Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

29/11/2019

Histoire de la Church of the Lutheran Confession (4).

 

 

 

 

 

 

Dans l'exercice de la communion et dans le culte (prier ensemble) ainsi que le travail avec d’autres églises , nous ne pouvons pas partager et considérer  comme frères, ceux qui n’ont pas la même foi dans leurs cœurs, qui n'est pas pour nous visible . Au lieu de cela, par la grâce de Dieu et conformément à son enseignement, nous sommes autorisés à exercer la communion seulement avec ceux qui, dans leur confession et leur vie ce conforment à la règle de la Parole  de Dieu. Parce que le Christ Lui-même a exhorté: "enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit»; et parce que le Saint-Esprit a inspiré St. Paul à écrire: "Je vous exhorte, frères, par le nom de notre Seigneur Jésus-Christ, à tenir tous un même langage, et qu'il n'y ait pas de divisions parmi vous; mais que vous ne soyez parfaitement unis dans un même esprit et dans le même jugement »- nous savons dans la foi que c'est la volonté divine que les chrétiens sont appelés à être parfaitement unis dans la doctrine et la pratique, et qu'ils ne doivent pas être indifférents dans ces questions (ne pas chercher à être d'accord pour ne pas choquer) mais  rechercher le seul accord possible, sur les bases de la Parole de Dieu. Là où il ya une telle unité dans la doctrine et la pratique, il est souhaitable dans la pratique, de mettre en place la communion dans toutes ses phases; où il n'y a pas une telle unité, la parole de Dieu dans Romains 16:17 énonce le refus de Dieu de cautionner la pratique de telle communion: "Je vous exhorte, frères, de fuir ceux qui causent des divisions et des scandales, sur doctrine que vous avez apprise de moi; évitez-les ".

 

 


Le CLC, en conséquence, confirme la  déclaration suivante de 1932 : «Puisque Dieu a ordonné que Sa Parole uniquement soit enseigné, sans la mélanger avec des doctrine humaine, elle doit être enseignée et crue au sein de l'Église chrétienne (1 Pierre 4:11; Jean 8. :. 31,32; 1 Tim 6: 3,4) tous les chrétiens sont tenus par Dieu de faire la distinction entre l'église-corps orthodoxe du Christ et celle qui sont hétérodoxe, et, au cas où ils viendraient à s’égarer dans une église- hétérodoxe, de la laisser (Rom 16. : 17). Nous rejetons aussi le syndicalisme, c'est lui qui est en communion avec des églises adeptes de  fausses doctrines, qui  désobéissent à l'ordre de Dieu,  causant divisions dans l'église (Rom 16:17;. 2 John 9,10),  impliquant le danger constant de perdre la Parole de Dieu  (2 Tim 2: 17-21.). ... Le caractère d'une église orthodoxe est établie non pas par son simple nom ni par son acceptation vers l'extérieur et l'adhésion à un credo orthodoxe, mais par la doctrine qui est réellement enseignée dans ses chaires, dans ses séminaires théologiques, et dans ses publications."

 

 


Ce qui était autrefois le cas de la LCMS, ce synode pratique maintenant ce qu'ils nomment «niveaux de communion," selon l’affirmation que la communion peut être pratiquée parmi les chrétiens de différentes confessions dans certaines circonstances: telles que la communion ouverte, services œcuméniques et autres.

 

 

 

 

 

 

 

26/11/2019

Géocentrisme et NASA d’après une étude de Y. Nourissat (polytechnicien):

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les Dr Sungenis et Bennett démontrent que la NASA est à la solde d’une élite financière [Illuminati] imposant le faux modèle copernicien : darwinisme ou évolutionnisme à l’échelle de l’univers.

 

 

 

Les recherches effectuées dans le créationnisme tentent de démontrer que tous les mensonges de la science moderne – comme le darwinisme découvert par Marx et financé par les Rockefeller, l’ancienneté de la Terre qui aurait 4,5 milliards d’années [au lieu de 6.000 ans comme l’expose la Bible], la préhistoire et l’héliocentrisme- sont diffusés par la Cabale.

 

 

Les Musulmans et les Catholiques doivent prendre conscience de cette réalité contraire à la foi et préparant à l’avènement de l’antéchrist et à la mise en esclavage et en dépopulation du monde par les élites sataniques. Notre combat doit être mené sans aucune relâche et sans aucune retenue pour faire reculer cette échéance.

 

 

Dans la revue créationniste Science et Foi, n° 89 (2008), Yves Nourissat[1], ancien élève de l’École polytechnique de Paris, explique que les responsables de la NASA n’autorisent pas leurs employés à avouer l’utilisation de la Terre immobile comme repère pour suivre le mouvement des sondes spatiales.

