30/06/2020
Un coin de voile levé sur le dernier tabou : le planning familial:
Les questions de contraception, d’IVG et de sexualité ont brièvement émergé pour la première fois en France dans la campagne des régionales. Depuis toujours, les différents aventuriers qui tentent d’interroger de manière critique les évolutions de société ou de « mettre le respect de la vie humaine au cœur de la politique » sont éconduits sans ménagements par un gardien du temple à la fois connu et méconnu, mais sourcilleux : le planning familial. Qui s’y frotte s’y pique.
Le planning, c’est la loi et les prophètes de la sphère intime. Souvent l’initiateur de réformes hardies avant d’en être lui-même le plus farouche propagandiste, le planning en est surtout le bénéficiaire puisqu’il en vit. Mais un seul mot d’ordre règne depuis près de soixante ans dans la classe politique unanime : le planning, on n’y touche pas, le planning protège la liberté des femmes, c’est le dernier tabou.
Or, une candidate a osé émettre l’opinion que les subventions du planning de la région PACA pourraient ne pas être maintenues à leur niveau actuel. C’est historique. Immédiatement, le ciel lui est tombé sur la tête. Et pourtant qu’en est-il exactement ? N’a-t-on pas le droit de savoir ?
Il suffit de se pencher sur une seule association du Planning familial de la région PACA, celle des Bouches du Rhône, pour être convaincu que quelques questions ne sont pas illégitimes. Sur un total de ressources de 1.354.301 € en 2014, cette association a reçu près de 90 % de subventions publiques en provenance de l’État (ARS, DDCS, FNPEIS, DRDFE, FDVA, INPES, CPCAM, CUCS), du Conseil général, du Conseil régional et des communes. On apprend, en outre, que « des financements exceptionnels ont été accordés afin d’éviter des licenciements et une cessation de paiements ». Mais les charges continuent à augmenter. Et on lit que l’équipe du planning de ce département compte 30 salariés dont une troupe de théâtre de 15 comédiens…
Il y a plus grave. Sur le site de l’association figure un soutien explicite aux femmes voulant avorter mais qui ont dépassé le délai légal de 12 semaines de grossesse. Il est précisé que ces femmes ont encore la possibilité de se rendre dans un autre pays d’Europe où la législation est différente et les délais plus longs, comme l’Espagne, l’Angleterre ou les Pays-Bas, voire les États-Unis (où la réputation du Planned Parenthood n’est plus à faire, avec le scandale de la vente d’organes issus d’avortements). Et ce n’est pas assez, il faut aussi leur donner des moyens financiers. En conséquence, le planning sollicite des dons et délivre même des reçus fiscaux pour soutenir un acte qui est illégal. Car, en France, au-delà de la douzième semaine de grossesse, l’IVG est interdite et le médecin qui la pratiquerait s’expose à des sanctions pénales (jusqu’à 5 ans de prison), civiles et administratives. Dès lors, le financement public, direct ou par déduction fiscale, de l’IVG hors délai s’apparente fort à un détournement de fonds publics.
Multipliez ces constats par soixante-quinze associations pour avoir une idée de ce que représente le planning à l’échelle nationale : un mouvement qui traite de façon militante dans les écoles, les collèges, les lycées, les universités, etc. non seulement de la contraception et de l’avortement, mais aussi de la bioéthique, de l’homosexualité, du sida, de la laïcité, du féminisme, du genre et des migrants…
Voir Les Républicains s’approprier ce militantisme d’extrême gauche, fossoyeur de toute reconstruction de la société sur ses fondamentaux, balaye les illusions qu’on peut avoir sur ce parti.
Voir une classe politique quasi unanime faire de l’immoralité un argument électoral pour battre une candidate de 26 ans qui cherche à dissiper le mensonge a quelque chose de crépusculaire.
Voir cette jeune femme se battre seule contre des barbons évoque l’épisode de « Suzanne et les vieillards » qui, rappelons-le, se termine par la condamnation des vieillards.
On peut se réjouir qu’un coin du voile ait été levé sur le dernier tabou par la représentante d’une génération qui survivra aux barbons.
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26/06/2020
LOBBY HOMOSEXUALISTE...
