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11/09/2015

Science et foi: un entretien avec Dominique Tassot:

 

 

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Notre ami Dominique Tassot, ingénieur des Mines et docteur en philosophie, animateur du Centre d’Etudes et de Prospective sur la science (CEP), vient de publier, aux éditions Via Romana, un passionnant petit ouvrage intitulé La Revanche du lièvre, sur l’inerrance des Ecritures et les rapports entre science et foi. Riposte catholique l’a interrogé.

(Dominique Tassot: La Revanche du lièvre, Via Romana, 176 pages, 22 €. A commander ici.)

 

 

 

Vous venez de publier un livre sur l’inerrance des Ecritures. Que signifie au juste ce dogme?

 

 

Comme l’étymologie le montre, « in-errance » signifie absence d’erreur. Or l’erreur est humaine. C’est pourquoi ce mot rare est absent des dictionnaires : il ne s’emploie que pour l’Ecriture sainte, texte inspiré par Dieu et, à ce titre, ne pouvant comporter aucune erreur. Comme l’enseigne le catéchisme, Dieu ne peut ni se tromper ni nous tromper. Mais attention ! Cette vertu si particulière, l’absence d’erreurs, ne concerne que le texte original inspiré directement à l’auteur humain ; il n’en va pas nécessairement de même pour nos traductions.  

Beaucoup d’exégètes sont d’accord avec vous pour reconnaître que la Sainte Ecriture est parole de Dieu, mais ils ne vous suivraient pas jusqu’à parler d' »inerrance scientifique ». Que leur répondez-vous?

 

 

 

 

 

 

Depuis deux siècles, afin d’éviter jusqu’à la possibilité d’une nouvelle « affaire Galilée », des théologiens ont cru habile de se replier sur une ligne de défense simpliste : la science nous explique le « comment » ; la foi (ou la Bible, ou la religion) répond à la question « pourquoi ? ». Ils réduisent donc l’inerrance aux questions de foi et de mœurs. Or il existe dans la Bible (à la différence du Coran) un très grand nombre de passages qui décrivent des phénomènes  de l’univers ou bien des événements historiques, si bien qu’une confrontation avec les sciences demeure inévitable. La mauvaise solution consiste à mettre toute divergence avec la science du moment sur le compte des connaissances supposées rudimentaires des bergers de Palestine : alors c’est notre science qui se fait juge de ce qui, dans la Bible, est à retenir comme inspiré par Dieu et de ce qui est « abandonné à la faiblesse de l’écrivain humain ». Cette manière de considérer la Bible détruit en pratique la notion d’inspiration, même si elle en conserve le mot. Conscients du danger, les papes Léon XIII, Pie X, Benoît XV et Pie XII ont condamné toute restriction de l’inerrance à telle ou telle partie de la Bible. Mais bien des exégètes, loin de se considérer comme membres de l’Eglise enseignée, se donnent au contraire la mission d’expliquer au Magistère ce qu’il devrait dire.  

 

        

Vous avez intitulé votre ouvrage La revanche du lièvre. Pourquoi ce titre?

 

 

Dans le livre du Lévitique, il est affirmé que le lièvre est un ruminant (Lv 11, 6). Or le lièvre n’a pas un estomac en 4 parties comme la vache et on ne lui voit pas le bol alimentaire remonter par l’œsophage.  La rumination du lièvre a donc été longtemps considéré comme l’exemple-type « d’erreur  »  dans la Bible. Une science plus complète, depuis les années 1950, a montré que la rumination n’était pas une particularité anatomique mais une transformation biochimique : les bactéries du rumen transforment les végétaux ingérés en des protéines qui remontent à la bouche en vue de leur digestion finale. Or l’estomac du lièvre possède un appendice latéral, le cæcum,  où les végétaux mastiqués sont transformés par des bactéries en petites boulettes noires protéinées, les cæcotrophes. Ces dernières sont récupérées et avalées durant la nuit à l’anus. Le lièvre est donc bien un ruminant, mais la remontée du bol alimentaire est externe et n’avait pas été observée jadis. Cette histoire de la rumination du lièvre donne donc un bon exemple à l’appui de cette affirmation de Léon XIII : « Quantité d’objections provenant de toutes les sciences ont été faites depuis très longtemps contre l’Ecriture. Elles sont maintenant oubliées : elles étaient sans valeur… Comme le temps fait justice des fausses opinions, ainsi la vérité demeure et se fortifie éternellement. » (Providentissimus Deus, 1892) 

 

 

Aujourd’hui, le plus gros « contentieux » entre la science et la Révélation porte sans doute sur l’évolution. Pouvez-vous nous en dire un mot?

