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17/02/2023

Christianisme contre capitalisme ? : L'économie selon Jésus-Christ:

 

 

 

 

 

 

de Falk van Gaver

 

 

Le propos est littéralement décapant

 

 

 

 

 

 

 
 
 
 
 
 
 
Docteur en droit, journaliste et essayiste
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Il est dit et proféré beaucoup de choses à l’encontre du christianisme – et, d’une manière générale, vis-à-vis des trois religions monothéistes – convaincu, notamment, d’avoir permis l’arraisonnement de la Terre par l’homme. L’accusation porte même tellement loin qu’elle rend même le christianisme coupable de toutes les turpitudes écologiques, à commencer par les dérèglements migratoires causés par les transferts volontaires massifs de populations du Sud vers le Nord. Que l’on nous permette, à l’occasion de cette chronique, de battre en brèche ces sombres préjugés qui traduisent, bien souvent, une méconnaissance fondamentale de la Bible.

 

 

 

 

Pour ce faire, nous nous appuierons sur un récent et stimulant petit essai interrogeant la relation du christianisme avec le capitalisme et sous-titré L’économie selon Jésus-Christ ». Son auteur, Falk van Gaver, jeune écrivain à la déjà impressionnante bibliographie – on lui doit, notamment, outre ses récits de voyages, un très instructif AnarChrist ! Histoire de l’anarchisme chrétien –, nous livre, ici, une réflexion percutante et corrosive sur notre rapport – en tant que chrétien – au marché. Véritable éloge de la simplicité volontaire, l’opus plaide, tout à la fois, pour une décroissance inconditionnelle et totale – en ce qu’il invite à décoloniser tant le corps que l’âme de toute tentation fétichiste de la marchandise – comme pour une impérieuse et salvatrice écologie intégrale qui se veut radicalement révolutionnaire.

 

 

 

 

Assurément, le propos est littéralement décapant. L’auteur, sur les traces du saint martyr Óscar Arnulfo Romero, en appelle à renouer avec une authentique théologie de la libération, « un courant méconnu et incompris en Europe, vu longtemps à travers le prisme déformant de la guerre froide et du communisme marxiste-léniniste ». Le message est simple, quoique éminemment exigeant et ne souffrant aucun accommodement ou petits arrangements dont nous sommes tous coutumiers : « Suivre pauvre le Christ pauvre, suivre nu le Christ nu » car, « pour le théologien de la libération, il ne s’agit pas moins que de prendre au sérieux l’Évangile annoncé aux pauvres – et non pas l’Évangile qui plaît à la bourgeoisie ».

 

 

 

 

Puisant aux meilleures sources – quand bien même elles ne seraient pas toutes explicitement citées, mais l’auteur a prouvé par ses écrits antérieurs qu’il était remarquablement inspiré –, de Bloy à Ellul, en passant par Thoreau, Proudhon, Péguy, Simone Weil ou Gustave Thibon, sans oublier l’Évangile ou les encycliques pontificales, l’auteur en appelle à un eudémonisme de la liberté : « Le bonheur est dans la liberté, autosuffisance qui passe par l’autolimitation. Se contenter, c’est être libre et content. » Point de cilice ou de propitiatoires flagellations, mais une ode à la joie de la Création.

 

 

 

 

 

Fustigeant « les faux amis de l’écologie chrétienne », l’essayiste en tient résolument pour une écologie chrétienne qui rompt inexorablement ses liens avec le capital apatride et mondialisé et, d’une manière générale – car tout ce qui gravite autour de lui est intrinsèquement lié –, avec tout ce qui concourt à déshumaniser l’homme en le rendant étranger à lui-même et au monde. Cette écologie de la profondeur humaine se veut, dans le même temps, une écologie de l’élévation de l’homme à sa plus complète dignité.

 

 

 

 

 

 

Foin de tout clivage artificiel entre une pseudo-droite, une pseudo-gauche et un non moins pseudo-« parti écologiste », « il s’agit véritablement pour les catholiques de se convertir à l’écologie, mais également de convertir l’écologie ». Sur ce point, Falk van Gaver rappelle opportunément l’impératif de cohérence.

