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22/06/2021

La fermeture de cliniques d’avortement atteint un rythme sans précédent aux Etats-Unis:

 

 

 

 

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Ne boudons pas cette bonne nouvelle :

 

 

 

« Depuis 2019, pas moins de 162 cliniques d’avortement ont fermé leurs portes ou cessé de procurer des avortements pour se concentrer sur d’autres activités, tandis que seuls 21 nouveaux établissements ouvraient leurs portes aux Etats-Unis. Les fermetures ont été enregistrées dans 35 Etats, aussi bien dans des petites villes que dans de grosses agglomérations. C’est une tendance sans précédent depuis la légalisation de l’avortement par l’arrêt Roe v.Wade, rendant la procédure d’« IVG » de plus en plus difficile d’accès dans certaines zones des Etats-Unis.

 

 

Bloomberg commente la fermeture de cliniques d’avortement

 

 

La tendance est notamment imputable aux lois des Etats cherchant à restreindre les possibilités d’avorter ou à mieux contrôler les normes sanitaires imposées à ces cliniques. Ainsi le Texas, qui a imposé de nouvelles exigences aux cliniques d’avortement, obligées de passer des accords avec des structures hospitalières pour éviter des tragédies en cas d’urgence vitale pour les femmes, a-t-il enregistré au moins 30 fermetures. L’Iowa et le Michigan suivent avec 14 et 13 fermetures respectivement, puis la Californie (avec 12 fermetures), alors même que cet Etat a un gouvernement démocrate.

 

 

Aux Etats-Unis, ce sont des structures dédiées qui dans l’immense majorité des cas proposent l’avortement, et leur nombre décroît régulièrement depuis la fin des années 1980 :

 

il en existait 705 alors à pratiquer au moins 400 avortements par an, selon l’Institut Guttmacher (organisme de recherche pro-avortement lié au Planned Parenthood américain), contre 553 en 2019. Depuis lors, la chute a été encore plus rapide, à raison de 31 fermetures par an en moyenne.

 

 

Aux Etats-Unis, moins de demandes d’avortement et moins de médecins avorteurs

 

 

Si les nouvelles réglementations, qui pèsent sur la rentabilité des cliniques, sont responsables de nombre d’entre elles, d’autres sont dues à des concentrations d’activité ou une baisse démographique dans la région concernée. Mais Bloomberg fait également état d’une baisse de la demande des avortements, du départ à la retraite de médecins disposés à éliminer des enfants in utero, et des mesures prises contre des établissements insalubres. Selon LifeNews, le déclin de la demande de la procédure a pour corollaire sa moindre rentabilité

 

Au Texas, pionnier des mesures anti-avortement, de nombreux établissements ont fermé faute de vouloir respecter des normes hospitalières imposées pour recevoir des femmes en vue d’avortements chirurgicaux ; en juillet dernier, le taux d’« IVG » dans l’Etat avait déjà chuté de 13 %. Dans cinq Etats, il ne reste désormais qu’une seule clinique d’avortement.

 

Si le Planned Parenthood a participé au mouvement de fermetures – 30 % des établissements fermés depuis 2019 appartenaient au groupe – il est loin devant pour ce qui est des créations d’établissements depuis cette date, soit 75 % (sur 21…).

 

 

Troy Newman, président d’Operation Rescue, souligne que la fermeture des avortoirs, notamment les plus dangereux d’entre eux, « est une excellente nouvelle pour les femmes et pour les bébés, car lorsque des cliniques d’avortement ferment, des vies sont sauvées ».

 

 

 

Anne Dolhein sur reinformation

 

 

09:54 Publié dans Ethique | Lien permanent | Commentaires (0)

06/03/2020

Les sources chrétiennes de l’écologie:

 

 

 

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Rappelons que la préservation de la planète constitue une préoccupation historique de l'Église.

 
 
 
 
 

 
 
 
 
      

Au moment où se tient la 21ème conférence sur le climat de l’ONU, censée accoucher d’un accord historique contre le réchauffement climatique, rappelons que la préservation de la planète constitue une préoccupation historique de l’Église catholique, toujours soucieuse de l’avenir de la Création confiée aux hommes par la volonté de Dieu.

 

 

Dès l’introduction de son encyclique sur l’écologie Laudato si’, le pape François revient sur l’enseignement de ses prédécesseurs à propos du rapport de l’humanité à la Création, tout en s’appuyant sur les travaux du patriarche de Constantinople Bartholomée Ier et en se référant à saint François d’Assise.

 

 

Dans un chapitre consacré à l’Évangile de la Création, le pape reprend le passage biblique du récit de la Génèse, où il est écrit que l’homme est invité à « dominer la terre », soulignant que cette expression ne doit pas être comprise comme une invitation à une attitude destructrice, mais au contraire interprétée à la lumière d’autres textes nous incitant à « cultiver et garder »le jardin du monde, c’est-à-dire défricher et labourer mais aussi protéger et surveiller ce que Dieu a créé.

