31/03/2017
J’ ai été étudiant du CET (depuis fermé) :
CENTRE d’ÉTUDES THÉOLOGIQUES
9 rue Jules Barbier
92290 Chatenay-Malabry
Le Centre d’Etudes Théologiques de l’Eglise Evangélique Luthérienne-
Synode de France et de Belgique prépare au ministère pastoral, par une formation théologique de quatre ans, les titulaires du baccalauréat ou d'un équivalent.
L'enseignement dispensé comprend l'étude des langues anciennes (grec, hébreux, latin) et les principales disciplines théologiques : théologique systématique, introduction à l’Ecriture Sainte, herméneutique, exégèse de l'Ancien et du Nouveau Testament, symbolique, homélitique, théologie pastorale, histoire de l’Eglise, à quoi s’ajoute une introduction à la psychologie appliquée.
Cet enseignement a pour fondement l’affirmation de l’inspiration plénière, de l'infaillibilité et de l'autorité des livres canoniques de l’Ecriture Sainte et renonce à l'utilisation de toute méthode d'investigation critique de la Bible mettant en cause son origine divine et donc la valeur permanente de son contenu. Il veut rester fidèlement attaché aux grandes vérités doctrinales redécouvertes par la Réforme luthérienne. Il accueille, dans la limite des possibilités, tout étudiant qui partage cette conviction doctrinale.
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28/03/2017
Ouganda : un gamin brûlé par son père pour s’être converti au christianisme:
Nassif Malagara est un jeune garçon de 9 ans membre d’une famille musulmane habitant le village de Kakira (sous comté de Kisozi, district de Kamuli, à l’est de l’Ouganda). Le 5 mars dernier, et à sa demande, un de ses voisins chrétien l’a emmené assister à un service religieux chrétien dans un village voisin. Après le service, le jeune garçon a dit au pasteur qu’il voulait reconnaître Jésus comme son Sauveur. De retour chez lui, Nassif a refusé de participer à tout culte musulman, de faire le ramadan et de continuer à fréquenter la madrassa de son village. Son père, Abubakar Malagara, 36 ans, et sa belle mère sont devenus furieux en apprenant sa conversion. L’enfant s’est débrouillé pour se nourrir auprès de voisins discrets mais son père l’a surpris en train de s’alimenter le 9 mars. Il a commencé à le frapper à coups de bâton, l’a attaché à un bananier dont les feuilles étaient sèches donc inflammables, et il a mis le feu à l’arbre. L’enfant a été grièvement brûlé sur tout le corps. Ses cris ont alerté des voisins qui sont venus le détacher et ont alerté la police. Le jeune garçon a été conduit à l’hôpital le plus proche mais devra être transféré dans un autre où existe un service pour les brûlés, et son père a été arrêté. Il est inculpé mais laissé en liberté sous caution.
