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13/05/2016

Le Pasteur Mark Bernthal:Vice président de la CLC:

 

 

Pastor Mark Bernthal.jpg

 

 

Email: MBern@juno.com

 



Téléphone: 608-233-2244



Le Pasteur Bernthal a servi au sein de la paix Thru Christ depuis 2002. Il a auparavant servi l'Eglise luthérienne Gethsémani, Saginaw, MI (1983-2002) et Trinity Ev. Église luthérienne, Millston, WI, (1976-1983).Le  Pasteur Bernthal est diplômé de l' Immanuel Lutheran Seminary en 1976. Il est aussi diplômé de l'Immanuel Lutheran College en 1973.Le Pasteur Bernthal a épousé Ruth née Gurgel. Ils ont cinq enfants - Vanessa, Luke, Neil, Valérie, et Dale et 13 petits-enfants. Le Pasteur Bernthal sert également au conseil du CTC sur les questions de doctrine. Il est un fan passionné de l'équipe de baseball Packer/Badger/Brewer !

09:23 Publié dans Eglise | Lien permanent | Commentaires (0)

10/05/2016

Arrêtons de trouver des excuses aux djihadistes:

 

 

 

 

Et si l’explication de ce terrorisme était plutôt à chercher du côté de la perversité, ce "goût pour le mal", cette "recherche du mal" ?
 
 
 
 
 

 
 
 
 
      

Le petit prince voulait qu’on lui dessine un mouton ; la société du spectacle de l’information veut, quant à elle, expliquer le djihad.

 

 

Certes, l’humble amateur d’Histoire que je suis se félicite que la raison l’emporte sur l’émotion, cet inhibiteur de pensée. Mais – car il y a un mais – l’Histoire, sauf erreur de ma part, demande un certain recul pour être convenablement appréhendée. Or, de recul il n’est point sur ces plateaux de spécialistes dégoulinant d’une démagogie qu’aucun détachant ne saurait ravoir !

Dernière perle en date, l’émission de Taddeï qui, avec une exemplaire obscénité, eu égard aux morts à peine enterrés du 13 novembre 2015, s’interrogeait ainsi : « Expliquer, c’est excuser ? » Question louable si, dans son ensemble, elle était traitée avec honnêteté et pudeur. Car, ici comme ailleurs, et à quelques rares exceptions près, nous avons été abreuvés d’explications socioculturelles sur les motivations des terroristes ayant sévi avec une remarquable efficacité sur le sol français au cours de l’année 2015. Explications souvent oiseuses et maquillées en bouche de la vérité !

 

 

Ce déterminisme zolien, considérant que la pauvreté et la différence culturelle sont les causes de la conséquence, serait juste ridicule s’il n’était pas tragique. À ce compte-là, la France aurait dû brûler mille fois, elle qui a si souvent accueilli de fort modestes personnes venues d’ailleurs.

 

 

Et les victimes, cette poussière qu’on cache volontiers sous le tapis pour ne pas déranger ces diatribes spécialistes et politiciennes, qu’en est-il ? Elles sont sommées de parler dans le sens du vent consensuel, et gare à quiconque serait pris d’une rage rétrospective ! La censure – effective, n’en déplaise aux aveuglés – veille ; comme elle veille à juguler les voix dissonantes qui s’immiscent dans ce concert d’hypocrites. Le ministre de la Culture a ainsi privé Valeurs actuelles de subventions car (je cite) « pour bénéficier de ces fonds, un titre ne doit pas avoir été condamné pour racisme, antisémitisme, incitation à la haine raciale ou à la violence lors des cinq dernières années » (source : Marianne). Quelle belle et limpide démocratie avons-nous là !

Et si l’explication de ce terrorisme était plutôt à chercher du côté de la perversité, ce « goût pour le mal », cette « recherche du mal » (Le Robert) ? Perversité peut-être favorisée par une incitation sacrée à la haine.

