23/05/2023
Le « Moyen Age » n’a jamais cru que la Terre était plate !
Encore un mythe à détruire, concernant l’horrible « Moyen-Age » chrétien.
« Présentation : Christophe Colomb n’a jamais eu à démontrer que la Terre était ronde. Car tout le monde le savait déjà. Et depuis longtemps ! C’est ce que confirme l’ouvrage d’un historien américain, Jeffrey B. Russel, qui met à mal bon nombre d’idées reçues sur les géographes du Moyen Age et de l’Antiquité. Il commence par constater que les auteurs médiévaux affirment la rotondité de la Terre, comme le faisait Platon. Il examine ensuite l’apparition du mythe moderne selon lequel le Moyen-Age croyait la Terre plate. En fait ce sont des évolutionnistes libéraux américains qui ont créé de toutes pièces ce mythe aujourd’hui repris dans la presse et dans les manuels scolaires.
En cette année anniversaire de la découverte du Nouveau Monde, c’est un véritable déluge de publications qui s’abat sur nous ; à cette occasion, nombre d’idées reçues sont remises en question. L’une d’elles, selon laquelle les contemporains de Christophe Colomb croyaient que la Terre était plate, a trouvé son historien, Jeffrey B. Russel, dans un petit ouvrage décapant qui vient d’être publié aux Etats-Unis.
Considérons le cas de Christophe Colomb : les historiens ont depuis longtemps dénoncé la fable selon laquelle il aurait dû affronter les foudres des docteurs de Salamanque pour avoir osé prétendre que la Terre était ronde – sans quoi le passage des Indes par l’ouest était inconcevable. Certes, le découvreur a eu ses détracteurs et ses opposants, mais leurs arguments tenaient aux probabilités d’échec de l’entreprise.
Et ils avaient raison, puisque la distance qui sépare les îles Canaries du Japon est de deux cents degrés de longitude, là où Colomb, pour avancer son projet, voulait n’en voir que soixante. Mais nulle part dans ces discussions il ne fut question d’une sphéricité que le navigateur aurait dû démontrer.
Déjà au XVème siècle, l’affaire était entendue. La Géographie du Grec Ptolémée (90-168) est traduite en latin en 1410. Or cet ouvrage ne laisse subsister aucun doute sur la rotondité de la Terre : il est tout entier fondé sur le quadrillage de la sphère en degrés de latitude et méridiens de longitude.
Et le cardinal Pierre d’Ailly en a bien retenu toutes les leçons dans son Image du monde écrite en latin dès 1410. Mais avant ? Là où les médiévistes ont souvent été plus évasifs, Jeffrey Russell nous invite à voir partout et toujours la même représentation, les mêmes comparaisons.
Pour les uns, la Terre est un oeuf ou une balle, pour d’autres, une pomme ou une pelote.
Pour les philosophes John Holywood ou Thomas d’Aquin au XIIIème siècle, Jean Buridan ou Nicolas Oresme au XIVème , nul doute n’est possible. Ces deux derniers évoquent même la rotation de la Terre sur elle-même !
Faut-il remonter plus avant vers les « siècles obscurs », pour reprendre une expression chère aux Anglo-Saxons ? Là où un Isidore de Séville (mort en 636) semble entretenir certaines réserves, Bède le Vénérable au VIIIème siècle et Scot Erigène au IXème sont catégoriques : la Terre est ronde. Ils ne font d’ailleurs pas preuve d’originalité, puisqu’ils reprennent la tradition scientifique des compilateurs de l’Antiquité tardive, notamment Martianus Capella dont les Noces de Mercure et Philologie, écrites vers 420, connaissent une très large diffusion au Moyen Age. Or Martianus affirme lui aussi sans ambages : « Elle [la Terre] n’est pas plate, elle est ronde. »
Il semble donc y avoir durant tout le Moyen Age occidental unanimité sur la question.