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24/03/2017
Saint-Empire romain de la nation germanique:
Saint-Empire romain de la nation germanique
Sacrum Romanum Imperium (la)
Heiliges Römisches Reich (de)
Sacro Romano Impero (it)
Svatá říše Římská (cs)
Bannière du Saint-Empire. |
Armorial du Saint-Empire. |
Territoire du Saint-Empire de 962 à 1806
Statut | Monarchie élective théocratique |
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Capitale | Aucune officiellement Ratisbonne, Diète perpétuelle d'Empire Vienne, Conseil aulique Wetzlar, Chambre impériale de justice |
Langue | latin (langues romanes), allemand (langues germaniques occidentales), langues slaves |
Religion | Église catholique romaine, luthéranisme (Paix d'Augsbourg, 1555), calvinisme (Traités de Westphalie, 1648) |
Monnaie | Diverses, notamment Gros de Prague |
Fuseau horaire | UTC+0 et UTC+1 |
Population 962 | ~ 4 700 000 hab. |
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Densité 962 | ~ 10 hab./km² |
Superficie 962 | ~ 470 000 km² |
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1034 | ~ 950 000 km² |
1648 | ~ 570 000 km² |
1806 | ~ 540 000 km² |
2 février 962 | Couronnement impérial d'Otton Ier |
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22 septembre 1499 | Traité de Bâle |
25 septembre 1555 | Traité de Paix d'Augsbourg |
24 octobre 1648 | Traités de Westphalie |
25 février 1803 | Recès d'Empire |
12 juillet 1806 | Création de la Confédération du Rhin |
6 août 1806 | Abdication de François II |
(1er) 962-973 | Otton Ier |
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(34e) 1792-1806 | François II |
Entités précédentes :
Entités suivantes :
Le Saint-Empire romain germanique[1] ou Saint-Empire romain de la nation germanique (en allemand : Heiliges römisches Reich deutscher Nation, en latin : Sacrum romanum Imperium Nationis germanicæ) ; également appelé parfois Premier Reich ou Vieil Empire, pour le différencier de l’Empire allemand ; est un regroupement politique des terres d’Europe occidentale et centrale au Moyen Âge dirigé par l'Empereur romain germanique mais aujourd'hui disparu. Il se voulait, au Xe siècle, l'héritier de l’Empire d’Occident des Carolingiens, mais également de l’Empire romain. L’adjectif Saint n’apparaît que sous le règne de Frédéric Barberousse (attesté en 1157) pour légitimer le pouvoir de manière divine.
C'est sous la dynastie des Ottoniens, au Xe siècle, que l'Empire se forme à partir de l'ancienne Francie orientale carolingienne. La désignation Sacrum Imperium est attestée pour la première fois en 1157[2] et le titre Sacrum Romanum Imperium apparaît vers 1184[2] pour être utilisé de manière définitive à partir de 1254. Le complément Deutscher Nation (en latin Nationis Germanicæ) a été ajouté au XVe siècle. L'étendue et les frontières du Saint-Empire ont été considérablement modifiées au cours des siècles. Au temps de sa plus grande extension, l'Empire comprend presque tout le territoire de l'actuelle Europe centrale ainsi que des parties de l'Europe du Sud.
L'époque moderne marque pour l'Empire l'impossibilité structurelle de mener des guerres offensives, d'étendre son pouvoir et son territoire. Dès lors, ses principales missions sont la défense du droit et la conservation de la paix. L'Empire doit assurer la stabilité politique et la résolution pacifique des conflits en endiguant la dynamique du pouvoir : il offre une protection, aux sujets contre l'arbitraire des seigneurs, et aux ordres moins importants contre toute infraction au droit commis par les ordres plus importants et par l'Empire même. À partir de 1648, des États voisins sont constitutionnellement intégrés comme États impériaux ; l'Empire remplit alors également cette fonction de paix dans la constellation des puissances européennes.
À partir du milieu du XVIIIe siècle, l’Empire ne peut plus protéger ses membres de la politique d’expansion des puissances intérieures et extérieures. C’est une des causes de son effondrement. Les conquêtes napoléoniennes et la création de la Confédération du Rhin démontrent la faiblesse du Saint-Empire, devenu un ensemble figé et creux. Le Saint-Empire romain germanique disparaît le 6 août 1806 lorsque l’empereur François II dépose sa couronne pour n'être plus qu'empereur d'Autriche.
