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11/01/2019

Luthéranisme:

 

 
 
 
 

Le luthéranisme (ou luthérianisme) est la théologie fondée à partir des écrits et des pensées de Martin Luther. C'est ensuite devenu le regroupement des communautés protestantes luthériennes se rattachant à cette doctrine. C'est pourquoi on parle de « luthérien », d'« Églises luthériennes » ou de « théologie luthérienne ».

 

La théologie de Luther est le bien commun de l'ensemble de la réforme protestante. Il existe par ailleurs des courants théologiques se référant plus spécialement à lui, y compris dans les Églises réformées. Le luthéranisme est ainsi une branche du protestantisme, qui est lui-même une branche du christianisme.

 

 

 

 

Historique:

 

 

Au début du XVIe siècle, l'Église catholique romaine monnayait des indulgences. Ce système était déjà dénoncé par John Wyclif (1320-1384) et Jan Hus (1369-1415), qui en soulignaient déjà les dérives.

 

En 1517Martin Luther, frère augustin et théologien, s'insurge tout d'abord contre cette pratique. Puis, le 31 octobre 1517, il aurait affiché sur la porte de l'église de Wittenberg en Saxe, ses 95 thèses condamnant le principe des indulgences. De cet affrontement théologique est né le mouvement de la Réforme protestante qui incitera, par réaction, une Contre-réforme catholique.

 

 

Les indulgences:

 

Article détaillé : Indulgence (catholicisme).
 

Depuis des siècles, l'Église catholique romaine avait instauré le système des indulgences qui permettaient, moyennant certaines conditions de voir les peines temporelles des pécheurs atténuées (peines des fidèles sur terre) ou celles purgées par les âmes du purgatoire).

 

Ce furent d'abord des actes de piété (prières, pèlerinage) puis, parfois, des équivalences financières pour ces mêmes actes de piété. Le système se pervertit et il y eut des abus de plus en plus criants. Parmi ceux-ci, on peut citer l'indulgence accordée en 1506 par le pape Léon X pour quiconque aiderait à la construction de la nouvelle basilique Saint-Pierrequ'il voulait être l'église la plus grande au monde. C'est également l'époque du scandale lié au dominicain Johann Tetzel, chargé en 1516-1517 de vendre les indulgences au nom d'Albert de Brandebourgarchevêque de Mayence, intéressé à la vente par une commission de 50 % promise par la Curie romaine.

 

Le système d'indulgence - souvent mal compris - faisait croire au peuple que l'on pouvait être racheté par de l'argent ou des œuvres. Aux yeux de certains issus de la réforme et selon leur interprétation des écrits de l'apôtre Paul de Tarse, cette pratique éloignerait le chrétien de la véritable source de salut : la grâce de Dieu. Selon les catholiques il n'y a aucune contradiction entre le salut par la grâce et la pratique des indulgences. Luther lui même n'en voyait aucune sans quoi il n'aurait jamais écrit dans ses "95 thèses": "71. Maudit soit celui qui parle contre la vérité des indulgences apostoliques.

"

 

Le désaccord théologique – Luther excommunié:

 

 

En 1518, Luther affirme même qu'en aucun cas les Saintes Écritures ne peuvent être contredites par le pape. Le pape est lui aussi soumis à l'autorité de la Bible.

 

Le 15 juin 1520, il est menacé d'être excommunié pour ses thèses, ses écrits sont brûlés.

 

En retour, le 10 décembre 1520, Luther brûle le texte d'excommunication devant toute la ville de Wittenberg, en traitant le pape d'Antéchrist. Luther a de plus en plus de partisans, le mouvement de réforme de la théologie et de l'Église chrétienne est lancé. Plusieurs princes d'Allemagne du nord, pour des raisons religieuses, et pour s'emparer des biens de l'Église, adoptent la Réforme.

 

Le 3 janvier 1521, le pape prononce l'anathème contre Luther et ses défenseurs. Luther est finalement excommunié.

 

La diète de Worms:

 

En avril 1521, Luther est convoqué à la diète de Worms, assemblée politique réunissant les différents princes d'Allemagne. L'empereur Charles Quint lui demande à nouveau de se rétracter. Luther répond alors par cette phrase célèbre : « Ma conscience est prisonnière de la Parole de Dieu. Je ne puis ni ne veux rien rétracter, car il n'est ni sûr ni salutaire d'agir contre sa conscience. Que Dieu me soit en aide. ». Il est ensuite condamné et mis au ban de l'Empire.

 

Il continuera à écrire en étant protégé par le prince Frédéric III de Saxe.

 

La traduction de la Bible:

 

Pour mettre en pratique ses doctrines, il traduit le Nouveau Testament (ou Seconde Alliance) dans la langue parlée par le peuple. Il diffuse ensuite cette traduction grâce à l'imprimerie mise au point soixante-dix ans auparavant par Gutenberg. Cette traduction est à la base de la création de l'allemand écrit, le hochdeutsch.

