Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

12/01/2021

La GPA:

 

 

Nouvelle illustration de la théorie de l’aliénation de Marx.

 

 

 

belly_pregnant_woman_close_up_cute_pregnant_belly_pregnant_woman_pregnancy_motherhood-611041.jpgd_-845x475.jpeg

 

 

 

 

 

Le domaine des sciences dites « humaines » ou « sociales » est souvent le lieu des pires impostures intellectuelles, une sorte de niche pour faussaires académiques que l’université sécrète et subventionne grassement – même si les soi-disant « chercheurs » ne se trouvent guère assez payés – par la manne publique.

 

 

 

Marlène Jouan fait partie de cette imposante cohorte de fonctionnaires rémunérés pour brasser du vent, du moment que celui-ci souffle dans le sens de l’écriture inclusive, des études de genre et, d’une manière générale, du saint progrès, c’est-à-dire, au sens postmoderne du terme, la meilleure façon de marcher sur la tête. Dans une tribune publiée dans Libération (24 octobre), cette « chercheuse » à l’université Grenoble-Alpes soutient, au milieu d’un sabir jargonnant de sociologue en chambre, cette thèse hallucinante qu’in fine, le fait de « porter » un enfant pourrait objectivement s’analyser comme un travail salarié à part entière.

 

 

 

Au prix d’une argutie gauchie et sophistique, la donzelle ose le rapprochement avec les habituelles tâches domestiques qui, venant doubler les journées épuisantes du couple moyen passant la majeure partie de son temps dans l’entreprise, pèseraient davantage sur les femmes. Il s’ensuivrait alors une assignation des tâches qui serait le fruit d’un déterminisme culturel et historique, lequel conduirait généralement ces dernières – notamment lorsqu’elles sont mères – à occuper, à l’extérieur, des emplois quasiment similaires aux activités domestiques ou ménagères, où l’amour rentrerait si peu en ligne de compte comme ces « métiers peu qualifiés et rémunérés de la dépendance et de l’assistance, de la socialisation et de l’éducation : aides ménagères et assistantes maternelles, auxiliaires de vie, aides-soignantes et infirmières, enseignantes du premier degré, secrétaires ». Les nounous agréées et les institutrices apprécieront cette arbitraire condescendance de classe…

 

 

 

À partir de là – si le lecteur, qui se serait involontairement égaré dans le labyrinthe d’un raisonnement spécieux, ne nous a pas lâché en cours de route –, parce qu’un tel état d’inégalité ne paraît pas « nous plonger dans une grande perplexité morale », « l’auteure » sous-entend que ces professions susdites s’apparenteraient à des travaux d’esclaves d’autant plus dégradants qu’ils seraient encore majoritairement occupés par des femmes.

 

 

 

Dès lors, parce que nous ne serions pas choqués par ces emplois domestiques externalisés, nous ne devrions pas l’être, non plus, s’agissant des « mères porteuses », déplorant que « tel qu’il est posé en France, le débat public sur la GPA n’envisage pourtant pas qu’il puisse s’agir d’un travail ». Aussi, argumente-t-elle de plus fort, « comment ne pas reculer devant la GPA […] si le travail qui suit l’accouchement est déjà une “boîte noire” ou un impensé de la maternité ? » En d’autres termes, il convient de dissocier impérativement la maternité de l’amour maternel, condition sine qua non pour accepter socialement la GPA.

 

 

 

Ce faisant, notre « philosophe » de salon milite pour que la GPA « participe à la nécessité de repenser la question politique du travail, de ses définitions et de ses appropriations », sans voir qu’en défendant une telle position, elle tombe dans le travers dénoncé par Marx de l’aliénation, ici, non pas simplement de la force de travail, mais d’un « produit » humain issu d’une pratique mercantile abusivement qualifiée de travail au prétexte qu’une rétribution « éthique » serait versée à la mère porteuse. Or, volens nolens, avec la GPA, l’embryon, réduit à l’état de chose n’ayant qu’une valeur spécifiquement marchande, se trouve étranger à la vie humaine, à ses contingences et à ses aléas. Il est « désessentialisé » et objectivé, résumé à une consomptible valeur d’échange.

 

 

 

Tels sont les délires appointés sur deniers publics de ces universitaires de gauche ayant l’oreille du pouvoir…

 

 

 

10:41 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

08/01/2021

Un directeur musulman de la BBC :

 

 

 

aaqil-ahmed.png

 

 

 C’est l’islam qui inspire l’État Islamique…

 


 

 

 

Aaqil Ahmed est directeur des informations religieuses à la BBC et le premier musulman à accéder à de telles fonctions dans la radio télévision d’État au Royaume-Uni. Voici ce qu’il a déclaré et que rapportait hier le Daily Express et toute la presse anglo-saxonne (mais rien encore, sauf erreur de ma part, dans la presse française…) :

 

 

 

« J’ai entendu tant de gens dire que l’EIIL [État Islamique en Irak et au Levant] n’avait rien à voir avec l’islam. Bien sûr qu’il a à voir avec. [Les membres de l’EIIL] ne prêchent pas le judaïsme. Je peux me tromper, mais ce qu’ils proclament c’est une idéologie fondée sur un aspect de la doctrine musulmane. Ce sont des musulmans. C’est un fait et il faut vous le mettre dans la tête même si c’est une chose désagréable ».

