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30/04/2019

Touche pas mon église !

 

 

 

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En mars dernier, les écoliers de l’école primaire catholique de Saint-Vincent de Sète (Hérault) ont pu découvrir, tagué sur le portail de leur école, cette injonction : « La seule église qui illumine est celle qui brûle. » Cette incitation à la violence pyromane est choquante, surtout parce qu’elle est portée aux regards d’enfants qui apprennent tout juste à lire. Plus choquant encore est l’indifférence que provoquent les actes antichrétiens dont ce tag fait partie.

 

 

En 2018, le ministère de l’Intérieur a recensé 1.063 actes antichrétiens (on compte 100 actes anti-musulmans). Les dix premiers jours du mois de février, ce sont sept églises qui ont été profanées ou vandalisées. Alors que le graffiti « Juden », sur un magasin Bagelstein, avait légitimement suscité l’émoi dans la classe politique, amenant Christophe Castaner à tweeter « Notre réponse : tout faire pour que l’auteur de cette ignominie soit condamné. Notre honneur ne rien laisser passer », les nombreux actes antichrétiens ne suscitent, quant à eux, très peu de réaction dans la sphère politico-médiatique.

 

 

C’est ce qu’expriment deux députés de l’opposition, Annie Gennevard (Doubs) et Philippe Gosselin (Manche), qui déplorent le manque d’informations fournies par le ministère à ce sujet. Pour eux, il est urgent de mettre en place une mission d’information parlementaire afin de cerner au mieux les motifs et caractéristiques de ces actes.

 

 

L’ancien président de la Conférence des évêques de France, Mgr Georges Pontier, adopte une position qui se veut nuancée sur ce que certains considèrent comme un climat antichrétien. Lors d’un entretien au Pointil a récemment expliqué : « Nous ne voulons pas développer un discours de persécutions. Nous n’avons pas le désir de nous faire plaindre. Le judaïsme est porteur, dans son histoire, d’une lutte continuelle contre des groupes antisémites. Nous, les catholiques, aujourd’hui en France, n’avons pas à affronter de telles violences au quotidien ! » Avec un prêtre catholique égorgé en 2016, une tentative d’attentat à la voiture piégée devant Notre-Dame de Paris la même année, plus de deux dégradations par jour sur des lieux de culte (la dernière symbolique en date étant le saccage des vitraux de Saint-Denis, dégâts estimés à 50.000 euros), des témoignages de prêtres et religieux traités de pédophiles dans les rues de Marseille (Le Figaro du 5 avril dernier), on peut néanmoins se demander à partir de quelle extrémité on peut qualifier le « climat » d’antichrétien !

 

 

De cette recrudescence nationale de profanations d’églises est née une initiative spontanée de jeunes étudiants. Sous la forme de groupes Facebook répartis dans une dizaine de villes en France, le mouvement Protège ton église se donne pour but de prévenir des dégradations et vandalismes que subissent les édifices religieux. Le principe de leurs actions relayées sur leur page, déjà suivie par près de 3.000 personnes, est d’effectuer des rondes de surveillance et de veille pour prévenir des dégradations. « Depuis mi-mars, ce sont trente vacations qui ont été faites, pour un total de 70 lieux veillés depuis le début. 25 églises sont actuellement couvertes. Le tout pour Paris intramuros uniquement », témoigne Cyriaque, coordinateur du mouvement sur la capitale. Chaque semaine, cinq rondes nocturnes sont effectuées bénévolement par des étudiants dans différentes villes de France.

 

 

C’est tout le mode de pensée des “jeunes-vieux” façon Mai 68 qui est revisité ; car en 2019, des jeunes se lèvent pour défendre des édifices quasi millénaires considérés jusqu’alors par la vieille génération comme les vestiges d’une religion dépassée.

 

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26/04/2019

Un Afrikaner d'origine Luthérienne: le Président Paul Kruger(1)

 

 

 

 

 

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Stephanus Johannes Paulus Kruger (né le 10 octobre 1825 à Bulhoek en Afrique du Sud - mort le 14 juillet 1904 à Clarens en Suisse) - plus communément appelé Paul Kruger - était un homme politique boer, président de la république sud-africaine du Transvaal de 1883 à 1902.

 

Origines

Les origines familiales de Paul Kruger en Afrique du Sud remontent à Jacob Kruger (1690-1749). Celui-ci était né près de Berlin en Prusse et avait débarqué dans la colonie du Cap en 1714comme soldat au service de la compagnie néerlandaise des Indes orientales. Il s'était par la suite installé dans la colonie en tant que fermier.

Parmi ses descendants, certains étaient devenus des Trekboers (des nomades) qui avaient finalement pris racine dans la région de Cradock.

Stephanus Johannes Paulus Kruger est né près de Venterstad dans la colonie du CapAfrique du Sud. Il est le fils de Kasper Jan Hendrik Kruger, et de Elsie Fransina née Steyn.

Il ne passe que trois mois à l'école et fait l'essentiel de son éducation au milieu du Veld.

 

Le jeune participant au Grand Trek (1835-1840)

 

Sa famille fait partie des quatorze mille Boers qui émigrent de la colonie du Cap dans les années 1835-1840 lors du Grand Trek.
Menée par son père, Casper Kruger, la famille de Paul Kruger rejoint d'abord le convoi de Piet Retief en 1836 avec lequel elle participe aux combats contre les Zoulous. Les Kruger se joignent ensuite au convoi de Hendrik Potgieter avec lequel ils franchissent le fleuve Vaal en 1838. Casper Kruger et son frère participent alors à la fondation de Potchefstroom, première ville boer située au nord des frontières de la colonie du Cap.

