24/01/2023
Martin Luther:
Son irruption fracassante sur la scène européenne en 1517 (dénonciation du trafic des indulgences) est celle d'une nouvelle façon de penser, sentir, pratiquer le christianisme : le protestantisme.
1) Une ambition familiale...foudroyée ! (1483-1505)
2) "Le moniage de Luther n'est pas une anecdote" (l'historien L. Febvre) (1505-1517)
3) Un moine "sans indulgence" (1517-1525)
4) Le guide d'un nouveau catéchisme (1525-1546)
1) Une ambition familiale...foudroyée ! (1483-1505)
Né le 10 novembre 1483 à Eisleben (Thuringe) d'un père exploitant (mine de cuivre) et d'une mère ménagère, Martin Luther est élevé dans une bourgade (Mansfeld) peuplée de marchands et de mineurs. Cet enfant sensible et nerveux manifeste rapidement une vive intelligence qui suscite chez son père l'espoir d'une élévation sociale. Destiné à une carrière de juriste, il rentre d'abord chez les Frères de la Vie Commune (1497) où il reçoit une première imprégnation religieuse. Ses études à l'université d'Erfurt révèlent un travailleur assidu qui obtient sans peine les titres de bachelier (1502) puis de maître des arts (1505).
2) "Le moniage de Luther n'est pas une anecdote" (l'historien L. Febvre) (1505-1517)
Prières, jeûnes, veilles et mortifications, lectures, isolement... Le moine Luther est docile aux rigueurs de la vie en couvent et s'affirme comme un frère augustin scrupuleux, ce qui lui vaut d'être ordonné prêtre dès 1507 et d'occuper la chaire de philosophie. Mais son âme éprise de certitudes ne trouve pas l'apaisement. Ce Dieu terrible, vengeur, implaçable dont les contours se dessinent à travers livres, paroles des supérieurs ou oeuvres d'art des chapelles fait douter Luther de sa capacité à atteindre le salut. Il se met à étudier directement les textes bibliques, se livre à des réflexions personnelles qui l'éloignent des enseignements de la poussièreuse et figée scolastique. Son ardente quête est encouragée et stimulée par le Docteur Johannn von Staupitz, éminent vicaire général des Augustins de toute l'Allemagne qu'il rencontre en 1508. Cet homme permet à Luther d'approfondir sa pensée en lui facilitant l'accès à l'université de Wittenberg. Luther y obtient plusieurs titres (baccalauréat, licence, doctorat, tous entre 1509 et 1512) ainsi que la fonction de prédicateur à l'église de la ville (1514). Déjà éveillé par un important voyage à Rome où Luther avait pu contempler la déliquescence des moeurs de la ville des Borgias et du pape Jules, ces activités professorales et de prédicateur permettent à Luther d'affirmer ouvertement et définitivement sa théologie personnelle, opposée à celle de Rome et que l'affaire des indulgences allait exacerber et enteriner.
3)Un moine "sans indulgence" (1517-1525)
Le jour précédent la Toussaint 1517, le moine augustin Luther affiche sur la porte de la chapelle du chateau de Wittenberg les "95 thèses sur la vertu des indulgences" où se trouve dénoncée avec force la sécurité d'une fausse paix de l'âme que l'indulgence papale est sensée apporter en échange de subsides servant à la construction de Saint-Pierre de Rome. Ce geste spectaculaire de critique d'un abus existant dans l'Église lui vaut d'être dénoncé à Rome par l'archevêque Albrecht de Mayence qui avait cautionné la décision papale : l'acte de naissance de la Réforme luthérienne est consommé. Dès cet instant, Luther est emporté dans des épreuves et des controverses multiples.