Non sans quelques problèmes pour les philosophes et les cartographes. Ceux-ci veulent en effet représenter un oekoumène (l’ensemble des terres habitées) conforme aux connaissances de la période et, d’autant que possible, à la tradition biblique et évangélique. Dès lors, que Jérusalem soit au centre du monde ou le paradis à l’est, c’est une simple convention cartographique. Le géographe arabe Al Idrisi ne place-t-il pas, au XIIème siècle, La Mecque au centre de sa carte ? Et, au XXème siècle, ne discute-t-on pas encore de la « juste » représentation de l’hémisphère sud sur nos modernes mappemondes ? Plus délicat est le problème de la conformité aux enseignements de l’Eglise selon lesquels les Apôtres ont apporté la Parole « aux quatre coins du monde ». Car il faudrait que le Terre soit plate pour posséder quatre coins*.
Ainsi s’explique l’hésitation d’Isidore de Séville ; pourtant saint Augustin lui-même (354-430) avait mis en garde contre le danger d’utiliser le sens littéral de l’Ecriture. Lorsque les cartographes médiévaux nous présentent une Terre d’apparence plate et circulaire, c’est donc certainement une convention cartographique, parfois l’illustration d’une certaine tradition biblique, mais jamais la représentation d’un soi-disant dogme de la « Terre plate ».
D'où vient alors ce mythe, puisque mythe il y a ? De l’exploitation qu’on a faite, au XIXème siècle, de certains textes de l’Antiquité tardive. Cette époque avait bel et bien connu deux « théoriciens » de la Terre plate : Lactance (vers 265-345) d’abord, polémiste crédule, qui s’oppose ouvertement à la pensée scientifique (et païenne) de son époque, au moyen d’arguments simples mais combien efficaces : « Y a-t-il quelqu’un d’assez extravagant pour se persuader qu’il y a des hommes qui aient les pieds en haut et la tête en bas […] et que la pluie et la grêle puissent tomber en montant ? »
Darwin contre l’Eglise
Puis, deux siècles plus tard, en Egypte, Cosmas dit « Indicopleustès » (« le voyageur des Indes »), retiré dans un monastère du Sinaï, rédige sous le titre de Topographie chrétienne une vaste compilation géographique où la Terre plate occupe une place importante. Il faut cependant savoir que cet ouvrage volumineux, rédigé en grec et aux marges orientales de la Chrétienté, ne nous est connu aujourd’hui qu’à travers trois manuscrits médiévaux complets.
Critiqué à Byzance dès le IXème siècle par le patriarche Photius, il est totalement ignoré de l’Occident médiéval. La première traduction latine de Cosmas date de 1705 ! Et c’est cet auteur, tout à fait marginal dans le monde grec et inconnu du monde latin, qui deviendra au XIXème siècle le symbole de l’obscurantisme médiéval!
Car ces visions farfelues du monde seraient restées aussi chimériques que les descriptions contemporaines de cynocéphales (hommes à tête de chien), si elles n’avaient été reprises par les positivistes et « progressistes » du XIXème siècle. La démonstration de Jeffrey Russell est ici tout à fait originale et convaincante.
S’il n’y a jamais eu de mythe médiéval de la « Terre plate », il y a bel et bien eu une légende moderne du « dogme médiéval de la Terre plate ». Russell traque son apparition puis sa diffusion, en France et aux Etats-Unis, tout au long du XIXème siècle ; il démasque à l’occasion quelques « coupables ».
Coupable, le premier, le romancier américain Washington Irving (1783-1859), dans un pastiche historique sur la vie de Christophe Colomb, publié pour la première fois en 1828. Irving invente de toutes pièces une scène qui deviendra célèbre, dans laquelle le navigateur doit se défendre contre l’obscurantisme des docteurs de Salamanque incapables d’admettre que le Terre fût ronde.
Le roman connaît un immense succès et contribue à accréditer, outre-Atlantique, la vision d’une Eglise catholique dogmatique et intolérante. Coupable encore, en France, à la même époque, le très respecté Antoine-Jean Letronne (1787-1848), directeur de l’Ecole des Chartes et professeur au Collège de France, qui dans la Revue des deux Mondes, avance l’idée d’un dogme de la Terre plate chez les Pères de l’Eglise et d’une interprétation littérale de la Bible au long du Moyen Age.