 

Un peu plus tard, Casper Kruger installe sa famille plus au nord, dans le district de Rustenburg.

Le fermier du Transvaal (1840-1855)

 

En 1841, âgé de seize ans, Paul Kruger s'émancipe de sa famille et se bâtit une ferme au pied des monts Magaliesberg. Intéressé par les questions militaires, il est aussi sous-lieutenant dans l’« armée du Transvaal ».

 

En 1842, il épouse Maria du Plessis. Le couple séjourne un temps avec Casper Kruger dans l'est du Transvaal avant de revenir s'établir à Rustenburg où Maria et son enfant nouveau-né meurent tous deux du paludisme en 1846.

 

Paul Kruger se remarie alors avec Gezina du Plessis, ex-épouse de son cousin, de laquelle il aura sept filles et neuf garçons (certains moururent en bas âge).

C'est dans cette partie du continent que Kruger acquiert sa première ferme, Waterkloof.

 

La participation de sa famille au Grand Trek lui sert alors pour participer à la vie politique de la République du Transvaal.

 

Ascension politique au Transvaal (1854-1881)

 

 
 
Paul Kruger en 1879
 
Le Krugerrand à l'effigie et au nom de Paul Kruger

En 1854, Kruger est commandant de Rustenburg.

En 1856, il est membre du parlement républicain (Volksraad) qui rédige la constitution de la République sud-africaine (Transvaal).

En 1858, il est promu commandant général de l'armée du Transvaal faisant de lui le deuxième personnage de la république sud-africaine.

En 1859, cet homme de foi calviniste est l'un des fondateurs de la Gereformeerde Kerk, l’Église réformée du Transvaal.

En 1873, Kruger démissionne du commandement-général de l'armée du Transvaal pour se retirer dans sa ferme de Boekenhoutfontein.

En 1874, sa retraite prend fin avec son élection au conseil exécutif du Transvaal suivi de sa nomination à la vice-présidence du Transvaal.

En 1877, il est l'un des rares dirigeants de la république à s'opposer à l'annexion du Transvaal par les Britanniques. Il se rend alors en Angleterre afin de protester contre l'annexion du Transvaal. En 1878, il fait encore partie de la seconde délégation qui se rend à Londres puis se rend à Paris où il survole la ville à bord d'une montgolfière.

Lorsque les protestions auprès des Britanniques se révèlent vaines, il forme un triumvirat avec Piet Joubert et Marthinus Wessel Pretorius, fils d'Andries Pretorius et ancien président de la république, dans le but de créer un mouvement de résistance.

 

En 1881, il commande les forces armées boers rebelles. La victoire des Boers à Majuba en 1881 oblige les Britanniques à négocier sérieusement une nouvelle autonomie pour le Transvaal.

 

Le président du Transvaal (1883-1902)

 

 
Armoiries du Transvaal sur le wagon de Paul Kruger
 
 

En 1883, âgé de cinquante-sept ans, Paul Kruger est élu président de la République sud-africaine (Transvaal), poste auquel il est réélu quatre fois de suite.
En 1884, il parvient à négocier la complète indépendance du Transvaal (Convention de Londres). Lors de son voyage, il mène une tournée triomphale aux Pays-Bas, en Belgique en Franceet en Espagne. En Allemagne, il est reçu par le Kaiser et le chancelier Otto von Bismarck, lors d'un banquet impérial donné en son honneur.

 

Calviniste pratiquant, austère, fin politicien, Kruger devient le symbole du Boer résistant aux Britanniques.

 

 

À partir de 1886, la ruée vers l'or du Transvaal amène l'État transvaalien à construire des voies de chemins de fer, des rues dans les villes nouvelles et toutes sortes de commodités et de services jusqu'alors inexistants. L'exploitation et l'industrie minières stimulent le commerce et le secteur des transports faisant rapidement du Transvaal le nouveau centre économique de l'Afrique du Sud aux dépens de la colonie du Cap. L'afflux de travailleurs étrangers, les uitlanders, risque dorénavant de menacer le pouvoir politique des Boers mais Kruger refuse de leur accorder la citoyenneté en dépit des pressions britanniques.

 


En 1893, réélu de justesse face à Joubert, Paul Kruger doit faire face à une plus forte opposition qui lui reproche son inflexibilité et sa politique économique inadaptées aux nouveaux défis de la modernité.

 

Retranché dans ses convictions tirées littéralement des saintes-écritures, la liberté et la religion sont en fait les axiomes de sa politique. Il est alors considéré comme un homme providentiel par ses compatriotes du Transvaal mais comme un anachronisme par les Britanniques. Son opposition à toutes les demandes britanniques concernant les droits des uitlanders, débouche sur un sérieux antagonisme avec le Colonial Office et la colonie du Cap.

