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09/02/2021

Islamo-gauchisme à l’université de Lorraine:

 

 

 

 

 

Faire dialoguer les savoirs, c’est innover. Il faut croire que l’adoption de cette devise moderne par l’université de Lorraine était prémonitoire. La semaine dernière, Le Figaro nous apprenait qu’un enseignant s’est justement permis une innovation : il a tout simplement enseigné le contraire de ce qui était attendu de lui.

 

 

 

 

Deux mois après les attentats de Charlie Hebdo, Manuel Valls – qui n’était pas encore candidat à la mairie de Barcelone – avait encouragé les diplômes universitaires portant sur l’enseignement de la laïcité. Regrettant que les imams soient formés à l’étranger, il déclarait : « Il faut des aumôniers et des imams français, francophones, qui apprennent le français, qui aiment la France et qui adhèrent à ses valeurs. »

 

 

 

Le diplôme universitaire « Religions, laïcité et inclusion sociale » de l’université de Lorraine, créé il y a à peine un an, devait justement répondre à cet objectif. C’est quelque peu raté puisqu’un professeur de droit de la laïcité en a profité pour prétendre que la loi de 2004 sur l’interdiction du port du voile dans les établissements scolaires était une dérive islamophobe de la loi de 1905.

 

 

 

Le Figaro nous apprend, ainsi, que ce professeur affirmait, dans son plan de cours, que la prétention de cette loi à lutter contre la soumission des filles visait, en fait, à détourner la laïcité afin de s’en servir pour « humilie[r] les musulmans, et plus largement les “racisés” ». Et il y affirme que l’islamophobie serait « une nouvelle légitimité pour le racisme et le ressentiment anti-arabe »(qui fait, ici, l’amalgame entre islam et arabe ?).

 

 

 

On pourrait plaider la liberté académique si, encore, son cours avait pour but d’aborder de manière critique la législation. Mais son enseignement devait justement produire tout sauf un esprit critique. L’objectif affiché par Manuel Valls était bien d’enseigner la laïcité telle qu’elle est, non de la remettre en question en développant le sentiment victimaire chez les imams.

 

 

 

Depuis la semaine dernière, on parle de dérive. On nous assure que cet enseignant sera remplacé. Malheureusement, je suis certaine que cela se reproduira. Le problème est plus profond qu’une simple dérive individuelle.

 

 

 

La devise choisie par l’université de Lorraine en est un signe. Certes, elle n’est pas fausse, mais elle illustre bien le dévoiement actuel de l’enseignement qui vante la multidisciplinarité et qui oublie que, pour pouvoir faire dialoguer les savoirs, il faut déjà les maîtriser.

 

 

 

L’université ne répond désormais plus à sa vocation. Elle fait même l’inverse. Alors que l’université de Bologne, plus vieille université d’Europe et première institution à utiliser le terme latin d’universitas, avait pour prétention d’énoncer la norme – elle avait pour devise Petrus ubique pater legum Bononia mater (Pierre est partout le père des lois, Bologne en est la mère) -, les universitaires d’aujourd’hui, adeptes du courant constructiviste, se targuent de déconstruire toutes les normes.

 

 

 

À commencer par la langue. La plaquette du diplôme universitaire en question est, par exemple, rédigée en langage inclusif. On apprend, par exemple, que la formation s’adresse à « tout.e citoyen.ne intéressé.e ». Bref, de quoi aider les imams étrangers à apprendre le français.

 

 

 

 

Alors qu’à la suite de Bologne, toutes les universités auront la prétention d’être des Alma Mater (mère nourricière), l’on vante désormais les séminaires de type anglo-saxon où, à l’opposé des cours magistraux, c’est l’étudiant qui fait le cours par des exposés, des travaux de groupe, des échanges…

 

 

 

 

Au niveau européen, on appelle processus de Bologne une initiative des gouvernements européens conduisant, depuis une vingtaine d’années, à harmoniser les systèmes universitaires. Une des conséquences de ce processus consiste, justement, dans l’abandon de la transmission de savoirs pour le développement de compétences.