Coupables surtout, aux Etats-Unis à nouveau et principalement pendant la seconde moitié du XIXème siècle, nombre d’esprits libéraux qui souhaitent réfuter les arguments anti-évolutionnistes de l’époque. Nous sommes en effet en plein débat autour des thèses de Darwin sur l’évolution des espèces, que l’Eglise se refuse à admettre. Quoi de mieux, dès lors, pour combattre son étroitesse de vues, que de stigmatiser un obscurantisme plus général, dont le pseudo-dogme médiéval de la Terre plate deviendrait une sorte de cas exemplaire ? C’est la voie que suivent sans hésiter certains auteurs américains dans des ouvrages dont les titres à eux seuls sont tout un programme :
Histoire du conflit entre religion et science de John Draper (New York, 1874) ou Histoire du combat entre la science et la théologie dans le Christianisme d’Andrew White (New York, 1896)…L’idée d’un dogme médiéval de la Terre plate se diffuse dès lors dans les ouvrages de vulgarisation et les manuels scolaires. Elle correspond si bien à l’image que l’on se fait du Moyen Age au temps de Victor Hugo ou de Jules Michelet qu’on la reçoit sans discussion.
Tant et si bien que malgré toutes les réfutations modernes, un auteur à succès pourtant bien informé comme Daniel Boorstin perpétue encore aujourd’hui ce mythe.
Preuve, s’il en était besoin qu’un petit essai comme celui de Jeffrey Russell est d’actualité et mériterait d’être traduit en français sans délai. »
Michel Hébert – Le CEP – 2022
09:07 Publié dans Apolégétique | Lien permanent | Commentaires (0)
19/05/2023
Darwin est-il dangereux ?
Par Albert Mohler, Ph.D.
Daniel C. Dennett est l’un des scientifiques évolutionnistes les plus influents au monde et, contrairement à plusieurs de ses collègues, il ne fuit pas les conclusions logiques du darwinisme. Au contraire, il qualifie cette théorie d’« acide universel » remodelant complètement la réalité et anéantissant toutes vérités jusqu’alors jugées permanentes et immuables.
« Dès qu’il est question du darwinisme, la température grimpe parce qu’il y a beaucoup plus en jeu que les simples faits empiriques liés à l’évolution de la Terre ou la validité de la théorie qui en rend compte », affirme-t-il.
Dans un entretien récent avec la revue allemande Der Spiegel, Dennett rejette le concept de dessein intelligent, soutenant que toute personne lucide doit se contenter d’accepter la théorie de Darwin au pied de la lettre. Néanmoins, il comprend la logique du dessein intelligent. Selon lui, plusieurs personnes refusent la notion d’évolution parce qu’elle « touche au point central de la découverte la plus troublante des derniers siècles dans le domaine scientifique. » Il s’agit de « l’idée selon laquelle seul un sujet grand, impressionnant et ingénieux peut engendrer un élément moindre. C’est ce que j’appelle la théorie de la création de la goutte par la source. Vous ne verrez jamais une lance fabriquer un armurier. Vous ne verrez jamais un fer à cheval forger un maréchal-ferrant. Vous ne verrez jamais un vase façonner un potier. La relation fonctionne toujours dans le sens inverse; cela semble aller de soi. »
Toutefois, Dennett croit que ce raisonnement est gravement erroné. Curieusement, il suggère que l’idée du dessein intelligent, sous sa forme fondamentale du moins, puisse être encore plus ancienne que l’espèce humaine. Il pose l’hypothèque que ce qu’il qualifie d’espèces primitives d’hominidés ait conçu des objets et ait ensuite « eu l’impression d’être plus digne d’admiration que ses réalisations. » Puis, les homo sapiens, capables de créer une variété apparemment sans fin d’articles, auraient présumé qu’eux aussi étaient les produits d’un créateur intelligent.