4) Le guide d'un nouveau catéchisme (1525-1546)
La constante progression des idées de Luther et l'organisation de la vie des premières communautés réformistes que les figures emblématiques de Bucer (Allemagne du Sud), Calvin(Suisse) ou Mélanchthon dirigent et développent, ont transformé le mouvement qui s'est métamorphosé en un nouveau catéchisme et son fondateur en guide. Face aux attentes, Luther organise avec précision le culte protestant (Messe allemande, 1526) et compose un véritable manuel pour l'instruction de la jeunesse (Petit Catéchisme, 1529), mais aussi pour celle des pasteurs (Grand Catéchisme). En 1530, la célèbre Confession d'Augsbourg, rédigée par Mélanchthon et approuvée par Luther, est présentée devant la diète présidée par Charles Quint soucieux de régler le conflit religieux. Cette "Confession" constitue la référence incontournable de la catéchèse protestante.
|
09:45 Publié dans Réformation | Lien permanent | Commentaires (0)
20/01/2023
Mon prédécesseur : le pasteur Rigal:
La providence, dont les voies sont par essence mystérieuses, a fait que les deux pasteurs qui m'ont précédé dans leurs engagements au sein des droites nationales, ont eu des parcours diamétralement opposés. Le pasteur Vesper, pétainiste, est mort sous les balles des partisans rouges et le pasteur Rigal a été aumônier des troupes de De Lattre en Italie.
J'ai eu la chance de bien connaitre le pasteur Rigal et comme je passais régulièrement à Strasbourg, j'allais lui rendre visite. Lui aussi a eu une destinée bien particulière. C’est à l'époque des comités Tixier Vignancourt qu'il s'engagea en politique. Les années passant, il devint le pasteur proche du FN. Le retour de l'Alsace dans le giron de la France n'a pas aboli le Concordat instauré au temps de Napoléon : c'est toujours l'état qui salarie le clergé. L'engagement du pasteur Rigal amènera son synode à l'exclure de sa paroisse de St Pierre le jeune, mais ils ne pourront lui enlever ses émoluments et son presbytère qu'il conservera jusqu'à sa mort. Certains engagements ne sont pas neutres, ils relèvent du sacerdoce.
Pasteur Blanchard
09:42 Publié dans Biographie | Lien permanent | Commentaires (0)
17/01/2023
Article dans « Le Luthérien » Janvier Février 1992 :
|
09:42 Publié dans Biographie | Lien permanent | Commentaires (0)
13/01/2023
L’odyssée de Robert Gentry:
Par Alan Montgomery, B.Sc.
Le chemin de la foi débute souvent avec l’insurmontable pour se terminer avec le triomphe. Le docteur Gentry a fait l’expérience d’un tel cheminement. Gentry a été élevé dans un foyer chrétien conservateur. Il a étudié la physique à l’Université de Floride dans les années cinquante et a trouvé non convaincante l’évidence biologique pour l’évolution, mais il a trouvé irrésistible la cosmologie et spécialement le « Big Bang ». Son professeur fit la suggestion que Dieu pouvait au début avoir créé la matière, mais qu’à partir de là tout a procédé par processus naturels. Gentry accepta cela et dût réinterpréter la Genèse comme allégorique. Mais alors un jour quelqu’un fit remarquer que dans Exode 20:11, passage qui dresse la liste des Dix Commandements, qu’il fallait sanctifier le sabbat parce que les cieux et la terre furent crées en six jours. Non seulement alors les premiers chapitres de la Genèse étaient-ils allégoriques, mais les Dix Commandements devaient l’être aussi. Cela troubla le jeune Gentry et le fit éventuellement s’élancer sur un long sentier d’investigation scientifique.
Gentry savait que les scientifiques étaient portés à croire dans les longs âges exigés par l’évolution et à rejeter le récit biblique d’une création récente principalement en raison de la datation radiométrique. Pour près d’un demi-siècle maintenant les méthodes radiométriques avaient permis de dater en millions d’années toutes sortes de roches. La méthode dépend de l’hypothèse que les taux mesurés de désintégration radioactive des atomes « parents » en atomes « filles » ont été constants sur des milliards d’années. Si l’on pouvait démontrer qu’il n’en était pas ainsi, Gentry avait l’impression qu’il pourrait retourner le coeur libre à la vue biblique mondiale.