Quelle influence ?
« Le rendez-vous, autour d’un verre, a été fixé dans un banal hôtel 4 étoiles du XIe arrondissement, près de la place de la République. Tous les deux mois s’y réunissent de 50 à 80 jeunes gens, pour la plupart des garçons, tous homosexuels et anciens élèves de grandes écoles. Ils travaillent à Thales, à L’Oréal, dans l’industrie ou dans la banque d’affaires, et viennent ici se détendre et parler « business ».
A l’initiative de ces rencontres, Vincent Viollain, 32 ans, cofondateur de Babel 31, agence de communication digitale spécialisée dans le marketing communautaire. A HEC, il a dirigé l’association LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et trans) de l’école, In and Outside, puis a fait partie de celle de Sciences-Po Paris, Plug n’Play. Il a contribué à relancer un réseau inter-grandes écoles avec ESCaPe (ESCP-EAP), Divercity (Essec), Binet XY (Ecole Polytechnique), Homônerie (ENS-Ulm)… Investi dans Le Refuge, association de soutien à de jeunes homosexuels rejetés par leur famille, il est également vice-président de GayLib, le principal mouvement homo de droite, affilié à l’UDI. [...]
Challenges n’accrédite pas l’existence d’un prétendu lobby tout-puissant. Nous constatons seulement qu’ils font partie des réseaux qui progressent le plus. [...]
La direction du Front national serait « infiltrée », les gays constitueraient un réseau occulte dans les cabinets ministériels et, au ministère de la Culture ou au Quai d’Orsay, ils s’échangeraient les postes et les faveurs.
[...] En privé, des « homos de pouvoir » avouent pratiquer la préférence communautaire. « Toutes choses égales par ailleurs, je donnerais plus volontiers un coup de pouce à un homo qu’à un hétéro« , dit l’un d’eux. [...] »
Selon Challenges, pas franchement classé à droite.
09:31 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
23/06/2020
Moins de christianisme, plus de laïcisme : la pire réponse aux attentats:
Pour lutter efficacement contre un ennemi, il convient d’abord de s’interroger sur les buts qu’il recherche afin de le décourager à poursuivre son combat.
Or, que veulent les terroristes responsables des crimes perpétrés ce funeste vendredi 13 novembre 2015 contre Paris, « capitale qui porte la bannière de la croix en Europe », selon la déclaration revendicativepubliée par l’État islamique à la suite de cet acte de guerre ?
D’un point de vue stratégique, comme tous ceux qui pratiquent ces méthodes, ils visent à effrayer les populations civiles en menant à leur encontre des actions de plus en plus violentes et meurtrières afin de les amener à faire pression sur leurs dirigeants, jusqu’à ce que ces derniers acceptent de se plier à leurs exigences.
Dans ces conditions, de la même façon qu’il ne faut jamais satisfaire les demandes des preneurs d’otages pour éviter la multiplication des enlèvements, le terrorisme ne peut être éradiqué qu’en se gardant de toute manifestation de faiblesse ou de complaisance à son égard.
Au cas présent, force est de constater que les islamistes ne se limitent pas à ordonner à la France de cesser sa participation à la guerre conduite en Syrie contre le nouveau califat, mais entendent soumettre notre pays, comme l’ensemble de l’Europe, à la loi coranique.
Dès lors, ce n’est pas en cédant à la peur que nous parviendrons à vaincre les soldats d’Allah assoiffés de conquête, mais au contraire en défendant fièrement nos libertés et surtout, comme le rappelle l’abbé Pierre-Hervé Grosjean dans les colonnes du Figaro, « en se réappropriant notre histoire, nos valeurs, notre culture, notre identité y compris dans ses racines chrétiennes ».
Car c’est bien à notre civilisation et à tout ce qu’elle représente à leurs yeux que s’attaquent les fanatiques du prophète Mahomet, travaillés par le ressentiment envers un Occident éclairé par sa foi dans le Christ, qui a donné au monde tant de savants, de bâtisseurs, d’artistes, d’écrivains, de philosophes et de poètes et qui est parvenu à contenir, après des siècles de combats acharnés, l’expansion d’un islam toujours conquérant.