 

 

 

Robert Sungenis, Ph.D. et Robert Bennett, Ph.D. ont publié un ouvrage de deux volumes totalisant 1.006 pages intitulé: Galileo was wrong, The Church was right (Galilée avait tort, l’Église avait raison). Cet ouvrage s’adresse plutôt a un public au courant des théories physiques modernes et aux spécialistes de l’histoire des sciences. L’enjeu de la question soulevée est de taille puisqu’il remet en cause la raison d’être de l’exploration spatiale engagée officiellement pour découvrir des êtres vivants sur les planètes, la Terre étant supposée en être une parmi d’autres si l’on admet l’hypothèse de Copernic qui n’a jamais été démontrée comme cet ouvrage tente de l’exposer.

 

 

Or, au chapitre 3 dont nous donnons la traduction, Robert Sungenis livre le compte-rendu de ses tentatives de correspondance avec les spécialistes de la NASA pour leur faire répondre clairement s’ils utilisent un système de repérage géocentrique ou héliocentrique pour suivre les mouvements des sondes interplanétaires.

 

 

 

« En réalité, la NASA utilisera le système le plus commode, héliocentrique ou géocentrique, étant donné que la mécanique orbitale de la NASA sait que les deux modèles sont équivalents mathématiquement ou géométriquement. S’ils envoient des sondes à proximité du soleil, ils utiliseront probablement un modèle héliocentrique, étant donné qu’il est plus facile de faire des calculs quand on considère le soleil comme fixe dans l’espace avec les planètes qui se déplacent autour de lui. S’ils envoient des satellites près de la Terre cependant, ils utiliseront un modèle géocentrique ou ce qui est connu dans l’industrie comme un «système de coordonnées fixe par rapport à la Terre. C’est parce qu’il est beaucoup plus facile de calculer les mouvements se déplaçant autour de la Terre si la Terre est considérée comme stationnaire dans l’espace. Ce fait est facilement prouvé à partir de la propre documentation de l’Agence spatiale. Par exemple dans une lettre écrite au NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration) faisant l’enquête suivante: « Le mouvement des satellites géostationnaires est-il prévu et exécuté sur la base d’une Terre immobile ou d’une Terre en rotation? » La réponse envoyée par le chef de la navigation GEOS/POLAR ° la NOAA est très simple: « Terre immobile ». La lettre est citée et reproduite dans l’ouvrage de Marshall Hall: The Earth is not moving (La Terre n’est pas en mouvement), Cornelia, Georgia, Fair Education Foundation, 1994, p. 261.

 

 

« En d’autres circonstances, la NASA essaie de donner l’impression à un public crédule que le modèle héliocentrique peut fonctionner. Au cours d’une correspondance par email en octobre 2005, des représentants de la NASA invitèrent personnellement l’auteur de ces lignes à leur forum en ligne Questions et réponses ». Quelques semaines avant l’invitation, les mêmes représentants de la NASA avaient répondu à une question sur leur forum de la part d’une autre personne concernant la question de savoir si les sonde-spatiales pouvaient être envoyées et suivies dans l’espace en utilisant le système géocentrique plutôt que l’héliocentrique. Les représentants de la NASA avaient répondu négativement en déclarant: « Si l’univers était géocentrique, tous nos calculs pour les trajectoires des sondes spatiales seraient mauvais ». La personne qui posait la question envoya alors la réponse de la NASA a l’auteur de ces lignes comme preuve du système héliocentrique. Ayant accepté l’invitation de la NASA, j’envoyai alors une question formelle au site Web de la NASA leur demandant de préciser pourquoi un système géocentrique ne pouvait pas marcher. Après six semaines sans recevoir de réponse, je contactai les représentants par email privés et demandai s’ils avaient l’intention de répondre à la question posée. Ils me répondirent et déclarèrent qu’ils ne pouvaient pas répondre. Après avoir essayé de les convaincre que, étant donné que dans le forum qu’ils avaient tenu, par leurs déclarations initiales contre la navigation géocentrique, ils s’étaient déjà engagés eux-mêmes, et avaient ainsi une obligation envers le public pour défendre leur position, ils refusèrent encore de répondre. Comme je leur disais que j’étais décidé a inclure tous ces échanges entre eux et moi-même dans le présent ouvrage, les représentants de la NASA demandèrent alors que leurs noms soient omis en déclarant : « Nous ne vous donnons pas la permission de nous citer ou d’utiliser nos noms dans votre livre ou sur votre site web. Bien que nous travaillions à la NASA, nous ne sommes pas employés de la NASA et pour nous, être présentés comme représentants officiels de la NASA dans votre ouvrage serait inapproprié et trompeur. »