Étonnamment, Dennett, avec son collègue Richard Dawkins, utilise la réalité de la complexité et de la conception apparente pour réfuter l’idée d’un concepteur. En un sens, il renverse simplement la notion d’ingénierie, avançant qu’une organisation plus élaborée représente, dans les faits, une moindre preuve de l’existence d’un ingénieur. Comme il le prétend, « non seulement pouvez-vous retrouver une organisation dans des éléments qui n’ont pas été créés, mais vous pouvez même obtenir l’évolution de concepteurs à partir de cette absence d’ingénierie. Vous vous retrouvez finalement avec des auteurs et des poètes, et des artistes, et des ingénieurs, et d’autres concepteurs de toutes sortes, d’autres créateurs — fruits très récents de l’arbre de la vie. Et tout cela défie la conception selon laquelle la vie a un sens. » Effectivement…
Dennett croit tout de même que les êtres humains constituent une espèce à part. Ce statut particulier est essentiellement dû à la linguistique. Dennett, qui travaille en tant que professeur de philosophie et directeur du Centre d’études cognitives à la Tufts University, s’est consacré à la compréhension de la conscience et des capacités linguistiques de l’être humain.
Il explique que la capacité linguistique implique que les êtres humains peuvent apprendre, non seulement de leur propre expérience, mais aussi de celle des autres, morts ou vivants. Ainsi, « la culture humaine elle-même devient une force profonde d’évolution. C’est ce qui nous donne un horizon épistémologique qui est beaucoup, beaucoup plus grand que celui de toute autre espèce. Nous sommes la seule espèce à savoir qui nous sommes, à savoir que nous avons évolué. Nos chansons, notre art, nos livres et nos croyances religieuses sont tous, en bout de ligne, un produit des algorithmes évolutionnistes. Certains trouvent cette réalité passionnante, d’autres la considèrent déprimante. »
Il vaut la peine d’examiner les idées de Dennett d’un peu plus près. Après tout, il accepte hardiment ce que tant d’autres scientifiques évolutionnistes nient — que la théorie de Darwin implique l’impossibilité de toute croyance en Dieu. Alors que des évolutionnistes tels que le défunt Stephen J. Gould soutiennent que l’évolution et la religion peuvent être considérées comme des « domaines indépendants l’un de l’autre », permettant de ce fait à chacune de fonctionner dans des sphères distinctes, Dennett rejette explicitement ce raisonnement. Il adresse une critique spécifique à l’évolutionniste Michael Ruse, l’accusant « d’essayer de faire perdre de vue les implications de ce que Darwin nous fait comprendre et de rassurer les gens à l’effet qu’il n’y a pas tant de conflits entre la perspective de la biologie évolutionniste et leurs manières de penser traditionnelles. »
Lorsqu’il est question de l’âme humaine, Dennett souligne qu’il ne peut s’agir que de la conscience opérant en tant que partie intégrante de nos corps physiques. Le matérialisme de Dennett fait en sorte qu’il ne peut pas voir l’âme comme étant indépendante des opérations chimiques du cerveau. Comme il l’expliquait à Der Spiegel, « le cerveau n’est pas un tissu plus épatant que les poumons ou le foie. Il n’est qu’un tissu. »
Fidèle à une forme de matérialisme naturaliste radical, Dennett considère la croyance en Dieu comme n’étant rien de plus que le produit du processus évolutionniste. Il explique que la mort de Dieu « est une conséquence évidente » du darwinisme.
Sur ce point, nous devrions au moins être reconnaissants de ce que Dennett fasse preuve d’une plus grande honnêteté intellectuelle que plusieurs de ses collègues évolutionnistes. Il admet que la croyance en Dieu puisse être culturellement acceptable, mais seulement si ce Dieu n’a rien à voir avec nos origines ou nos vies — passées, le présentes, ou le futures.
