ans qui cherche à dissiper le mensonge a quelque chose de crépusculaire.
Voir cette jeune femme se battre seule contre des barbons évoque l’épisode de « Suzanne et les vieillards » qui, rappelons-le, se termine par la condamnation des vieillards.
On peut se réjouir qu’un coin du voile ait été levé sur le dernier tabou par la représentante d’une génération qui survivra aux barbons.
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