Robert Gentry crut que le secret pour résoudre son problème reposait dans les roches du sous-sol qui contiennent des sphères microscopiques décolorées connues comme radio-halos. Elles sont causées par l’émission radioactive de particules alpha. Lorsque plusieurs milliers d’atomes se sont désintégrés et que les particules alpha se sont dispersées au hasard dans toutes les directions à partir de la source centrale, le résultat en est une sphère ou coquille décolorée. La source centrale consiste en un mélange d’atomes-parents en désintégration et d’atomes filles associés. La particule alpha émise durant la désintégration radioactive possède une énergie cinétique unique qui lui permet de voyager à une distance très spécifique et pas d’avantage, à l’intérieur d’un matériau solide tel que la roche. Le rayon de la coquille (vue comme un halo ou un cercle lorsque la roche est coupée transversalement) fournit une mesure de l’énergie unique des particules alpha et révèle ainsi l’identité de cet isotope radioactif particulier qui a produit le halo.
Gentry croyait qu’en étudiant les halos il pourrait trouver l’évidence d’un changement historique dans la vitesse de désintégration et ainsi réfuter que la vitesse de désintégration avait été constante à travers le temps. Cependant, son directeur de thèse de Ph. D. au département de physique de l’université était d’avis que les géochronologistes avaient bien établi la constance de ces vitesses. De plus, démontrer scientifiquement qu’il s’agissait d’une fausse supposition pourrait s’avérer embarrassant pour la réputation de l’université. Gentry était confronté à un choix : abandonner sa quête de résoudre sa vue du monde ou abandonner sa chance d’obtenir son Ph.D. Il prit un an à se décider. Utilisant l’atelier de la maison comme laboratoire avec des spécimens et un microscope empruntés, Gentry commencé ses études. Un homme moindre aurait abandonné.
Durant ce temps de travail solitaire, Gentry découvrit quelque chose de beaucoup plus spectaculaire que ce qu’il espérait. Il découvrit des halos produits pas l’élément radioactif Polonium. Pour le profane, cela peut ne pas sembler très signifiant, mais pour l’expert l’existence de halos de Polonium présentait un profond mystère.
Selon la théorie évolutionniste, la terre était à une époque une masse en fusion et elle s’est refroidie sur une longue période de temps. Tandis que le roc est en fusion, aucun radio-halo ne peut se former. Les radio-halos ne peuvent apparaître que dans du matériel solide. Cependant, les demi-vies des trois isotopes du polonium (Po 218, Po 214, Po 210) sont de 3 minutes, de 164 micro-secondes et de 138 jours respectivement. Cela signifie que tout le Polonium, sauf une millionième partie, se désintègre complètement en 1 heure, en 3.2 milli-secondes et en 440 ans respectivement. Il n’y a ainsi aucune possibilité que ces isotopes aient laissé les halos familiers sur les milliers d’années pendant lesquelles le prétendu magma (roc en fusion) devint une croûte solide. Il commença à sembler que la roche du sous-sol et le Polonium étaient primordiaux, i.e. créés instantanément. Si tel était le cas, alors la théorie évolutionniste touchant la formation de la terre était complètement fausse.
La Providence ouvrit alors gracieusement une porte à Gentry pour qu’il poursuive sa recherche sur les radio-halos au « Oak Ridge National Laboratory » (ORNL). Des instruments parmi les plus sophistiqués au monde lui étaient maintenant disponibles. C’est ici qu’il confirma ses études initiales (Gentry 1966.65) et testa chaque proposition pour expliquer le mystère ; chaque théorie s’est avérée inadéquate et le mystère subsista. Finalement, il publia ses résultats dans la prestigieuse revue Science (Gentry 1974.62) dans laquelle il suggéra que les roches du sous-sol (granite) et le polonium étaient primordiaux.