 

 

J’ai respecté leur demande sauf le fait que j’ai cité le paragraphe précédent. La suggestion que je leur fis fut la suivante: ‘Que vous travailliez à la NASA ou non, le site web a une adresse nasa.gov. Ainsi si vous n’êtes pas affiliés à la NASA, je vous suggère de trouver une adresse de website différente, sinon autrement vous trompez le public. Bien sur, nous pouvons éviter toute cette activité extraordinaire si vous, comme astrophysiciens, nous dites pourquoi un système géocentrique ne fonctionnerait pas. La balle est dans votre camp.’

 

 

 

Le Livre de Sungenis et Bennett : Galilée avait tort, l’Église avait raison!

 

 

 

Depuis lors il n’y eut pas de réponse de leur part. Comme on peut le voir très clairement à partir des échanges précédents, bien qu’une agence gouvernementale, au moins dans une lettre privée, était désireuse de divulguer la vérité au sujet de l’utilisation d’une mécanique à partir de la Terre immobile, une autre agence refusa de s’y employer quand l’audience comprenait les milliers de lecteurs potentiels sur internet. Ceci n’est pas réellement surprenant pour nous. Ceux qui contrôlent nos programmes spatiaux ont un intérêt à garder le public dans l’illusion du copernicianisme, étant donné que tous leurs financements et leurs projets sont fondés sur des prémices coperniciens, incluant la recherche de la vie dans d’autres mondes. Seuls ceux qui sont courageux et assez connaisseurs peuvent exposer l’illusion et permettre au public de voir le jeu de coquille cosmique qui se déroule depuis une longue période. [La NASA est à la solde des Illuminati qui impose le faux modèle copernicien, qui est du darwinisme ou de l’évolutionnisme à l’échelle de l’univers.]

 

 

Un tel parti

 

 

est l’équipe de Ruyong Wang et Ronald Match, deux anciens ingénieurs satellites du gouvernement qui savent la vérité au sujet de l’illusion. Dans une de leurs recherches sur le GPS, ils écrivent : «…NewCom Technology a breveté un programme développé par le Jet Propulsion Laboratory (JPL) qui, pour des raisons historiques, opère tous les calculs dans un système lié à une Terre immobile. A cause de quelques désaccords entre nos résultats standard liés à un système centré sur une Terre immobile et les résultats obtenus par le JPL, nous avons recherché très soigneusement les paramètres d’entrée pour la solution. Les distances mesurées et théoriques dans les deux différents systèmes s’accordaient avec précision, indiquant que la correction de Sagnac a été appliquée dans chacun d’entre eux.

 

 

 

Comme la discussion de l’effet Sagnac indique la question fondamentale concernant la vitesse de la lumière est la suivante: la vitesse de la lumière est-elle constante par rapport à l’observateur (le récepteur) ou est-elle constante par rapport au système inertiel ECI choisi? D’une façon claire, l’équation du GPS indique que la vitesse de la lumière est constante par rapport au système choisi… Les équations du JPL utilisées pour suivre les signaux en provenance des sondes interplanétaires vérifient que la vitesse de la lumière dépend du système de référence choisi. Dans les équations du JPL, le cadre de référence choisi est le système barycentrique solaire… Il est clair que les équations du JPL considèrent la vitesse de la lumière comme une constante par rapport au système de référence – non comme une constante par rapport aux récepteurs.

 

 

 

En d’autres termes, le Jet Propulsion Laboratory (JPL) emploie le système inertiel centré sur la Terre (ECI) pour les sondes spatiales envoyées au voisinage de la Terre (comme le font la NASA et le GPS), alors que le JPL prétend utiliser le « cadre barycentrique lié au système solaire » pour la navigation spatiale lointaine. Wang et Hatch nous disent cependant « que le JPL pour des raisons historiques réalise tous ses calculs dans le système ECI. Non seulement le JPL utilise exclusivement la référence ECI, mais Wang et Match nous disent que ce Laboratoire corrige les calculs dans « sa référence d’un système solaire barycentrique », de telle sorte qu’ils sont en accord avec la référence ECI.! Nous pouvons voir clairement que le système de référence centré sur la Terre est le système standard, et ainsi que l’utilisation du « système de référence barycentrique solaire » est superflue. Une fois que le calculateur du Laboratoire a fait les corrections relatives au «système de référence solaire barycentrique», la navigation spatiale à grande distance utilise en réalité le cadre ECI – une Terre immobile. Le public n’aurait-il pas été écarté de ce secret par un tour de passe-passe sauf pour le fait que les deux spécialistes connaissant les choses de l’intérieur bien documentés, Wang et Match, ont révélé la vérité. En effet, le système de référence centré sur la Terre (ECI) autrement dit le géocentrisme est le seul système qui permette au GPS et à différentes sondes spatiales de fonctionner correctement.