 

 

De mon côté, je ne vois ni révolte ni cri de désespoir dans l’extermination gratuite de son prochain, même s’il est vrai qu’il ne s’agit pas de prochain mais de mécréant !

Revenant à mon petit prince, je me dis que « l’essentiel est invisible pour les yeux » de tous les spécialistes.

 

 

06/05/2016

Le père fondateur de la philosophie anti-lumières, un ami de Kant:

 

 

Johann Georg Hamann

 

 
 
 

Données clés:

 

Naissance

1730, Königsberg

 

Décès

1798, Münster

 

A influencé

Herder, Friedrich Heinrich Jacobi, Goethe, Hegel, Schelling, Kierkegaard

 

 

Johann Georg Hamann (27 août 1730 à Königsberg, 21 juin 1788 à Münster) était un philosophe et écrivain allemand.

Son attrait pour l’irrationnel et le langage mystique ou prophétique lui a valu le surnom de « Mage du Nord » (der Magus aus Norden), nom qu’il prenait volontiers lui-même.

 

 

Biographie

 

Hamann commence des études de théologie en 1746 à l’université de Königsberg, avant de se tourner vers les études de droit. Ses principaux centres d’intérêt restent néanmoins les langues, la littérature, la philosophie ainsi que les sciences naturelles. Il quitte l’université en 1752 sans avoir obtenu son diplôme. Il s’installe en 1757 à Londres où il demeure jusqu’au début de l’été 1758. Il connaît alors une crise profonde, lors de laquelle il étudie intensément la Bible et qui le conduit à une « expérience de l’éveil ».

 

Hamann fonde le projet d’épouser Katharina Berens, fille du négociant Christoph Berens, mais il ne put y parvenir. Il revient à Königsberg au début de l’an 1759 en raison d’une grave maladie de son père. En dépit de son excellente connaissance des langues, il ne peut enseigner en raison d’un défaut de prononciation, et il doit donc se contenter de professions accessoires tout en exerçant par ailleurs une importante activité d’écriture. Il se lie d’amitié en 1762 avec Johann Gottfried Herder, sur lequel il exerce une grande influence.

 

Hamann obtient, en 1767 et par l’intermédiaire de Kant, un poste de traducteur auprès de l’administration prussienne des douanes. Il contracte alors un « mariage de conscience » (qui n'a jamais été officialisé) avec Anna Regina Schumacher, dont il a quatre enfants. Son activité professionnelle lui laisse un temps considérable pour l’étude et l’écriture. À partir de 1787, il voyage à Düsseldorf pour y rencontrer Friedrich Heinrich Jacobi, ainsi qu’à Münster où il meurt le 21 juin 1788.

 

Idées principales et influence

 

Hamann est considéré comme le prophète du mouvement du Sturm und Drang. Anti-lumières, en opposition aux philosophes des Lumières contemporains (et notamment à son ami Emmanuel Kant), il s'inscrit dans la tradition de Giordano Bruno, Leibniz, Spinoza et du néoplatonisme. Il développe ainsi un intérêt pour les thèmes de la Création ou de l’Incarnation divine, ainsi que pour l’unité de la raison et de la sensibilité, de l’universel et du particulier, du concept et de la perception. Il exerce une influence importante sur la pensée de Herder et de Jacobi, mais également de Goethe, Hegel, Schelling et surtout de Kierkegaard. Au XXe siècle on peut encore trouver une influence de Hamann chez Ernst Jünger qui l'évoque, d'abord en exergue du Cœur aventureux (1929), puis assez souvent dans ses journaux de l'âge mûr.