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21/03/2017
États-Unis : le nom de “Jésus” ne sera pas interdit aux arrêts de bus…
Mountain Metro Transit est une compagnie d’autobus agrée par la ville de Colorado Springs (Colorado). Pour le confort de ses clients, la compagnie a disposé des bancs à ses arrêts de bus et loue les dossiers de ces bancs pour des messages publicitaire. Lawson Perdue, pasteur du Charis Christian Center, loue, depuis plusieurs années, une vingtaine de ces surfaces publicitaires pour y passer des messages du type « Fêtons Jésus » ou « Faisons l’expérience de Jésus » payés par sa congrégation, sans que Mountain Metro Transit ait eu à y redire. Cette année, il a fait apposer le message « Jesus is Lord » (Jésus est le Seigneur). Une personne s’est plainte de ce message à la compagnie d’autobus qui a fait savoir au pasteur que le contrat de publicité ne serait pas renouvelé si les futures publicités portaient le nom de Jésus. Lawson Perdue s’en est plaint auprès des autorités municipales de Colorado Springs qui ont fait savoir, par communiqué du 24 avril, qu’elles considéraient que la compagnie de transport avait eu tort et agi au mépris du premier Amendement de la Constitution. Mountain Metro Transit a fini par reconnaître avoir réagi avec « précipitation » dans cette affaire et le nom de « Jésus » continuera à être affiché sur les bancs des arrêts de bus de Colorado Springs…
Source : Christian News,
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17/03/2017
L’odyssée de Robert Gentry:
Par Alan Montgomery, B.Sc.
Le chemin de la foi débute souvent avec l’insurmontable pour se terminer avec le triomphe. Le docteur Gentry a fait l’expérience d’un tel cheminement. Gentry a été élevé dans un foyer chrétien conservateur. Il a étudié la physique à l’Université de Floride dans les années cinquante et a trouvé non convaincante l’évidence biologique pour l’évolution, mais il a trouvé irrésistible la cosmologie et spécialement le « Big Bang ». Son professeur fit la suggestion que Dieu pouvait au début avoir créé la matière, mais qu’à partir de là tout a procédé par processus naturels. Gentry accepta cela et dût réinterpréter la Genèse comme allégorique. Mais alors un jour quelqu’un fit remarquer que dans Exode 20:11, passage qui dresse la liste des Dix Commandements, qu’il fallait sanctifier le sabbat parce que les cieux et la terre furent crées en six jours. Non seulement alors les premiers chapitres de la Genèse étaient-ils allégoriques, mais les Dix Commandements devaient l’être aussi. Cela troubla le jeune Gentry et le fit éventuellement s’élancer sur un long sentier d’investigation scientifique.
Gentry savait que les scientifiques étaient portés à croire dans les longs âges exigés par l’évolution et à rejeter le récit biblique d’une création récente principalement en raison de la datation radiométrique. Pour près d’un demi-siècle maintenant les méthodes radiométriques avaient permis de dater en millions d’années toutes sortes de roches. La méthode dépend de l’hypothèse que les taux mesurés de désintégration radioactive des atomes « parents » en atomes « filles » ont été constants sur des milliards d’années. Si l’on pouvait démontrer qu’il n’en était pas ainsi, Gentry avait l’impression qu’il pourrait retourner le coeur libre à la vue biblique mondiale.
Robert Gentry crut que le secret pour résoudre son problème reposait dans les roches du sous-sol qui contiennent des sphères microscopiques décolorées connues comme radio-halos. Elles sont causées par l’émission radioactive de particules alpha. Lorsque plusieurs milliers d’atomes se sont désintégrés et que les particules alpha se sont dispersées au hasard dans toutes les directions à partir de la source centrale, le résultat en est une sphère ou coquille décolorée. La source centrale consiste en un mélange d’atomes-parents en désintégration et d’atomes filles associés. La particule alpha émise durant la désintégration radioactive possède une énergie cinétique unique qui lui permet de voyager à une distance très spécifique et pas d’avantage, à l’intérieur d’un matériau solide tel que la roche. Le rayon de la coquille (vue comme un halo ou un cercle lorsque la roche est coupée transversalement) fournit une mesure de l’énergie unique des particules alpha et révèle ainsi l’identité de cet isotope radioactif particulier qui a produit le halo.