 

 

 

 

 

 

Tout écologiste – a fortiori chrétien, cela va sans dire – ne peut vouloir, dans un relativisme complaisant, et l’avortement de masse et l’immigration du même tabac. Si cette dernière s’apparente, comme aux funestes temps de l’Union soviétique, à de monstrueux et dramatiques transferts de populations déracinées – la volonté tient une part subsidiaire quand on s’exile de son pays –, le premier est « un véritable eugénisme d’État, digne d’Aktion T4, le programme national-socialiste d’euthanasie des handicapés ». Imparable.

 

 

 

 

 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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13/12/2022

Maman, papa et les enfants :

 

 

 

 

Ce qui paraît évident à un enfant de quatre ans....

 

 

 

 

 

 
 
 
 
 

Dans son (remarquable) roman Les Animaux dénaturés, Vercors campe la découverte d’un possible chaînon manquant entre l’homme et le singe, vivant isolé dans la jungle, baptisé tropi. Le tropi devient la cible d’exploiteurs qui voient en lui un cheptel de main-d’œuvre à bas coût. Pour protéger les tropis, il convient de déterminer s’ils sont des hommes ou des animaux. Or, aucune définition juridique de l’homme n’existe. Mais il n’est pas nécessaire de « spoiler » toute cette fiction…

 

 

Les définitions les plus essentielles manquent dans le droit positif, qui ne souhaite pas nécessairement intervenir dans l’anthropologie. Les discussions sur le sujet de l’avortement en témoignent.

 

Certains parlent d’enfants, d’autres d’embryons, d’autres plus idéologisés poussent la mauvaise foi jusqu’à parler d’amas de cellule.

 

 

Lors des discussions houleuses autour de la loi Taubira, de pareilles querelles ont eu lieu : qu’est-ce qu’un mariage, qu’est-ce qu’une famille, qu’est-ce que la filiation ? La réponse qui semble évidente à un enfant de quatre ans fait trébucher le juriste ballotté entre des intérêts antagonistes. Une réponse nous est fournie par madame Rossignol, qui porte le titre de « ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes ». Le pluriel nous indique clairement sa position idéologique : pour elle, la famille n’est pas réductible à un seul modèle père – mère – enfant.

Une initiative européenne a vu le jour : elle vise à tenter d’imposer des définitions simples et robustes, aussi opposables que possible dans l’Union européenne, aux mots « famille », « époux », « mariage » et « relation familiale ». Voici la traduction de la proposition :

 

(a) le mot « mariage » signifie l’union légale entre un homme et une femme comme mari et femme, et le mot « époux » désigne une personne du sexe opposé étant soit un mari, soit une femme ;

 

 

(b) le mot « famille » comprend
(i) les époux,


(ii) les descendants d’une personne et/ou de son époux,


(iii) les ascendants directs d’une personne et de son époux.

 

(c) les mots « vie de famille » et « relation familiale » comprennent les relations entre


(i) les époux, ou


(ii) une personne et chacune des personne désignées au paragraphe (b) item (ii) ou (iii)

La forme de cette initiative citoyenne est une pétition à l’échelle de l’Union Européenne qui vise à figer et harmoniser dans son abondante littérature ces définitions. Dans un monde orwellien où un pouvoir dévoyé n’hésite pas à changer le sens des mots au gré de ses intérêts ou de son bon plaisir, vous pouvez tenter de résister en signant cette pétition. Munissez vous d’un peu de patience et d’une pièce d’identité : pour des raisons de contrôle de la sincérité du processus, son numéro vous sera demandé

 

 

09:53 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

29/11/2022

UN JOURNALISTE ANTI-ISLAMISATION :

 

 

 

 

 
 
 
 
 
 
Écrivain et journaliste belge francophone
 
Son blog
 
 
 
 

Michael Stürzenberger est un journaliste patriote qui réside à Munich, dans le sud de l’Allemagne, et qui conduit depuis plusieurs années un combat contre l’islamisation de son pays et de l’Europe. Il a organisé, durant de nombreux mois, une récolte de signatures afin d’obtenir la mise sur pied d’un référendum à propos de la construction d’un centre islamique à Munich. Son combat lui a valu de nombreuses persécutions de la part des autorités sociales-démocrates qui dirigent la ville et il a dû subir des attaques de la justice locale.