 

 

 

 

 

[1] Yves Nourissat défend la vraie science créationniste et dénonce en plus de l’imposture cabaliste de l’héliocentrisme, un autre dogme, celui de la préhistoire : « Le mot préhistoire appartient au lexique moderne et est associé à une conception évolutionniste des origines et à une négation des onze premiers chapitres de la Genese qui racontent l’histoire véritable de la création de l’univers, des plantes et des animaux et du couple originel, de la chute de celui-ci, des hommes antédiluviens, du Déluge, du repeuplement de la Terre par la famille de Noé et de la confusion des langues lorsque les hommes se dressèrent à nouveau contre Dieu en voulant édifier la Tour de Babel. (…) Les traditions de tous les peuples ne sont que les déformations des onze premiers chapitres de la Genèse et confirment que le récit mosaïque constitue bien la véritable description inspirée par l’Esprit-Saint » (L. Glauzy, Les géants et l’Atlantide, révélations de l’archéologie interdite, Maison du Salat 2014, p. 56.)

 

 

 

22/11/2019

John Bunyan (1628-1688):

 

 

 

 

 

 

 

LE RÊVEUR IMMORTEL

par Orlando Boyer

 

 

 

" Dans mon voyage à travers le désert de ce monde, j'arrivai dans un lieu où il y avait une caverne. Je m'y couchai pour prendre un peu de repos, et m'étant endormi, je fis un rêve: je voyais un homme vêtu d'habits sales et déchirés. Il était debout et tournait le dos à sa maison. Dans sa main, il tenait un livre, et ses épaules étaient chargées d'un pesant fardeau. "

 

 

Il y a trois siècles, John Bunyan commençait ainsi son livre, Le voyage du pèlerin. Ceux qui connaissent ses œuvres littéraires peuvent confirmer qu'il est bien " le rêveur immortel qui, même mort, parle encore ". Cependant, bien que des milliers de croyants connaissent Le voyage du Pèlerin, bien peu nombreux sont ceux qui connaissent l'histoire de la' vie dédiée à la .prière de ce courageux prédicateur.

 

 

Bunyan, dans son autobiographie intitulée Grâce abondante pour le premier des Pécheurs, nous apprend que ses parents, bien que très pauvres, réussirent à lui faire apprendre à lire et à écrire. Lui-même se nommait " le premier des pécheurs"; d'autres affirment qu'il eut " beaucoup de chance " bien que non encore croyant. Il épousa une jeune fille dont toute la famille était profondément croyante. Bunyan était rétameur, et comme tous ceux de son métier, très pauvre. De son côté, elle possédait pour tout bien deux livres: Le chemin qui mène au ciel et La pratique de la piété, œuvres que son père lui avait laissées en mourant. Bien que Bunyan ait trouvé dans ces deux livres " quelques points qui l'avaient intéressé ", ce fut lors des cultes qu'il éprouva la conviction d'être sur le chemin de l'enfer.

 

 

Dans les passages suivants tirés de Grâce abondante pour le premier des pécheurs, on découvre comment il lutta par la prière pendant la période de sa conversion:

 

 

"J'eus entre les mains une œuvre des Ranters, livre très apprécié de quelques théologiens. Incapable de juger par moi-même du mérite de ces doctrines, je m'appliquai à prier ainsi: "Ô Seigneur, je ne sais pas faire la différence entre l'erreur et la vérité. Seigneur, ne me laisse pas seul accepter ou refuser cette doctrine en aveugle; si elle vient de Dieu, fais que je ne la repousse pas; si elle est l'œuvre du diable, ne me laisse pas l'accepter;" Dieu soit loué de ce qu'Il m'ait incité à me méfier de ma propre sagesse et de ce qu'Il m'ait gardé des erreurs des Ranters. La Bible me fut très précieuse alors.

 

 

"Pendant tout ce temps où je me sentais condamné aux peines éternelles, je m'étonnais de voir les hommes s'efforcer d'obtenir des biens terrestres, comme s'ils espéraient vivre ici éternellement [...] Si j'avais eu la certitude du salut de mon âme, je me serais senti immensément riche, même si je n'avais eu que des haricots à manger.