 

 

Les grands axes de la théologie luthérienne:

 

 

Ils se résument par les termes latins sola gratia, sola fide, sola scriptura, solo christo.

 

 

1. Sola Gratia (Par la grâce seule):

 

Cette affirmation signifie d'abord que l'homme n'est pas sauvé par ses œuvres morales ou pieuses. En fait, Luther désire instaurer une relation de confiance avec Dieu et non plus une relation qu'il suppose fondée sur la peur et la culpabilité. L'eucharistie, célébrée lors de chaque service liturgique avec la prédication, nous rappelle que Dieu est un amour présent et réel dans le geste concret de son fils qui se donne pour le salut des hommes. Tout commence par cette initiative d'amour, cette main tendue. À cette époque en effet dominait la crainte de l'enfer et du jugement divin encouragée par certains prêtres peu scrupuleux de l'institution romaine. Tillich, interprète de Luther dira : « C'est cette grâce qui me réconcilie avec moi-même, avec les autres et le monde (la nature, le cosmos) et avec Dieu ». L'éthique sera une réponse à cet amour premier, c'est le « prix de la grâce » dira Dietrich Bonhoeffer, qui payera de sa vie sa résistance à Hitler.

 

 

2. Sola Fide (Par la foi seule):

 

Si l'homme n'est pas sauvé par ses œuvres, il lui est donc simplement demandé d'avoir confiance en Dieu : c'est la foi qui nait et se développe essentiellement par la médiation d'un pasteur qui prêche la bonne nouvelle de la grâce et qui célèbre les sacrements. C'est cette confiance qui fait de lui un membre de l'Église à la fois locale et universelle.

 

 

3. Sola Scriptura (Par l'Écriture seule):

 

Et l'un des lieux où retentit ce message c'est par excellence le culte qui rassemble la communauté chrétienne autour de la prédication et de l'eucharistie qui sont les deux pôles du culte luthérien dans un environnement de cantiques et de louanges inspiré des Psaumes. Or cette prédication puise son inspiration dans une tradition issue de la messe et qui est celle de la lecture et du commentaire de la Bible. Et Luther poursuivra la tradition du lectionnaire qu'il a trouvé dans la messe catholique. Ainsi le rôle essentiel des évêques et même du pape sera de former des pasteurs responsables de bien prêcher, car connaissant le Grec et l'Hébreu des Écritures, et d'animer la liturgie communautaire.

 

 

4. Solo Christo (Par le Christ seul):

 

Mais à la différence de l'homélie catholique, la prédication de Luther n'est pas une explication des dogmes catholiques, dont il pense qu'ils s'écartent trop souvent des sources bibliques et patristiques. Luther pense qu'il existe dans la bible un noyau central interprétatif, qui est une fidélité à ce que les Évangiles et les Épîtres nous disent de Jésus-Christ et qui rejoint les grandes affirmations du Symbole des apôtres et de textes reconnus par l'Église luthérienne, telle la Confession d'Augsbourg (Voir ci-dessous). Et le prédicateur, enraciné sur cette parole symbolique et participant à la société et la culture de son temps, prendra le risque d'analogies, métaphores et corrélations qui font de lui un prophète et un homme de compassion.

 

À noter que dans le protestantisme ultérieur on a souvent privilégié le « sola scriptura » mais que la pensée de Luther, comme nous venons de le voir ci-dessus, reste beaucoup plus fine et nuancée.

 

 

Les sacrements:

 

1. Source

 

C'est surtout à travers son traité De captivitate babylonica praeludium, publié au début de l'année 1520 que nous découvrons la pensée de Martin Luther sur les sacrements. « Ayant réduit l'Église en captivité, la tyrannie romaine s'est attaquée à son âme en lui enlevant le sacrement, alors que le sacrement n'appartient pas aux prêtres mais à tous ».

 

Pour les catholiques en effet, les sacrements sont des moyens de grâce qui ont un effet immédiat, opérant ex opere operato entre les mains du prêtre. Chez Jean Calvin, ce ne seront que des signes visibles d'une grâce invisible.

 

Pour Luther, « les sacrements sont la manifestation objective d'une révélation que Dieu a voulue, à la fois donnée de l'extérieur et matérialisée dans l'incarnation, dans le Livre, l'Eau, dans le Pain et le Vin » (E. G. Leonard). Et dans tout cela, le rôle du prêtre (surtout valorisé par la parole explicative sur le sacrement et la prédication), reste secondaire.

 

 

2. Sacrement : succession visible d'une unique incarnation

 

Il existe donc bien pour Luther une sorte de visibilité des sacrements qui prolonge l'incarnation historique de Jésus-Christ, de sa mort et de sa résurrection qui n'eurent lieu qu'une fois. Le prêtre ne peut donc pas renouveler ce sacrifice lors du sacrement. Et cette succession du sacrement se poursuit dans l'Église à travers le baptême (enfants ou adultes) et l'eucharistie, qui sont clairement institués par Jésus-Christ dans les évangiles et aussi le livre des Actes des apôtres. Il repousse ainsi le sacrement du mariage, de l'ordre, de l'extrême onction, de la réconciliation et de la confirmation qui étaient inégalement pratiqués à cette époque et reprendront de la vigueur après le Concile de Trente.

