18/03/2022
Les sources chrétiennes de l’écologie:
Rappelons que la préservation de la planète constitue une préoccupation historique de l'Église.
Au moment où se tient la 21ème conférence sur le climat de l’ONU, censée accoucher d’un accord historique contre le réchauffement climatique, rappelons que la préservation de la planète constitue une préoccupation historique de l’Église catholique, toujours soucieuse de l’avenir de la Création confiée aux hommes par la volonté de Dieu.
Dès l’introduction de son encyclique sur l’écologie Laudato si’, le pape François revient sur l’enseignement de ses prédécesseurs à propos du rapport de l’humanité à la Création, tout en s’appuyant sur les travaux du patriarche de Constantinople Bartholomée Ier et en se référant à saint François d’Assise.
Dans un chapitre consacré à l’Évangile de la Création, le pape reprend le passage biblique du récit de la Génèse, où il est écrit que l’homme est invité à « dominer la terre », soulignant que cette expression ne doit pas être comprise comme une invitation à une attitude destructrice, mais au contraire interprétée à la lumière d’autres textes nous incitant à « cultiver et garder »le jardin du monde, c’est-à-dire défricher et labourer mais aussi protéger et surveiller ce que Dieu a créé.
Il en conclut : « Chaque communauté peut prélever de la bonté de la terre ce qui lui est nécessaire pour survivre, mais elle a aussi le devoir de la sauvegarder et de garantir la continuité de sa fertilité pour les générations futures. »
Poursuivant son exégèse, le pape précise que l’être humain doit respecter les lois de la nature comme les animaux qui y vivent, résumant le propos biblique en ces termes : « Nous apercevons ainsi que la Bible ne donne pas lieu à un anthropocentrisme despotique qui se désintéresserait des autres créatures. »
Plaidant pour une écologie intégrale à la fois environnementale, économique et sociale mais aussi culturelle, le Souverain Pontife critique la « vision consumériste de l’être humain », estimant que la mutation écologique doit inclure les droits des peuples et des cultures, et précise que « la disparition d’une culture peut être aussi ou même plus grave que la disparition d’une espèce animale ou végétale. »
En outre, François insiste sur l’importance de l’écologie humaine et de la défense inconditionnelle de la vie, qui implique « la relation de la vie de l’être humain avec la loi morale inscrite dans sa propre nature (…), que l’homme possède, qu’il doit respecter et qu’il ne peut manipuler à volonté », et condamne « l’attitude qui prétend effacer la différence sexuelle parce qu’elle ne sait plus s’y confronter. » Ainsi, conclut le pape, « l’écologie intégrale est inséparable de la notion de bien commun (…), qui joue un rôle central et unificateur dans l’éthique sociale ».
Loin du discours mensonger des théoriciens du développement durable, concept destiné à permettre au système capitaliste mondialisé de perdurer en créant de nouveaux marchés, ou de celui des « khmers verts » animés par une idéologie libérale-libertaire issue de mai 68 et qui entendent continuer à « jouir sans entrave » en donnant libre-cours à leurs pulsions consommatrices, l’Église prône le retour à un mode de vie sobre et généreux, permettant d’économiser et de mieux répartir entre les peuples les ressources naturelles de la planète.
Méditons pour terminer ce passage de la « Prière pour notre terre », qui conclut magnifiquement l’encyclique Laudato si’ : « Touche les cœurs de ceux qui cherchent seulement des profits aux dépens de la terre et des pauvres. Apprends-nous à découvrir la valeur de chaque chose, à contempler, émerveillés, à reconnaître que nous sommes profondément unis à toutes les créatures sur notre chemin vers ta lumière infinie. »
09:34 Publié dans Louange | Lien permanent | Commentaires (0)
25/12/2017
Joyeux Noël !
09:53 Publié dans Louange | Lien permanent | Commentaires (0)
22/01/2016
Les sources chrétiennes de l’écologie:
Rappelons que la préservation de la planète constitue une préoccupation historique de l'Église.
