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10/06/2016

Le Secrétaire de la Church of the Lutheran Confession:

 

 

 

 

 

 

 

Le Pasteur Wayne C Eichstadt

 

Email: wayne.eichstadt@immanuelmankato.org

 

 

 


Téléphone: (507) 344-0898

 


Le Pasteur Wayne C Eichstadt a servi en tant que pasteur à Emmanuel comme associé depuis janvier 1998.

 


Il est diplômé de l' Immanuel High School, Eau Claire, Wisconsin en 1986 et l'Immanuel Lutheran College, Eau Claire, Wisconsin en 1990. Au cours de sa formation au séminaire, il a été pasteur de  l'Eglise Gethsemane presbytérienne luthérienne, à Saginaw, MI et à la Grace Lutheran Church, Valentine, NE. Tout en servant à Grace Lutheran Church à Valentine, il a fait un travail de mission exploratoire à Grand Island, NE.

 


Le Pasteur Wayne C Eichstadt a commencé à servir dans l'église de confession Luthérienne en 1993 après avoir un parcours théologique à Immanuel Lutheran Seminary, Eau Claire, Wisconsin. Comme missionnaire principal, il a servi Eglise luthérienne de l'Ascension, DuPont, Washington (1993-1995); Église luthérienne Messie, Orange Park, en Floride (1995-1996) et la SIC North Port, Port du Nord, la Floride (1996-1997).

 


Wayne s'est marié avec Tina Radichel en 2003 et le Seigneur les a bénis avec quatre enfants.

 


À l'Immanuel, le pasteur Eichstadt est appelé à partager les responsabilités de prédication, cours bibliques, visites de membres, les visites à l'hôpital, l'enseignement des adultes, ainsi que des conseils. Il enseigne à l'école biblique les 7 et 8  ans, au Immanuel Lutheran School et les classes de confirmation de la jeunesse. Il est le pasteur principal pour aider le Conseil de l'éducation à Immanuel pour superviser des différents programmes d'éducation chrétienne.

 

09:50 Publié dans Eglise | Lien permanent | Commentaires (0)

07/06/2016

France : la liberté d’expression des chrétiens, bafouée:

 

 

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Le site protestant Info Chrétienne s’interrogeait hier sous la plume d’Élisabeth Dugas : « La liberté d’expression sera-t-elle bientôt un “pieux” souvenir pour les chrétiens français ? ». Une interrogation que je partage… Voyez quelques extraits bien sentis de cet article.

 

 

◊ Le 28 mai dernier Christine Boutin, ancienne présidente du Parti Chrétien Démocrate, est passée en jugement pour avoir critiqué l’homosexualité. Le verdict est pour le 22 juin.

 

 

Chef d’accusation : «Incitation et provocation à la haine et à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes en raison de leur orientation sexuelle».

 

Qu’a t-elle fait exactement ?

 

 

Elle a dit que «l’homosexualité est une abomination». Est-ce une opinion personnelle peu nuancée ?

 

Non, elle ne faisait que citer la bible (Lévitique chapitre 18, verset 25), à savoir un texte qui est en libre circulation depuis plusieurs millénaires, du moins dans les pays dits démocratiques comme le nôtre. Un verset biblique est donc par définition une citation littéraire.

 

 

Va-t-on au tribunal en France et peut-on être condamné juste pour une citation littéraire ?

 

 

◊ Le 2 novembre dernier, deux chrétiens [évangéliques] ont été condamnés pour avoir distribué un tract comportant le témoignage d’un jeune qui se disait délivré de l’homosexualité.

 

 

Chef d’accusation : « Provocation à la discrimination à l’égard d’un groupe de personnes à raison de leur orientation ou identité sexuelle »

 

A noter : Ils ont été relaxés de « l’incitation à la haine et à la violence en raison de l’orientation ou identité sexuelle »

 

 

Nous n’aurions donc plus le droit de communiquer sur nos convictions ?

 

 

◊ Le 29 octobre, un proche de la « Manif pour tous » a été conduit au poste pour « un contrôle d’identité préventif », pendant le passage du cortège présidentiel à Vandœuvre-les-Nancy.

 

 

Comme cet homme est un opposant connu au « Mariage pour tous » il a été considéré comme un perturbateur potentiel et évacué préventivement du parcours présidentiel par une dizaine de policiers, d’où son cri de révolte « Hollande dictature ! » « C’est mon interpellation qui a motivé ce cri », souligne t-il. Pour la police, voilà bien la preuve qu’il « était animé d’une intention de nuire ».

 

 

Les trois chrétiens jugés ou en cours de jugement le sont pour des faits autorisés dans l’article 10 de la Convention Européenne des Droits de l’Homme. Y aurait-il une exception française à l’application de cette convention ?

 

 

Mais dans le même temps deux d’entre eux sont ouvertement accusés par leurs détracteurs d’être des intégristes fous et très dangereux, au même titre que des terroristes reconnus !

 

 

Et pour finir ce professeur chrétien a juste été interpelé par dix policiers, emmené au poste, fouillé et mis en cellule « préventivement ». Serait-ce du à une mauvaise compréhension de ces deux articles ?