 

 

Dans la première page de la Genèse, texte très concis décrivant la Création, il est une formule répétée 10 fois – insistance qui prouve son importance ! – et cette formule concerne les sciences naturelles. Il s’agit de l’expression « selon son espèce ». Et de fait, les êtres vivants nous sont rendus connaissables par l’existence de traits permanents qui traversent les générations et qui permettent de les décrire et de les nommer. Sans le concept d’espèce, il n’y a plus de science possible ! Or la théorie de l’évolution déclare que les espèces sont des illusions, que les êtres vivants sont en transition permanente entre une forme ancestrale inconnue (qu’on cherche à retrouver parmi les fossiles, mais en vain) et une forme future indéterminée. Il est évident que, si la génétique avait existé avant Lamarck et Darwin, ils auraient reculé devant cette énormité : les mutations sont toujours neutres ou régressives ! La conséquence pour la religion est immédiate : si les espèces ne sont pas des réalités substantielles, l’espèce humaine n’existe pas non plus, la transmission du péché originel est un mythe, et l’idée d’une Rédemption par un second Adam semblable au premier devient absurde.  Il est navrant de voir tant de grandes intelligences catholiques chercher à concilier Création et évolution, sans mesurer l’inutilité d’un tel travail, puisqu’il s’agit d’une théorie fausse !    

 

 

Vous êtes parfois sévère sur la science contemporaine, notamment sur le Big bang. Pourquoi?

 

 

 

Ce n’est pas les diverses sciences, en tant qu’elles observent et étudient le réel, que je conteste. Mais à partir de certaines données des sciences, il s’est fabriqué une « vision scientifique du monde » qui prétend tout expliquer, en particulier nos origines. Or les lois de fonctionnement d’une chose, celles que la science met au jour, demeurent muettes sur les origines de cette même chose. Les lois des éruptions volcaniques ne nous disent rien sur l’origine du magma ; la chimie des pigments est muette sur les causes qui ont poussé Léonard de Vinci à peindre la Joconde. Or on présente certaines théories (à la vérité plus mathématiques que physiques) comme si elles expliquaient l’origine de l’univers et, à ce titre, dispensaient de recourir à un Créateur. C’est bien cette utilisation abusive de théories scientifiques par les athées que je conteste, et non le travail des chercheurs qui s’en tiennent aux faits observés.  Le plus navrant dans cette affaire est de méconnaître les limites de la science et, a contrario, de sous-estimer la puissance et la sagesse de Dieu.  S’il y a aujourd’hui un « désenchantement du monde », comme on l’a écrit, c’est bien par la réduction du réel à ce que la science en dit, alors que les merveilles de l’univers (et tout spécialement celles de l’esprit et du cœur humain) ne cessent de solliciter notre admiration et notre reconnaissance envers le Créateur. 

 

 

26/06/2015

Immigration francophone de la croissance luthérienne du district de l'Est (2)

 

 

 

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Les membres les plus récent sont des adultes est un étudiant luthérien malgache, qui a connu l'église par un conpatriote de l'église à Montréal.

 Les seul baptêmes récent sont ceux de fils d'immigrés d’origine malgache.

 


Cette tendance  n'est pas nouvelle pour la LCC du Québec.

 


Les dernier  six mois, démontre que ces une tendance représentative d'une grande partie de l'évolution des églises.

 


Cette dernière décennie, à la différence des deux décennies précédentes, la majorité des nouveaux membres étaient d'ancien catholiques Canadiens français, ils constituaient la plupart des nouveaux membres de l'Église francophone.

 


Cette nouvelle démographique, est désormais dominante à  Saint-Jean-sur-Richelieu,

 


Cette nouvelle donne  dans la congrégation de Montréal,  la majorité des nouveaux  communiants sont d’origine étrangère  bien que né au Canada,

 


La majorité pour autant reste canadienne -française, et de  nouvelles pistes d’Evangélisation sont ouverte.

 


Là aussi, la plupart des nouveaux membres, ont  connus l'Eglise luthérienne par le  bouche à oreille.

 


Mais dans l'ensemble, il y a maintenant un recul notable de l'intérêt  au Canada pour l'église (  ces peut-être vrai ailleurs qu'au Canada?).

 


 La tendance constante , les progrès sont plus grand dans les milieux de  l'immigration Le témoignage auprès d'amis et de connaissances, est le moyen par lequel la plupart des gens viennent dans les églises de langue française.

 


La sensibilisation par la distribution de dépliants, pour les missions est importante  (sauf peut-être pour la visite des  sites)  les résultats sont loin d’être négligeable.