 

 

Le raid Jameson sur le Transvaal à la fin de l'année 1895, entrepris par des amis de Cecil Rhodes, premier ministre du Cap, marque l'amorce du déclenchement des hostilités entre Boers et Britanniques. Dans un premier temps, le calme et la détermination de Kruger dans sa gestion du raid Jameson lui permettent de sauver son pouvoir alors que son rival du Cap, Cecil Rhodes, est contraint de démissionner. Mais pour Kruger, le raid Jameson confirme que les Britanniques ne mènent qu'une seule politique basée sur la tromperie, l'intimidation, la pression et le banditisme.

 

En 1898, Paul Kruger est élu une quatrième fois à la présidence du pays contre le chef de la Cour de justice, John Gilbert Kotzé. Il se venge alors de son opposant en le faisant démettre de sa fonction judiciaire prenant une grande liberté avec la constitution et avec la séparation des pouvoirs. C'est alors qu'un jeune homme politique et avocat originaire du Cap, Jan Smuts, présenta le mémoire en défense de Kruger particulièrement bien argumenté, légitimant le renvoi de Kotzé de la Cour de justice.

 

 

Impressionné par les qualités et la rhétorique de Smuts, Kruger fait entrer le jeune avocat de vingt-huit ans dans son gouvernement.

 

 

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23/04/2019

Abus sexuels dans l’Église catholique : du grand silence au grand déballage:

 

 

 

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 Monseigneur Federico Lombardi, directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, s’est exprimé au sujet de la crise des abus sexuels dans l’Église, à propos d’un ouvrage dédié à la protection des mineurs. Il a demandé que l’Église s’engage à vaincre la « culture du silence » et à développer « une culture de dénonciation positive », une expression qui montre à quel point l’Église peine à trouver le juste milieu en matière de gestion, humaine, spirituelle, de la crise.

 

 

 

Nous sommes, en effet, témoins d’un phénomène inédit dans l’Église catholique : alors que la loi du silence prévalait depuis toujours dans l’institution sur les affaires de mœurs, brutalement, en quelques semaines, la digue, déjà fissurée, a cédé. Le blindage n’a pas suffi à empêcher la vérité de fuiter.

 

 

Mais ce n’est pas un filet d’eau, c’est un véritable torrent de boue qui se déverse aujourd’hui, charriant avec lui les couches successives soigneusement enfouies depuis des décennies.

 

 

Au fond de l’eau claire, la boue. Une boue qu’on voulait oublier, pour se contenter de regarder la surface. Nombreux sont ceux qui avait adopté comme principe de ne pas remuer cette boue tapie au fond de l’eau claire, par peur.

 

 

La boue est pourtant remontée, parce qu’aucun système quel qu’il soit, s’il est bâti sur le mensonge, l’abus des plus faibles et l’injustice, ne peut tenir.

 

 

Cette boue, c’est l’accumulation des affaires honteuses de l’Église. C’est l’oubli des plus pauvres, l’abus sur les faibles, l’atteinte faite à la dignité des enfants de Dieu. Mais c’est aussi tout ce qui a permis à ce système de se maintenir : le silence, l’enfouissement, le maintien des petits arrangements et, surtout, la peur et la honte d’affronter la vérité.

 

 

Que peut devenir une institution fondée sur l’annonce de la vérité, sur les Béatitudes, et qui a pourtant abrité en son sein tant de crimes odieux ?

 

 

Avec les déversements quasi quotidiens, nous voyons s’étaler au grand jour, comme par ricochet, l’autoflagellation individuelle et collective : tout le monde, subitement, se met à gémir, demandant pardon aux victimes et promettant une grande purification.

 

Si bien que l’on est passé, par un effet de balancier surprenant, du grand silence complice au déballage public, à la dénonciation collective, à la délation.

 

 

Chaque personne, celle qui savait quelque chose depuis des années mais n’avait rien dit, sent que le temps est venu de dénoncer et de tout déballer. Qu’est ce qui provoque cela ? La peur du jugement collectif ? La peur de se voir impliqué pour non-dénonciation d’actes pédophiles ou d’abus sexuels ?

 

 

Il y a ceux qui savent et qui continuent de ne rien dire, il y a ceux qui savent et qui, aujourd’hui, « balancent », et enfin ceux qui se sont tus et qui, aujourd’hui, s’érigent en défenseur des victimes.

 

 

Cependant, nous nous interrogeons : où étaient-ils, ceux qui, aujourd’hui, annoncent vouloir réformer l’Église de fond en comble, quand la loi du silence régnait en maître dans l’institution ? Ceux-là mêmes qui dénoncent cette loi du silence n’ont-ils pas balayé d’un revers de main certains propos, certaines rumeurs qu’ils savaient pourtant persistants ? N’ont-ils pas contribué, à leur manière, par leur déni, leur acquiescement tacite, à entretenir ce système qu’ils dénoncent aujourd’hui ?

 

 

Et il y a ceux qui, parmi les victimes, se battent depuis des années, et encore aujourd’hui, pour essayer de faire entendre leur voix.

 

Si bien que la cacophonie ambiante, l’autoflagellation ecclésiale commencent à devenir obscènes.

 


Il y a un temps pour parler, un temps pour se taire. Alors que les chrétiens sont entrés en Carême, ne serait-ce pas, au contraire, le moment de se taire ? Le moment de se recueillir, jeûner, prier et demander pardon ? Quand était le temps de parler, vous n’avez rien dit.


Alors, maintenant,  je vous en supplie, taisez-vous.