 

Le sacrement est donc rétabli dans la pureté de son institution évangélique comme la communication du seul et non renouvelable sacrifice de la croix, sans intervention humaine.

 

3. Consubstantiation au lieu de transsubstantiation

 

De même que le réformateur Wyclif, Luther abandonnera la doctrine eucharistique de la transsubstantiation au profit d'une explication qu'il nommera la « consusbtantiation ». Il ne rentrera jamais dans les détails, et se contentera de dire que le Christ est "avec" les espèces sans réelle précision. Il n'y a alors pas de changement ontologique des espèces : celles-ci restent du pain et du vin, mais cependant intimement liées au Christ lors du sacrement par les paroles d'institutions et la présence de l'esprit. Le pain et le vin sont le corps et le sang du Christ, mais sans jamais cesser d'être du pain et du vin. À la fin du culte, le pain et le vin qui restent ne sont absolument plus considérés comme le corps et le sang du Christ.

 

 

La liturgie:

 

 

1. La nouvelle organisation liturgique

 

Bien que l'organisation des cérémonies lui paraisse « Rauch und Dampf » (fumée et vapeur) car la porte ouverte à un légalisme pieux, Luther sera conduit à participer à l'organisation du culte à Wittemberg en 1523. Il écrira alors Von Ordnung des Gottesdienst (De l'ordre du service divin) et Formula Missae. Dans cet esprit, aura lieu en 1525 la première célébration de la "Messe Allemande" et son ordre qui sera publié en 1526. Lequel servira de cadre, non seulement au luthéranisme des siècles suivants, mais également à Jean-Sébastien Bach, qui écrira pour elle une de ses plus belles œuvres. En voici le plan qui frappe par sa simplicitié:

 

 

 

 
Église du palais de Wittenberg
 
  • Introït
  • Kyrie eleison (pas de Gloria)
  • Collecte (prière du jour)
  • Épître
  • Graduel (cantique allemand)
  • Évangile
  • Credo (chant d'une paraphrase du Credo par Luther)
  • Prédication
  • Notre Père (chant d'une paraphrase faite par Luther)
  • Exhortation à communier dignement
  • Paroles d'institution prononcées d'abord sur le pain avec distribution, puis sur le vin
  • Prière d'action de grâces
  • Bénédiction

 

2. Vraie nouveauté : la langue vernaculaire

 

 

La messe va donc devenir un culte célébré par un pasteur. Il perd donc son caractère de « sacrifice renouvelé du Christ offert par un prêtre pour le salut des fidèles ». Certes, il commencera toujours par l'austère et humble reconnaissance de l'homme qui a besoin de vivre du pardon et de la grâce divine (Kyrie : « Seigneur aie pitié »). Mais il ne sera plus une célébration que Luther estime mystérieuse et incompréhensible pour le fidèle, car désormais, la lecture de la bible se fera dans la langue du peuple et la prédication ne sera plus une homélie mais une parole que Luther pense plus claire, pour rendre le Christ de la Bible plus familier aux auditeurs. Un Christ qui nous réconcilie avec Dieu, les autres et le monde, en nous apportant son salut et sa grâce. Le « pouvoir des clefs » n’est plus confié au Pape, désormais chaque prédicateur est le successeur de Pierre qui ouvre chez l’auditeur la porte du royaume de Dieu.

 

 

3. Autre nouveauté : le renouveau hymnologique

 

 

Bon musicien et poète, Luther introduira de l'émotion dans le culte en multipliant les cantiques en commun qui font participer le peuple mieux que, selon Luther, ne le faisait le Chant grégorien, souvent très beau mais qu'il estimait devenu l'œuvre de spécialistes. Il composa lui-même une soixantaine d'hymnes (dont Ein feste Burg, « C'est un rempart que notre Dieu »), qui reste l'un des cantiques protestant parmi les plus connus dans le monde entier. Ses œuvres furent réunies en 1524 dans un Enchiridiondiffusé largement dans le monde luthérien - qui montre au passage l'utilisation intelligente par Luther des nouveaux médias de son temps, ce qu'il fera également pour la bible. De nombreux musiciens et poètes participèrent à cette première hymnologie protestante (Sachs, Speratus, Spengler, Rupff, etc.) et dont on retrouve encore les noms dans de nombreux cantiques protestant actuels.

 

Ainsi, après la musique, les luthériens resteront peut-être, parmi les protestants, ceux qui n'hésitent pas à introduire une dimension esthétique dans la liturgie. Non seulement dans le domaine musical mais également dans celui des formes visuelles. Expression de la louange de l'Église satisfaisant la sensibilité populaire (couleurs et habits liturgiques, vitraux, gestes, etc.). Luther étant lui-même très tolérant dans ce domaine qu'il considérait comme secondaire.

