12/01/2024
Napoléon Peyrat: chantre du Catharisme et des Camisards:
C’est en Ariège que le Pasteur Napoléon Peyrat verra le jour en 1809, sur cette terre où le Protestantisme a planté de profondes racines. Ce poète, historien, pasteur, sera un fervent défenseur de la culture Occitane.
Bien qu'il soit extrêmement libéral, aux idées radicalement avancées, puisqu'il fut membre du félibrige rouge, il sera, par une heureuse inconséquence, comme d'autres avant et après lui ( cf Louis Second et sa traduction de la Bible), un défenseur de l'Orthodoxie, et le chantre du petit peuple Cévenole. Au strict Protestantisme qui s’est levé lors des guerres Camisardes pour la défense du pur Evangile, il lui a fallu un courage certain pour oser passer outre la réprobation du protestantisme officiel, qui préférait jeter un voile pudique sur cette période si décriée
C’est en 1842 que sorti "les Pasteurs du désert" véritable plaidoyer pour les insurgés. De 1870 à 1882 ce sera la monumentale "histoire des Albigeois" ( 5 volumes) qui sera la première réhabilitation du Catharisme.
Pasteur Blanchard
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09/01/2024
Entretien avec le Docteur Volf, ancien président de l'ACPERVIE:
1) Pour quelles raisons avez-vous adhéré à
l'ACPERVIE?
J'avais écrit à tous les pasteurs de l'annuaire protestant (1979) pour …protester contre la déclaration de la FPF à la Grande Motte suivant laquelle le "projet de loi sur l'avortement est un signe de libération, d'espérance et d'amour".
Le pasteur Gillardin, de Paris, avait remis la lettre à Madame Lucie Olivier, membre de son église, qui était aussi secrétaire de l'association Laissez-les-Vivre. Elle m'exposa qu'elle rêvait d'une association protestante pouvant rétablir la vérité par rapport à l'Ecriture Sainte, et aussi annoncer la libération du péché (d'avortement) par Jésus-Christ seul. Pour moi, je voulais aller plus loin: fédérer tous les véritables protestants (sola fide, sola scriptura) dans une structure indépendante de la FPF, ce qui se fera finalement……en 2010, avec la création du CNEF (Conseil National des Evangéliques de France), issue de la réconciliation des Pentecôtistes et des Evangéliques.
Certains pasteurs ont répondu favorablement, et nous nous sommes retrouvés à une cinquantaine à l'église évangélique Arménienne, pour voter les statuts de l'Acperv (Association des Chrétiens Protestants et Evangéliques pour le Respect de la Vie, qui deviendra Acpervie sur suggestion de Mme Odile Ludwig) et élire son Conseil d'administration. Le même jour, et avec les mêmes, nous avons fondé la COPEF (Confédération Protestante de France) dont le noyau était les chrétiens réformés confessants, avec le Pasteur Kayayan. Le premier président a été le pasteur Collardeau, de l'église luthérienne libre.
2) Quand en avez-vous assuré la présidence?
C'est à l'Assemblée Générale de 1990, en l'église luthérienne St Jean (inspection de Paris), suite au retrait de Mme Olivier, éprouvée par la perte de son mari. J'étais avant trésorier et donc avais le regard sur tout.
3) A combien de femmes venez-vous en aide chaque année?
Nous n'avons pas compté, car il y a des non-avortantes et même, le dernier appel, c'était une jeune maman qui cherchait à se loger, car son enfant était à l'assistance publique parce qu'elle était sans domicile fixe. Disons tout de même que les appels sont rares, et encore plus quand il s'agit d'une vraie détresse de femme enceinte. Néanmoins, il faut garder ce métier, car il a vocation d'être transféré dans chaque église ou groupe local d'églises, c'est là que le devoir d'égalité entre frères et soeurs et de bienfaisance avec nos prochaines peut le mieux s'exercer
4) Quelles sont vos relations avec les autres associations pro-vie?
Elles ont diminué depuis que le collectif "En Marche pour la Vie", qui préparait la manifestation annuelle de Janvier, a été entièrement repris en mains par la principale association et en a donc perdu un certain nombre, démobilisées, dont l'Acpervie qui s'est recentrée sur les églises, ce qui est de toute façon sa mission. Mais nous continuons à échanger des informations. De même au niveau européen.
5) et avec les milieux protestants et Evangéliques?
Nos adhérents sont présents dans tous ces milieux. Nous sommes fiers d'avoir, à ce titre, apporté notre pierre au CNEF. Dans le CNEF, nous sommes actifs dans le Département "Missions" du Pôle Oeuvres, même si, pour plus de visibilité, nous allons gagner le Département "Ethique" dès qu'il sera constitué. En attendant, l'Acpervie est déléguée des "Missions" au comité d'animation du Pôle Oeuvres. Elle sera donc présente, non seulement au Centre Evangélique de Lognes, comme chaque année, mais aussi à la 2ème Convention du CNEF à Cergy, les 22 et 23 Janvier 2015.
6) Pourriez-vous donner les coordonnées de
l'ACPERVIE ?
Acpervie-sos-maternité, BP 29, 95670, Marly-la-Ville. 01 34 72 87 67. www.acpervie-sos-maternite.org
page Facebook: Protestants pro Vie.
Service d'Aide aux Femmes Enceintes.
Informations et sensibilisation des églises au témoignage pour le respect de la Vie : conférences, stands, manifestations diverses...