 

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19/04/2019

Fondamentalisme chrétien MOUVEMENT PROTESTANT AMÉRICAIN:

 

 

 

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Fondamentalisme chrétien , mouvement dans le protestantisme américain apparu à la fin du XIXe siècle en réaction au modernisme théologique, qui visait à réviser les croyances chrétiennes traditionnelles pour tenir compte des nouveaux développements dans les sciences naturelles et sociales, en particulier la théorie de l' évolution biologique. En accord avec les doctrines chrétiennes traditionnelles concernant l'interprétation biblique, la mission de Jésus-Christ et le rôle de l'église dans la société, les fondamentalistes ont affirmé un noyau de croyances chrétiennes qui comprenait l'exactitude historique de la Bible , l' imminent et physique La seconde venue de Jésus-Christ et celle de Christ Naissance de la vierge , Résurrection ( voir larésurrection ), et Expiation ( voir expiation ). Le fondamentalisme est devenu un phénomène important au début du 20ème siècle et est resté un mouvement influent dans la société américaine au 21ème siècle. Voir aussi l'église évangélique .

 

 

Les pratiques de culte fondamentalistes, qui sont fortement influencées par le revivalisme , comportent habituellement un sermon avec chant et prière de la congrégation, bien qu'il puisse y avoir des variations considérables d'une dénomination à l'autre. Bien que les fondamentalistes ne soient pas particulièrement ascétiques , ils observent certaines interdictions. Beaucoup de fondamentalistes ne fument pas, ne boivent pas de boissons alcoolisées, ne dansent pas, ne vont pas au cinéma ou ne jouent pas. Dans la plupart des écoles et instituts fondamentalistes, ces pratiques sont strictement interdites.

 

 
 

À la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, les fondamentalistes chrétiens s'opposent vigoureusement au modernisme théologique qui, en tant que «critique supérieure» de la Bible, implique la tentative de réconcilier les croyances chrétiennes traditionnelles avec la science et l'historiographie modernes. (Pour une discussion de ...

 

 

 

Origines:

 

 

 

Au cours du 19ème siècle, majeure Les défis lancés aux enseignements chrétiens traditionnels ont surgi sur plusieurs fronts. Les découvertes géologiques ont révélé que la Terre était bien plus ancienne que les quelques milliers d'années suggérées par une lecture littérale du livre biblique de laGenèse et des diverses généalogies bibliques. Le travail de Charles Darwin(1809-82) et de ses collègues a établi que les êtres humains en tant qu'espèce avaient émergé au cours de millions d'années à travers un processus deévolution , plutôt que soudainement par fiat divin. Les scientifiques sociaux et les philosophes influencés par Herbert Spencer (1820-1903) a préconisé une théorie parallèle de progressive évolution sociale qui a réfuté la compréhension religieuse traditionnelle de l'homme le péché , qui était fondé sur l'idée que, après la chute de la grâce, la condition humaine était irréparable. Pendant ce temps, certains ministres de différentes confessions ont cessé de mettre l'accent sur la conversion des individus à la vie religieuse et ont plutôt proposéEvangile social "qui considérait le changement social progressif comme un moyen de construire le royaume de Dieu sur Terre.

 

 

Un défi plus direct au christianisme traditionnel est venu des chercheurs qui ont adopté une approche critique et historique de l'étude et interpréter la Bible. Cette perspective, connue sous le nom de modernisme, traitait les livres de la Bible - en particulier les cinq premiers (le Pentateuque) - non pas comme de simples documents écrits par un seul auteur mais comme des textes complexes construits par plusieurs auteurs de plusieurs sources plus anciennes. Bien que le modernisme fournisse une solution à de nombreux problèmes posés par des passages bibliques apparemment contradictoires, il soulève de sérieux doutes sur l'exactitude historique du texte biblique, amenant les chercheurs à réviser l'histoire traditionnelle de l'époque biblique et à reconsidérer la nature de l'autorité biblique. (Pour une discussion sur le modernisme dans l'histoire du catholicisme romain , voir Modernisme .)

 

 

La question de l'autorité biblique était cruciale pour le protestantisme américain, qui avait hérité de la doctrine fondamentale de la sola Scriptura(latin: «Écriture seule»), telle qu'elle était énoncée par Martin Luther (1483-1546) et d'autres réformateurs du XVIe siècle. Ainsi, tout défi à l' intégrité des Écritures avait le potentiel de miner le christianisme tel qu'il le comprenait et le pratiquait. En réponse à ce défi, les théologiens du Princeton Theological Seminary a plaidé pour l'inspiration verbale (mot pour mot) de l'Écriture et a affirmé que la Bible était non seulement infaillible (correct quand il parlait sur des questions de foi et de morale), mais inerrant (correct quand il parlait de n'importe quoi, y compris l'histoire et la science).

 

 

Comme les théologiens de Princeton ont développé leur nouvelle approche,John Nelson Darby , l'un des premiers dirigeants de la Plymouth Brethren (un mouvement d' église britannique libre qui met l'accent sur la prophétie biblique et la seconde venue du Christ), a introduit une perspective théologique très différente, appelée dispensationalism. D'abord enseigné aux Frères au milieu du XIXe siècle, le dispensationalisme soutenait que l'histoire était divisée en périodes distinctes, ou «dispensations», au cours desquelles Dieu agit différemment envers son peuple élu. La période actuelle, selon le dispensationalisme, était celle d'une attente expectante pour le retour imminent de Jésus-Christ. Les dispensationalistes croyaient en un apocalyptique le millénarisme qui a prédit le Ravissement (le sauvetage corporel des élus par Dieu) et les événements cataclysmiques subséquents des Derniers Jours, tels que les persécutions par l' Antéchrist et la Bataille d' Armageddon ( voir aussi l' eschatologie ).