 

 

Il en conclut : « Chaque communauté peut prélever de la bonté de la terre ce qui lui est nécessaire pour survivre, mais elle a aussi le devoir de la sauvegarder et de garantir la continuité de sa fertilité pour les générations futures. »

 

 

Poursuivant son exégèse, le pape précise que l’être humain doit respecter les lois de la nature comme les animaux qui y vivent, résumant le propos biblique en ces termes : « Nous apercevons ainsi que la Bible ne donne pas lieu à un anthropocentrisme despotique qui se désintéresserait des autres créatures. »

 

 

Plaidant pour une écologie intégrale à la fois environnementale, économique et sociale mais aussi culturelle, le Souverain Pontife critique la « vision consumériste de l’être humain », estimant que la mutation écologique doit inclure les droits des peuples et des cultures, et précise que « la disparition d’une culture peut être aussi ou même plus grave que la disparition d’une espèce animale ou végétale. »

 

 

En outre, François insiste sur l’importance de l’écologie humaine et de la défense inconditionnelle de la vie, qui implique « la relation de la vie de l’être humain avec la loi morale inscrite dans sa propre nature (…), que l’homme possède, qu’il doit respecter et qu’il ne peut manipuler à volonté », et condamne « l’attitude qui prétend effacer la différence sexuelle parce qu’elle ne sait plus s’y confronter. » Ainsi, conclut le pape, « l’écologie intégrale est inséparable de la notion de bien commun (…), qui joue un rôle central et unificateur dans l’éthique sociale ».

 

 

Loin du discours mensonger des théoriciens du développement durable, concept destiné à permettre au système capitaliste mondialisé de perdurer en créant de nouveaux marchés, ou de celui des « khmers verts » animés par une idéologie libérale-libertaire issue de mai 68 et qui entendent continuer à « jouir sans entrave » en donnant libre-cours à leurs pulsions consommatrices, l’Église prône le retour à un mode de vie sobre et généreux, permettant d’économiser et de mieux répartir entre les peuples les ressources naturelles de la planète.

 

 

 

Méditons pour terminer ce passage de la « Prière pour notre terre », qui conclut magnifiquement l’encyclique Laudato si’ : « Touche les cœurs de ceux qui cherchent seulement des profits aux dépens de la terre et des pauvres. Apprends-nous à découvrir la valeur de chaque chose, à contempler, émerveillés, à reconnaître que nous sommes profondément unis à toutes les créatures sur notre chemin vers ta lumière infinie. »

 

 

 

 

 

10:08 Publié dans Ethique | Lien permanent | Commentaires (0)

06/04/2018

On aurait exhumé la ville de Sodome:

 

 

 

 

Et ce n’est probablement pas un hasard si cela advient à une époque où les mœurs infâmes de cette ville détruite se répandent aujourd’hui largement dans le monde…

 

 

 

 

 

 

 

En effet, Sodome, la ville incarnant dans la Bible la dépravation la plus extrême (et ayant donné son nom à un vice en particulier), pourrait bien avoir été localisée par une équipe d’archéologues dans l’actuelle Jordanie.

 

 

 

« Le professeur d’études bibliques et apologétiques de l’Université de Trinity Southwest, Steven Collins est formel :  « le gigantesque site de Tall El Hamman » dans le sud de la vallée du Jourdain, à quelques kilomètres au nord de la mer Morte, réunit « tous les critères » de la ville de Sodome telle qu’elle est décrite dans la Bible, rapporte la revue scientifique Popular Archaeology.

 

 


Sodome apparaît avec sa voisine Gomorrhe, dans le livre de la Genèse ainsi que dans le Livre de la Sagesse parmi trois autres cités formant « les villes de la plaine » située dans la vallée du Jourdain au sud du pays de Canaan.

 

 

 

 

 

 

 

 

Dieu, en réaction à la perversion qui régnait à Sodome, envoya deux anges pour « vérifier » si le péché était bien avéré. « La clameur qui s’élève de Sodome et Gomorrhe est immense et leurs péchés sont énormes… », témoignèrent-ils.

 

 

 


« Alors l’Éternel fit tomber sur Sodome et sur Gomorrhe une pluie de souffre et de feu ; ce fut l’Éternel lui-même qui envoya du ciel ce fléau. Il détruisit ces villes et toute la plaine, et tous les habitants de ces villes. La femme de Lot regarda en arrière, et elle se transforma en statue de sel. Abraham se leva de bon matin et se rendit à l’endroit où il s’était tenu en présence de l’Éternel. De là, il tourna ses regards du côté de Sodome et de Gomorrhe et vers toute l’étendue de la plaine; et il vit monter de la terre une fumée, semblable à la fumée d’une fournaise. » peut-on lire dans l’Ancien Testament (Genèse, XVIII).