 

 

" Je cherchai le Seigneur, priant et pleurant, et du fond de mon âme, je criai: ÔSeigneur, montre-moi, je t'en prie, que tu m'aimes d'un amour éternel. Alors, j'entendis mes paroles me revenir comme un écho: Je t'aime d'un amour éternel. Je me couchai et dormis en paix et, au réveil le lendemain, la même paix inondait mon âme. Le Seigneur m'assura: Je t'aimais quand tu vivais dans le péché; je t'aimais avant, je t'aime maintenant et je t'aimerai toujours.

 

" Un matin, alors que je priais en tremblant, convaincu que je n'obtiendrais pas une Parole de Dieu pour me consoler, il me dit: Ma grâce te suffit.

 

" Mon esprit s'illumina d'une grande clarté, comme si le Seigneur Jésus me regardait du haut du ciel à travers le toit de la maison et qu'il m'avait m'adressé ces paroles. Je rentrai chez moi en pleurant, transporté de joie et empli d'humilité au plus profond de moi.

 

 

" Cependant, un jour, alors que je marchais dans la campagne, la conscience inquiète, soudain ces paroles s'emparèrent de mon âme: Ta justice est dans les cieux. Avec les yeux de l'âme, je crus voir Jésus-Christ assis à la droite de Dieu, et qui se tenait là comme ma justice [...] En outre je vis que ce n'était pas la bonté de mon cœur qui pouvait l'améliorer ou au contraire y porter .préjudice; car ma justice c'est le Christ lui-même, le même hier, aujourd'hui et toujours. Alors les chaînes tombèrent de mes chevilles: je me trouvais libéré de mes angoisses et les tentations qui m'assaillaient perdirent de leur force; je ne craignais plus la sévérité de Dieu et je rentrai chez moi en me réjouissant par la grâce et l'amour de Dieu. Je n'ai pas trouvé dans la Bible la phrase: Ta justice est dans les cieux, mais il y a : Il a été fait pour nous sagesse et aussi justice, sanctification et rédemption (1 Corinthiens 1:30) et je vis que l'autre phrase était vraie.

 

 

" Alors que je méditais ainsi, la phrase suivante des Ecritures pénétra mon esprit avec force: Il nous a sauvés, non pas pour les œuvres de justice que nous avons accomplies, mais par sa miséricorde. Je fus ainsi élevé vers les cieux et je me retrouvai au sein de la grâce et de la miséricorde. Avant, je craignais la mort, mais maintenant, je proclamai: Je désire mourir. La mort devenait pour moi chose désirable. On ne vivait pas vraiment avant de passer dans l'autre vie. Oh, pensais-je, cette vie est à peine un songe en comparaison de l'autre! C'est en cette occasion que l'expression " héritiers de Dieu " se révéla si pleine de signification pour moi que je ne peux l'expliquer en termes terrestres. Héritiers de Dieu! Dieu lui-même est la part des saints. C'est ce que je vis et qui me remplit d'admiration; cependant, je ne peux raconter tout ce que je vis... Christ était un Christ précieux en mon âme, il était ma joie; la paix et le triomphe en Christ étaient si grands que j'eus les plus grandes difficultés à rester couché". .

 

 

Bunyan, dans sa lutte pour se libérer de l'esclavage du péché, ne fermait pas son âme aux êtres désorientés qui ignoraient les horreurs de l'enfer. A ce sujet, il écrivit:

 

 

" Par les Ecritures, je compris que l'Esprit Saint ne veut pas que les hommes enterrent leurs talents et leurs dons, mais au contraire qu'ils les développent [...] Je rends grâce à Dieu de m'avoir donné la capacité d'aimer, d'avoir pitié de l'âme de mon prochain et de m'avoir incité à m'efforcer de prononcer les paroles que Dieu pourrait utiliser afin d'atteindre les consciences et de les réveiller. En ceci le Seigneur a répondu au désir de son serviteur et les gens commencèrent à se montrer émus et angoissés, quand ils comprirent l'horreur de leurs péchés et la nécessité d'accepter Jésus-Christ.

 

 

" Du plus profond de mon cœur, j'ai crié vers Dieu sans répit pour qu'il rende efficace la Parole pour le salut des âmes [...] En fait, j'ai répété au Seigneur que si le sacrifice de ma vie devant tous pouvait servir à les réveiller et à les confirmer dans la vérité, j'accepterais avec joie.