L’une des propositions faites pour expliquer l’existence des halos de Polonium 218 et 214 en isolement dans le granite était que les isotopes avaient migré en s’éloignant de l’Uranium parent. Une occasion de tester cette théorie se présenta bientôt avec les lits charbonnifiés à Uranium du Plateau du Colorado. Gentry découvrit des halos d’Uranium dans le bois charbonnifié en même temps que des halos de Polonium 210 dans des sites adjacents ; cependant les halos du Polonium 218 et 214 étaient absents. L’explication donnée était que puisque les isotopes 218 et 214 se désintègrent en des temps très courts, ce matériel était virtuellement demeuré avec l’Uranium parent. D’un autre côté, l’isotope 210, qui dérive du 218 et du 214 et possède une demi-vie beaucoup plus longue, avait continué à migrer en s’éloignant du matériel parental dans la matrice poreuse de bois chabonnifié ; il s’est alors concentré pour se manifester comme un patron séparé de halos. Ce travail réfuta la théorie que les isotopes à courte vie 218 et 214 pourraient avoir migré dans le granite solide puisqu’on a vu qu’une migration limitée seulement a eu lieu dans le bois charbonnifié beaucoup plus poreux.
Mais d’avantage devait venir de l’investigation du charbon. Il fut plus observé que ces halos secondaires de Polonium 210 étaient comprimés en sphères oblongues. Cela signifiait que les halos avaient été produits dans le bois avant qu’il se soit comprimé pour former le charbon. De façon encore plus stupéfiante, des halos non comprimés de Polonium 210 furent trouvés superposés sur des halos comprimés de Polonium. Gentry en a conclu que les halos non comprimés provenaient du Polonium originant de la désintégration radioactive du Plomb 210 avec demie-vie de 20 ans. Après 20 ans, la moitié du Plomb 210 devient du polonium 210. La seule explication logique c’est que le bois fut comprimé en charbon en quelque temps après la demi-vie de 138 jours du Polonium 210, mais avant la demi-vie de 20 ans du Plomb 210. Les implications étaient énormes. Non seulement ces halos de charbon suggéraient qu’il était impossible de former des halos de Polonium 214 et 218 à partir d’une source d’Uranium, mais ils indiquaient également que la formation du charbon s’étaient réalisée sur à peine une vingtaine d’années. Le charbon pouvait évidemment se former relativement rapidement et ne nécessitait pas les millions d’années prétendues par la théorie évolutionniste.
Une recherche ultérieure a livré un aspect additionnel étonnant sur le charbon. Dans trois ensembles d’échantillons, l’un classifié comme Triassique (daté par la géologie conventionnelle à 180-230 millions d’années), un autre Jurassique (daté géologiquement à 135-180 millions d’années) et un troisième Éocène (daté géologiquement à 35-60 millions d’années), chaque ensemble contenait des halos comprimés d’une façon similaire. Des tests additionnels ont donné une forte évidence que les trois groupes d’échantillons de charbon avaient été exposés à la même solution contenant de l’Uranium. Ainsi, les échantillons de charbon assignés à trois ères géologiques doivent être exposés au même environnement au même moment. Les déterminations des proportions Uranium/Plomb dans chacun des trois échantillons donnèrent des âges impossibles à distinguer (Kazmann 1979, 21). Toutes ces données concordent bien avec le modèle de la Création qui suggère que le charbon s’est formé comme résultat d’enfouissement rapide durant le déluge de la Genèse, il y a seulement quelques millénaires.
Comme le travail de Gentry devint davantage reconnu et comme les implications en faveur de la Création devenaient plus claires, il se trouva sous une opposition croissante. Les attaques étaient indirectes, centrées sur le manque d’explication de la part de Gentry pour les résultats de datation radiométrique. Les géologues insistaient pour dire que l’évidence des radio-halos serait éventuellement expliquée à l’intérieur de la pensée évolutionniste conventionnelle. Il devint claire à Gentry qu’à moins qu’on puisse clairement démontrer que les vitesses de désintégration radioactive n’ont pas été constantes au cours de l’histoire, l’établissement scientifique ne considérerait jamais aucune évidence en faveur de la Création, quelque contraignante qu’elle soit. L’opportunité se présenta bientôt pour Gentry.