Témoignage auprès des médias: Documents
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05/01/2024
L’orthodoxie luthérienne (1548-1598):
À la fin du XVIe siècle, une orthodoxie luthérienne est mise en place sous l'impulsion de Jean Marbach qui succède à Bucer ; elle est exprimée dans la Formule de Concorde de 1577.
SOMMAIRE:
Le second souffle
À partir du milieu du siècle, les changements ont lieu à deux niveaux :
· dans le domaine politique : les nouveaux dirigeants sont plus souvent issus de l’aristocratie, davantage portée vers le luthéranisme, · dans le monde religieux : les prédicateurs cherchent avant tout à unifier l’Église et à en consolider la doctrine.
La Paix d’Augsbourg (1555) et les évolutions liées à l’Interim
La paix d’Augsbourg, en 1555, consacre la division entre protestants et catholiques du saint-Empire (1555) selon la formule : cujus regio, ejus religio
Cujus regio, ejus religio
Après 6 mois de négociations, la paix fut définitivement signée le 25 septembre 1555 et le texte en 22 articles organisait la coexistence du catholicisme et de la confession d’Augsbourg, à l’exclusion de toute autre confession. (…)
Les sujets des États de l’empire, c'est-à-dire les particuliers, mais aussi les seigneurs qui ne sont pas des vassaux directs et par conséquent ne jouissent pas de l’immédiateté d’empire doivent se soumettre à la décision de leur prince. C’est le sens de la mystérieuse formule cujus regio, ejus religio, qui ne se trouve pas dans le texte de la paix d’Augsbourg, mais fut inventée en 1599 par un juriste luthérien. Toute fois si, en conscience, les sujets n’acceptent pas ce choix, l’article 11 prévoit que le prince ne doit pas utiliser la violence pour les convertir, mais doit les laisser émigrer dans un territoire où on pratique leur religion : il est possible d’emporter leurs biens. C’est ce que les juristes appelleront plus tard le beneficium emigrationis.
À chacun la religion de son gouvernement
Afin d’apporter la paix dans le Saint Empire de la nation germanique entre Sa majesté impériale et les Electeurs, Princes et états, que ni sa Majesté ni les Electeurs, Princes, etc. ne fassent de violence ou de mal à aucun des sujets de l’empire à cause de la Confession d’Augsbourg, mais qu’on les laisse jouir en paix de leurs croyances religieuses, liturgies et cérémonies aussi bien que de leurs propriétés et autres droits et privilèges. Ainsi une complète paix religieuse pourra être obtenue par le seul moyen qui soit chrétien : l’amitié, ou bien sous la menace de la punition du ban impérial.
De la même manière, les Etats qui adoptent la confession d’Augsbourg permettront à tous les Etats qui restent attachés à l’ancienne religion de vivre dans une paix complète en jouissant de leurs propriétés, droits et privilèges. (…)
Au cas où nos sujets, qu’ils appartiennent soit à l’ancienne religion, soit à la Confession d’Augsbourg, voudraient quitter leur foyer, avec leurs femmes et leurs enfants, pour s’installer dans un autre lieu, ils ne seront pas empêchés de vendre leurs propriétés pourvu qu’ils aient effectué le juste paiement des taxes locales.
L’expansion du protestantisme elle-même a été être freinée pour plusieurs raisons :
· Les progrès de la Réforme catholique, · L’expansion du calvinisme, · L’affaiblissement du luthéranisme après la mort de Luther en 1546.
Dans ce contexte, l’effort des prédicateurs strasbourgeois va surtout porter sur la réalisation d’une discipline ecclésiastique efficace et cela, tout en maintenant les spécificités du luthérianisme strasbourgeois.
Et de fait, face à l’opposition tant des prédicateurs que d’une majorité de la population, le culte catholique cesse en 1559 (trop de tumulte pendant les messes), ce qui met fin à l’Interim. En 1561 la cathédrale est rendue au culte protestant, tout comme d’autres lieux de culte dans les années qui suivent.
Les livres aussi alimentent le combat, tel le traité de Marbach de 1571 Des miracles et des signes miraculeux , ou l’ouvrage de Jean Fischart, der Nachtrab.
De 1559 à 1598
La période qui va de la fin de l’Interim à celle de l’Ordonnance ecclésiastique est caractérisée par : · L’encadrement des fidèles par un corps pastoral uni sous l’autorité de Marbach, avec des inspections de paroisses, des réunions régulières du convent des pasteurs, · L’encadrement aussi des étudiants qui se préparent au pastorat, · L’unification des cérémonies liturgiques, · La discipline.
L’Ordonnance ecclésiastique de 1598
La formule de Concorde Pour Marbach, qui dirige l’Église de Strasbourg à la suite de Bucer et jusqu’en 1581, il est essentiel d’organiser une discipline ecclésiastique.
Il reprend les visites pastorales des campagnes qui existaient à partir de 1534 et propose aussi une inspection des paroisses urbaines. Le but est de vérifier l’uniformité de la doctrine, des institutions, de la discipline ecclésiastique, malgré les réticences de certains.
Parallèlement, le Magistrat confirme s’en tenir à la Confession d’Augsbourg et à la Concorde de Wittenberg (1563).
En 1577 se pose alors la question d’une formule de Concorde qui unifierait le camp luthérien. Le Magistrat est divisé sur la question et le Convent, quant à lui, décide alors de condamner les réformés (ou calvinistes), ce qui représente une réelle rupture avec un certain passé de Strasbourg et qui est à l’origine de conflits
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09:38 Publié dans Apolégétique | Lien permanent | Commentaires (0)
02/01/2024
John Bunyan (1628-1688):
09:18 Publié dans Apolégétique | Lien permanent | Commentaires (0)