 

 

 

Plus la moindre présence humaine durant 700 ans:

 

 

 

 

Selon les textes, Sodome était décrite comme  la plus grande cité du Kikkar (la plaine fertile mentionnée dans la Bible) à l’est du Jourdain. « J’en ai immédiatement conclu qu’il convenait de chercher quel site abritait les plus grandes ruines d’une cité de l’âge du Bronze » explique le docteur Collins. Ainsi, pendant plus de dix années de fouilles, les archéologues ont sorti de terre des objets ainsi que les ruines d’une immense cité appartenant à l’ère du Bronze (3500 – 2350 av. J.c.), en particulier un mur d’enceinte de plus de dix mètres ainsi que des tourelles défensives. « Une réalisation remarquable qui a demandé des millions de briques et, évidemment, un grand nombre d’ouvriers » souligne le docteur Collins. En comparant ces découvertes avec celles des villes avoisinantes, il apparaît que celle-ci était 5 à 10 fois plus grande que les autres.

 

 

 


Plus étonnant encore, sur ce site, tout semble indiquer que l’activité humaine s’est éteinte pendant 700 ans… »

 

 

 

 

 

Pasteur Blanchard

 

09:16 Publié dans Ethique | Lien permanent | Commentaires (0)

26/09/2017

Conflans-Sainte-Honorine : le tribunal donne raison à une protestante “placardisée”

 

 

 

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J’avais traité de cette affaire dans un post du 31 juillet 2013, et je vous invite à aller le relire pour vous faire une opinion. Dans un communiqué de ce jour, le Conseil national des Évangéliques de France (CNEF) nous apprend que le Tribunal administratif de Versailles à ordonné l’annulation de l’arrêté de mutation d’office (“placardisation”) pris par la mairie de Conflans-Sainte-Honorine contre une employée protestante de ses services…

 

 

 

 

 

 

 

08:48 Publié dans Ethique | Lien permanent | Commentaires (0)

22/11/2016

La fermeture de cliniques d’avortement atteint un rythme sans précédent aux Etats-Unis:

 

 

 

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Ne boudons pas cette bonne nouvelle :

 

 

 

« Depuis 2011, pas moins de 162 cliniques d’avortement ont fermé leurs portes ou cessé de procurer des avortements pour se concentrer sur d’autres activités, tandis que seuls 21 nouveaux établissements ouvraient leurs portes aux Etats-Unis. Les fermetures ont été enregistrées dans 35 Etats, aussi bien dans des petites villes que dans de grosses agglomérations. C’est une tendance sans précédent depuis la légalisation de l’avortement par l’arrêt Roe v.Wade, rendant la procédure d’« IVG » de plus en plus difficile d’accès dans certaines zones des Etats-Unis.

 

 

Bloomberg commente la fermeture de cliniques d’avortement

 

 

La tendance est notamment imputable aux lois des Etats cherchant à restreindre les possibilités d’avorter ou à mieux contrôler les normes sanitaires imposées à ces cliniques. Ainsi le Texas, qui a imposé de nouvelles exigences aux cliniques d’avortement, obligées de passer des accords avec des structures hospitalières pour éviter des tragédies en cas d’urgence vitale pour les femmes, a-t-il enregistré au moins 30 fermetures. L’Iowa et le Michigan suivent avec 14 et 13 fermetures respectivement, puis la Californie (avec 12 fermetures), alors même que cet Etat a un gouvernement démocrate.

 

 

Aux Etats-Unis, ce sont des structures dédiées qui dans l’immense majorité des cas proposent l’avortement, et leur nombre décroît régulièrement depuis la fin des années 1980 :

il en existait 705 alors à pratiquer au moins 400 avortements par an, selon l’Institut Guttmacher (organisme de recherche pro-avortement lié au Planned Parenthood américain), contre 553 en 2011. Depuis lors, la chute a été encore plus rapide, à raison de 31 fermetures par an en moyenne.

 

 

Aux Etats-Unis, moins de demandes d’avortement et moins de médecins avorteurs

 

 

Si les nouvelles réglementations, qui pèsent sur la rentabilité des cliniques, sont responsables de nombre d’entre elles, d’autres sont dues à des concentrations d’activité ou une baisse démographique dans la région concernée. Mais Bloomberg fait également état d’une baisse de la demande des avortements, du départ à la retraite de médecins disposés à éliminer des enfants in utero, et des mesures prises contre des établissements insalubres. Selon LifeNews, le déclin de la demande de la procédure a pour corollaire sa moindre rentabilité

Au Texas, pionnier des mesures anti-avortement, de nombreux établissements ont fermé faute de vouloir respecter des normes hospitalières imposées pour recevoir des femmes en vue d’avortements chirurgicaux ; en juillet dernier, le taux d’« IVG » dans l’Etat avait déjà chuté de 13 %. Dans cinq Etats, il ne reste désormais qu’une seule clinique d’avortement.

Si le Planned Parenthood a participé au mouvement de fermetures – 30 % des établissements fermés depuis 2011 appartenaient au groupe – il est loin devant pour ce qui est des créations d’établissements depuis cette date, soit 75 % (sur 21…).

 

 

Troy Newman, président d’Operation Rescue, souligne que la fermeture des avortoirs, notamment les plus dangereux d’entre eux, « est une excellente nouvelle pour les femmes et pour les bébés, car lorsque des cliniques d’avortement ferment, des vies sont sauvées ».

 

 

 

Anne Dolhein sur reinformation

 

 

09:38 Publié dans Ethique | Lien permanent | Commentaires (0)