 

 

 

 

Il a également été le dirigeant du parti politique anti-islamisation Die Freiheit (« La Liberté ») et est un des fondateurs, en juillet 2012, de La Nouvelle Rose blanche, s’inspirant de l’organisation de résistance estudiantine au national-socialisme La Rose blanche. Cette dernière appellation avait été donnée après-guerre à un groupe d’étudiants patriotes ayant distribué, durant la Seconde Guerre mondiale, des pamphlets pacifiques à Munich et dans le sud de l’Allemagne. Parmi les membres de cette organisation figuraient Sophie Scholl, Hans Scholl et Christoph Probst, exécutés à la prison de Munich-Stadelheim le 22 février 1943. Susanne Zeller (décédée en décembre 2012), née Hirzel, ancienne membre de La Rose blanche et amie de Sophie Scholl, comptait parmi les fondateurs de La Nouvelle Rose blanche.

 

 

 

 

Le jeudi 17 mai 2018, Michael Stürzenberger était convoqué devant la justice à Munich pour avoir publié, sur Facebook, une photo montrant les connections ayant existé autrefois entre une partie de l’islam et le national-socialisme. La méthode utilisée afin de le persécuter judiciairement était particulièrement perverse : il lui était reproché le fait que, sur ce document historique, un dignitaire national-socialiste portait un brassard à croix gammée et il était, par conséquent, accusé de diffuser un signe interdit, cela alors que la loi prévoit une exception pour des photos historiques et que la presse du système publie ce genre de document.

 

 

 

 

Le procès s’est déroulé sous haute surveillance. Les personnes désirant y assister ont vu leur carte d’identité être photocopiée et elles ont dû laisser leurs clés, portefeuille et autres objets dans un vestiaire tenu par la police.

 

 

 

Le policier qui avait introduit la plainte contre Michael Stürzenberger était entendu comme témoin. Il s’est exprimé de manière inaudible pour les personnes assistant au procès. Certaines de celles-ci sont intervenues et la juge les a rabrouées. Stürzenberger s’est vu refuser le droit d’utiliser comme moyen de défense la citation de sourates violentes du Coran et de l’ouvrage Le Fascisme islamique d’Hamed Abdel-Samad, alors que ce livre avait été cité dans le texte sur Facebook accompagnant la photo.

 

 

 

 

Curieusement, la juge a lu longuement et en détail une condamnation reçue par Michael Stürzenberger, pour délit d’opinion, à l’étranger, à Graz en Autriche.

 

 

 

 

Le verdict est ensuite tombé : une condamnation à six mois de prison avec sursis et à cent heures de travail social, la juge ajoutant qu’en publiant cette photo, Michael Stürzenberger a diffamé les musulmans.

 

 

 

 

Le député, au Parlement polonais, du parti gouvernemental Droit et Justice (Prawo i Sprawiedliwość) Arkadiusz Mularczyk désire, désormais, amener cette affaire devant le Conseil de l’Europe car elle concerne la liberté d’expression sur le continent. La télévision publique polonaise a évoqué cette affaire alors que les médias du système, en Allemagne, ne l’ont quasi pas abordée.

 

 

 

 

Ayant assisté au procès de Michael Stürzenberger, que je connais depuis plusieurs années, je dois avouer que la manière dont celui-ci s’est déroulé montre que l’État de droit n’existe plus en Allemagne.

 

 

 
 
 
 
 

09:55 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

18/11/2022

Un coin de voile levé sur le dernier tabou : le planning familial:

 

 

 
 

Un seul mot d’ordre règne depuis près de soixante ans dans la classe politique unanime : le planning, on n’y touche pas.
 
