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16/07/2019

Une journaliste canadienne découvre les « carnages de chrétiens »

 

 

 

 

 

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La journaliste Lise Ravary, dans une opinion parue aujourd’hui, dimanche 24 mars, sur Le Journal de Montréal, rappelle, non sans raison, que la presse a beaucoup parlé du massacre de musulmans en Nouvelle-Zélande, mais « que nous parlons peu de la violence à laquelle sont exposés les chrétiens du monde ». C’est évident et c’est vrai. Si, comme elle l’écrit, dans sa chronique intitulée Carnages de chrétiens« la mort de musulmans aux mains de fanatiques est aussi tragique et insensée que la mort de chrétiens » c’est, oserais-je le faire remarquer, une fausse symétrie. Puisque dans un cas il s’agit de musulmans tués par d’autres musulmans et, dans l’autre, toujours de chrétiens tués par des musulmans. Je ne connais pas de cas récent de musulmans massacrés par des chrétiens en haine de la foi musulmane. Le tueur de Nouvelle-Zélande, rappelons-le, n’est pas un chrétien mais un athée admirateur du communisme chinois grand persécuteur de chrétiens…

 

 

Le 4 mars dernier, alors que le monde était scotché devant la télé pour suivre les événements en Nouvelle-Zélande, des terroristes islamistes ont attaqué trois villages chrétiens du Nigéria septentrional.

 

Vingt-trois personnes ont été tuées par balles et par machettes.

 

Un « petit » massacre comparé à celui du 3 janvier 2015, quand 2000 chrétiens nigérians, surtout des femmes, des enfants et des vieillards, ont été tués par des islamistes, le pire massacre de Boko Haram selon Amnesty International.

 

En janvier dernier, 70 villageois chrétiens ont perdu la vie dans la même région lors d’attaques de militants musulmans. J’ai appris tout cela dans le blogue du vice-recteur de l’école de théologie de l’université de Melbourne, Peter G. Riddell. Pas à CNN ou LCN.

 

La mort de musulmans aux mains de fanatiques est aussi tragique et insensée que la mort de chrétiens, mais comme le souligne Peter G. Riddell, il semble y avoir moins de compassion de la part des médias occidentaux pour la souffrance des chrétiens, surtout africains. « Nous devons poser des questions difficiles pour comprendre pourquoi les médias du monde sont plus intéressés par le massacre de musulmans en Nouvelle-Zélande que par les massacres de chrétiens ailleurs dans le monde. »

 

Les exactions contre les chrétiens ne sont pas limitées à l’Afrique subsaharienne. En 1996, sept moines trappistes de Tibhirine ont été assassinés par des islamistes algériens. On compte par centaines les attaques contre des églises chrétiennes coptes en Égypte et les attentats contre des écoles et lieux de culte chrétiens pakistanais.

 

Il y a trois ans, un kamikaze s’est fait exploser dans un parc de Lahore. Il ciblait des familles chrétiennes qui célébraient Pâques. Bilan : 60 morts et 300 blessés.

 

En Corée du Nord, le pays le plus dangereux, selon l’Index mondial de persécution des chrétiens, 50 000 chrétiens seraient détenus dans des camps de concentration. En deuxième place, l’Afghanistan, et en troisième, la Somalie.

 

La persécution de chrétiens n’est pas qu’une affaire d’islamistes. Les nationalistes hindous ont très peu de tolérance pour les religions autres que l’hindouisme, pour des raisons religieuses et politiques : 325 actes de violence contre des chrétiens ont été recensés en Inde en 2018. Les évangéliques sont même persécutés par les cartels mexicains et colombiens.

 

La France chrétienne vit aussi des heures difficiles. En 2017, on a recensé 878 actes de vandalisme et de profanation d’églises. On se rappellera l’attentat à l’église de Saint-Étienne-du-Rouvray, pendant lequel le prêtre Jacques Hamel est mort égorgé […]

 

Source : Le Journal de Montréal,

 

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