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31/01/2013

Assemblée Générale

Luther-Rose-vitrail.jpg 

Il. Identité luthérienne

Pasteur Jean-Pierre BLANCHARD, aumônier

 

Association reconnue loi 1901 n° 0913014135 – sous préfecture de Palaiseau (Essonne)

http://identitelutherienne.hautetfort.com

  

Assemblée Générale Identité Luthérienne, Athis-Mons le 19 Janvier 2013

 

Changement d'Identité Protestante en Luthérienne

Il a été convenue à l'unanimité des présents, que l'association loi 1901 ( à but non lucratif) Identité Protestante, devienne Identité Luthérienne, il a été demandé au Pasteur Blanchard d'en être l'aumônier. Notre objectif comme le souligne l'intitulé " aux sources du protestantisme intégral" est de faire connaître l'héritage originel, tant sur le plan théologique, sociologique, que historique du Luthéranisme.

 

Création d'un blog, édition d'une plaquette

Notre ami Jean Chabernaud   du CA de l'ASP a créé un blog pour notre association nous l'en remercions, il a été convenu que le rédacteur en chef serait le Pasteur Volff secrétaire général de l'association, nous allons aussi éditer une plaquette qui nous permettra de nous faire connaître dans les manifestations où nous serons présents.

 

Demande auprès de l'association héritage Luthérien (USA)

Lors de son séjour aux Etats Unis pour le synode de l'Eglise Luthérienne du Missouri, le Pasteur Volff a pris contact avec l'association héritage Luthérien membre de ce synode, ils se sont engagés à fournir de la documentation en Anglais qu'il traduira pour notre blog.

 

Démarche auprès de la Fédération Protestante

Le Pasteur Blanchard a été mandaté pour prendre contact avec la Fédération Protestante de France, afin de connaître les modalités d'un éventuel soutien de la part de ces instances.

 

Premières actions 

Il a été convenu que dès que le matériel nécessaire (plaquettes, banderoles) serait disponible, nous demanderions des stands dans toutes les manifestations du protestantisme tant libéral qu’évangélique. Mais aussi dans toutes les manifestations notamment identitaires où nous serons les bienvenus.

 

Election du bureau

C’est à l'unanimité qu'ont été élus : 

Président : Pasteur Blanchard

Vice-présidente : Madame Catherine Blanchard

Vice-président :Monsieur Benoit Vaillant

Secrétaire Général :Monsieur Nicolas Pons

Trésorière : Monsieur Gaël  Fouilleul

 

Pour le bureau :

Le  Président                                                                

Pasteur Blanchard                                                       

La Vice-présidente

Madame Catherine Blanchard

20:01 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

29/01/2013

Eglise Evangélique luthérienne - Synode de France et de Belgique

 

Martin Luther.jpg

  

L'Eglise Evangélique luthérienne - Synode de France et de Belgique, ou EEL-SFB, est une Eglise luthérienne confessionnelle en France. Elle est formée d'une dizaine de paroisses.

L'EEL-SFB est membre de la Conférence Luthérienne Européenne et du Concile luthérien international (comme l'est aussi la Lutheran Church - Missouri Synod aux Etats-Unis).

 

 

Histoire

Les paroisses fondatrices ont formé le synode en 1927. Leur origine remonte au réveil luthérien du XIXe siècle. Elles ont finalement quitté 'l'Eglise de la Confession d'Augsbourg d'Alsace et de Lorraine pour des raisons doctrinales. Après la première guerre mondiale, et plus encore aprés la seconde, l'EEL-SFB a ouvert des postes missionnaires et fondé des paroisses hors de l'Alsace (région parisienne entre autres). Le Synode soutient des Eglises en Afrique francophone, particulièrement dans les domaines de la formation des Pasteurs et de celui de la littérature.

 

Organisation actuelle

Son ancien président est le Pasteur Jean Thiaebaut Haessig, qui a été aussi Pasteur de la paroisse de Châtenay-Malabry  Hauts-de-Seine arrondissement Antony et directeur de la mission par les médias. L'actuel président est le Pasteur Jones.

 

PS: Bien que le propos d'Identité Luthérienne, est la défense de l'Orthodoxie Luthérienne, et donc de mon ancien synode, je précise que je ne suis plus en communion avec lui.    Pasteur Blanchard

09:42 Publié dans Eglise | Lien permanent | Commentaires (0)

26/01/2013

Lire et découvrir la Bible, la Parole de Dieu

La Sainte Bible.jpg

La Bible est la parole de Dieu. Elle est infaillible, et elle est pour les chrétiens la seule norme de vie et de foi. La Bible est constituée de 66 livres, répartis entre l'Ancien et le Nouveau Testament. Elle a été rédigée par plusieurs auteurs ayant vécu entre 1900 av. JC jusqu'au premier siècle de l'ère chrétienne, "mais c'est poussés par le Saint-Esprit que des hommes ont parlé de la part de Dieu." (2 Pierre, chapitre 1, verset 21)

Les 5 premiers livres contiennent la loi de Dieu, et racontent les débuts de l'humanité, depuis la création du monde jusqu'à l'établissement du peuple d'Israël en Terre Promise. Ensuite viennent des livres historiques, des livres poétiques (les Psaumes, ...), des livres prophétiques. Beaucoup de ces prophéties ont déjà eu leur accomplissement, d'autres concernent des temps à venir. Ensuite viennent les livres du Nouveau Testament : ils racontent la première venue de Jésus sur terre et le développement de l'Eglise pendant le premier siècle.

