Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

11/11/2021

Un poisson mutant prouve l’évolution ?

 

 

 

 

 

En novembre 2015, le magazine Evolution a publié un article dans lequel on clame encore une fois avoir découvert une preuve de l’évolution. L’équipe de Rowan Barrett, zoologiste à l’Université de Colombie Britannique, est à l’origine de cette recherche qui concerne un poisson de la famille des épinoches qui vit en eaux marines et en eaux douces.

Sur le site de l’université de Colombie Britannique on rapporte que :

 

 

Selon le zoologiste Rowan Barrett : « Les scientifiques ont identifié une version mutante du gène, ou allèle, qui inhibe la croissance de l’armure d’écailles »

« Alors que cet allèle n’est présent que chez 1 % des individus marins, cet allèle est très répandu au sein de la population vivant en eau douce »

 

 

 

En d’autres mots, la perte d’une fonction (armure d’écaille) chez cette espèce de poisson a favorisé sa survie en eaux douces. La production des écailles chez le poisson est commandée par certains gènes de son ADN. D’autres gènes dits « régulateurs » contrôlent l’expression de ce gène. Une mutation du gène régulateur a causé une « erreur », comme c’est l’effet de toute mutation génétique (elles peuvent être, tout au plus, neutres). Cette erreur a fait en sorte que le poisson mutant a une armure d’écaille réduite. Ainsi, sa croissance corporelle est mise à profit et la taille de son corps est augmentée. Ces effets semblent lui conférer un avantage en eaux douces.

 

 

 

 

Le mot « évolution » est mal choisi

 

 

 

 

Cet évènement ne représente aucunement l’apparition d’une innovation biologique, c’est plutôt la suppression d’une innovation biologique (les écailles). Cette suppression constitue un avantage en eaux douces qui s’est répandu grâce à la sélection naturelle ou, la survie du « mieux adapté ».

 

 

Le même genre de phénomène se produit chez les bactéries. Une mutation génétique chez une bactérie peut corrompre le bon fonctionnement de la membrane cellulaire, par exemple. Cette corruption légère peut toutefois être suffisante pour empêcher un antibiotique de pénétrer à l’intérieur de la bactérie et de la tuer. La résistance aux antibiotiques est l’exemple le plus cité et le plus flagrant d’« évolution » au sein de la littérature évolutionniste. Pourtant, cet exemple, autant que les études récentes sur les épinoches, ne démontre aucunement l’apparition de nouveaux caractères biologiques.

 

 

Régression au lieu d’évolution

 

 

Ces exemples acclamés comme des preuves éclatantes de l’évolution concernent des traits existants qui s’atrophient au profit de la survie, et ce, dans un contexte très particulier.

Ce sont donc de véritables changements qui, de surcroît, sont bel et bien répandus dans les générations successives grâce à la sélection naturelle, mais le résultat final est une « sous-espèce » qui a régressé sur le plan biologique. Si le bilan biologique d’une espèce se comptabilise par le nombre de fonctions biologiques qu’elle opère (la vue, la respiration, la nage, la reproduction, la protection, etc) alors une espèce qui perd une fonction régresse, même si cela est utile à sa survie. Non seulement elle régresse, mais l’origine des fonctions biologiques que porte l’espèce demeure inexpliquée.

 

 

Que cherchons-nous à expliquer ?

 

 

Bien que cette recherche sur les épinoches mutantes soit fort intéressante, elle n’explique rien du point de vue des origines. L’évolutionnisme et le créationnisme prétendent expliquer l’origine des formes de vies et non pas leur potentielle perte de fonctions une fois que celles-ci existent.

 

 

Je suggère l’analogie suivante : la serrure de votre porte de maison est bousillée. En conséquence, les voleurs avec leurs outils habituels ne réussiraient pas à trafiquer cette serrure. Votre maison est alors immunisée contre le vol et serait la seule sur la rue qui ne peut pas être volée.

 

 

Diriez-vous que votre maison est plus évoluée que les autres ? Diriez-vous que ce bris pourrait expliquer l’origine de la plomberie et de l’électricité dans une maison standard ?

Un évolutionniste répondrait « oui » à ces deux questions.

 

 

Conclusion

 

 

 

La résistance aux antibiotiques aussi bien que les épinoches mutantes sont des cas très concrets et réels. Cependant, ces cas démontrent que l’effet combiné des mutations génétiques et de la sélection naturelle mène à la régression biologique des espèces. Le problème est purement terminologique : les croyants évolutionnistes associent à l’« évolution » n’importe quel changement biologique qui confère un avantage de survie. Cette approche très légère ne fait qu’alimenter la confusion dans le débat des origines.

Les failles du darwinisme, La Recherche 1996 pp. 87-90

 

 

 

« Dans une zone qui se désertifie, les espèces qui disparaissent [les premiers] sont celles qui ont le plus besoin d’eau. Ce qui n’explique pas l’apparition chez les survivants de structures dont les propriétés fonctionnelles leur  permettent de mieux résister à la sécheresse. Le concept de sélection naturelle n’est pas un concept très fort. »

 

 


Commentaire d’un lecteur

 

 

 

Pourquoi les évolutionnistes interprètent cette découverte comme étant une preuve de l’évolution malgré son invalidité… sont ils des menteurs? Pourquoi ces mensonges et toutes ces propagandes? Pourquoi ils veulent tromper les gens?

 

 

Les évolutionnistes ne veulent pas tromper les gens. La théorie de l’évolution est devenue très large c’est-à-dire qu’un changement biologique est automatiquement classifié comme une preuve de l’évolution même si l’espèce régresse en termes d’information génétique. C’est le cas de l’argumentation très popularisée relativement à la résistance aux antibiotiques.