 

Peut-on dire qu'il existe toujours aujourd'hui une différence entre la messecatholique et le culte protestant inspiré de Luther ? Certainement dans la mesure où, pour les catholiques, la messe est le renouvellement du sacrifice du Christ, alors que pour les protestants qu'inspire Luther, le culte reste davantage une célébration dont les deux pôles d'égale importance sont l'eucharistie vécue seulement comme "mémoire" du sacrifice du Christ, ainsi que la prédication, la Parole qui l'éclaire.

 

 

 

La confession d'Augsbourg

 

 

La confession d'Augsbourg ("CA" Confessio Augustana) est la confession de foi fondamentale des états impériaux luthériens. Elle a été présentée par la réformation luthérienne à Charles Quint lors du Diète d'Empire à Augsbourg en l'an 1530. Jusqu'à nos jours la confession d'Augsbourg est le document de confession obligatoire pour chaque Église Luthérienne.

 

 

La première partie (Articles fondamentaux de la foi et de la doctrine) :

 

  • Article 1. - De Dieu
  • Article 2. - Du Péché Originel
  • Article 3. - Du Fils de Dieu
  • Article 4. - De la Justification
  • Article 5. - Du Ministère de la Parole
  • Article 6. - De la Nouvelle Obéissance
  • Article 7. - De l'Église
  • Article 8. - Ce qu'est l'Église dans le Monde
  • Article 9. - Du Baptême
  • Article 10. - De la Sainte-Cène
  • Article 11. - De la Confession
  • Article 12. - De la Repentance
  • Article 13. - De l'emploi des Sacrements
  • Article 14. - Du Gouvernement de l'Église
  • Article 15. - Des Rites Ecclésiastiques
  • Article 16. - Du Gouvernement Civil
  • Article 17. - Du Retour du Christ pour le Jugement
  • Article 18. - Du Libre Arbitre
  • Article 19. - De l'Origine du Péché
  • Article 20. - De la Foi et des Bonnes Œuvres
  • Article 21. - De l'Invocation des Saints

Deuxième partie (Articles qui sont contestés et où l'on traite des abus qui ont été corrigés) :

 

  • Introduction
  • Article 23. - Du Mariage des Prêtres
  • Article 24. - De la Messe
  • Article 25. - De la Confession
  • Article 26. - De la Distinction des Aliments
  • Article 27. - Des Vœux Monastiques
  • Article 28. - Du Pouvoir des Évêques

(On trouvera le texte complet de cette confession centrale des Églises Luthérienne à l'adresse suivante)

 

Retenons l'article 7 « De l'Église » qui nous paraît important pour 3 raisons

 

1 - Il est placé après l'article 5 sur le « ministère de la Parole »

 

C'est la démarche centrale de la réforme de Luther. D'une part contre le subjectivisme piétiste qui lie le Saint Esprit à nos états d’âmes et nos sentiments pieux. Et d'autre part contre le catholicisme qui lie un peu trop l'Ésprit à l'institution romaine dont il prétend qu'elle est l'incarnation continuée du Christ et qui la rend sourde aux appels de l'Évangile.

 

2 - En son cœur, un nouvel enseignement très simple sur l'Église

 

 

L'Église y est définie comme la communauté ou l'assemblée de tous les chrétiens du monde entier, ou encore comme la chrétienté physiquement dispersée mais spirituellement rassemblée dans un seul Évangile. Localement, l'Église sera un événement toujours actuel de l'Esprit lié « à un enseignement juste et une administration fidèle des sacrements ».

 

Papes, évêques et pasteurs sont au service de cette église là, localement, et dans le monde entier. N’oublions pas que nous sommes avant le Concile de Trente et Luther pense encore possible la réformation de l'Église romaine. Ainsi Luther ouvrait-il la voie de l'œcuménisme moderne.

 

 

3 - Il est complété par l’article 8 sur « le bon grain et l'ivraie »

 

Cet article précise en effet que sur cette terre, une partie de l'Église reste composée d'hommes et de femmes que la grâce transforme en « bon grain » de la parabole évangélique (Matthieu 13:25-30). Mais coexistent également dans l'Église des hypocrites et des pécheurs qui sont comme « l'ivraie et la mauvaise herbe ». C'est pourquoi il est important que le bon grain accepte de coexister avec l'ivraie. Car même le bon grain reste un « pécheur pardonné » qui attend tout de la grâce de Dieu pour lui et les autres.

 

 

Et aujourd'hui ?

 

 

Dans le monde

 

Les principaux pays luthériens sont les nations scandinaves (IslandeNorvègeDanemarkSuède), la Finlande, l'Allemagne et l'Estonie. La Lettonie (mais pas la Lituanie qui est majoritairement catholique) est en grande partie luthérienne.

 

 

 

 
 
 
 

La Namibie est le seul pays en dehors de l'Europe qui est majoritairement luthérien. Il existe des communautés importantes de luthériens dans plusieurs autres pays, comme le Brésil, les États-Unis (particulièrement dans le Middle West), l'Éthiopie, l'IndonésieMadagascar, la Papouasie-Nouvelle-Guinée et la Tanzanie.

