17/11/2015
L’abbé Guy Pagès menacé de mort !
L’abbé Guy Pagès, bien connu , travaille à faire mieux connaître la vérité de l’islam qu’il expose, notamment, sur son site Islam & Vérité, enfin… quand on peut s’y connecter car au moment de ma consultation le site n’était pas disponible… Curieux. Mais, et la chose est encore plus grave, l’abbé Pagès a reçu hier une menace de mort sur sa page Facebook. Elle provient d’un musulman. Vous verrez ci-dessous la copie d’écran de ce message dont j’ai masqué l’avatar et gommé le nom de l’expéditeur qui ne nous est pas inconnu mais qui ne devrait pas longtemps l’être des services de police car j’ai recommandé à l’abbé de porter plainte pour cette menace de mort lourdement réprimée par le Code pénal : « La menace de commettre un crime ou un délit contre les personnes dont la tentative est punissable est punie de six mois d’emprisonnement et de 7 500 euros d’amende lorsqu’elle est, soit réitérée, soit matérialisée par un écrit, une image ou tout autre objet » (art. 222-17). Sachant que beaucoup de lecteurs apprécie le courage de l’abbé et l’utilité de son travail, je vous suggère de lui adresser un message de sympathie, de soutien ou d’assurance de vos prières.
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02/10/2015
Colloque du CEP :
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09:41 Publié dans Les copains | Lien permanent | Commentaires (0)
11/09/2015
Science et foi: un entretien avec Dominique Tassot:
Notre ami Dominique Tassot, ingénieur des Mines et docteur en philosophie, animateur du Centre d’Etudes et de Prospective sur la science (CEP), vient de publier, aux éditions Via Romana, un passionnant petit ouvrage intitulé La Revanche du lièvre, sur l’inerrance des Ecritures et les rapports entre science et foi. Riposte catholique l’a interrogé.
(Dominique Tassot: La Revanche du lièvre, Via Romana, 176 pages, 22 €. A commander ici.)
Vous venez de publier un livre sur l’inerrance des Ecritures. Que signifie au juste ce dogme?
Comme l’étymologie le montre, « in-errance » signifie absence d’erreur. Or l’erreur est humaine. C’est pourquoi ce mot rare est absent des dictionnaires : il ne s’emploie que pour l’Ecriture sainte, texte inspiré par Dieu et, à ce titre, ne pouvant comporter aucune erreur. Comme l’enseigne le catéchisme, Dieu ne peut ni se tromper ni nous tromper. Mais attention ! Cette vertu si particulière, l’absence d’erreurs, ne concerne que le texte original inspiré directement à l’auteur humain ; il n’en va pas nécessairement de même pour nos traductions.
Beaucoup d’exégètes sont d’accord avec vous pour reconnaître que la Sainte Ecriture est parole de Dieu, mais ils ne vous suivraient pas jusqu’à parler d' »inerrance scientifique ». Que leur répondez-vous?
Depuis deux siècles, afin d’éviter jusqu’à la possibilité d’une nouvelle « affaire Galilée », des théologiens ont cru habile de se replier sur une ligne de défense simpliste : la science nous explique le « comment » ; la foi (ou la Bible, ou la religion) répond à la question « pourquoi ? ». Ils réduisent donc l’inerrance aux questions de foi et de mœurs. Or il existe dans la Bible (à la différence du Coran) un très grand nombre de passages qui décrivent des phénomènes de l’univers ou bien des événements historiques, si bien qu’une confrontation avec les sciences demeure inévitable. La mauvaise solution consiste à mettre toute divergence avec la science du moment sur le compte des connaissances supposées rudimentaires des bergers de Palestine : alors c’est notre science qui se fait juge de ce qui, dans la Bible, est à retenir comme inspiré par Dieu et de ce qui est « abandonné à la faiblesse de l’écrivain humain ». Cette manière de considérer la Bible détruit en pratique la notion d’inspiration, même si elle en conserve le mot. Conscients du danger, les papes Léon XIII, Pie X, Benoît XV et Pie XII ont condamné toute restriction de l’inerrance à telle ou telle partie de la Bible. Mais bien des exégètes, loin de se considérer comme membres de l’Eglise enseignée, se donnent au contraire la mission d’expliquer au Magistère ce qu’il devrait dire.