 

 

Trouvez LES erreurs… Sommes-nous là en présence de liberté d’expression ou bien de diffamation et d’abus de pouvoir ? Notre démocratie serait-elle en dérive ou en danger ? Je me demande…

 

09:10 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

03/06/2016

30 mai 1431 : mort Jeanne d’Arc ; son cœur resté intact miraculeusement, après le bûcher:

 

 

 

 

 

D’après les témoignages le cœur de la sainte fut l’objet d’un miracle : dans l’impossibilité de le consumer, le bourreau l’a jeté dans la Seine.

 

Concernant sa mort et ce fait, voici la déposition de frère Isambard de la Pierre, dominicain ayant assisté aux événements :

 

« A son dernier jour, Jeanne se confessa et communia. La sentence ecclésiastique fut ensuite prononcée. Ayant assisté à tout le dénouement du procès, j’ai bien et clairement vu qu’il n’y ut pas de sentence portée par le juge séculier. Celui-ci était à son siège, mais il ne formula pas de conclusion. L’attente avait été longue. A la fin du sermon, les gens du roi d’Angleterre emmenèrent Jeanne et la livrèrent au bourreau pour être brûlée. Le juge se borna à dire au bourreau, sans autre sentence : « Fais ton office ! »

 

Frère Martin Ladvenu et moi suivîmes Jeanne et restâmes avec elle jusqu’aux derniers moments. Sa fin fut admirable tant elle montra grande contrition et belle repentance. Elle disait des paroles si piteuses, dévotes et chrétiennes que la multitude des assistants pleurait à chaudes larmes. Le cardinal d’Angleterre et plusieurs autres Anglais ne purent se tenir de pleurer ; l’évêque de Beauvais, même lui, versa quelques pleurs.

 

 

Comme j’étais près d’elle, la pauvre pucelle me supplia humblement d’aller à l’église prochaine et de lui apporter la croix pour la tenir élevée tout droit devant ses yeux jusqu’au pas de la mort, afin que la croix où Dieu pendit, fût, elle vivante, continuellement devant sa vue.

 

C’était bien une vraie et bonne chrétienne. Au milieu des flammes, elle ne s’interrompit pas de confesser à haute voix le saint nom de Jésus, implorant et invoquant l’aide des saints du paradis. En même temps elle disait qu’elle n’était ni hérétique, ni schismatique comme le portait l’écriteau. Elle m’avait prié de descendre avec la croix, une fois le feu allumé, et de la lui faire voir toujours. Ainsi je fis.

 


A sa fin, inclinant la tête et rendant l’esprit, Jeanne prononça encore avec force le nom de Jésus. Ainsi signifiait-elle qu’elle était fervente en la foi de Dieu, comme nous lisons que le firent saint Ignace d’Antioche et plusieurs autres martyrs. Les assistants pleuraient.

 

 

Un soldat anglais qui la haïssait mortellement avait juré qu’il mettrait de sa propre main un fagot au bûcher de Jeanne. Il le fit. Mais à ce moment, qui était celui où Jeanne expirait, il l’entendit crier le nom de Jésus. Il demeura terrifié et comme foudroyé. Ses camarades l’emmenèrent dans une taverne près du Vieux-Marché pour le ragaillardir en le faisant boire. L’après-midi, le même Anglais confessa en ma présence à un frère prêcheur de son pays, qui me répéta ses paroles, qu’il avait gravement erré, qu’il se repentait bien de ce qu’il avait fait contre Jeanne, qu’il la réputait maintenant bonne et brave pucelle ; car au moment où elle rendait l’esprit dans les flammes il avait pensé voir sortir une colombe blanche volant du côté de la France.

 

 

Le même jour, l’après-midi, peu de temps après l’exécution, le bourreau vint au couvent des frères prêcheurs trouver frère Martin Ladvenu et moi. Il était tout frappé et ému d’une merveilleuse repentance et angoissante contrition. Dans son désespoir il redoutait de ne jamais obtenir de Dieu indulgence et pardon pour ce qu’il avait fait à cette sainte femme : « Je crains fort d’être, damné, nous disait-il, car j’ai brûlé une sainte ».

 

 

Ce même bourreau disait et affirmait que nonobstant l’huile, le soufre et le charbon qu’il avait appliqués contre les entrailles et le coeur de Jeanne, il n’avait pu venir à bout de consumer et réduire en cendres ni les entrailles ni le coeur. Il en était très perplexe, comme d’un miracle évident. »

 

 

Et cet extrait de la déposition de Jean Massieu, huissier :

 

« Accompagnée de frère Martin, Jeanne fut conduite et liée, et jusqu’au dernier moment elle continua les louanges et lamentations dévotes envers Dieu, saint Michel, sainte Catherine et tous les saints.
En mourant, elle cria à haute voix : Jésus !

 

Je tiens de Jean Fleury, clerc et greffier du bailli, qu’au rapport du bourreau, le corps étant réduit en cendres, le coeur de Jeanne était resté intact et plein de sang.


On donna ordre au bourreau de recueillir tout ce qui restait de Jeanne et de le jeter à la Seine, il le fit. »

 

 

 

 

 

04:24 Publié dans Histoire | Lien permanent | Commentaires (0)