Gentry croyait qu’en étudiant les halos il pourrait trouver l’évidence d’un changement historique dans la vitesse de désintégration et ainsi réfuter que la vitesse de désintégration avait été constante à travers le temps. Cependant, son directeur de thèse de Ph. D. au département de physique de l’université était d’avis que les géochronologistes avaient bien établi la constance de ces vitesses. De plus, démontrer scientifiquement qu’il s’agissait d’une fausse supposition pourrait s’avérer embarrassant pour la réputation de l’université. Gentry était confronté à un choix : abandonner sa quête de résoudre sa vue du monde ou abandonner sa chance d’obtenir son Ph.D. Il prit un an à se décider. Utilisant l’atelier de la maison comme laboratoire avec des spécimens et un microscope empruntés, Gentry commencé ses études. Un homme moindre aurait abandonné.
Durant ce temps de travail solitaire, Gentry découvrit quelque chose de beaucoup plus spectaculaire que ce qu’il espérait. Il découvrit des halos produits pas l’élément radioactif Polonium. Pour le profane, cela peut ne pas sembler très signifiant, mais pour l’expert l’existence de halos de Polonium présentait un profond mystère.
Selon la théorie évolutionniste, la terre était à une époque une masse en fusion et elle s’est refroidie sur une longue période de temps. Tandis que le roc est en fusion, aucun radio-halo ne peut se former. Les radio-halos ne peuvent apparaître que dans du matériel solide. Cependant, les demi-vies des trois isotopes du polonium (Po 218, Po 214, Po 210) sont de 3 minutes, de 164 micro-secondes et de 138 jours respectivement. Cela signifie que tout le Polonium, sauf une millionième partie, se désintègre complètement en 1 heure, en 3.2 milli-secondes et en 440 ans respectivement. Il n’y a ainsi aucune possibilité que ces isotopes aient laissé les halos familiers sur les milliers d’années pendant lesquelles le prétendu magma (roc en fusion) devint une croûte solide. Il commença à sembler que la roche du sous-sol et le Polonium étaient primordiaux, i.e. créés instantanément. Si tel était le cas, alors la théorie évolutionniste touchant la formation de la terre était complètement fausse.
La Providence ouvrit alors gracieusement une porte à Gentry pour qu’il poursuive sa recherche sur les radio-halos au « Oak Ridge National Laboratory » (ORNL). Des instruments parmi les plus sophistiqués au monde lui étaient maintenant disponibles. C’est ici qu’il confirma ses études initiales (Gentry 1966.65) et testa chaque proposition pour expliquer le mystère ; chaque théorie s’est avérée inadéquate et le mystère subsista. Finalement, il publia ses résultats dans la prestigieuse revue Science (Gentry 1974.62) dans laquelle il suggéra que les roches du sous-sol (granite) et le polonium étaient primordiaux.
L’une des propositions faites pour expliquer l’existence des halos de Polonium 218 et 214 en isolement dans le granite était que les isotopes avaient migré en s’éloignant de l’Uranium parent. Une occasion de tester cette théorie se présenta bientôt avec les lits charbonnifiés à Uranium du Plateau du Colorado. Gentry découvrit des halos d’Uranium dans le bois charbonnifié en même temps que des halos de Polonium 210 dans des sites adjacents ; cependant les halos du Polonium 218 et 214 étaient absents. L’explication donnée était que puisque les isotopes 218 et 214 se désintègrent en des temps très courts, ce matériel était virtuellement demeuré avec l’Uranium parent. D’un autre côté, l’isotope 210, qui dérive du 218 et du 214 et possède une demi-vie beaucoup plus longue, avait continué à migrer en s’éloignant du matériel parental dans la matrice poreuse de bois chabonnifié ; il s’est alors concentré pour se manifester comme un patron séparé de halos. Ce travail réfuta la théorie que les isotopes à courte vie 218 et 214 pourraient avoir migré dans le granite solide puisqu’on a vu qu’une migration limitée seulement a eu lieu dans le bois charbonnifié beaucoup plus poreux.