 

 

Les plus grandes associations mondiales des Églises luthériennes sont la Fédération luthérienne mondiale (FLM), dont sont membres l'EELF et les Églises protestantes d'Alsace-Lorraine (EPAL) ; l'International Lutheran Council (ILC), dont l'Église évangélique luthérienne Synode de France et de Belgique est membre ; et la Confessional Evangelical Lutheran Conference (CELC).

 

 

En France:

 

Les luthériens représentent une partie du protestantisme français. Ils sont surtout situés en Alsace et en Moselle, avec l'Église protestante de la Confession d'Augsbourg d'Alsace et de Lorraine.

 

Ils sont aussi présents, dans une moindre mesure, dans la « France de l'intérieur », depuis 2013 essentiellement au sein de l'Église protestante unie de France, dont les 35000 membres luthériens sont répartis entre la région Est qui inclut le bastion luthérien de Montbéliard (nord de la Franche-Comté) et l'Inspection de Paris (laquelle regroupe également les paroisses luthériennes de Lyon et de Nice).

 

 

Ces deux Églises sont membres de la Fédération luthérienne mondiale et de la Fédération protestante de France.

 

Les luthériens sont aussi présents au sein de l'Église Évangélique Luthérienne Synode de France et de Belgique (EEL-SFB), composée de 1 000 membres en communion avec l'International Lutheran Council(ILC).

 

 

08/01/2019

Islamo-gauchisme à l’université de Lorraine:

 

 

 

 

 

 

 

Faire dialoguer les savoirs, c’est innover. Il faut croire que l’adoption de cette devise moderne par l’université de Lorraine était prémonitoire. La semaine dernière, Le Figaro nous apprenait qu’un enseignant s’est justement permis une innovation : il a tout simplement enseigné le contraire de ce qui était attendu de lui.

 

 

 

 

Deux mois après les attentats de Charlie Hebdo, Manuel Valls – qui n’était pas encore candidat à la mairie de Barcelone – avait encouragé les diplômes universitaires portant sur l’enseignement de la laïcité. Regrettant que les imams soient formés à l’étranger, il déclarait : « Il faut des aumôniers et des imams français, francophones, qui apprennent le français, qui aiment la France et qui adhèrent à ses valeurs. »

 

 

 

Le diplôme universitaire « Religions, laïcité et inclusion sociale » de l’université de Lorraine, créé il y a à peine un an, devait justement répondre à cet objectif. C’est quelque peu raté puisqu’un professeur de droit de la laïcité en a profité pour prétendre que la loi de 2004 sur l’interdiction du port du voile dans les établissements scolaires était une dérive islamophobe de la loi de 1905.

 

 

 

Le Figaro nous apprend, ainsi, que ce professeur affirmait, dans son plan de cours, que la prétention de cette loi à lutter contre la soumission des filles visait, en fait, à détourner la laïcité afin de s’en servir pour « humilie[r] les musulmans, et plus largement les “racisés” ». Et il y affirme que l’islamophobie serait « une nouvelle légitimité pour le racisme et le ressentiment anti-arabe »(qui fait, ici, l’amalgame entre islam et arabe ?).

 

 

 

On pourrait plaider la liberté académique si, encore, son cours avait pour but d’aborder de manière critique la législation. Mais son enseignement devait justement produire tout sauf un esprit critique. L’objectif affiché par Manuel Valls était bien d’enseigner la laïcité telle qu’elle est, non de la remettre en question en développant le sentiment victimaire chez les imams.

 

 

 

Depuis la semaine dernière, on parle de dérive. On nous assure que cet enseignant sera remplacé. Malheureusement, je suis certaine que cela se reproduira. Le problème est plus profond qu’une simple dérive individuelle.

 

 

 

La devise choisie par l’université de Lorraine en est un signe. Certes, elle n’est pas fausse, mais elle illustre bien le dévoiement actuel de l’enseignement qui vante la multidisciplinarité et qui oublie que, pour pouvoir faire dialoguer les savoirs, il faut déjà les maîtriser.

 

 

 

L’université ne répond désormais plus à sa vocation. Elle fait même l’inverse. Alors que l’université de Bologne, plus vieille université d’Europe et première institution à utiliser le terme latin d’universitas, avait pour prétention d’énoncer la norme – elle avait pour devise Petrus ubique pater legum Bononia mater (Pierre est partout le père des lois, Bologne en est la mère) -, les universitaires d’aujourd’hui, adeptes du courant constructiviste, se targuent de déconstruire toutes les normes.

 

 

 

À commencer par la langue. La plaquette du diplôme universitaire en question est, par exemple, rédigée en langage inclusif. On apprend, par exemple, que la formation s’adresse à « tout.e citoyen.ne intéressé.e ». Bref, de quoi aider les imams étrangers à apprendre le français.