« Il faut comprendre que le rôle de Dieu a été amoindri à travers les époques », enseigne Dennett. « Tout d’abord, nous avions Dieu… créant Adam et créant chaque créature de ses mains, arrachant une côte à Adam et créant Ève de cette côte. Puis, nous avons échangé ce Dieu pour le Dieu mettant en branle l’évolution. Et ensuite, vous vous dites que vous n’avez même plus besoin de ce Dieu — le législateur — puisque si nous considérons sérieusement les idées que nous pouvons tirer de la cosmologie, il existe d’autres endroits avec d’autres lois et la vie évolue là où elle le peut. Alors maintenant, nous n’avons plus « Dieu le trouveur de loi » ou « Dieu le législateur », mais plutôt « Dieu le maitre de cérémonies ». Et lorsque Dieu n’est plus que le maitre de cérémonies et qu’il ne joue plus, en fait, aucun rôle dans l’univers, il est, si l’on peut dire, diminué et n’intervient plus d’aucune façon. » Plus simplement, « la description des tâches de Dieu va en s’amenuisant. »
Daniel Dennet
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16/05/2023
Liste des références bibliques à la Création divine:
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12/05/2023
Pasteur Noël VESPER (1882-1944) témoin et martyr:
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09/05/2023
Église de la confession luthérienne:
Dédié à la proclamation de la Bonne Nouvelle du Christ crucifié pour tous les pécheurs.
Une histoire de la CLC et des différences avec les autres luthériens.
Prof. John Lau:
L'église de la confession luthérienne:
(CLC) se considère comme le véritable descendant spirituel de la Conférence synodale évangélique luthérienne, qui a été formée en 1872 et a duré jusqu'au début des années 1960.Alors que cette association de l'église luthérienne autrefois conservatrice en Amérique du Nord tirait son dernier souffle, le CLC devenait juste un corps d'église.
Le CLC est issu de trois des anciennes Églises membres de la Conférence synodale: principalement le Synode évangélique luthérien du Wisconsin (WELS), mais aussi le Synode luthérien-Missouri (LCMS) et le Synode évangélique luthérien (ELS). La Conférence synodale avait été initialement formée sur la base de
accord de doctrine et de pratique de la part des Eglises membres; il s'est brisé lorsque cette base et la doctrine biblique de la communion ecclésiale sur laquelle il reposait n'étaient plus pleinement pratiquées par les Eglises membres.
Les membres du CLC sont impatients de témoigner des vérités qui avaient été tenues par la Conférence synodale au temps où elle avait été fidèle aux doctrines de l'Écriture et aux Confessions luthériennes, telles qu'elles se trouvent dans le Livre de Concorde de 1580; ainsi le nom qui a été choisi: l'église de la confession luthérienne.
Ce désir est également attesté par l'adoption par le CLC de la Brève Déclaration de 1932 comme l'un des écrits confessionnels cités dans sa constitution. Ainsi, la CLC confesse: «Dans notre enseignement et notre prédication, nous dépendons entièrement de la Bible, des Écritures canoniques de l'Ancien et du Nouveau Testament. Nous considérons ce Livre des Livres comme la Parole de Dieu, verbalement inspirée et entièrement sans erreur telle qu'écrite par les saints hommes de Dieu. Nous considérons que notre mission est celle de communiquer les paroles et le message de ce livre à ceux qui les entendront; et nous ne connaissons aucune autre source divine de véritable doctrine et d'instruction sur la voie du salut et de la vie agréable à Dieu. "
En outre: «Nous rejetons donc comme sacrilège et destructeur tout effort par lequel l'intellect ou la science de l'homme modifierait ou mettrait de côté une seule parole inspirée. Nous déplorons l'apostasie répandue ... qui réduit la Bible au statut de document humain contenant des erreurs et des mythes. "
Dans la doctrine des Écritures mentionnée ci-dessus, la ClC diffère largement des branches les plus libérales du luthéranisme général, à savoir les églises luthériennes trouvées dans les nations européennes et, aux États-Unis, cette église luthérienne s'identifiant, depuis 1988, comme évangélique. Église luthérienne en Amérique (ELCA). L'ELCA n'est certes pas d'accord en doctrine parmi les organismes d'église qui l'ont formé par la fusion. Même son aile la plus conservatrice n'accepterait pas la haute vision des Ecritures comme inspirée verbalement et totalement sans erreur, qui est enseignée sans honte dans le CLC.