Au moment où se tient la 21ème conférence sur le climat de l’ONU, censée accoucher d’un accord historique contre le réchauffement climatique, rappelons que la préservation de la planète constitue une préoccupation historique de l’Église catholique, toujours soucieuse de l’avenir de la Création confiée aux hommes par la volonté de Dieu.
Dès l’introduction de son encyclique sur l’écologie Laudato si’, le pape François revient sur l’enseignement de ses prédécesseurs à propos du rapport de l’humanité à la Création, tout en s’appuyant sur les travaux du patriarche de Constantinople Bartholomée Ier et en se référant à saint François d’Assise.
Dans un chapitre consacré à l’Évangile de la Création, le pape reprend le passage biblique du récit de la Génèse, où il est écrit que l’homme est invité à « dominer la terre », soulignant que cette expression ne doit pas être comprise comme une invitation à une attitude destructrice, mais au contraire interprétée à la lumière d’autres textes nous incitant à « cultiver et garder »le jardin du monde, c’est-à-dire défricher et labourer mais aussi protéger et surveiller ce que Dieu a créé.
Il en conclut : « Chaque communauté peut prélever de la bonté de la terre ce qui lui est nécessaire pour survivre, mais elle a aussi le devoir de la sauvegarder et de garantir la continuité de sa fertilité pour les générations futures. »
Poursuivant son exégèse, le pape précise que l’être humain doit respecter les lois de la nature comme les animaux qui y vivent, résumant le propos biblique en ces termes : « Nous apercevons ainsi que la Bible ne donne pas lieu à un anthropocentrisme despotique qui se désintéresserait des autres créatures. »
Plaidant pour une écologie intégrale à la fois environnementale, économique et sociale mais aussi culturelle, le Souverain Pontife critique la « vision consumériste de l’être humain », estimant que la mutation écologique doit inclure les droits des peuples et des cultures, et précise que « la disparition d’une culture peut être aussi ou même plus grave que la disparition d’une espèce animale ou végétale. »
En outre, François insiste sur l’importance de l’écologie humaine et de la défense inconditionnelle de la vie, qui implique « la relation de la vie de l’être humain avec la loi morale inscrite dans sa propre nature (…), que l’homme possède, qu’il doit respecter et qu’il ne peut manipuler à volonté », et condamne « l’attitude qui prétend effacer la différence sexuelle parce qu’elle ne sait plus s’y confronter. » Ainsi, conclut le pape, « l’écologie intégrale est inséparable de la notion de bien commun (…), qui joue un rôle central et unificateur dans l’éthique sociale ».
Loin du discours mensonger des théoriciens du développement durable, concept destiné à permettre au système capitaliste mondialisé de perdurer en créant de nouveaux marchés, ou de celui des « khmers verts » animés par une idéologie libérale-libertaire issue de mai 68 et qui entendent continuer à « jouir sans entrave » en donnant libre-cours à leurs pulsions consommatrices, l’Église prône le retour à un mode de vie sobre et généreux, permettant d’économiser et de mieux répartir entre les peuples les ressources naturelles de la planète.
Méditons pour terminer ce passage de la « Prière pour notre terre », qui conclut magnifiquement l’encyclique Laudato si’ : « Touche les cœurs de ceux qui cherchent seulement des profits aux dépens de la terre et des pauvres. Apprends-nous à découvrir la valeur de chaque chose, à contempler, émerveillés, à reconnaître que nous sommes profondément unis à toutes les créatures sur notre chemin vers ta lumière infinie. »
09:41 Publié dans Louange | Lien permanent | Commentaires (0)
27/02/2013
Dynastie des rois de Prusse.
Les Hohenzollern qui étaient princes-électeurs de Brandebourg depuis 1417, devinrent ducs de Prusse en 1525. L'union personnelle entre les deux entités se transforma en royaume de Prusse en 1701, lorsque la dignité royale leur fut accordée par l'empereur avec le titre de « roi en Prusse », puis « roi de Prusse » (à partir de la première partition de la Pologne en 1772). La marche de Brandebourg perdra ses liens de vassalité vis-à-vis du Saint-Empire après la dissolution de celui-ci en 1806.