 

 

 

 

Ce processus de Bologne a vu le jour à la suite, notamment, de la déclaration de la Sorbonne, université elle aussi très ancienne. Dans Soumission, œuvre de fiction de Michel Houellebecq, c’est en 2022 que les islamistes prennent le contrôle de ce même lieu. En 2018, en remettant en cause la laïcité dans un cours visant, justement, à la promouvoir auprès d’imams, on aura déjà fait un grand pas dans l’irréel.

 

05/02/2021

Brève histoire des protestants de droite nationale:

 

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Au début des années 30, après la mise à l'index de l'Action Française par le Vatican, certains éléments du protestantisme ont pensé que c'était le moment de s'affirmer en créant l'Association Sully, dont l'implantation sera principalement à Paris et dans le midi. Elle regroupera  notables et militants, ainsi qu'un assez important groupe d'étudiants. Son souhait : rassembler tous les royalistes protestants en se référant à la pensée de Maurras, mais en affirmant avec netteté son héritage royaliste et huguenot.

 

 

 

 

 

A sa tête se trouvera un triumvirat formé de l'industriel alsacien Eugène Kuhlman, de Louis de Seynes et du colonel la Tour Dejean. Parmi les membres nous trouvons Auguste Lecerf, artisan du renouveau calviniste ; mais l'âme et l'idéologue en est le pasteur Noël Vesper (de son vrai nom: Nougat) qui considère le Protestantisme comme un retour à l'Eglise primitive. Le royalisme, quand à lui, était un retour aux principes générateurs de la nation française ; ces deux aspects étant solidaires.

 

 

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Nombreux seront ceux qui rejoindront le régime de Vichy. Dans l'entourage du Maréchal on trouve le Général Brécard, secrétaire général de l'Etat, René Guillouin, chargé de mission, M. Arnal, directeur adjoint aux affaires politiques, l'amiral Platon, secrétaire d'état aux colonies. Cette frange non négligeable du protestantisme souhaite un état fort dans la lignée de Maurras. Elle s'opposera aux instances du protestantisme et au Pasteur Boegner, à qui ils reprocheront de diviser les français. La mise au pas ne tarda pas. Une circulaire du synode national, en 1943, obligeât chaque Pasteur à lire en chaire un message officiel adressé aux fidèles : ceux qui, au nom de leurs convictions, protestantes, royalistes et nationalistes refuseront seront exclus.

 

 

 

 

 

C’est dans ce contexte trouble de guerre civile, que le Pasteur Vesper va s'engager totalement, en prenant des positions de plus en plus radicales. Cela est certainement regrettable, le contexte de l'époque entre répressions et épuration explique beaucoup de chose. Il paiera cher ses excès verbaux, assassiné avec son épouse sans aucune forme de procès par le maquis communiste (comme l'amiral Platon). Bien des années plus tard, lors de la création des comités, Tixier Vignancourt, un autre Pasteur venu de l'autre bord, ancien aumônier des troupes de Lattre en Italie, deviendra la voie du protestantisme de notre famille politique. J'ai bien connu Paul Rigal. J'ai eu l'occasion maintes fois, jusqu'à sa mort, de lui rendre visite, dans son presbytère derrière St Pierre le jeune à Strasbourg.

 

 

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                                         Pasteur  Blanchard

 

 

02/02/2021

Les béatitudes au fil des jours :

 

 

 

 

 

 

 

Bienheureux  ceux qui savent rire d’eux même ils n’ont pas fini de s’amuser !

 

 

Bienheureux ceux qui savent se taire et écouter ils apprendront des choses nouvelles !

 

 

Bienheureux ceux qui savent distinguer une montagne d’une taupinière il leur sera épargné bien des tracas !

 

 

Bienheureux ceux qui sont assez intelligents pour ne pas se prendre au sérieux, ils seront appréciés de leur entourage.

 

 

Bienheureux ceux qui savent regarder sérieusement les petites choses et paisiblement les choses sérieuses ils iront loin dans la vie.

 

 

Bienheureux ceux qui savent admirer un sourire et oublier une grimace, leur route sera ensoleillé.

 

 

Bienheureux ceux qui pensent avant d’agir et qui prient avant de penser, ils éviteront bien des bêtises.

 

 

Bienheureux surtout, vous qui savez reconnaître le Seigneur en tous ceux que vous rencontrez, vous avez trouvé la vraie lumière, vous avez trouvez le véritable Seigneur.