 



Le Révérend David Somers (Montréal) est un missionnaire possédant une grande sensibilité pour l’Evangélisation du monde francophone, dans le District Est de l'Église luthérienne du Canada.

 

 

 

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19/06/2015

Immigration francophone et croissance luthérienne dans le district de l'Est (1)

 

 

 

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Au  Quebec  l'immigration est une source importante d'adhésion  pour les églises luthériennes  au Canada.

 


Ces fait un élément fondamental de notre  héritage  , c'est dans la croissance de nos paroisses une donnée essentielle.

 


Les vagues d'immigration luthérienne venant d’Europe sont du passé,  les nouveaux Canadiens venant d’autres continents constituent  l'essentiel des nouveaux membres de l'Église luthérienne des  congrégations du Canada francophone (LCC).

 


Ces nouveaux membres ne sont pas de l'Allemagne, de la Scandinavie, ou d'autres bastions luthériens d’Europe.

 


L'actualité des ces derniers temps  montre la nouvelle  réalité .

 


Dans l'Église de l'Ascension de Montréal, un couple luthérien malgache en provenance de France a rejoint l'église après avoir été informé de l’existence de celle ci par des amis.

 


Le mois dernier, une famille luthérienne d’origine allemande est arrivée en provenance de Roumanie et a contacté l'église après des recherches d'une église luthérienne Orthodoxe de langue française sur Internet.

 


D'autre catéchumène adulte, est un étudiant camerounais récemment arrivé, dont le frère étudiant devenue  luthérien  , après avoir été invité par d'autres Camerounais est lui aussi devenue membre.

 


Le seul baptême dans cette période était celui du fils né au Canada d'un couple luthérien malgache en provenance de Suisse , qui a rejoint l'église après une invitation par d'autres luthériens malgaches.

 


À Sherbrooke,  les six dernier catéchumènes sont des étudiants étrangers, originaire de Madagascar, résidant actuellement au Québec.

 


Un autre baptême est celui du fils d’un nouveau Canadien d’origine-malgache marié à une canadienne-française.
 La paroisse de la Sainte-Trinité à Québec reflète la même tendance de fond.

 


En effet, les Malgaches forment maintenant la majorité des nouveaux membres des communautés luthérienne naissante.

 

 

 

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15/05/2015

Histoire de la Church of the Lutheran Confession (5).

 

 

 

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Le Wisconsin évangélique luthérienne Synode et l’église évangélique luthérienne Synode (ELS) sont ensemble , Les deux synodes soutiennent qu'il est nécessaire de rentrer en communion sans esprit de jugement

 

 


Que «l’admonestation n’est plus d'aucune utilité" et que la communion peut avoir lieu. Le CLC, d'autre part, prétend qu'un tel jugement subjectif sur les autres, doit avoir pour résultat de mettre en garde contre des alliances qui sont impossible, car seul Dieu peut lire dans les cœurs humains, mais elles sont également impossible; dans Rom. 16:17  il est dit seulement que après constatation qu'une personne ou un corps de l'église est à l'origine des divisions et des scandales,  la doctrine des  Sainte Écriture, donne la directive d’ éviter d’avoir des contacts, cette règle est aussi contraignante que n'importe quel mot adressé à nous par Dieu notre Sauveur dans la Sainte Écriture. L'apôtre dit de manière impérative "d’éviter!" Est la voix du Bon Pasteur lui-même, pour protéger affectueusement ses brebis et les agneaux de la déception de l'erreur que  donnent  les faux docteurs. Nous avertie de rejeter toute interprétation de Rom. 16: 17 à 18 même au nom de
L'amour chrétien, pour éviter de causer des divisions et des scandales subordonnés à des appréciations subjective cet avertissement est impératif aucune autre règle ne dois être prise en considération, sous peine de nous retrouver dans une impasse .

 

 


Nous pouvons estimer que le CLC n'existe que pour témoigner contre les erreurs hétérodoxes. La vérité est que le CLC, est en effet, un outil très précieux, pour la défense du pur Evangile .
Défendre la révélation intégrale de la Parole de Dieu pour le monde  pécheur, parmi lesquels nous nous incluons. Sûrement, lA CLC est une église évangélique, dans le plein sens du terme; notre mission la plus importante est de proclamer l'Évangile de Jésus-Christ, la bonne nouvelle que Dieu a racheté le monde entier et l'a déclaré juste par la mort et la résurrection corporelle de l'Homme-Dieu, Jésus-Christ; et que les croyants en lui hériteront de la vie éternelle dans le ciel.