 

 

Bien que la plupart des églises protestantes aient rejeté les enseignements généraux des Frères de Plymouth, beaucoup ont accepté le " prémillénarisme"des disciples de Darby. Ils croyaient que le prochain événement important dans l'histoire humaine serait la venue du Christ pour justifier et racheter son peuple et les établir dans la direction d'un royaume millénaire (millénaire).

 

 

L'intérêt singulier pour la Seconde Venue - une question promue par William Miller (1782-1849) et les églises adventistes dans les années 1830 et 40 - inspira un mouvement populaire à travers le Niagara Bible Conference, qui se tient chaque été à Niagara-on-the-Lake, en Ontario. Initié par James Inglis, un ministre baptiste de New York City , peu avant sa mort en 1872, la conférence a continué sous James H. Brookes (1830-1897), un ministre presbytérien de St. Louis, Missouri et rédacteur en chef de l'influent périodique millénaire The Truth . George C. Needham (1840-1902), un évangéliste baptiste, fut également un des premiers dirigeants du millénaire. William J. Erdman (1834-1923), un ministre presbytérien noté pour sa compétence en tant qu'exégète biblique; etWilliam R. Nicholson (1822-1901), qui quitta l'Église épiscopale en 1873 et devint plus tard évêque dans l'Église épiscopale réformée ( voir Église épiscopale, États-Unis ). Vers la fin du siècle, le mouvement millénaire a attiré d'autres dirigeants importants, comme Adoniram J. Gordon (1836-1895), ministre baptiste à Boston; et Maurice Baldwin (1836-1904), l'évêque de Huron dans l' Église d'Angleterre au Canada.

 

 

Les millénaires associés à la Conférence de Niagara ont également parrainé des conférences publiques dans les grandes villes à partir de 1878, comme les Conférences prophétiques internationales à New York. Évangéliste de ChicagoDwight L. Moody (1837-99) a fourni une plate-forme influente pour l'expression millénaire dans ses conférences de Northfield, Massachusetts. Les millénaristes étaient également actifs dans le renouveau missionnaire de la fin du XIXe siècle qui fut finalement institutionnalisé Mouvement des bénévoles étudiants.

 

 

 

Développement Doctrinal Et Institutionnel

 

 

La fin du 19ème au milieu du 20ème siècle

 

 

Pendant les dernières années du 19ème siècle, le mouvement millénaire était divisé sur des questions d'interprétation prophétique, mais Brookes a réussi à rassembler les factions dissidentes ensemble. Cependant, quelques années après sa mort, la conférence de Niagara fut abandonnée.

 

 

Même avant la mort de Brookes, les tensions entre les millénaristes et les modernistes avaient atteint des niveaux sans précédent. Dans les années 1890, plusieurs ministres libéraux et professeurs ont été soumis à des procès à l'église pour des accusations d' hérésie et d' apostasie ; le plus célèbre de ces essais impliqués Charles A. Briggs (1841-1913), un ministre de l' Église presbytériennequi avait dénoncé l'idée de l'inspiration verbale dans une adresse au Séminaire théologique Union à New York en 1891. Briggs a été reconnu coupable d'hérésie et suspendu du ministère dans 1893. En réponse, le séminaire abandonna son lien officiel avec l'église presbytérienne et Briggs devint un épiscopalien. Les collègues de Briggs Henry Preserved Smith (1847-1927) et AC McGiffert (1861-1933) ont vécu des expériences similaires, les incitant à rejoindre les églises congrégationalistes ( voir Congregationalism ).

 

 

La persistance du militantisme conservateur a conduit à la création deAmerican Bible League en 1902 et la publication ultérieure de Les principes fondamentaux: Un témoignage à la vérité (1910-1915), une série de 12 livrets comprenant des articles de leaders conservateurs de partout au pays. La série, qui allait éventuellement donner leur nom aux conservateurs , attaqua les théories modernistes de la critique biblique et réaffirma l'autorité de la Bible, affirmant tous les principes théologiques que les conservateurs estimaient être niés par les porte-parole modernistes. Financé par deux riches laïcs presbytériens et publié par l'Institut biblique de Los Angeles (aujourd'hui l'Université Biola), The Fundamentals a été distribué gratuitement à des millions de pasteurs à travers le monde.

 

 

Après un hiatus pendant la Première Guerre mondiale , le conflit entre les conservateurs et les modernistes a été renouvelé en 1918. Un certain nombre de conférences conservatrices à New York et à Philadelphie ont conduit à la formation d'une organisation plus vaste et plus complète en 1919, le Association chrétienne des fondements du monde. La conférence de 1919 a placé les planches dans une plate-forme sur laquelle le mouvement fondamentaliste se tiendra pour les années à venir. Les dirigeants conservateurs-fondamentalistes ont réitéré la base de credo du mouvement et ont appelé au rejet du modernisme et des tendances connexes, en particulier l'enseignement de la théorie de l'évolution. Ils se détournent des universités (presque totalement contrôlées par des administrations et des facultés hostiles à la position fondamentaliste) et placent leur foi dans les instituts bibliques plus récemment fondés. Enfin, ils dénoncent l'esprit unitif et coopératif dont témoigne le Conseil fédéral des Églises du Christ en Amérique et menacent le schisme si ce type de déclin spirituel persiste.