 
 
 
 
 

Président de La Fondation Jérôme Lejeune
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   

 
 
 
      

Les questions de contraception, d’IVG et de sexualité ont brièvement émergé pour la première fois en France dans la campagne des régionales. Depuis toujours, les différents aventuriers qui tentent d’interroger de manière critique les évolutions de société ou de « mettre le respect de la vie humaine au cœur de la politique » sont éconduits sans ménagements par un gardien du temple à la fois connu et méconnu, mais sourcilleux : le planning familial. Qui s’y frotte s’y pique.

 

 

 

Le planning, c’est la loi et les prophètes de la sphère intime. Souvent l’initiateur de réformes hardies avant d’en être lui-même le plus farouche propagandiste, le planning en est surtout le bénéficiaire puisqu’il en vit. Mais un seul mot d’ordre règne depuis près de soixante ans dans la classe politique unanime : le planning, on n’y touche pas, le planning protège la liberté des femmes, c’est le dernier tabou.

 

 

Or, une candidate a osé émettre l’opinion que les subventions du planning de la région PACA pourraient ne pas être maintenues à leur niveau actuel. C’est historique. Immédiatement, le ciel lui est tombé sur la tête. Et pourtant qu’en est-il exactement ? N’a-t-on pas le droit de savoir ?

 

 

Il suffit de se pencher sur une seule association du Planning familial de la région PACA, celle des Bouches du Rhône, pour être convaincu que quelques questions ne sont pas illégitimes. Sur un total de ressources de 1.354.301 € en 2014, cette association a reçu près de 90 % de subventions publiques en provenance de l’État (ARS, DDCS, FNPEIS, DRDFE, FDVA, INPES, CPCAM, CUCS), du Conseil général, du Conseil régional et des communes. On apprend, en outre, que « des financements exceptionnels ont été accordés afin d’éviter des licenciements et une cessation de paiements ». Mais les charges continuent à augmenter. Et on lit que l’équipe du planning de ce département compte 30 salariés dont une troupe de théâtre de 15 comédiens…

Il y a plus grave. Sur le site de l’association figure un soutien explicite aux femmes voulant avorter mais qui ont dépassé le délai légal de 12 semaines de grossesse. Il est précisé que ces femmes ont encore la possibilité de se rendre dans un autre pays d’Europe où la législation est différente et les délais plus longs, comme l’Espagne, l’Angleterre ou les Pays-Bas, voire les États-Unis (où la réputation du Planned Parenthood n’est plus à faire, avec le scandale de la vente d’organes issus d’avortements). Et ce n’est pas assez, il faut aussi leur donner des moyens financiers. En conséquence, le planning sollicite des dons et délivre même des reçus fiscaux pour soutenir un acte qui est illégal. Car, en France, au-delà de la douzième semaine de grossesse, l’IVG est interdite et le médecin qui la pratiquerait s’expose à des sanctions pénales (jusqu’à 5 ans de prison), civiles et administratives. Dès lors, le financement public, direct ou par déduction fiscale, de l’IVG hors délai s’apparente fort à un détournement de fonds publics.

 

 

Multipliez ces constats par soixante-quinze associations pour avoir une idée de ce que représente le planning à l’échelle nationale : un mouvement qui traite de façon militante dans les écoles, les collèges, les lycées, les universités, etc. non seulement de la contraception et de l’avortement, mais aussi de la bioéthique, de l’homosexualité, du sida, de la laïcité, du féminisme, du genre et des migrants…

 

 

Voir Les Républicains s’approprier ce militantisme d’extrême gauche, fossoyeur de toute reconstruction de la société sur ses fondamentaux, balaye les illusions qu’on peut avoir sur ce parti.

Voir une classe politique quasi unanime faire de l’immoralité un argument électoral pour battre une candidate de 26 ans qui cherche à dissiper le mensonge a quelque chose de crépusculaire.