Comme l'ELCA est le plus libéral des corps d'église luthériens aux États-Unis, le Synode luthérien-Missouri (LCMS) peut être considéré comme l'aile modérée, plus médiane du luthéranisme américain. Par exemple, l'ELCA ne permet pas encore aux femmes de servir comme pasteurs.
un sondage des pasteurs LCMS a rapporté que plus de 1000 d'entre eux n'avaient aucune objection au clergé féminin), mais il a changé sa position antérieure (telle que détenue par les précédents dirigeants CFW Walther et F. Pieper) et permet maintenant aux femmes de voter et d'occuper l'église. Ceci est une illustration de l'attitude actuelle du LCMS envers l'inviolabilité de l'Écriture. Le LCMS épouse la notion que les paroles de saint Paul concernant les femmes dans l'église étaient culturellement affectées et ne sont plus applicables dans la société d'aujourd'hui.D'autre part, la CLC soutient que saint Paul, en écrivant des mots qui étaient verbalement inspirés et inerrants, exprimait la volonté éternelle de Dieu.
Une autre illustration de cette différence peut être vue dans la doctrine de l'Église, en particulier en référence à la communion ecclésiale. Parce que nous, du CLC, déplorons toute tentative de modifier ou de mettre de côté une seule parole inspirée de l'Écriture, nous voulons aussi obéir à ces paroles de Dieu qui instruisent concernant l'Église et la pratique de la communion fraternelle.Nous croyons fermement que l'Église se compose de tous ceux qui, par la miséricorde de Dieu et selon son propre but et grâce, ont été éternellement ordonnés à la vie éternelle, et que le facteur qui unit l'Église est «la seule vraie foi». par les yeux humains, et par conséquent l'existence même de l'Église est un article de foi. Puisque la parole de Dieu le promet, nous croyons que là où l'évangile en parole et en sacrement est utilisé, les vrais croyants sont présents.
Dans l'exercice de la communion dans l'adoration (prier ensemble) et le travail conjoint de l'église, nous ne pouvons pas reconnaître nos frères par la foi dans leurs cœurs, qui ne nous est pas visible. Au lieu de cela, par la grâce de Dieu et conformément à ses instructions, nous ne pouvons exercer la communion qu'avec ceux qui, dans leur confession et leur vie, s'inclinent devant la parole divine. Parce que le Christ lui-même a exhorté: "Enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit"; et parce que le Saint-Esprit a inspiré saint Paul à écrire: «Je vous exhorte, frères, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ, à dire la même chose, et qu'il n'y ait pas de divisions entre vous; mais que vous soyez parfaitement unis dans le même esprit et dans le même jugement "- nous savons dans la foi que c'est la volonté divine que les chrétiens doivent être parfaitement unis dans la doctrine et la pratique, et qu'ils ne doivent pas être indifférents dans cette question (peut-être «accepter d'être en désaccord agréablement») mais doivent rechercher un accord sur la base de la parole de Dieu. Là où il y a une telle unité dans la doctrine et la pratique, il doit y avoir la pratique de la communion dans toutes ses phases; là où il n'y a pas une telle unité, la parole de Dieu dans Romains 16:17 expose le refus de Dieu de la pratique de la communion: «Maintenant, je vous en conjure, frères, notez-en ceux qui causent des divisions et des offenses. à la doctrine que vous avez apprise; et les éviter. "
Le CLC, par conséquent, confirme ce qui suit dans la Brève Déclaration de 1932: «Puisque Dieu a ordonné que Sa Parole seulement, sans l'adjonction de la doctrine humaine, soit enseignée et crue dans l'Église Chrétienne (1 Pierre 4:11; 31,32; 1 Tim 6,4,4), tous les chrétiens sont tenus par Dieu de faire la distinction entre les corps d'église orthodoxes et hétérodoxes, et, au cas où ils se seraient égarés dans des corps d'église hétérodoxes, de les quitter (Rom. 17). Nous répudions le syndicalisme, c'est-à-dire la communion fraternelle avec les adeptes de la fausse doctrine, comme la désobéissance au commandement de Dieu, comme provoquant des divisions dans l'Église (Romains 16:17, 2 Jean 9,10), et impliquant le danger constant de perdre la Parole de Dieu entièrement (2 Timothée 2: 17-21). ... Le caractère orthodoxe d'une église est établi non par son simple nom, ni par son acceptation et son adhésion à une croyance orthodoxe, mais par la doctrine qui est réellement enseignée dans ses chaires, dans ses séminaires théologiques et dans ses publications.