 

 

A cette époque, la position moderniste avait pris pied dans Épiscopal ,Congrégationnel , Épiscopal méthodiste , Baptiste américain , et Lesdénominations presbytériennes dans le Nord. La scène était prête pour de grandes confrontations dans les années 1920, et il restait à voir seulement si les modernistes pouvaient être chassés de leurs dénominations.

 

 

Bien entendu, toutes les dénominations Protestantes n'ont pas été affectées par une controverse intellectuelle dans les années 1920. Dans certains pays, comme la Southern Baptist Convention et l'Église méthodiste épiscopale du Sud, le modernisme n'était pas devenu dominant. En revanche, les modernistes contrôlaient fermement les églises épiscopales méthodistes et épiscopales dans les années 1920, car un grand nombre de conservateurs théologiques avaient quitté ces églises à la fin du 19ème siècle pour former les églises de la sainteté et l'église épiscopale réformée, respectivement. D'autres dénominations, telles que les congrégationalistes, étaient si lâchement organisées que les décisions sur les controverses théologiques étaient difficiles à légiférer.

 

 

La discorde entre le nord Les baptistes étaient concentrés sur leurs conventions annuelles. En 1920, un groupe de baptistes s'appelant le La Fédération nationale des fondamentalistes a commencé à organiser des conférences annuelles sur les principes fondamentaux baptistes. Lorsque leurs tentatives d'exprimer leur point de vue sur la Convention n'ont pas progressé rapidement, les plus militants ont fondé Baptist Bible Union. Finalement, les militants ont quitté la dénomination pour former plusieurs petites églises fondamentalistes, tandis que les autres sont restés pour constituer une voix conservatrice permanente au sein de la Convention baptiste américaine (maintenant les American Baptist Churches aux États-Unis ).

 

 

La phase la plus sérieuse de la controverse conservatrice-moderniste a éclaté parmi les presbytériens. Les conservateurs avaient imposé une série de doctrines à la dénomination en 1910, déclarant que la foi chrétienne exigeait la croyance en l'inspiration inerrante de la Bible, la naissance de la Vierge du Christ, et son expiation , sa résurrection, et puissance miraculeuse . En 1922, un ministre de New York, Harry Emerson Fosdick (1878-1969), a protesté contre les activités des conservateurs dans les missions étrangères dans un sermon largement reproduit intitulé "Les fondamentalistes gagneront-ils?" Les conservateurs dans la dénomination ont contraint Fosdick, un baptiste au service de la première église presbytérienne de New York Ville, hors de son pastorat. Il fut bientôt rétabli dans l'église Riverside indépendante.

 

 

Au milieu de ces débats, un événement dans le Deep South a rendu visible la division intense qui était entrée dans la vie religieuse américaine. Les fondamentalistes, croyant que la Bible ne pouvait pas être réconciliée avec la théorie de l'évolution de Darwin, ont fait pression sur leurs législatures d'état pour interdire le enseignement de l'évolution dans les écoles publiques; ils ont été rejoints dans cet effort par beaucoup d'autres qui n'étaient pas fondamentalistes. L'Etat de Tennessee a adopté une telle loi, qui a été contestée devant les tribunaux en 1925 à l'instigation du Union américaine des libertés civiles . John T. Scopes (1900-1970), professeur de sciences dans la petite ville de Dayton, a offert de servir de prévenu contre l'accusation d'avoir enseigné l'évolution. Deux des figures les plus importantes de cette décennie,William Jennings Bryan (1860-1925), un fondamentaliste presbytérien et trois fois candidat à la présidence démocrate, et Clarence Darrow (1857-1938), un avocat de la défense dans des procès criminels notables, a été respectivement procureur adjoint et principal avocat de la défense ( voir le procès Scopes ).Scopes a été reconnu coupable et condamné à une amende, bien que sa condamnation ait par la suite été annulée du fait que l'amende avait été excessive. La loi interdisant l'enseignement de l'évolution au Tennessee a été confirmée en 1925 et abrogée en 1967.

 

 

 

 
 
Anti-evolution book saleLivres anti-évolution en vente à Dayton, Tennessee, lors du procès Scopes, 1925.Agence de presse d'actualité / Hulton Archive / Getty Images

À la fin des années 1920, les fondamentalistes avaient perdu le contrôle des principales dénominations et avaient abandonné tout espoir de les reconquérir, au moins dans un avenir prévisible. Bien que la plupart restent dans leurs dénominations, certains se sont séparés pour former leurs propres églises. En 1932, un certain nombre de baptistes a quitté la Convention baptiste du Nord et a établi la Association générale des églises baptistes régulières ; quatre ans plus tard, le théologien de Princeton J. Gresham Machen (1881-1937) dirigea un groupe de fondamentalistes qui créa l'Église presbytérienne orthodoxe.D'autres fondamentalistes rejoignirent l'une des plus petites églises qui prêchaient le littéralisme biblique et le prémillénarisme - tels que le Alliance Chrétienne et Missionnaire , les Frères de Plymouth et le Église évangélique libre - ou l'une des nombreuses églises bibliques indépendantes qui ont surgi au cours de cette période.