 

 

C’est au cours d’une conférence à l’Université de Huddersfield (Yorkshire de l’Ouest, entre Manchester et Leeds) que Aaqil Ahmed a fait cette déclaration en réponse à la question d’un étudiant qui demandait pourquoi la BBC utilisait l’expression « le soi-disant État Islamique ». J’ai personnellement toujours été opposé à cette expression qui a été imposée à toutes les rédactions et qui est répétée comme un mantra. D’abord parce qu’on ne sait trop si l’adjectif soi-disant s’applique à État – on peut en effet considérer que l’État Islamique n’est pas techniquement parlant un État même si en réalité l’organisation qu’il a mise en place s’en rapproche à bien des égards… – ou à Islamique dans le sens de musulman. Je crois que cette expression a été choisie avec dessein car, par son manque de clarté, elle entretient une ambivalence sur une organisation dont on ne veut reconnaître ni quelle soit un État – ce qui, encore une fois, peut se soutenir – ni qu’elle soit musulmane – ce qui n’est pas soutenable car faux.

 

 

 

05/01/2021

La Cathédrale de Chartres:

 

 

 

Cathédrale 1.jpg

 

 

PATRIMOINE DE FRANCE

 

Par son esprit, la Cathédrale de Chartres constitue une encyclopédie presque exhaustive de l'art chrétien de l'époque. La cathédrale Notre-Dame de Chartres a été inscrite en 1979 par l'Unesco sur la liste du Patrimoine mondial de l'humanité.

 

AVANT LE VE SIÈCLE

 

 

La première cathédrale date de la fin du IVe siècle, mais on ne peut passer sous silence les légendes qui voulaient faire remonter l'installation d'une cathédrale dès les premiers siècles.

 

 

LES LÉGENDES

 

 

À partir du Xe siècle, on raconte que Saint Savinien et Saint Potentien, au cours du IIe siècle, vinrent évangéliser le pays chartrain. Quirinus, magistrat romain, aurait fait massacrer les premiers chrétiens dont sa fille Modeste. Leurs corps auraient été ensuite jetés dans le puits de la crypte, dit des Saints-Forts.

 

 

 

Le contenu de cette légende évolue, et dans la vieille chronique (1389) on peut lire :

 

 

 

« La dite Église, on l’affirme, a été fondée avant la naissance du Christ, en l’honneur de la Vierge qui devait enfanter (Virgini Pariturae) et elle était gouvernée par les prêtres des idoles. Lorsque saint Altin et saint Eodald, envoyés de Sens par saint Savinien et saint Potentien, vers l’an 67, vinrent évangéliser Chartres, ils reconnurent que cette femme honorée là était Marie. Et, ils dressèrent en cet endroit une église chrétienne en l’honneur de la Vierge-Mère. »

 

 

Au XVIe siècle, on parle pour la première fois d'une grotte druidique.

 

 

DU VE SIÈCLE À L'AN MIL

 

 

Le Sanctuaire

 

Plusieurs églises se sont succédées au cours de ces périodes très troublées. Ainsi après un raid des Vikings en 858, l'évêque Gislebert fit reconstruire son église, dont il subsiste la crypte Saint-Lubin, située sous le maître-autel, au plus profond niveau exploré.

 

 

 

Dédiée au culte marial, la cathédrale abritait un voile attribué à la Vierge Marie, connu également sous le nom de « Sainte Chemise », portée lors de la naissance du Christ.  La légende rapporte aussi que l'évêque Gantelme déploya cette relique devant les armées de Rollon (911). À sa vue, les forces normandes s'enfuirent et le siège fut levé.

 

 

LA CATHÉDRALE ROMANE

 

 

Ruinée accidentellement par le feu en 1020, la cathédrale du IXe siècle fut immédiatement rebâtie par l'évêque Fulbert, mais sur un plan qui enveloppait l'édifice précédent. Sa crypte — la plus vaste de France — était presque achevée en 1024. Fulbert meurt en 1028. La dédicace de la cathédrale fut célébrée par son successeur, Thierry, le 17 octobre 1037.

 

 

 

En 1134, un incendie en ville, permit d'entreprendre, sur l'espace dégagé devant la cathédrale romane, la construction de deux tours et du portail Royal. Seule, la tour sud sera couverte d'une flèche en 1180. Un nouvel incendie accidentel, survenu le 10 juin 1194, n'épargna que la façade, les tours et la crypte.