 

 

" Dans l'exercice de mon ministère, mon principal désir était d'aller dans les lieux les plus obscurs du pays [...] Lorsque je prêchais, je ressentais les douleurs mêmes de l'enfantement pour que naissent des enfants à Dieu. S'il n'y avait pas de fruit, je n'accordais aucune importance aux éloges que pouvaient me valoir mes efforts; s'il y avait des fruits, je n'accordais aucune importance à l'opposition rencontrée ",

 

 

Les obstacles que dut affronter Bunyan furent nombreux et variés. Satan, lorsqu'il se vit sérieusement menacé par l'œuvre de ce serviteur de Dieu, commença à dresser des barrières de toutes sortes. Bunyan luttait fidèlement contre la tentation de s'enorgueillir du succès de son ministère, afin de ne pas tomber dans la condamnation du diable. Lorsqu'une fois, un auditeur lui dit qu'il avait prêché un bon sermon, Bunyan lui répondit :" Il n'est pas nécessaire de me le dire, le diable me l'a déjà murmuré à l'oreille avant même que je descende de chaire ".

 

 

Puis l'ennemi des âmes incita les impies à calomnier Bunyan et faire courir des bruits contre lui dans tout le pays afin de le pousser à renoncer à son ministère. On le traita de sorcier, de jésuite, de contrebandier, on affirma qu'il vivait avec une maîtresse, qu'il avait deux épouses et que ses enfants étaient illégitimes.

 

 

Lorsque tous ces stratagèmes du malin pour détourner Bunyan de son ministère glorieux eurent échoué, ses ennemis l'accusèrent de ne pas observer les règles du culte de l'Eglise officielle. Les autorités civiles le condamnèrent à la prison à perpétuité et se refusèrent formellement à révoquer la sentence, malgré tous les efforts des amis de Bunyan et les prières de sa femme; il devait rester prisonnier jusqu'au jour où il prêterait serment de ne plus jamais prêcher.

 

 

Au sujet de son emprisonnement, il nous raconte:

 

 

" Je n'avais jamais autant ressenti la présence de Dieu. à mes côtés à tout instant avant d'être emprisonné […] me fortifiant si tendrement avec telle ou telle parole des Ecritures, à tel point que j'en vins à désirer, si cela était permis, des tribulations plus grandes encore pour recevoir une plus grande consolation.

 

 

" Avant mon incarcération, j'ai prévu ce qui devait m'arriver et deux choses brûlaient dans mon cœur sur la façon dont je pourrais faire face à la mort, si j'en arrivais là. Je fus poussé à prier, à demander à Dieu de me fortifier "à tous égards par sa puissance glorieuse, en sorte que vous soyez toujours et avec joie persévérants et patients. Rendez grâces au Père." Pendant toute l'année qui précéda mon arrestation, je ne priais presque jamais sans que ce verset des Ecritures ne me revienne à l'esprit et sans que je ne comprenne que pour souffrir avec patience et surtout avec joie, il fallait une grande force d'âme.

 

 

" La seconde considération fut dans le passage suivant: Et nous regardions comme certain notre arrêt de mort, afin de ne pas placer notre confiance en nous-mêmes, mais de la placer en Dieu, qui ressuscite les morts. Grâce à ce verset je compris que si j'en arrivais à souffrir comme je le devais, premièrement je devais condamner à mort tout ce qui appartenait à notre vie, considérant ma femme, mes enfants, ma santé, les plaisirs, tout, enfin, comme morts pour moi et moi pour eux.

 

 

"Je résolus, comme dit Paul, de ne pas regarder les choses qui se voient, mais celles qui ne se voient pas; parce que les choses qui se voient sont temporelles alors que celles qui ne se voient pas sont éternelles. Et. je compris que si je m'étais préparé seulement à la prison, je pourrais à l'improviste être appelé aussi à être fouetté ou attaché au pilori. De même si je m'attendais seulement à ces châtiments, je ne supporterais pas celui de l'exil. La meilleure façon de supporter les souffrances était d'avoir confiance en Dieu, pour ce qui était du monde à venir, et pour celui-ci, il fallait considérer le tombeau comme ma demeure, dresser ma couche dans les ténèbres et dire à la décomposition: c'est toi mon père et à la vermine: Ma mère et ma sœur (Job 17:13-14).

 

 

" Cependant, en dépit de ce réconfort, j'étais un homme en proie à la faiblesse. La séparation d'avec ma femme et nos enfants, je la ressentais parfois en prison comme si ma chair était arrachée de mes os, ceci non seulement parce que je pensais aux épreuves et aux malheurs que subissaient ces êtres qui m'étaient chers, particulièrement ma fille aveugle. Pauvre fille, comme ton existence en ce monde est triste! Tu seras maltraitée; tu demanderas l'aumône, tu souffriras de la faim, du froid, du dénuement et autres malheurs! Oh, les souffrances de ma petite aveugle me déchiraient le cœur en lambeaux!