 

 

Ayant également perdu le contrôle des séminaires confessionnels, les fondamentalistes se sont regroupés autour d'un ensemble d'instituts bibliques indépendants et de collèges bibliques. Beaucoup de ces écoles, telles queMoody Bible Institute à Chicago (fondé en 1886) et le L'Institut biblique de Los Angeles (fondé en 1908) a non seulement enseigné à ses étudiants, mais il a assumé bon nombre des fonctions autrefois assumées par les institutions confessionnelles. Ils publiaient des périodiques, diffusaient à partir de leurs propres stations de radio, organisaient des conférences et maintenaient un personnel de conférenciers. En effet, ils fonctionnaient beaucoup comme un quartier général confessionnel, fournissant un lien entre des congrégations autrement isolées.

 

 

L'établissement de nouvelles dénominations fondamentalistes dans les années 1930 a mis en évidence des divisions de longue date au sein du mouvement fondamentaliste qui avaient été maîtrisées alors qu'elles se concentraient sur un ennemi commun. L'une des questions les plus controversées pour les presbytériens était la question du prémillénarisme et postmillénarisme . Tandis que Machen défendait le postmillénarisme plus conventionnel de la théologie de Princeton, le point de vue opposé était pris par le ministre du New JerseyCarl McIntire, qui a plus tard fondé la rival Bible Presbyterian Church.

 

 

McIntire était au centre d'une deuxième question controversée: séparatisme. Il a soutenu que les fondamentalistes doivent non seulement dénoncer les déviations modernistes des croyances chrétiennes traditionnelles, mais aussi se séparer de toute hérésie et apostasie . Cette position a entraîné la condamnation des conservateurs qui ont choisi de rester en communion avec des membres plus libéraux de leurs dénominations. En 1942 McIntire a réuni les indépendants qui ont accepté sa position dans le Conseil américain des églises chrétiennes.

 

 

La dénonciation par les intégristes de la théologie moderniste et leur condamnation des institutions d'enseignement supérieur liées à l'Eglise les ont souvent conduits à rejeter l'éducation contemporaine; cela a contribué à l'impression de beaucoup d'étrangers que le fondamentalisme était essentiellement anti-intellectuel. En même temps, le retrait des fondamentalistes des grandes confessions et leur dénigrement de certaines tendances de la société contemporaine donnaient l'impression qu'ils étaient opposés à la science et à la culture . À la fin des années 1930, le plus grand segment du mouvement intégriste, croyant qu'une réaffirmation conservatrice de la foi, représentant le meilleur de l'érudition conservatrice, était compatible avec la culture intellectuelle contemporaine, se distancia des séparatistes. Ils ont abandonné l'étiquette fondamentaliste, qu'ils ont laissée aux séparatistes, et ont formé ce que l'on appelle Mouvement évangélique . Le christianisme aujourd'hui a été fondé comme leur périodique principal. Leur nouveau centre intellectuel, Fuller Theological Seminary, a été ouvert à Pasadena, en Californie;Beaucoup d'écoles anciennement identifiées au fondamentalisme, comme le Moody Bible Institute, ont également emménagé dans le camp évangélique.Une nouvelle organisation oecuménique , la Association nationale des évangéliques , a été organisée en 1942.

 

 

 

Le milieu du 20ème siècle à nos jours

 

 

Bien que le nouveau mouvement évangélique ait poussé le fondamentalisme à la périphérie de la communauté chrétienne, il a continué de grandir au fur et à mesure que de nouveaux champions surgissaient. le La Baptist Bible Fellowship, créée en 1950, est devenue l'une des plus grandes dénominations intégristes; Jerry Falwell , par la suite un éminent télévangéliste, est devenu le principal porte-parole du mouvement dans les années 1970. Liberty University, fondée par Falwell à Lynchburg, Virginie, en 1971; Bob Jones University , fondée en 1927 par Bob Jones College à Bob Point College, en Floride (l'école déménagea à Cleveland, au Tennessee, puis à Greenville, en Caroline du Sud , en 1947); et Regent University, fondée par le télévangéliste Pat Robertson en 1978, étaient les principaux centres intellectuels du mouvement. La télévision, qui offrait un accès direct au public, aidait les carrières d'un certain nombre de chefs religieux fondamentalistes; en plus de Falwell, ils ont inclus Tim LaHaye , chef de pastorat à San Diego et coauteur d'une série populaire de romans basés sur l' Apocalypse de Jean .

 

 

 

 Jerry Falwell. Département de la photographie de l'Université Liberty

 

Dans les années 1960, les conservateurs religieux et les fondamentalistes se sont engagés dans une controverse renouvelée sur l'enseignement de l'évolution dans les écoles publiques. Défendre la doctrine de le créationnisme - l'idée que le récit de la création présenté dans la Genèse est littéralement correct - cherchait encore à interdire l'enseignement de l'évolution ou à exiger l'enseignement du récit de la Genèse partout où la théorie de l'évolution était enseignée. Certains fondamentalistes ont également tenté d'exiger l'enseignement de la soi-disant «science de la création», ou «créationnisme scientifique», qui présumait présenter le récit de la Genèse comme une alternative scientifique légitime à l'évolution. Dans les années 1990, certains créationnistes ont préconisé l'enseignement d'une doctrine connue sous le nom de " conception intelligente », selon laquelle la diversité et la complexité des êtres vivants sont impossibles à expliquer si ce n'est en postulant l'existence d'un créateur intelligent. À la fin du 20e et au début du 21e siècle, les créationnistes ont été élus à divers conseils scolaires locaux et étatiques, dont certains ont par la suite adopté des mesures exigeant l'enseignement du design intelligent. Dans certains cas, les mesures ont été bloquées par les tribunaux ou ont été abrogées, et certains créationnistes ont perdu leurs sièges à des défenseurs de l'évolution enhardis.