Vous avez intitulé votre ouvrage La revanche du lièvre. Pourquoi ce titre?
Dans le livre du Lévitique, il est affirmé que le lièvre est un ruminant (Lv 11, 6). Or le lièvre n’a pas un estomac en 4 parties comme la vache et on ne lui voit pas le bol alimentaire remonter par l’œsophage. La rumination du lièvre a donc été longtemps considéré comme l’exemple-type « d’erreur » dans la Bible. Une science plus complète, depuis les années 1950, a montré que la rumination n’était pas une particularité anatomique mais une transformation biochimique : les bactéries du rumen transforment les végétaux ingérés en des protéines qui remontent à la bouche en vue de leur digestion finale. Or l’estomac du lièvre possède un appendice latéral, le cæcum, où les végétaux mastiqués sont transformés par des bactéries en petites boulettes noires protéinées, les cæcotrophes. Ces dernières sont récupérées et avalées durant la nuit à l’anus. Le lièvre est donc bien un ruminant, mais la remontée du bol alimentaire est externe et n’avait pas été observée jadis. Cette histoire de la rumination du lièvre donne donc un bon exemple à l’appui de cette affirmation de Léon XIII : « Quantité d’objections provenant de toutes les sciences ont été faites depuis très longtemps contre l’Ecriture. Elles sont maintenant oubliées : elles étaient sans valeur… Comme le temps fait justice des fausses opinions, ainsi la vérité demeure et se fortifie éternellement. » (Providentissimus Deus, 1892)
Aujourd’hui, le plus gros « contentieux » entre la science et la Révélation porte sans doute sur l’évolution. Pouvez-vous nous en dire un mot?
Dans la première page de la Genèse, texte très concis décrivant la Création, il est une formule répétée 10 fois – insistance qui prouve son importance ! – et cette formule concerne les sciences naturelles. Il s’agit de l’expression « selon son espèce ». Et de fait, les êtres vivants nous sont rendus connaissables par l’existence de traits permanents qui traversent les générations et qui permettent de les décrire et de les nommer. Sans le concept d’espèce, il n’y a plus de science possible ! Or la théorie de l’évolution déclare que les espèces sont des illusions, que les êtres vivants sont en transition permanente entre une forme ancestrale inconnue (qu’on cherche à retrouver parmi les fossiles, mais en vain) et une forme future indéterminée. Il est évident que, si la génétique avait existé avant Lamarck et Darwin, ils auraient reculé devant cette énormité : les mutations sont toujours neutres ou régressives ! La conséquence pour la religion est immédiate : si les espèces ne sont pas des réalités substantielles, l’espèce humaine n’existe pas non plus, la transmission du péché originel est un mythe, et l’idée d’une Rédemption par un second Adam semblable au premier devient absurde. Il est navrant de voir tant de grandes intelligences catholiques chercher à concilier Création et évolution, sans mesurer l’inutilité d’un tel travail, puisqu’il s’agit d’une théorie fausse !
Vous êtes parfois sévère sur la science contemporaine, notamment sur le Big bang. Pourquoi?
Ce n’est pas les diverses sciences, en tant qu’elles observent et étudient le réel, que je conteste. Mais à partir de certaines données des sciences, il s’est fabriqué une « vision scientifique du monde » qui prétend tout expliquer, en particulier nos origines. Or les lois de fonctionnement d’une chose, celles que la science met au jour, demeurent muettes sur les origines de cette même chose. Les lois des éruptions volcaniques ne nous disent rien sur l’origine du magma ; la chimie des pigments est muette sur les causes qui ont poussé Léonard de Vinci à peindre la Joconde. Or on présente certaines théories (à la vérité plus mathématiques que physiques) comme si elles expliquaient l’origine de l’univers et, à ce titre, dispensaient de recourir à un Créateur. C’est bien cette utilisation abusive de théories scientifiques par les athées que je conteste, et non le travail des chercheurs qui s’en tiennent aux faits observés. Le plus navrant dans cette affaire est de méconnaître les limites de la science et, a contrario, de sous-estimer la puissance et la sagesse de Dieu. S’il y a aujourd’hui un « désenchantement du monde », comme on l’a écrit, c’est bien par la réduction du réel à ce que la science en dit, alors que les merveilles de l’univers (et tout spécialement celles de l’esprit et du cœur humain) ne cessent de solliciter notre admiration et notre reconnaissance envers le Créateur.