 

 

 

 

Alors qu’à la suite de Bologne, toutes les universités auront la prétention d’être des Alma Mater (mère nourricière), l’on vante désormais les séminaires de type anglo-saxon où, à l’opposé des cours magistraux, c’est l’étudiant qui fait le cours par des exposés, des travaux de groupe, des échanges…

 

 

 

 

Au niveau européen, on appelle processus de Bologne une initiative des gouvernements européens conduisant, depuis une vingtaine d’années, à harmoniser les systèmes universitaires. Une des conséquences de ce processus consiste, justement, dans l’abandon de la transmission de savoirs pour le développement de compétences.

 

 

 

 

Ce processus de Bologne a vu le jour à la suite, notamment, de la déclaration de la Sorbonne, université elle aussi très ancienne. Dans Soumission, œuvre de fiction de Michel Houellebecq, c’est en 2022 que les islamistes prennent le contrôle de ce même lieu. En 2018, en remettant en cause la laïcité dans un cours visant, justement, à la promouvoir auprès d’imams, on aura déjà fait un grand pas dans l’irréel.

 

09:54 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

04/01/2019

Les béatitudes au fil des jours :

 

 

 

 

 

 

 

 

Bienheureux  ceux qui savent rire d’eux même ils n’ont pas fini de s’amuser !

 

 

Bienheureux ceux qui savent se taire et écouter ils apprendront des choses nouvelles !

 

 

Bienheureux ceux qui savent distinguer une montagne d’une taupinière il leur sera épargné bien des tracas !

 

 

Bienheureux ceux qui sont assez intelligents pour ne pas se prendre au sérieux, ils seront appréciés de leur entourage.

 

 

Bienheureux ceux qui savent regarder sérieusement les petites choses et paisiblement les choses sérieuses ils iront loin dans la vie.

 

 

Bienheureux ceux qui savent admirer un sourire et oublier une grimace, leur route sera ensoleillé.

 

 

Bienheureux ceux qui pensent avant d’agir et qui prient avant de penser, ils éviteront bien des bêtises.

 

 

Bienheureux surtout, vous qui savez reconnaître le Seigneur en tous ceux que vous rencontrez, vous avez trouvé la vraie lumière, vous avez trouvez le véritable Seigneur.

 

 

 

01/01/2019

L’islamisation à visage découvert:

 

 

Ceux qui peuvent en parler, ceux qui doivent se taire...

 

 

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Depuis plusieurs jours, les journalistes Davet et Lhomme sont invités sur tous les plateaux télé et radio pour faire la promotion de leur livre Inch’Allah, l’islamisation à visage découvert.

 

 

 

Les faits sont là, nombreux, bien décrits. On voit que les interdits religieux conditionnent l’ensemble de la vie quotidienne. On dévoile que des quartiers entiers se ferment dans le communautarisme où l’on mange islam, on s’habille islam, on parle arabe. Dans ces territoires qui ne sont plus la France, on ne se mélange plus aux autres. Les élèves refusent le son des musiques occidentales, ne dessinent plus de visage, n’entrent plus dans des salles au mobilier rouge, n’absorbent que du halal… Les femmes sont reléguées à la place qui est la leur dans le monde islamique. Ces quartiers islamisés sont désormais partout en France, même dans des villes moyennes. Des départements comme la Seine-Saint-Denis font quasiment sécession par rapport au sacro-saint « vivre ensemble »… Tout ça est très bien mené.

 

 

 

Personnellement, je me réjouis que la vérité sur les dangers de l’islamisation de la France soit médiatisée, enfin.

 

 

 

Mais je ne comprends pas. Pourquoi quand deux éminents journalistes parlent de l’islam, ce sont des grands reporters, et pourquoi, quand la « fachoshère » alerte sur des faits similaires, on menace de faire fermer les sites (Jean Jacques Bourdin voulait qu’on interdise le site fdesouche) ? Qui décide, dans les hautes sphères, de qui doit pouvoir parler et qui doit se taire ? Qui décide de ceux qui doivent être considérés comme des héros et ceux qui doivent être désignés comme des salauds ?

 

 

 

 

Alors, certes, suite au travail de terrain de leurs cinq étudiants, Davet et Lhomme glissent les sempiternelles « pas d’amalgames » lors de leurs interviews promotionnelles. Messieurs, vous avez quinze ou vingt ans de retard sur le constat. Pendant toutes ces années, vous n’avez pas vu ou pas voulu voir la réalité. Cette réalité, 35 % des électeurs français s’en préoccupaient à l’élection présidentielle 2017 (sans compter les abstentionnistes)… Allez-vous mettre quinze ou vingt ans de plus pour faire la bonne analyse ? Allez-vous enfin comprendre que le problème est bien plus fort que les « facteurs socio-économiques » des quartiers et qu’il ne se cantonne pas à « l’islamisme radical ». Quand allez-vous comprendre, vous et vos éminents confrères, que les problèmes que pose l’islam, en tant que religion expansionniste, ne pourront jamais être résolus par les politiques conduites et reconduites depuis des décennies ?