 

 

En 1979, Falwell a fondé le Moral Majority , une organisation civique qui a croisé contre ce qu'il considérait comme des tendances culturelles négatives, en particulier l'avortement légalisé, le mouvement des femmes et le mouvement des droits des homosexuels . Il a également fait pression pour la prière dans les écoles publiques, l'augmentation des dépenses de défense, une forte politique étrangère anticommuniste et le soutien continu des États-Unis à l' État d'Israël .La majorité morale a conduit une nouvelle génération de fondamentalistes au-delà de dénoncer simplement les tendances culturelles et de revenir à un engagement avec la vie contemporaine dans l'arène politique. Falwell a coopéré avec les non-fondamentalistes sur des causes laïques communes, mais est resté à l'écart des principales organisations fondamentalistes. Pendant ce temps, les évangéliques ont fait campagne sur plusieurs des mêmes questions, brouillant ainsi les frontières entre les deux mouvements.

 

 

Dans les années 1980, les fondamentalistes avaient reconstruit toutes les structures institutionnelles qui avaient été perdues en se séparant des anciennes confessions. Dès 1941, des groupes fondamentalistes se sont réunis au sein du Conseil américain des Églises chrétiennes et, en 1948, ils se sont unis à des chrétiens du monde entier pour créer le Conseil international des Églises chrétiennes. À la fin des années 1960, le Conseil américain a tenté de dépasser la direction de Carl McIntire, qui l'avait dominé pendant plus d'un quart de siècle. Il s'est retiré du Conseil international pour aider à former le Conseil mondial des Églises bibliques croyantes. À la fin du 20e siècle, certains fondamentalistes ont même commencé à engager des discussions avec des membres conservateurs de l' Église catholique romaine , traditionnellement considérés par les fondamentalistes comme un culte non chrétien. Les fondamentalistes protestants et les catholiques conservateurs ont trouvé un terrain d'entente sur une variété de questions, y compris l'avortement et la prière à l'école.

 

 

À partir de la fin des années 1980, les fondamentalistes ont cherché à s'appuyer sur le succès de la majorité morale et des groupes partageant les mêmes idées.En 1988, Robertson a couru sans succès pour le président des États-Unis. Peu de temps après, il a fondé le Coalition chrétienne , qui a succédé à la majorité morale en tant que principale organisation du mouvement et est devenue étroitement associée à la Parti républicain . Les fondamentalistes étaient de fervents partisans du président George W. Bush et ont joué un rôle important dans l'élection des républicains à tous les niveaux du gouvernement. Ils ont continué à promouvoir des positions conservatrices sur diverses questions de politique sociale. En 2016, de nombreux fondamentalistes ont soutenu la candidature de Donald Trump au poste de président des États-Unis afin d'obtenir une nomination conservatrice à la Cour suprême , bien que plusieurs dirigeants notables aient été rebutés par ses remarques polarisantes et «non chrétiennes» pendant sa campagne.

 

 

Au début du XXIe siècle, les enseignements fondamentalistes n'étaient pas significativement différents de ce qu'ils étaient à l'époque de la Conférence de Niagara. Les fondamentalistes croyaient encore à l'inerrance et à l'infaillibilité de la Bible et rejetaient l'érudition biblique critique et les nombreuses nouvelles traductions de la Bible auxquelles cette érudition donnait lieu. Un pourcentage important du mouvement a continué à utiliser le King James Version de la Bible exclusivement.

 

 

 

 

16/04/2019

Au Qatar, l’antichristianisme est enseigné aux collégiens:

 

 

 

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Le Qatar finance généreusement la construction de mosquées en France. On se souvient de la réaction survenue sur le chantier de construction de la mosquée de Poitiers, financée par Qatar Charity, dont le nom, « Bataille du pavé des martyrs » est une manière d’insulte à la bataille connue chez nous comme « Bataille de Poitiers » (732). Ce type d’insulte à notre mémoire nationale n’est ni poursuivie ni punie chez nous. Ceux qu’on punit, sont ceux qui protestent contre l’insulte… Au Qatar, les rédacteurs de manuels scolaires destinés aux collégiens de la classe de 6ème à celle de 3ème reçoivent un enseignement officiel biaisé contre le judaïsme et le christianisme. Les jeunes Qataris apprennent ainsi que « le christianisme fut une religion monothéiste mais, avec le temps, ses adeptes ont pris les paroles d’Allah hors de contexte, et affirment croire en trois êtres divins [la Trinité] et en d’autres principes religieux corrompus ». Une contribution majeure au « dialogue interreligieux entre chrétiens et musulmans »…

 

 

Sources : Gatestone Institute (en anglais), ; Memri (en anglais), .