Au lieu de ce qui précède, qui était autrefois détenu par le LCMS, ce corps d'église pratique maintenant ce qu'ils appellent «niveaux de communion», selon lequel la communion peut être pratiquée entre chrétiens de diverses confessions dans certaines circonstances: comme la communion ouverte, œcuménique services et similaires.
Le Synode évangélique luthérien du Wisconsin (WELS) et l'évangélique.
Le Synode luthérien (ELS) est en communion les uns avec les autres, bien que pas totalement d'accord sur l'implication de l'admonition dans le processus de terminaison de la communion de leur part avec un corps d'église qui a «été infecté par l'erreur». qu'il est nécessaire de faire le jugement ("arriver à la conviction")
que "l'admonition ne sert à rien" avant que la résiliation de la bourse puisse avoir lieu. D'un autre côté, la CLC soutient qu'un tel jugement subjectif concernant les résultats ultérieurs de l'avertissement n'est pas seulement impossible, parce que Dieu seul peut lire les cœurs humains, mais aussi inutile; pour Rom. 16:17 dit seulement que quand il a été établi qu'un individu ou un corps d'église provoque des divisions et des offenses contraires à la doctrine de la Sainte Écriture, la directive à éviter est aussi contraignante que tout mot qui nous est adressé par notre Dieu Sauveur en Saint Écriture. Le péremptoire de l'apôtre "évitez!" Est la voix du Bon Pasteur lui-même, car il protège ses brebis et ses agneaux de la tromperie de l'erreur et il donne gracieusement un avertissement au faux enseignant. ... Nous rejetons toute interprétation de Rom. 16: 17-18 qui, au nom de
L'amour chrétien ferait dépendre les causes des divisions et des offenses du jugement subjectif que l'admonition ne sert plus à rien et qu'une impasse a été atteinte.
On pourrait penser que le CLC n'existe que pour témoigner contre les erreurs des autres. La vérité est que le CLC est, en fait, pour quelque chose de très précieux, à savoir le plein.
et complète la révélation de la parole de Dieu au monde des pécheurs, parmi lesquels nous nous incluons. Sûrement, alors, la CLC est une église évangélique, au plein sens du terme; notre mission la plus importante est de proclamer l'Évangile de Jésus-Christ, la bonne nouvelle que Dieu a racheté le monde entier et l'a déclaré juste par la mort et la résurrection corporelle de l'homme-Dieu, Jésus-Christ; et que les croyants en Lui hériteront de la vie éternelle dans les cieux.
Dans le cadre de sa mission, le CLC est profondément intéressé et impliqué dans l'éducation chrétienne. Les externats chrétiens, enseignés par des enseignants formés professionnellement, sont gérés par
plus d'un quart de ses congrégations. La CLC éduque également les jeunes pour le leadership en tant que membres laïcs dévoués, professeurs d'école de jour chrétienne, ou pasteurs, à son Collège Immanuel Lutheran à Eau Claire, Wisconsin. Le collège a trois départements: lycée, collège des arts libéraux, et séminaire théologique. Il existe des programmes de quatre ans menant à un baccalauréat en éducation élémentaire ou en études pré-théologiques, et un programme d'études générales de deux ans accordant un grade d'associé.
Les congrégations membres du CLC sont situées dans 23 États et au Canada, et l'église soutient actuellement des missions dans 18 villes américaines. Bien que n'étant pas en communion avec un autre organisme luthérien américain, le CLC a une fraternité avec trois organismes de l'Église à l'étranger qu'il aide à soutenir en Inde et au Nigeria.
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