 

 

CONSTRUCTION DE LA CATHÉDRALE GOTHIQUE

 

 

Le Maître-Autel

 

Dès le début du sinistre, des clercs, se réfugièrent, avec la « Sainte Chemise », sous le chœur dans la crypte Saint-Lubin. Après deux ou trois jours d'efforts pour déblayer, on éprouva la joie de retrouver indemnes les sauveteurs et leur précieux dépôt.

 

   

L'évêque et les chanoines décident d'abandonner une partie de leurs biens « afin de louer des ouvriers sachant bien travailler » et la reconstruction est entreprise dans l'enthousiasme.  Le gros œuvre est presque terminé à la fin de 1220, soit un peu plus de vingt-six ans après la disparition de l'ancienne église.

 

 

 

Les vitraux se mettent en place et il ne restera plus à exécuter que les dernières sculptures des porches. Puis sera élevé le jubé et on gardera sans doute longtemps l'espoir d'achever les neuf tours projetées. La dédicace fut célébrée en octobre 1260.

 

 

DES PROPORTIONS IMPRESSIONNANTES

 

 

La cathédrale mesure 130,20 mètres de longueur dans œuvre et ses voûtes sont à plus de 37 mètres au-dessus du sol. La largeur de la nef principale est de 16,40 mètres d'axe en axe; la largeur dans œuvre est de 32,80 mètres avec les bas-côtés; la largeur dans œuvre, avec les bas-côtés doubles du chœur, est de 46 mètres. Avec les porches, la longueur du transept atteint 76,80 mètres. Enfin, les hauteurs respectives du clocher Vieux et du clocher Neuf (croix non comprise) sont de 103 mètres [et 112 mètres environ, après achèvement de la flèche de gauche en 1513].

 

 

 

LA CATHÉDRALE DU XIVE SIÈCLE À NOS JOURS

 

 

 

 

Le Chœur

 

Le XIVe siècle ajoutera la chapelle Saint-Piat ; le XVe siècle, la chapelle Vendôme. La contribution du XVIe siècle sera beaucoup plus importante; il créera la flèche flamboyante qui allait transformer la silhouette générale du monument; puis le pavillon de l'Horloge et la clôture du chœur.

 

 

 

Au XVIIIe siècle, les chanoines font disparaître le jubé du XIIIe siècle en 1763, mettent en place le maître-autel avec l'Assomption de Bridan en1773, puis en 1788-1789, les bas-reliefs du chœur. Le feu refit son apparition en 1836, dans le grand comble qu'on appelait la « forêt » ; il le détruisit entièrement. Une charpente métallique couverte de cuivre l'a remplacé. La cathédrale avait été épargnée par les guerres de religion ; elle sortit presque indemne de la période révolutionnaire. En 1918, les vitraux ont été démontés et mis à l'abri. Ils le furent une nouvelle fois en 1939 et ne subirent aucun dommage pendant ces deux guerres.

 

 

 

 

Sinon, la cathédrale constitue un chantier permanent de restauration et notre XXIe siècle a la chance d'admirer à Chartres, dans son intégrité ou peu s'en faut, ce qui, par son esprit, constitue une encyclopédie presque exhaustive de l'art chrétien de l'époque. La cathédrale Notre-Dame de Chartres a été inscrite en 1979 par l'Unesco sur la liste du Patrimoine mondial de l'humanité.

 

 

 

 

Cathédrale 1.jpg

 

 

 

 

 

 

 

09:49 Publié dans Spirituel | Lien permanent | Commentaires (0)

01/01/2021

Algérie : les chrétiens kabyles fichés !

 

 

 
 
 

Le site du mensuel chrétien suisse Christianisme Aujourd’hui a publié, le 30 octobre, ce court article montrant une “affaire des fiches” à l’algérienne contre les chrétiens dont le nombre ne cesse de croître en Kabylie. À quand le ن peint sur les maisons des chrétiens kabyles ? Abject !

 

 

La gendarmerie algérienne mène une enquête discrète sur les chrétiens de Kabylie. Elle a établi un fichier individuel dans lequel sont mentionnés: le nom, l’âge, le statut social, les ressources financières, l’opinion politique et le niveau scolaire de chaque chrétien. Les services des renseignements généraux ont infiltré tous les lieux de culte et certains lieux ont même été dévoilés. Le nombre de chrétiens aurait largement dépassé celui des musulmans dans des localités comme Tizy Wezzu [Tizi Ouzou], Makouda, At Wagnun, Iwadiyen… « On nous a dit que l’État algérien compte ne pas nommer à des postes clés des citoyens Kabyles de confession chrétienne. C’est une ségrégation. Un chantage pour notre communauté qui pratique sa religion dans une parfaite tolérance », a confié un chrétien kabyle au journal Tamurt. Ce recensement a commencé à être dénoncé par des chrétiens kabyles depuis septembre 2019.

 

 

Source : Christianisme Aujourd’hui

 

 

- See more at: http://www.christianophobie.fr/breves/algerie-les-chretiens-kabyles-fiches#sthash.jtUot591.dpuf