08:48 Publié dans Les copains | Lien permanent | Commentaires (0)
26/06/2015
Immigration francophone de la croissance luthérienne du district de l'Est (2)
Les membres les plus récent sont des adultes est un étudiant luthérien malgache, qui a connu l'église par un conpatriote de l'église à Montréal.
Les seul baptêmes récent sont ceux de fils d'immigrés d’origine malgache.
Cette tendance n'est pas nouvelle pour la LCC du Québec.
Les dernier six mois, démontre que ces une tendance représentative d'une grande partie de l'évolution des églises.
Cette dernière décennie, à la différence des deux décennies précédentes, la majorité des nouveaux membres étaient d'ancien catholiques Canadiens français, ils constituaient la plupart des nouveaux membres de l'Église francophone.
Cette nouvelle démographique, est désormais dominante à Saint-Jean-sur-Richelieu,
Cette nouvelle donne dans la congrégation de Montréal, la majorité des nouveaux communiants sont d’origine étrangère bien que né au Canada,
La majorité pour autant reste canadienne -française, et de nouvelles pistes d’Evangélisation sont ouverte.
Là aussi, la plupart des nouveaux membres, ont connus l'Eglise luthérienne par le bouche à oreille.
Mais dans l'ensemble, il y a maintenant un recul notable de l'intérêt au Canada pour l'église ( ces peut-être vrai ailleurs qu'au Canada?).
La tendance constante , les progrès sont plus grand dans les milieux de l'immigration Le témoignage auprès d'amis et de connaissances, est le moyen par lequel la plupart des gens viennent dans les églises de langue française.
La sensibilisation par la distribution de dépliants, pour les missions est importante (sauf peut-être pour la visite des sites) les résultats sont loin d’être négligeable.
Le Révérend David Somers (Montréal) est un missionnaire possédant une grande sensibilité pour l’Evangélisation du monde francophone, dans le District Est de l'Église luthérienne du Canada.
10:31 Publié dans Les copains | Lien permanent | Commentaires (0)
19/06/2015
Immigration francophone et croissance luthérienne dans le district de l'Est (1)
Au Quebec l'immigration est une source importante d'adhésion pour les églises luthériennes au Canada.
Ces fait un élément fondamental de notre héritage , c'est dans la croissance de nos paroisses une donnée essentielle.
Les vagues d'immigration luthérienne venant d’Europe sont du passé, les nouveaux Canadiens venant d’autres continents constituent l'essentiel des nouveaux membres de l'Église luthérienne des congrégations du Canada francophone (LCC).
Ces nouveaux membres ne sont pas de l'Allemagne, de la Scandinavie, ou d'autres bastions luthériens d’Europe.
L'actualité des ces derniers temps montre la nouvelle réalité .
Dans l'Église de l'Ascension de Montréal, un couple luthérien malgache en provenance de France a rejoint l'église après avoir été informé de l’existence de celle ci par des amis.
Le mois dernier, une famille luthérienne d’origine allemande est arrivée en provenance de Roumanie et a contacté l'église après des recherches d'une église luthérienne Orthodoxe de langue française sur Internet.
D'autre catéchumène adulte, est un étudiant camerounais récemment arrivé, dont le frère étudiant devenue luthérien , après avoir été invité par d'autres Camerounais est lui aussi devenue membre.
Le seul baptême dans cette période était celui du fils né au Canada d'un couple luthérien malgache en provenance de Suisse , qui a rejoint l'église après une invitation par d'autres luthériens malgaches.
À Sherbrooke, les six dernier catéchumènes sont des étudiants étrangers, originaire de Madagascar, résidant actuellement au Québec.
Un autre baptême est celui du fils d’un nouveau Canadien d’origine-malgache marié à une canadienne-française.
La paroisse de la Sainte-Trinité à Québec reflète la même tendance de fond.
En effet, les Malgaches forment maintenant la majorité des nouveaux membres des communautés luthérienne naissante.
09:43 Publié dans Les copains | Lien permanent | Commentaires (0)