 

  

"Les voies de Dieu sont parfaites,
La parole de l'Eternel est éprouvée ;
Il est un bouclier pour tous ceux qui se confient en Lui."

Psaume 18 : 30 

22/01/2013

Brève histoire de la Prusse

 

  

L'État monastique des chevaliers teutoniques (1224 - 1525)

Article détaillé : État monastique des chevaliers teutoniques.

La Prusse est à l'origine un territoire aux confins de l'actuelle Pologne et de la Russie, dont le nom vient d'une déformation du nom du peuple balte autochtone, les Borusses, les "presque Russes". Sa colonisation est due aux Chevaliers Teutoniques qui la disputèrent bientôt aux Polonais et son territoire fut dès lors peuplé majoritairement d'Allemands.

 

 

La Prusse royale (1466 – 1772)

Article détaillé : Prusse royale.

Parallèlement, en 1415, l’électeur de Brandebourg, l'empereur Sigismond Ier, issu de la Maison de Luxembourg, endetté vis-à-vis d’un représentant de la famille des Hohenzollern, petits burgraves du sud de l’Allemagne, donne alors à Frédéric de Hohenzollern l’électorat et la marche de Brandebourg. Frédéric Ier est donc nommé gouverneur de la marche du Brandebourg et est investi électeur par le concile de Constance.

Finalement, par le traité de Thorn signé en 1466, l'Ordre teutonique cède la partie est de la Poméranie orientale au Royaume de Pologne qui devient alors la Prusse royale et restera polonaise durant trois siècles.

 

 

Le duché de Prusse (1525 – 1701)

Article détaillé : Duché de Prusse.

En 1525, le grand maître de l'Ordre teutonique, Albert de Brandebourg-Ansbach, de la famille souabe des Hohenzollern, adopte le luthéranisme et transforme la Prusse orientale, possession de l'Ordre, en duché héréditaire et vassal du royaume de Pologne lors du traité de Cracovie du 8 avril 1525. Cet État devait rester aux Hohenzollern durant quatre siècles, jusqu’en 1918.

 

 

Le Brandebourg-Prusse (1618 – 1701)

Article détaillé : Brandebourg-Prusse.

En 1618, Jean Sigismond de Hohenzollern, électeur de Brandebourg et descendant direct de Frédéric Ier de Brandebourg, hérite du duché de Prusse à la mort de son beau-père Albert Frédéric de Prusse, dernier duc décédé sans héritier mâle survivant. Cette union personnelle entre la marche de Brandebourg et le duché de Prusse durera quatre-vingt trois ans et sera à l'origine de création du Royaume de Prusse.

 

 

Le royaume de Prusse (1701-1918)

Article détaillé : Royaume de Prusse. 

En 1688, Frédéric III devient prince-électeur de Brandebourg, son ambition est de se faire couronner roi de Prusse. Il obtient satisfaction en 1701, sous le nom de Frédéric Ier avec le titre de « roi "en" Prusse » (la Prusse ne faisant pas partie de l’Empire contrairement au Brandebourg, en fait aucune personne ne peut être couronnée roi à l'intérieur du Saint-Empire romain germanique). Les Hohenzollern balaient bien vite cette nuance pour se faire appeler « rois de Prusse ». Désormais, toutes les possessions des Hohenzollern sont réunies au sein du royaume. Le terme de Prusse désigne alors des territoires qui ne font pas partie de la « Prusse originelle ».

Sous le règne de Frédéric II de 1740 à 1774, le royaume prussien devient une grande puissance politique et militaire, accroissant considérablement son territoire par l'acquisition notamment de la Silésie (en 1742) et Prusse polonaise (correspondant plus tard à la province de Prusse-Occidentale), lors du 1er partage de la Pologne en 1772.

À la fin du XVIIIe siècle, le territoire prussien s'agrandit encore vers l'est lors des 2e et 3e partages de Pologne en 1791 et 1795.

Durant les guerres napoléoniennes, le royaume de Prusse est l'un des plus ardents adversaires de l’Empire français. Vaincue à Iéna et Auerstaedt en 1806, presque anéantie, la Prusse participe activement au soulèvement allemand de 1813, à la campagne de France en 1814 puis est finalement victorieuse aux côtés des britanniques à Waterloo en 1815. À ce titre, elle est l'un des principaux bénéficiaires du Congrès de Vienne en acquérant pratiquement toute la Rhénanie et la Westphalie, formant ainsi une Rhénanie prussienne (ou Prusse rhénane). L'adjonction de ces territoires permet à la Prusse de renforcer considérablement son poids économique, la Prusse rhénane étant la première région minière d'Allemagne.