Les rois de Prusse furent également princes de Neuchâtel de la mort de Marie de Nemours en 1707 à 1848, et empereurs d'Allemagne à partir de 1871.
Portrait |
Nom |
Règne |
Notes |
Frédéric I 1657-1713
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18/01/1701 25/02/1713
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Prince-électeur de Brandebourg et duc en Prusse depuis 1688, prend en 1701 la dignité royale sous le titre de « roi en Prusse ».
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le Roi-Sergent 1688-1740 |
25/02/1713 31/05/1740 |
Dévoué au développement de l’État, modernise et accroît l’importance de l’armée et de l’administration. |
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le Grand 1712-1786 |
31/05/1740 17/08/1786
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Premier à porter le titre de roi de Prusse (1772), l’un des modèles du despote éclairé. |
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Frédéric-Guillaume II
1744-1797 |
17/08/1786 16/11/1797 |
Accroît le territoire prussien par des annexions en Pologne. |
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1770-1840 |
16/11/1797 07/06/1840 |
Dernier prince-électeur de Brandebourg, il peut rehausser le rôle de la Prusse en Allemagne après la disparition du Saint-Empire. |
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1795-1861
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07/06/1840 02/01/1861
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Refuse la couronne impériale offerte en 1849 par le parlement de Francfort et octroie une constitution conservatrice qui restera en vigueur jusqu’en 1918. |
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Guillaume I 1797-1888 |
02/01/1861 09/03/1888 |
Président de la Confédération de l’Allemagne du Nord à partir de 1867, puis proclamé empereur allemand lors de l’unification en 1871. |
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1831-1888 |
09/03/1888 15/06/1888 |
Monté mourant sur le trône et décédé trois mois plus tard ; 1888 est appelée l’« année des Trois Empereurs ». |
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1859-1941 |
15/06/1888 09/11/1918 |
Abdication proclamée par le chancelier impérial Max von Baden après sa fuite en Hollande, la Première Guerre mondiale ayant entraîné la chute de l’Empire. |
16:51 Publié dans Histoire, Louange, Nouvelle catégorie | Lien permanent | Commentaires (0)
08/02/2013
Comprendre les psaumes.
Le nom grec psalmos désigne un chant accompagné à la lyre ou à la harpe. Le nom hébreu des Psaumes est tehillim, « louanges » ; c’est la même racine que l’impératif : hallelou-Yah : « louez le Seigneur ». Contrairement à notre mot « prière », les psaumes ne sont pas d’abord des demandes, mais des hymnes, des louanges de Dieu.
Le livre des Psaumes est le recueil des chants du Temple, formé après l’exil. Les psaumes les plus récents datent du 2e siècle av J.-C. Beaucoup de psaumes appartiennent à un recueil appelé « Pour David » (Ps 3, etc.). En effet David était musicien (1 S 16,16-23 ; 2 S 1,17-27) et, selon le livre des Chroniques (4e siècle av. J.-C.), il aurait organisé le culte à Jérusalem avant même la construction du Temple par Salomon, instituant des lévites comme chantres et musiciens (1 Chr 25) ! En réalité, la plupart des psaumes ont été composés par les lévites après l’exil.
Dans la plupart de nos Bibles, les premiers versets gardent des indications obscures sur le recueil, l’instrument de musique à utiliser (ex. Ps 4, 5 et 6 ou encore 8) et même sur l’air à chanter (ex. Ps 22).
Treize Psaumes sont rattachés fictivement à tel ou tel épisode de la vie de David (ex. Ps 18 ou 51). Mais c’est surtout la forme littéraire des psaumes et leur théologie qui permet de deviner leur milieu d’origine.
Le Psautier a été divisé en cinq livrets, dont chaque dernier psaume s’achève par une doxologie : Ps 41,14 ; 72,18-20 ; 89,53 ; 108,48 et tout le Ps 150.
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SEIGNEUR, notre Seigneur, que ton nom est magnifique par toute la terre !
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J’ai attendu, attendu le SEIGNEUR...
09:05 Publié dans Louange | Lien permanent | Commentaires (0)