 

 

 

Un petit conseil de lecture : lisez le Coran, lisez l’histoire des chrétiens d’Orient et vous aurez les idées plus claires. Souvenez-vous, également, de cette phrase de Youssef al-Qaradâwî, des Frères musulmans, en 2002 : « Avec vos lois démocratiques, nous vous coloniserons. Avec nos lois coraniques, nous vous dominerons. »

 

 

 

Réfléchissez encore mais, de grâce, n’attendez pas vingt ans pour comprendre, il sera sans doute trop tard…

 

10:37 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

28/12/2018

Formation Théologique par correspondance en Anglais :

 

 

 

 

 

 

Are you interested in taking an Immanuel Lutheran College class online?

 

1 CorinthiansReligion 101-102, Religion 305-306, and Religion 407-408 are currently available.

 

           You can see and hear an example of how each would function. Go to: classes.ilc.edu. Do not login. Scroll down  and select “Religion 101 /102 - A Sample - Pentateuch - OT Survey” or “Rel 407 / 408 - Christian Teachings - A Sample.”  Read the main column and follow the instructions.

 

The following table is for the school year 2015-16.

 

Semester Class

Description

Credit

Audit

Group Use

Religion 101

Old Testament

$650

$195

NA

Religion 102

Old Testament

$650

$195

NA

Religion 305

Symbolics

$650

$195

$195

Religion 306

Symbolics

$650

$195

$195

Religion 407

Dogmatics

NA

$195

$195

Religion 408

Dogmatics

NA

$195

$195

Religion 12 (HS)

1 Corinthians

NA

$56

$56

Note:  All costs are for 2015-16; NA – Not Available

 

More information at classes.ilc.edu and ilc.edu

 

           Here is some information you may wish to consider if you are interested in registering for the class and also directions on how to register for the class if desired.

 