 

 

"Je méditais également beaucoup sur l'horreur de l'enfer pour ceux qui craignaient la croix au point de se refuser à rendre gloire à Christ et de nier ses paroles et sa loi devant les fils des hommes. Mais je pensais encore plus à la gloire que le Christ prépare pour ceux qui avec amour, foi et patience rendent témoignage pour lui. Le souvenir de ces choses contribuait à diminuer la tristesse que je ressentais lorsque je pensais aux êtres chers qui souffraient à cause de mon témoignage pour Christ. "

 

 

Mais toutes les horreurs de la prison ne suffirent pas à ébranler le courage de John Bunyan. Lorsqu'on lui offrit la liberté en échange de l'engagement de ne plus jamais prêcher, il répondit: "Si je sortais aujourd'hui de prison, demain je prêcherais de nouveau l'Evangile avec le secours de Dieu ".

 

 

A ceux qui pensent qu'en fin de compte, John Bunyan n'était qu'un fanatique, nous conseillons de lire et de méditer les œuvres qu'il nous légua: Eclaircissements sur quelques vérités évangéliques, La prière, le voyage du pèlerin, Grâce abondante pour le premier des Pécheurs et beaucoup d'autres pas encore traduites en français.

 

 

John Bunyan passa plus de douze ans en prison. Il est facile de dire que ce furent douze longues années, mais il est difficile d'imaginer ce que cela signifie vraiment; il passa plus du cinquième de sa vie en prison, alors qu'il était dans la force de l'âge. Ce fut un Quaker du nom de Whitehead qui obtint sa libération. Une fois libre, il alla prêcher à Bedford, à Londres et dans de nombreuses autres villes. Il finit par devenir si populaire qu'on le surnomma " Evêque Bunyan ". Il poursuivit son ministère fidèlement jusqu'à l'âge de soixante ans, lorsqu'il fut victime de la fièvre et mourut. Des dizaines de milliers de personnes se rendent encore sur sa tombe.

 

 

 

Comment expliquer le succès de John Bunyan? Orateur, écrivain, prédicateur, moniteur d'école du dimanche ou père de famille, chacun peut tirer grand profit de l'étude du style et des mérites des œuvres de Bunyan, en dépit du fait que celui-ci ne fut qu'un simple ferblantier sans aucune instruction.

 

 

Mais comment peut-on expliquer la réussite merveilleuse de Bunyan? Comment un homme inculte pouvait-il prêcher comme il le faisait et écrire dans un style susceptible d'intéresser les enfants comme les adultes, les rois comme les pauvres, les savants comme les profanes? La seule explication est que c'était un homme en communion constante avec Dieu. Bien que son corps était retenu en prison, son âme était libre. Car c'est dans une cellule que John Bunyan eut les visions décrites dans ses livres; des visions beaucoup plus réelles que ses persécuteurs et que les murs qui l'entouraient. Ses ennemis ont disparu depuis longtemps et ces murs sont tombés en ruines, mais les écrits de Bunyan continuent à apporter lumière et joie à toutes les générations partout sur la terre.

 

 

Ce qui suit montre la lutte que Bunyan soutenait avec Dieu lorsqu'il priait: " Il y a dans la prière un moment où il faut mettre à découvert la personnalité, ouvrir son cœur devant Dieu, épancher son âme affectueusement en demandes, soupirs et gémissements : Seigneur, dit David, tous mes désirs sont devant toi, et mes soupirs ne te sont pas cachés (Psaume 38:10). Et encore: Mon âme a soif de Dieu, du Dieu vivant; quand irai-je et paraîtrai-je devant la face de Dieu? Je me souviens avec effusion de cœur " (Psaume 42:3,5).

 

 

En une autre occasion, il écrivit: " Parfois les meilleures prières consistent plus en soupirs qu'en paroles, et ces paroles ne sont rien d'autre que la simple représentation du cœur, la vie et l'esprit de ces prières ".

 

 

Comment il insistait et importunait Dieu dans ses prières, se voit clairement dans le paragraphe suivant: " Je te le dis: continue à frapper, à pleurer, à gémir et à supplier; s'il ne se lève pas pour s'occuper de toi parce que tu es son ami, au moins, en raison de ton insistance, il se lèvera pour te donner ce dont tu as besoin ".