 

 

 


 Dans le cadre de sa mission, le CLC est profondément  impliqué dans l'éducation chrétienne. Écoles  chrétiennes, enseignement par des professeurs formés professionnellement, qui sont au service du synode, ils représentent
plus d'un quart de ses congrégations. Le CLC éduque aussi des jeunes pour le leadership en tant que des membres  laïcs deviennent des serviteurs, cela as des professeurs des écoles, aux pasteurs, au sein de l’Immanuel Lutheran College à Eau Claire, Wisconsin. Le collège dispose de trois départements: Lycée, collège d'arts libéraux, et  séminaire théologique. Il existe des programmes de quatre ans menant à l'obtention d'un baccalauréat en enseignement primaire ou des études de pré-théologiques, et un programme d'études générales de deux ans pour l'octroi d'un grade d'associé.

 

 


Les Congrégations membres de la CLC sont situés dans 23 états des USA ainsi que au Canada,  l'église soutient actuellement des missions dans 18 villes américaines. Bien que n’étant pas en communion avec les autres organismes américain luthérienne, le CLC est en communion avec  des églises , il contribue à les soutenir en: Inde, au Nigeria, au Ghana, au Togo, au Congo, au Kenya, en Tanzanie, au Népal, à Myanmar. Et pour l’avenir il explore d'autres pistes de travail

 

 

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08/05/2015

Histoire de la Church of the Lutheran Confession (4).

 

 

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Dans l'exercice de la communion et dans le culte (prier ensemble) ainsi que le travail avec d’autres églises , nous ne pouvons pas partager et considérer  comme frères, ceux qui n’ont pas la même foi dans leurs cœurs, qui n'est pas pour nous visible . Au lieu de cela, par la grâce de Dieu et conformément à son enseignement, nous sommes autorisés à exercer la communion seulement avec ceux qui, dans leur confession et leur vie ce conforment à la règle de la Parole  de Dieu. Parce que le Christ Lui-même a exhorté: "enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit»; et parce que le Saint-Esprit a inspiré St. Paul à écrire: "Je vous exhorte, frères, par le nom de notre Seigneur Jésus-Christ, à tenir tous un même langage, et qu'il n'y ait pas de divisions parmi vous; mais que vous ne soyez parfaitement unis dans un même esprit et dans le même jugement »- nous savons dans la foi que c'est la volonté divine que les chrétiens sont appelés à être parfaitement unis dans la doctrine et la pratique, et qu'ils ne doivent pas être indifférents dans ces questions (ne pas chercher à être d'accord pour ne pas choquer) mais  rechercher le seul accord possible, sur les bases de la Parole de Dieu. Là où il ya une telle unité dans la doctrine et la pratique, il est souhaitable dans la pratique, de mettre en place la communion dans toutes ses phases; où il n'y a pas une telle unité, la parole de Dieu dans Romains 16:17 énonce le refus de Dieu de cautionner la pratique de telle communion: "Je vous exhorte, frères, de fuir ceux qui causent des divisions et des scandales, sur doctrine que vous avez apprise de moi; évitez-les ".

 

 


Le CLC, en conséquence, confirme la  déclaration suivante de 1932 : «Puisque Dieu a ordonné que Sa Parole uniquement soit enseigné, sans la mélanger avec des doctrine humaine, elle doit être enseignée et crue au sein de l'Église chrétienne (1 Pierre 4:11; Jean 8. :. 31,32; 1 Tim 6: 3,4) tous les chrétiens sont tenus par Dieu de faire la distinction entre l'église-corps orthodoxe du Christ et celle qui sont hétérodoxe, et, au cas où ils viendraient à s’égarer dans une église- hétérodoxe, de la laisser (Rom 16. : 17). Nous rejetons aussi le syndicalisme, c'est lui qui est en communion avec des églises adeptes de  fausses doctrines, qui  désobéissent à l'ordre de Dieu,  causant divisions dans l'église (Rom 16:17;. 2 John 9,10),  impliquant le danger constant de perdre la Parole de Dieu  (2 Tim 2: 17-21.). ... Le caractère d'une église orthodoxe est établie non pas par son simple nom ni par son acceptation vers l'extérieur et l'adhésion à un credo orthodoxe, mais par la doctrine qui est réellement enseignée dans ses chaires, dans ses séminaires théologiques, et dans ses publications."

 

 


Ce qui était autrefois le cas de la LCMS, ce synode pratique maintenant ce qu'ils nomment «niveaux de communion," selon l’affirmation que la communion peut être pratiquée parmi les chrétiens de différentes confessions dans certaines circonstances: telles que la communion ouverte, services œcuméniques et autres.

 

 

 

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