Voir cette jeune femme se battre seule contre des barbons évoque l’épisode de « Suzanne et les vieillards » qui, rappelons-le, se termine par la condamnation des vieillards.

On peut se réjouir qu’un coin du voile ait été levé sur le dernier tabou par la représentante d’une génération qui survivra aux barbons.

 

 

 

 

 

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11/10/2022

Face à l’islam, la France devra réformer sa Constitution:

 

 

 

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Il faut que le préambule de notre loi fondamentale exprime l’identité et les racines chrétiennes de notre pays

 

  

Relance précipitée par M. Hollande d’une « fondation » confiée à M. Chevènement, « concordat » pour M. Cazeneuve, « acte solennel » pour Alain Juppé : la nécessité d’un « contrat » entre l’État et les musulmans français fait maladroitement son chemin chez nos dirigeants d’aujourd’hui et de demain. Mais malheureusement, toujours avec le même amateurisme sur cette question pourtant fondamentale. Et l’on peut aussi craindre qu’elle soit polluée d’arrière-pensées électoralistes.

 

Pourtant, la situation inédite dans laquelle se trouve la France offre une occasion unique pour le pays de se ressaisir, . Un « contrat » exige de préciser qui sont les contractants. Et les Français ont plus que jamais besoin de cette introspection-là, pour sortir de la « sidération » dans laquelle les ont plongés le terrorisme islamiste et les réponses creuses que les élites y ont apportées : « Je suis Charlie », « vivre ensemble », etc.

 

Les Français sentent cette nécessité de se définir et de dire d’où ils viennent et vers quoi ils veulent (et ne veulent pas) aller. Et pour beaucoup, quelles que soient leurs origines et leurs convictions politiques ou religieuses, la relation officielle de la République à son passé, son identité et aux religions est un modèle obsolète, hypocrite et inopérant face aux défis nouveaux, notamment l’apparition d’une communauté musulmane nombreuse, et souvent revendicative.

 

Vu l’ampleur de la réforme, qui irait bien au-delà de la question de l’islam de France (ce qui aurait, aussi, l’avantage de ne pas se focaliser sur cette question, tout en la réglant), c’est donc, non pas la loi de 1905, mais bien notre Constitution elle-même qu’il s’agit de réformer, dans un grand élan solennel semblable à celui de 1958, et validé par référendum.

 

Il faut que le préambule de notre loi fondamentale exprime l’identité et les racines chrétiennes de notre pays et la synthèse culturelle que le christianisme réalisa, à partir de la culture gréco-romaine. Il doit aussi mentionner la place historique de la communauté juive, l’une des plus anciennes du monde, et réaffirmer bien sûr la spécificité de la laïcité dans le fonctionnement de l’État. Cet héritage historique enfin inscrit dans la Constitution, l’État aurait pour obligation de le préserver, le perpétuer et d’y faire adhérer tous les Français. Pour ce qui est de l’islam, la Constitution doit rappeler les relations particulières entre la France et le monde arabo-musulman au Maghreb, et tolérer un islam français, seulement dans la mesure où celui-ci reconnaît la prééminence de cet héritage judéo-chrétien dans toutes ses dimensions, et les règles de la laïcité, qu’il aurait pour devoir de promouvoir auprès des croyants.

 

Ce serait sortir par le haut de plusieurs conflits latents qui minent la communauté nationale depuis des décennies et fixer le cadre pour toute législation particulière ultérieure. Car, avant de poser la question du financement des mosquées, peut-être conviendrait-il d’abord de se demander s’il faut les multiplier ? Si nos dirigeants continuent d’avancer sur ces questions sans boussole et en évitant les questions de fond, la défiance du peuple ne fera que s’accroître.

 

Il faudra donc réformer nos lois, mais d’abord notre Constitution, non pas pour favoriser l’implantation de l’islam, mais au contraire pour la circonscrire.

 

Il ne manque plus que les juristes et le candidat courageux pour proposer cette réforme au peuple français.

 

 

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