  1. 1 Corinthians is a high school study at the 12th grade level. First Corinthians leads us to see Christ and Him crucified as the center of all faith and life and as the wisdom needed to face practical, relevant problems, and thus grow in faith, love and holiness by the power of the Spirit. This class is offered online only for auditing. If users wish to take the quizzes, they will have to do that in the same time frame as when the class meets in the fall semester. The class presentations will be open other times. (44 lessons, 45 minutes each) 
  2.  
  3. Religion 101 / 102: Old Testament Survey is a detailed study of the major events and individuals of the books of Genesis to Malachi and also God's dealings with Israel, directing all things unto Christ. (Rel 101 - 46 lessons, 45 minutes each) (Rel 102 - 49 lessons, 45 minutes each)
  4.  
  5. Religion 305 / 306: Symbolics is a study of the history, development, and contents of the three universal creeds and of the Lutheran Confessions from 1517-1580. The objectives are to compare these Confessions with Scripture, to grow in faith by the power of the Spirit, to increase our commitment to the Lutheran confessions because they are in agreement with Holy Scripture and to improve our ability to discern error and witness the truth. Subject matter studied in 305  first semester includes the three universal creeds, Luther's Catechisms, the Augsburg Confession and the Apology. (1517-1530) (43 lessons, 45 minutes each)  Subject matter studied in 306 second semester includes Completing the Augsburg Confession, the Smalcald Articles, and  the Formula of Concord. (1530-1580) (46 lessons, 45 minutes each)
  6.  
  7. Religion 407 / 408: Dogmatics is a systematic  study of Christian teachings (doctrines), showing their Biblical foundation and their application to the Christian life. Subject matter studied in 407  first semester includes Scripture, God, man, Christ, conversion, and justification (42 lessons, 45 minutes each). Subject matter studied in 408 second semester includes sanctification, the means of grace, Law and Gospel, the sacraments, the church, election, and eschatology (45 lessons, 45 minutes each).
  8.  
  9. Purpose - All the online courses are intended to be a detailed study of God’s Word according to the content descriptions given in the previous paragraphs. These courses are not intended to be “unique” revelations. That, of course, belongs to God alone and has been recorded for us in His Word. They are intended to be a study of His Word parallel to what your pastor is sharing in Bible Class so that we may grow in faith and love for Him who died for us. Because the courses have assigned homework (optional for those auditing) and meet three times a week, the courses may, perhaps, be more intensive or comprehensive than a congregational Bible Class. You may wish to take a course to supplement your Bible studies at home and church. You may wish to take those which apply for college credit, perhaps in the interest of pursuing CLC teacher certification, or as a needed step in gaining future entry to Immanuel Lutheran Seminary. Each course meets three times a week.
  10.  
  11. Time Frame - Each class may be taken as an audit at any time. They may be taken for credit only in connection with the semester in which they are taught on-site. Your time frame for participation is not limited by the semester. With each class your participation can extend before or after the class semester. But you need to register for one semester. The videos and quizzes for the classes will be available at the time of your choosing. There is one exception to auditors following their own time frame. In the semester the course is taught at ILC in an on-site class you cannot be ahead of the on-site class and if you wish to do the quizzes you must be either  two weeks behind the on-site class or must follow the time limits set for those taking the on-site class. For example: Religion 101 - fall semester of odd years (e.g. Aug.-Dec. of 2015).Religion 102 - spring semester of even years (e.g. Jan.-May of 2016). Religion 305 - fall semester of odd years (e.g. Aug.-Dec. of 2015).Religion 306 - spring semester of even years (e.g. Jan.-May of 2016). Religion 407 - fall semester of even years (e.g. Aug.-Dec. of 2016 etc.) Religion 408 - spring semester of odd years (e.g. Jan. - May of 2017 etc)  
  12.  
  13.  
  14.  
  15. Auditing - Auditing students do not receive any college credit, nor can they expect teacher evaluations.
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  17. For credit - The online course grade is based on the online quizzes and the student’s written or video presentations. There may be a preview quiz and / or a review quiz with each lesson.
  18.  
  19. How will it work, if you are taking the class the same time  it is taught at ILC in an on-site class? Prof. John Ude  will be teaching the on-site class at ILC, say for example, on a Tuesday. Students enrolled  will be asked to read the assignment beforehand (those auditing can participate as much as they want). The class will be taught with the assumption that students have read the material. A preview quiz will open 3-7 days before the lesson for which it is due, but it has a time deadline of the beginning of that lesson’s class period. So for the Tuesday class, a preview quiz would have opened on the previous Friday and be due by class time on that Tuesday. The quizzes are online and correct themselves, showing the correct answers and some explanation. After the instructor  teaches the class, the video is uploaded to the internet host. It should be available for any registered user  via their computer within a couple hours after the class. If there is a review quiz on that class, it will be due 3-9 days after the class presentation. And so on with each class of a given course.
  20.  
  21. How will it work, if you are taking the class at a different time than  it is taught at ILC in an on-site class? You may proceed at your own pace with no time limits.
  22.  
  23. Registration - Since these are ILC college courses, you must register with Immanuel Lutheran College to take the class. A login and password will be assigned  for those who are  registered in order for them to access the whole course at classes.ilc.edu. There is a registration fee of $25.00 for those who have not been enrolled at ILC in recent history. The course may be taken for credit or audit. There's a limit of 10 online students for credit (no limit for audit). The tuition costs for each class are listed in the graph at the top of this document. A three credit course costs 25% of the current semester tuition at ILC. The audit price is 30% of the credit price. The audit price for 1 Corinthians is different because it is  a high school course and as an inexpensive introduction.  These fees are set  by the ILC Board of Regents. All payments are made to ILC through the ILC Business Office and do not go to the professor teaching the course. 
  24.  
  25. A couple or a household can take the class together with one registration and one login. In such a joint venture only one person can take the course for credit. Clearly we welcome both or all to register.
  26.  
  27. Distribution - Since this is a registered ILC college class and some videos contain copyrighted material, online users  may not copy and share or distribute the video recordings with others.
  28.  
  29. A CLC congregation or study group may use most of the online courses for joint Bible study, with the requirement of one registration (one login) and one payment. The pastor or some other representative of the congregation should register with ILC. Religion 101 /102 is not available for group use due to copyright restrictions.
  30.  
  • The class videos may not be copied and shared or distributed to anyone else.
  •  
  • The class videos may not be edited. A fair segment may be shown.
  •  
  • Only one login is provided for such an arrangement.
  •  
  • The permission to show the class videos, or a portion thereof, extends from the start of the course term until the start of the same term two years later (currently August 2015 to August 2017). With 1 Corinthians it is one year later.  
  •  
  • The question has been asked how these might work as a congregational Bible Class.  Making them available for this usage has been the recommendation of the Board of Regents. I don’t know how useful they will be for a normal Bible Class. The classes are not taught in the manner in which I would teach a congregational Bible Class. The classes expect that everyone listening has read the material ahead of time. They are mainly lecture with minimal class involvement. There are some samples available as indicated at the beginning of this document. Suggested uses:
  •  
    • 1. Show one to your Bible Class as a demonstration of what is available for individuals to pursue in their own individual study.
    • 2. Use them occasionally to fill in a Bible Class session when the Pastor is absent.
    •  
    • 3. Go over some of the material in Bible class and then use a segment of the video to highlight the topic and spur discussion.
    • 4. Use them for a small group interested in further religious studies. Perhaps they commit to reading the material in advance, gather to watch the video together and then discuss it.
    •  
  1. To register, completethe registration form for online college courses.  Those registering for any online course do not need to send a pastoral recommendation or a transcript. It should be sent, e-mailed, or faxed to the ILC office:

Immanuel Lutheran College, 501 Grover Road, Eau Claire, WI 54701.

 

Email: clcbookhouse@ilc.edu

 

Fax: 715-836-6634

 

Contact - Please feel free to contact the Academic Dean (715-836-6631 or john.ude@ilc.edu) with any further questions.