Le puissant royaume prend vite l'ascendant sur les États du nord de la Confédération germanique avec lesquels il constitue une Zollverein (Union douanière) en 1834.

La guerre des Duchés contre le Danemark, permet au roi Guillaume Ier, sous l'impulsion de son Premier ministre Otto von Bismarck, de s'emparer du duché de Schleswig en 1864. Puis, après la bataille de Sadowa et l'éviction de l'empire d'Autriche en 1866, la Prusse prend la tête de la confédération de l'Allemagne du Nord et obtient le duché de Holstein.

La guerre contre la France permet au Royaume et à ses alliés allemands de parfaire l'Unité allemande en fondant en 1871 l'Empire allemand (2e Reich, le 1er — le Saint-Empire romain germanique — ayant été dissous en 1806 par François II sous la pression de Napoléon, lorsque l'empereur du Saint-Empire renonça à la couronne d'Allemagne pour n'être plus qu'empereur d'Autriche), dans lequel le royaume de Prusse tient une part prédominante, puisque son souverain Guillaume Ier en devient l'empereur.

On désigne alors par Prusse deux provinces du royaume : celle de Prusse-Occidentale et celle de Prusse-Orientale, qui pendant un temps ne forme qu'une seule Province de Prusse.

La défaite allemande en 1918 à la fin de la Première Guerre mondiale et l'explosion révolutionnaire dans les grands centres urbains balaient l’Empire et la dynastie des Hohenzollern : Guillaume II, petit-fils et successeur de Guillaume Ier abdique en novembre 1918.

 

 

État libre de Prusse (1918-1947)

Article détaillé : État libre de Prusse.

Dans ce contexte de crise politique et économique, l’Allemagne se constitue en une république (la République de Weimar) dont la Prusse n'est plus qu'un simple Land : l'État libre de Prusse (Freistaat Preußen). Malgré les amputations territoriales que l'Allemagne devra subir au traité de Versailles et qui toucheront essentiellement le territoire de l'ancien « Royaume de Prusse », celle-ci reste le plus grand des dix-sept länder allemands de l'époque.

Son Landtag demeure longtemps socialiste, ce qui retarde l'arrivée des nazis au pouvoir, mais aux élections de 1932 la Prusse tombe directement sous l'influence du national-socialisme. Avec l'avènement d'Adolf Hitler, en 1933, elle perd ses dernières institutions autonomes et s'intègre au Troisième Reich.

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, les puissances occupantes décidèrent de la disparition symbolique de ce qu'elles considéraient comme le berceau du militarisme allemand : le 25 février 1947, leurs représentants proclamèrent la dissolution de l'État prussien et expulsèrent tous ses derniers habitants allemands qui n'avaient pas encore fui, pour les remplacer par des Polonais ou des Soviétiques venus de l'est.

C'est pourquoi, le terme de « Prusse » n'est plus porté par aucun des seize Länder qui composent aujourd'hui l'Allemagne, réunifiée depuis 1999

19:04 Publié dans Histoire | Lien permanent | Commentaires (0)

19/01/2013

Aux sources du protestantisme intégral.

 La rose de Martin Luther.jpg 

Au-delà de la reformation comme phénomène théologique et ecclesial bien connu, avec ses fortes affirmations du "Sola Scriptura" et du "Sola Fide", avec son refus du magistère et de la succession apostolique qui définit  l'Eglise comme communion de tous les rachetés par leur foi en Jésus-Christ, tant vivant que mort. Luther, dans le domaine sociétal, contrairement à Calvin, condamne, l'acquisition du capital par l'intermédiaire de prêts, qui ne représentent aucun "travail" réellement effectué. Il dit dans son grand sermon sur l'usure : "tous ceux là, sont des usuriers qui prêtent à leur prochain du vin, du blé, de l'argent ou autre chose, de façon à faire rendre à ces choses un interêt un an après ou passé tel autre temps" c’est une condamnation des procédés économiques du monde moderne.

Cette conception spécifiquement Luthérienne se trouve aux sources du protestantisme, il se fonde sur l'appel à la conscience, et à la règlementation des prix par l'autorité publique. Sur ce point il est en parfaite harmonie avec ce qu'a pu dire Thomas d'Aquin  sur le sujet. A cet ordre voulu par Dieu appartiennent les "états" au sens juridique du terme, mais aussi les professions, "établies par Dieu". Ces "vocations" (Berufe) servent Dieu, attendues qu'elles "doivent être utiles aux autres". Ce sont là les principes sociaux du Luthéranisme des origines, qui contrairement aux autres courants du protestantisme proposent une conception de la société que l'on peut qualifier de traditionaliste.

 

Pasteur Blanchard, Président d'Identité Luthérienne

16:38 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)