Mais d’avantage devait venir de l’investigation du charbon. Il fut plus observé que ces halos secondaires de Polonium 210 étaient comprimés en sphères oblongues. Cela signifiait que les halos avaient été produits dans le bois avant qu’il se soit comprimé pour former le charbon. De façon encore plus stupéfiante, des halos non comprimés de Polonium 210 furent trouvés superposés sur des halos comprimés de Polonium. Gentry en a conclu que les halos non comprimés provenaient du Polonium originant de la désintégration radioactive du Plomb 210 avec demie-vie de 20 ans. Après 20 ans, la moitié du Plomb 210 devient du polonium 210. La seule explication logique c’est que le bois fut comprimé en charbon en quelque temps après la demi-vie de 138 jours du Polonium 210, mais avant la demi-vie de 20 ans du Plomb 210. Les implications étaient énormes. Non seulement ces halos de charbon suggéraient qu’il était impossible de former des halos de Polonium 214 et 218 à partir d’une source d’Uranium, mais ils indiquaient également que la formation du charbon s’étaient réalisée sur à peine une vingtaine d’années. Le charbon pouvait évidemment se former relativement rapidement et ne nécessitait pas les millions d’années prétendues par la théorie évolutionniste.
Une recherche ultérieure a livré un aspect additionnel étonnant sur le charbon. Dans trois ensembles d’échantillons, l’un classifié comme Triassique (daté par la géologie conventionnelle à 180-230 millions d’années), un autre Jurassique (daté géologiquement à 135-180 millions d’années) et un troisième Éocène (daté géologiquement à 35-60 millions d’années), chaque ensemble contenait des halos comprimés d’une façon similaire. Des tests additionnels ont donné une forte évidence que les trois groupes d’échantillons de charbon avaient été exposés à la même solution contenant de l’Uranium. Ainsi, les échantillons de charbon assignés à trois ères géologiques doivent être exposés au même environnement au même moment. Les déterminations des proportions Uranium/Plomb dans chacun des trois échantillons donnèrent des âges impossibles à distinguer (Kazmann 1979, 21). Toutes ces données concordent bien avec le modèle de la Création qui suggère que le charbon s’est formé comme résultat d’enfouissement rapide durant le déluge de la Genèse, il y a seulement quelques millénaires.
Comme le travail de Gentry devint davantage reconnu et comme les implications en faveur de la Création devenaient plus claires, il se trouva sous une opposition croissante. Les attaques étaient indirectes, centrées sur le manque d’explication de la part de Gentry pour les résultats de datation radiométrique. Les géologues insistaient pour dire que l’évidence des radio-halos serait éventuellement expliquée à l’intérieur de la pensée évolutionniste conventionnelle. Il devint claire à Gentry qu’à moins qu’on puisse clairement démontrer que les vitesses de désintégration radioactive n’ont pas été constantes au cours de l’histoire, l’établissement scientifique ne considérerait jamais aucune évidence en faveur de la Création, quelque contraignante qu’elle soit. L’opportunité se présenta bientôt pour Gentry.
Un trou de 5 kilomètres de profondeur avait été foré au Nouveau Mexique en tant que partie d’une expérience en énergie thermique. Six échantillons avaient été prélevés à des niveaux progressivement plus profonds et ainsi à partir de zones de température progressivement plus élevée. La datation radiométrique conventionnelle de l’Uranium à l’intérieur de cristaux de zircon prélevés de chaque échantillon établi l’âge à 1,5 milliards d’années pour tous les échantillons. L’Uranium se désintègre en Plomb et en gaz Hélium qui migrent lentement hors du cristal tandis que leurs vitesses de migration augmentent avec l’augmentation de température. Gentry calcula qu’après 1,5 milliards d’années il devrait y avoir une différence substantielle dans la quantité de Plomb retenue aux six niveaux différents. De fait, les résultats montrèrent qu’il n’y avait pas de différence dans le contenu en Plomb (Gentry et al. 1982a, 296).