En souhaitant, par un « vade-mecum sur la laïcité », la disparition définitive de toutes les crèches de Noël dans l’ensemble des bâtiments publics, avant sans doute d’interdire les processions et autres célébrations traditionnelles, de détruire les calvaires des carrefours bretons et de changer les noms des villes et des rues honorant des saints de l’Église catholique, l’Association des maires de France, présidée par François Baroin, proche du Grand Orient de France, se trompe de cible et fait le jeu de nos ennemis : « L’intégrisme laïque, ajoute l’auteur précité, n’est en rien un rempart contre l’intégrisme islamiste. C’est au contraire son meilleur allié. »
Ainsi, les nouveaux ayatollahs de la laïcité, auprès desquels l’illustre petit père Combes passerait pour un dévot, seraient prêts à sacrifier l’âme de la France pour, enfin, « écraser l’infâme » !
08:59 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
19/06/2020
La révocation de l'édit de Nantes et la liberté d'expression:
J'ai vu à la télévision une émission où un groupe de jeunes reprenait les chemins conduisant les Huguenots vers leur exil, par refus de renier leur foi. Le Pasteur qui les accompagnait n'a pu s'empêcher de faire le parallèle avec la situation des sans papiers.
La chose m'est parue piquante, quand on connaît l'attitude des instances du protestantisme vis à vis de tout ce qui est fondamentaliste, et aussi en ce qui concerne toute conviction de droite nationale. Il n'y a pas de mots anathématisants assez forts, qui ont pour effet de rejeter, marginaliser, bannir les mal pensant. En caricaturant, il vaut mieux être musulman sans papier, que Français membre du Front National. Doit-on gommer chez Luther ces sermons sur l'usure et la finance apatride, doit-on nier son islamophobie radicale. Nous pouvons affirmer que l'honneur du Pasteur Boegner fut d'avoir tout fait pour sauver des enfants juifs, sans pour autant parler de sa tache indélébile, de n'avoir en tant que Président de la Fédération Protestante protesté sur les assassinats du Pasteur Vesper et de son épouse, enlevés de leur presbytère, amenés dans la garrigue pour être tués d'une balle dans le dos, sans aucune forme de procès, leur seul crime étant d'être Maréchalistes. Oecolampade avait dit à Calvin qu'en brûlant Servet, on n’éradiquait pas une idée mais on assassinait un homme, comme l'a dit Jean Ferrat, faut-il pleurer faut-il en rire je n'ai pas le cœur à le dire.
Pasteur Blanchard
09:18 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
16/06/2020
La misère du néoféminisme contemporain:
Adieu Mademoiselle, d’Eugénie Bastié, qui sera en librairies le 18 juin, va faire hurler les féministes. Journaliste au Figaro et rédactrice en chef politique de Limite, la « revue d’écologie intégrale », elle avait accédé à la notoriété en crevant l’écran, en septembre dernier, sur le plateau de Ce soir (ou jamais !), lançant à Jacques Attali : « Le vieux monde est de retour Monsieur Attali ! ».
Avec ce premier livre, qui a justement failli s’appeler La Défaite des femmes, la jeune et talentueuse journaliste s’en prend à la « misère du néoféminisme contemporain »et accuse « l’idéologie postmoderne » de travailler « à la défaite des femmes ». La thèse : alors que l’égalité des droits est actée, que le contrôle de la fécondité est acquis, que la parité a été rendue obligatoire, « les nouvelles ayatollettes entendent poursuivre sans fin le combat, et lutter sans relâche pour un monde déjà advenu. Quitte, pour exister, à promouvoir les pires cauchemars d’Orwell ».
Selon Eugénie Bastié, les véritables menaces qui pèsent sur les femmes et, plus largement, sur l’humanité tout entière, sont à rechercher du côté des laboratoires de la Silicon Valley, dans le « tapage des Femen », dans le « déni de Cologne », dans les colloques « queer et trans », bref, dans ce mélange de postmodernité politiquement correcte et d’idéologie « transhumaniste » contre lequel s’étaient déjà dressés Eric Letty et Guillaume de Prémare dans leur ouvrage Résistance au meilleur des mondes."
09:07 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)