Un trou de 5 kilomètres de profondeur avait été foré au Nouveau Mexique en tant que partie d’une expérience en énergie thermique. Six échantillons avaient été prélevés à des niveaux progressivement plus profonds et ainsi à partir de zones de température progressivement plus élevée. La datation radiométrique conventionnelle de l’Uranium à l’intérieur de cristaux de zircon prélevés de chaque échantillon établi l’âge à 1,5 milliards d’années pour tous les échantillons. L’Uranium se désintègre en Plomb et en gaz Hélium qui migrent lentement hors du cristal tandis que leurs vitesses de migration augmentent avec l’augmentation de température. Gentry calcula qu’après 1,5 milliards d’années il devrait y avoir une différence substantielle dans la quantité de Plomb retenue aux six niveaux différents. De fait, les résultats montrèrent qu’il n’y avait pas de différence dans le contenu en Plomb (Gentry et al. 1982a, 296).
Le gaz Hélium migre plus rapidement que le Plomb et Gentry a montré qu’après 1,5 milliards d’années l’Hélium devrait être entièrement absent des cristaux de zircon des niveaux les plus profonds. Cependant, des mesures ont montré que l’Hélium demeurait encore dans le cristal, jusqu’à 58% de ces cristaux prélevés de la région de la plus basse température (Gentry et al. 1982a, 296). Ces résultats indiquent pour le granite un âge de seulement quelques milliers d’années (Gentry 1982, 13 et 1986, 299). L’âge indiqué par les ratios Uranium/Plomb et par la rétention de l’Hélium sont incompatibles. Ce problème peut être résolu si les vitesses de désintégration radioactive étaient plus grandes dans le passé et produisaient un ratio apparent de milliards d’années en 10 000 ans ou moins.
En 1981, l’État de l’Arkansas passa une Loi de Science Créationniste qui rendait obligatoire l’enseignement égal de la Création et de l’Évolution ou aucune des deux. L’Union pour les Libertés Civiles Américaines (ULCA) a immédiatement contesté cela en cours comme inconstitutionnel. Gentry a fait face à une crise : devrait-il témoigner en faveur de l’État ? S’il témoignait il ferait face à une perte certaine de respect de la part de ses pairs, à la perte de crédibilité professionnelle et peut-être même à la perte d’Emploi. Malgré cette perspective, Gentry décida de témoigner. L’ULCA produirait-elle un scientifique possédant l’évidence expérimentale pour réfuter son évidence des halos de Polonium ? L’attaque de l’ULCA contre Gentry se concentra sur sa motivation religieuse. Toutefois, concernant les résultats et les conclusions de Gentry, le témoin de l’ULCA put seulement dire que les halos de Polonium constituaient un « mystère minuscule ». Un mystère minuscule, oui, mais un mystère puissant.
Les scientifiques admettent généralement que les théories scientifiques devraient avoir certains attributs. L’un des plus importants est la falsifiabilité, i.e. qu’il doit être possible de réfuter la théorie. Gentry a proposé un tel test pour sa théorie des roches de la Genèse : si les halos de Polonium pouvaient être reproduits dans le roc obtenu de granite fondu, sa théorie pourrait être réfutée et il la retirerait. Jusqu’à maintenant, sa théorie n’a jamais été réfutée. Robert Gentry avait chercher à réconcilier l’évidence scientifique et le récit biblique. Ils étaient de support mutuel. Il avait mis à l’épreuve sa foi donnée de Dieu à travers la diligence et la science. Il avait ultimement triomphé. Il perdit ses fonds de recherche; il perdit quelques-uns de ses amis; il perdit l’estime de certains de ses collègues ; il perdit son emploi. Pourquoi un homme ferait-il pareil sacrifice ? L’Écriture enseigne : « Achète la vérité, ne la vends pas. » Gentry avait acheté la vérité éternelle au prix de pertes temporelles.
Références
Gentry, R.V. 1966. Applied Physics Letters (New York) 8 : 65.
Gentry, R.V. 1974. Science (Washington) 184 : 62.