 

 

Indiscutablement, le caractère extraordinaire de la vie de Bunyan avait sa source dans sa profonde connaissance des Saintes Ecritures qu'il aimait tant et dans ses prières persévérantes à Dieu qu'il adorait. Si quelqu'un se demande si Bunyan a fait la volonté de Dieu pendant les douze longues années qu'il a passées dans la prison de Bedford, il doit reconnaître que ce serviteur du Christ, en écrivant Le voyage du pèlerin en prison, a prêché un sermon qui, près de trois siècles après, se lit toujours en cent quarante langues. C'est le plus fort tirage après la Bible. Sans un tel dévouement à Dieu, il n'aurait pas été possible d'atteindre le résultat incommensurable et durable de ce sermon prêché par un ferblantier pénétré de la grâce de Dieu.

 

 

Références: Les Héros de la Foi, Orlando Boyer - Editions VIDA

 

 

 

 

 
 

19/11/2019

44 attaques antichrétiennes en deux mois dans l’Uttar Pradesh:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les chrétiens en Inde, et en particulier en Uttar Pradesh, l’État le plus peuplé du pays, craignent de nouvelles attaques de la part de groupes extrémistes hindous.

 

 

Dans un document envoyé à l’Agence Fides, la Commission pour la liberté religieuse de l’Evangelical Fellowship of India (EFI) relève que l’État gouverné par le parti nationaliste hindou Bharatiya Janata Party (BJP) sous la conduite du Premier ministre Yogi Adityanath a connu 44 épisodes de violence à l’encontre des chrétiens au cours de ces deux derniers mois alors que 71 autres incidents ont été constatés dans le reste de la nation indienne pour un total de 195 incidents de janvier à octobre de cette année. En Uttar Pradesh – où sur une population totale de 220 millions d’habitants, en majorité hindous, les chrétiens représentent 0,18 % du total – au cours des mois de septembre et d’octobre 2019, on a assisté à un pic d’incidents s’établissant respectivement à 28 et à 16 cas de violence.

 

 

Source : Agence Fides,

 

 

15/11/2019

Histoire de la Church of the Lutheran Confession (3).

 

 

 

 

 

 


Dans les problèmes  doctrine mentionnée dans l’article de la semaine dernière en ce qui concerne les Écritures, la CLC diffère largement des branches les plus libérales du monde luthérien, à savoir les églises luthériennes que nous trouvons dans les pays européens et, aux États-Unis, auxquels la majorité des églises luthérienne s'identifie, depuis 1988, l'Église évangélique luthérienne d'Amérique (ELCA). L'ELCA n'est plus en phase avec la doctrine orthodoxe,  les organes de ces églises ce trouvent  dans une grande  confusion . Même son aile la plus conservatrice n'accepterait pas le point de vue sur les Écritures comme étant verbalement inspirée et totalement sans erreur, qui  sans vergogne enseigné dans le CLC.

 

 


Comme l'ELCA est le plus libéral des corps de l'église luthérienne aux Etats-Unis, de sorte que l'Église luthérienne-Synode du Missouri (LCMS) peut être considérée d’un conservatisme modéré. Ce n'est pas totalement vrai, par exemple, l'ELCA permet aux femmes de servir en tant que pasteur de  paroisse (un sondage que des pasteurs de la LCMS plus de 1000 d'entre eux n'avaient aucune objection à ce que des femmes soient membres du clergé), mais il y a changement par rapport  aux positions du passé (comme l’avaient défini  les grands théologiens CFW Walther et F. Pieper) il est permis désormais aux femmes de voter et d'être élues dans l'église.

 

 


Ceci est une illustration de l'attitude actuelle des LCMS sur l' infaillibilité de l'Écriture.

 

 

 
Le LCMS affirme que les notions qu’enseigné Saint Paul concernant les femmes dans l'église étaient culturellement dépassé et ne sont plus applicables dans la société d'aujourd'hui

 

 


La CLC, quand à elle, confesse avec  Saint Paul que tous les mots de l'Ecriture ont été verbalement inspirés est infaillible, et expriment la volonté éternelle de Dieu.

 

 


Une autre illustration de cette différence peut être appréhender  dans la doctrine de l'Eglise, en particulier en référence à la communion ecclésiale. Parce que  la CLC, déplore toute tentative de modifier ou de mettre de côté une seule parole inspirée de l'Écriture, nous souhaitons également obéir à la parole de Dieu qui nous instruisent en ce qui concerne l'Eglise et la pratique de la communion. Nous croyons fermement que l'Église se compose de tous ceux qui, par la miséricorde de Dieu et selon son propre dessein, était de toute éternité ordonnés à la vie éternelle, et que le facteur d'unité de l'Église est «la seule vraie foi». La foi ne peut pas être vue par des yeux humains, et donc l'existence même de l'Église est un article de foi. Depuis que la parole de Dieu a été donné au monde, nous croyons que là où l'Évangile par la parole et des sacrements, la dans chaque pays ce trouve l’Eglise véritable corps du Christ.