Le gaz Hélium migre plus rapidement que le Plomb et Gentry a montré qu’après 1,5 milliards d’années l’Hélium devrait être entièrement absent des cristaux de zircon des niveaux les plus profonds. Cependant, des mesures ont montré que l’Hélium demeurait encore dans le cristal, jusqu’à 58% de ces cristaux prélevés de la région de la plus basse température (Gentry et al. 1982a, 296). Ces résultats indiquent pour le granite un âge de seulement quelques milliers d’années (Gentry 1982, 13 et 1986, 299). L’âge indiqué par les ratios Uranium/Plomb et par la rétention de l’Hélium sont incompatibles. Ce problème peut être résolu si les vitesses de désintégration radioactive étaient plus grandes dans le passé et produisaient un ratio apparent de milliards d’années en 10 000 ans ou moins.
En 1981, l’État de l’Arkansas passa une Loi de Science Créationniste qui rendait obligatoire l’enseignement égal de la Création et de l’Évolution ou aucune des deux. L’Union pour les Libertés Civiles Américaines (ULCA) a immédiatement contesté cela en cours comme inconstitutionnel. Gentry a fait face à une crise : devrait-il témoigner en faveur de l’État ? S’il témoignait il ferait face à une perte certaine de respect de la part de ses pairs, à la perte de crédibilité professionnelle et peut-être même à la perte d’Emploi. Malgré cette perspective, Gentry décida de témoigner. L’ULCA produirait-elle un scientifique possédant l’évidence expérimentale pour réfuter son évidence des halos de Polonium ? L’attaque de l’ULCA contre Gentry se concentra sur sa motivation religieuse. Toutefois, concernant les résultats et les conclusions de Gentry, le témoin de l’ULCA put seulement dire que les halos de Polonium constituaient un « mystère minuscule ». Un mystère minuscule, oui, mais un mystère puissant.
Les scientifiques admettent généralement que les théories scientifiques devraient avoir certains attributs. L’un des plus importants est la falsifiabilité, i.e. qu’il doit être possible de réfuter la théorie. Gentry a proposé un tel test pour sa théorie des roches de la Genèse : si les halos de Polonium pouvaient être reproduits dans le roc obtenu de granite fondu, sa théorie pourrait être réfutée et il la retirerait. Jusqu’à maintenant, sa théorie n’a jamais été réfutée. Robert Gentry avait chercher à réconcilier l’évidence scientifique et le récit biblique. Ils étaient de support mutuel. Il avait mis à l’épreuve sa foi donnée de Dieu à travers la diligence et la science. Il avait ultimement triomphé. Il perdit ses fonds de recherche; il perdit quelques-uns de ses amis; il perdit l’estime de certains de ses collègues ; il perdit son emploi. Pourquoi un homme ferait-il pareil sacrifice ? L’Écriture enseigne : « Achète la vérité, ne la vends pas. » Gentry avait acheté la vérité éternelle au prix de pertes temporelles.
Références
Gentry, R.V. 1966. Applied Physics Letters (New York) 8 : 65.
Gentry, R.V. 1974. Science (Washington) 184 : 62.
Gentry, R.V. 1979. Eos Trans. of the Amer. Geophysical Union (Washington) 60 : 474.
Gentry, R.V. 1982. Letters. Physics Today (New York) 35(10) : 13.
Gentry, R.V. et al. 1982a. Science (Washington) 216 : 296.
Gentry, R.V. et al. 1982b. Geophysical Research Letters 9(10) : 1129
Gentry, R.V. 1986. Gentry Responds to Dalrymple’s Letter to Kevin Wirth 1985 reproduit dans : Creation’s Tiny Mystery par Robert V. Gentry. Knoxville, TN : Earth Science Associates, page 296.
Kazmann, R.G. 1979. Eos Trans. of the Amer Geophysical Union (Washington) 60 : 21.
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