 

Convaincu du fait que nos mouvements psychiques s’accomplissent dans quelque chose d’obscur voire d’inconscient, il se crée pour lui-même un nouveau langage, difficilement compréhensible. Il présente la célèbre devise de Socrate « Je ne sais qu’une chose, c’est que je ne sais rien » comme un aveu d’irrationalisme, et il exige de même du penseur et du poète une telle « chaleur de la volonté ». Ses écrits, qui sont généralement brefs, sont ponctués de nombreuses citations et allusions, et sont rédigés dans un style énigmatique qui présente un contraste avec le style simple et limpide de sa correspondance. On a voulu en conclure que l’ambition de Hamann, dans ses écrits, était de « contraindre » son lecteur à un travail actif d’élaboration de la pensée. Auteur et lecteur sont chez lui complémentaires, forment deux moitiés d’un même tout, qui doivent s’adapter l’une à l’autre pour pouvoir rejoindre un but commun.

 

Cette approche peut à son tour être réinscrite dans son concept central de coincidentia oppositorum (union des contraires), union qu’il cherchait à mettre en évidence, au sein de la vie humaine tout autant que dans les mystères christiques, avec le cas de l’union énigmatique du corps et de l’esprit, de la sensibilité et de la raison, du destin et de la responsabilité. Une telle fascination pour la contradiction l'a conduit à adopter une forte attirance pour l’ironie, dont ses écrits sont constamment empreints et qui a notamment joué un rôle dans l’influence qu’il a exercée sur Kierkegaard.

 

Les ouvrages les plus importants de Hamann sont Sokratische Denkwürdigkeiten (1759), Golgatha und Scheblimini (1784) ainsi que sa Metakritik über den Purismus der reinen Vernunft (1784).

 

Œuvres

 

  • Gedanken über meinen Lebenslauf, 1758/59
  • Sokratische Denkwürdigkeiten, 1759
  • Kreuzzüge des Philologen, 1762
  • Golgatha und Scheblimini, 1784
  • Aesthetica In Nuce : Métacritique du purisme de la raison pure et autres textes, Paris, Vrin, 2002.

 

Références

 

  • (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Johann Georg Hamann »
  • (de) Georg Baudler, Im Worte sehen. Das Sprachdenken Johann Georg Hamanns, Bonn, 1970
  • (de) Oswald Bayer, Zeitgenosse im Widerspruch. Johann Georg Hamann als radikaler Aufklärer, Munich, 1988
  • (de) Karl Carvacchi, Biographische Erinnerungen an Johann Georg Hamann, den Magus in Norden, Regensberg, Münster, 1855
  • (de) Gerhard Nebel, Hamann, Stuttgart, 1973
  • Pierre Klossowski, Les Méditations bibliques de Hamann, avec une étude de Hegel, Éditions de Minuit, 1948.

 

 

 

 
 

08:21 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0)

03/05/2016

Ouganda : un évangélisateur victime du dialogue islamo-chrétien

 

 

 

 

 

Le cadavre de Samson Nfunyeku a été retrouvé aux petites heures du 23 mars tout près de son domicile situé dans le village de Kalampete (district de Kibuku). Sa tête portait des traces de nombreuses blessures et des marques à son cou ont convaincu la police qu’il avait été étranglé. Samson Nfunyeku, un laïc chrétien de 59 ans, s’était acquis une réputation de brillant évangélisateur en participant à des controverses théologiques organisées par la Church of Uganda, à laquelle il appartenait, et d’autres églises avec des savants musulmans, au Tirinyi Trading Center. Il en était résulté de nombreuses conversions mais aussi des menaces de responsables musulmans qui ne voulaient plus qu’il participe à de tels débats. « Voici quatre mois, raconte un ancien Sheikh musulman converti au christianisme, Samson et d’autres eurent un débat très vif avec des savants musulmans qui s’était mal terminé pour ces derniers qui avaient averti que de tels débats n’étaient pas bons pour les musulmans ». Pourtant, un nouveau débat fut organisé le 22 mars au Tirinyi Trading Center, auquel participa Samson Nfunyeku. Un débat de trop, semble-t-il, puisque qu’il fut assassiné quelques heures après cette dernière controverse…

 

 

Source : Voice of the Persecuted,