Gentry, R.V. 1979. Eos Trans. of the Amer. Geophysical Union (Washington) 60 : 474.
Gentry, R.V. 1982. Letters. Physics Today (New York) 35(10) : 13.
Gentry, R.V. et al. 1982a. Science (Washington) 216 : 296.
Gentry, R.V. et al. 1982b. Geophysical Research Letters 9(10) : 1129
Gentry, R.V. 1986. Gentry Responds to Dalrymple’s Letter to Kevin Wirth 1985 reproduit dans : Creation’s Tiny Mystery par Robert V. Gentry. Knoxville, TN : Earth Science Associates, page 296.
Kazmann, R.G. 1979. Eos Trans. of the Amer Geophysical Union (Washington) 60 : 21.
10:03 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (0)
10/01/2023
L’islamisation à visage découvert:
Ceux qui peuvent en parler, ceux qui doivent se taire...
Depuis plusieurs jours, les journalistes Davet et Lhomme sont invités sur tous les plateaux télé et radio pour faire la promotion de leur livre Inch’Allah, l’islamisation à visage découvert.
Les faits sont là, nombreux, bien décrits. On voit que les interdits religieux conditionnent l’ensemble de la vie quotidienne. On dévoile que des quartiers entiers se ferment dans le communautarisme où l’on mange islam, on s’habille islam, on parle arabe. Dans ces territoires qui ne sont plus la France, on ne se mélange plus aux autres. Les élèves refusent le son des musiques occidentales, ne dessinent plus de visage, n’entrent plus dans des salles au mobilier rouge, n’absorbent que du halal… Les femmes sont reléguées à la place qui est la leur dans le monde islamique. Ces quartiers islamisés sont désormais partout en France, même dans des villes moyennes. Des départements comme la Seine-Saint-Denis font quasiment sécession par rapport au sacro-saint « vivre ensemble »… Tout ça est très bien mené.
Personnellement, je me réjouis que la vérité sur les dangers de l’islamisation de la France soit médiatisée, enfin.
Mais je ne comprends pas. Pourquoi quand deux éminents journalistes parlent de l’islam, ce sont des grands reporters, et pourquoi, quand la « fachoshère » alerte sur des faits similaires, on menace de faire fermer les sites (Jean Jacques Bourdin voulait qu’on interdise le site fdesouche) ? Qui décide, dans les hautes sphères, de qui doit pouvoir parler et qui doit se taire ? Qui décide de ceux qui doivent être considérés comme des héros et ceux qui doivent être désignés comme des salauds ?
Alors, certes, suite au travail de terrain de leurs cinq étudiants, Davet et Lhomme glissent les sempiternelles « pas d’amalgames » lors de leurs interviews promotionnelles. Messieurs, vous avez quinze ou vingt ans de retard sur le constat. Pendant toutes ces années, vous n’avez pas vu ou pas voulu voir la réalité. Cette réalité, 35 % des électeurs français s’en préoccupaient à l’élection présidentielle 2022 (sans compter les abstentionnistes)… Allez-vous mettre quinze ou vingt ans de plus pour faire la bonne analyse ? Allez-vous enfin comprendre que le problème est bien plus fort que les « facteurs socio-économiques » des quartiers et qu’il ne se cantonne pas à « l’islamisme radical ». Quand allez-vous comprendre, vous et vos éminents confrères, que les problèmes que pose l’islam, en tant que religion expansionniste, ne pourront jamais être résolus par les politiques conduites et reconduites depuis des décennies ?
Un petit conseil de lecture : lisez le Coran, lisez l’histoire des chrétiens d’Orient et vous aurez les idées plus claires. Souvenez-vous, également, de cette phrase de Youssef al-Qaradâwî, des Frères musulmans, en 2012 : « Avec vos lois démocratiques, nous vous coloniserons. Avec nos lois coraniques, nous vous dominerons. »
Réfléchissez encore mais, de grâce, n’attendez pas vingt ans pour comprendre, il sera sans doute trop tard…
09:34 Publié dans Choc de civilisations | Lien permanent | Commentaires (0)