Laos : un pasteur protestant tué de sang froid par la police communiste:

 

 

Quand ils ne persécutent pas les chrétiens, les communistes laotiens les tuent…

 

 

 

 

Le trouble règne parmi les chrétiens au Laos. Le pasteur protestant laotien Singkeaw Wongkongpheng a été tué de sang froid par des agents de police en province de Luang Prabang. Le crime a été commis au matin du 8 janvier dernier mais la nouvelle vient seulement d’être diffusée. Selon une reconstitution envoyée à l’Agence Fides par l’ONG Human Rights Watch for Lao Religious Freedom (HRWLRF), cinq hommes non identifiés sont entrés au domicile du pasteur, dans le village de Na-ang, situé dans le district de Chomphet, partie intégrante du territoire de la province de Luang Prabang. En premier lieu, ils ont pris son épouse. Accouru à son secours, le pasteur Singkeaw a été saisi et emmené. Attendu que l’homme a opposé résistance, il a été poignardé trois fois dans le dos, après quoi les assaillants se sont enfuis. Le fils du pasteur a poursuivi l’un des agresseurs et l’a blessé. L’homme se trouve dans un hôpital de la province de Luang Prabang. Il a été établi que le blessé est un agent de la police provinciale de Luang Prabang, prêtant service comme gardien de prison. Les chrétiens de Luang Prabang soupçonnent que les cinq hommes avaient initialement prévu d’enlever le pasteur Singkeaw et son épouse mais que l’opération a ensuite dégénéré en homicide. Le pasteur Singkeaw était responsable d’une petite communauté de 58 fidèles à Na-ang. Selon un responsable chrétien local, le pasteur était un bon citoyen, respectueux de la loi, qui menait une vie simple. De 1997 à 2002, il avait eu des problèmes, lorsque les autorités lui avaient intimé de ne pas répandre la foi chrétienne, ordre qui lui avait été réitéré voici deux ans. L’ONG HRWLRF demande au gouvernement laotien de mener une enquête sur la mort du pasteur Singkeaw et de rendre justice à sa famille en identifiant et punissant également les quatre autres coresponsables, eux aussi agents de police selon des sources locales, de cet homicide commis de sang froid.

Source : Agence Fides