Si l’on se penche sur la question des origines des formes de vie, il est impératif de proposer un mécanisme qui fait progresser la quantité d’information génétique. Les évolutionnistes ont simplement perdu de vue cet objectif.

 

 

Pensez-vous que dans le future on trouvera des preuves de l’évolution ou bien au contraire vous croyez  que la théorie de l’évolution est comme l’alchimie elle finira, avec le temps, par disparaitre de la littérature scientifique.

 

 

Tant que la définition de l’évolution englobera n’importe quel changement, sans analyser l’impact concret en termes de quantité d’information génétique fonctionnelle, eh bien oui, d’autres « preuves » seront découvertes.

 

 

Par contre, la théorie de l’évolution, sous cette forme, n’est pas une théorie des origines, elle est une théorie sur les changements biologiques au sein  des espèces. Ces changements sont régressifs ou neutres au niveau de l’information génétique et n’expliquent alors rien sur l’origine des gènes qui codent pour les yeux, les nageoires, le système nerveux, les fonctions de reproduction, etc.

 

 

Sources :

 

 

Rowan D. H. Barrett  “Environment Specific Pleiotropy Facilitates Divergence at the Ectodysplasin Locus in Threespine Stickleback” Evolution, Volume 63, (novembre 2009)

http://www.publicaffairs.ubc.ca/media/releases/2008/mr-08...

 

 

M.-P. Schützenberger : Les failles du darwinisme, La Recherche 1996 pp. 87-90

 

 

 

Mathématicien, informatique théorique, médecin, généticien et épidémiologiste, spécialiste du pian. Il a travaillé sur la théorie des codes et apporté de grandes contributions à la compréhension mathématique du codage de l’information.

 

09:36 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (0)

05/11/2021

PasteurNoël Vesper : témoin et martyr.

 

 

 

 

 

 

 

Biographie:

 

 

Naissance

25 décembre 1882
Mérindol

Décès

21 août 1944 (à 61 ans)
Vaucluse

Nationalité

Français

Formation

Faculté de théologie protestante de Montauban

Activités

Pasteurécrivain

 

 

 

Noël Vesper (1882-1944), dont le nom de naissance est Noël Nougat, est un pasteur protestant et écrivain français né le 25 décembre 1882 à Mérindol (Vaucluse) et mort fusillé le 21 août 1944 à la Libération.

 

 

Biographie:

 

Enfance:

 

Noël est né à Mérindol le 25 décembre 1882, d’où son prénom. Il est issu d’une modeste famille vaudoise, ses parents, Théophile Nougat, coiffeur, et Augustine Serre son épouse, contribuèrent grandement à sa foi protestante. Noël est l’ainé de cinq enfants, tous nés dans le village de Mérindol.

 

 

En 1897, grâce à l’aide du pasteur Urbain de Robert, il entre au lycée et à l'école préparatoire de théologie de Tournon-sur-Rhône en Ardèche. Il suit les cours de cette école jusqu'en 1902. Joseph Parnin, alors proviseur du lycée, fut pour lui un maître incomparable et resta son ami jusqu’à sa mort en 1935. Il poursuit ses études de théologie à la Faculté de théologie protestante de Montauban de 1902 à 1906. Il soutient en 1905 une thèse de baccalauréat en théologie sur les Exercices spirituels d'Ignace de Loyola1.

 

Ministère pastoral:

 

En 1906, il est nommé pasteur de la paroisse de l'église réformée de Lourmarin et y reste jusqu'à sa mort en 1944. Il se marie en 1906 à Narbonne (Aude) avec Prisca, Anne, Charlotte De Robert-Labarthe née le 6 juillet 1893. De cette union naît une fille, Lucienne Nougat qui voit le jour en 1907 à Frontignan (Hérault).

 

 

Durant la Première Guerre mondiale, il est mobilisé et réformé, mais il se porte volontaire dans l’Armée d’Orient de mars 1915 à mars 1919. Il est brancardier dans un régiment d'infanterie et est envoyé en Grèce. C’est en 1917 qu’il rencontre pour la première fois Robert Laurent-Vibert et Georges Rémond, jeune professeur poète. C'est lors de son séjour dans l’armée d’Orient qu’il contracte le paludisme, maladie qui l'a contraint à moduler son énergie tout au long de sa vie.

 

 

La restauration du Château de Lourmarin:

 

 

Après guerre, il se retrouva veuf en 1920, sa femme décédant de la grippe espagnole. La même année, lorsque Robert Laurent-Vibert découvre le château de Lourmarin et décide de lui redonner vie, il s'associe aussitôt avec Noël Vesper dans son œuvre de restauration matérielle et spirituelle. Cette entreprise attira de nombreux auteurs comme Henri Boscoque Noël Vesper rencontre en 1922, et qui développèrent une profonde et durable amitié. Les correspondances2 entre les deux hommes de 1923 à 1941 seront un échange vivace des liens qui les unissaient, un même partage, une complicité, des opinions proches, la même vision d’un monde en perpétuel mutation, le même sentiment sur une guerre qui se profilait à l’horizon des années 19393.

 

 

En 1924, Noël Vesper épouse en deuxièmes noces à Marseille, Laure Joséphine Serre née le 8 février 1893 à La Roque-d’Anthéron (Bouches-du-Rhône), veuve de Paul Charles Perrottet4, dont elle avait eu un fils qui décéda au combat en 1944. De leur union naît un fils en 1925 à Lourmarin, François Nougat décédé en 1998 à Toulon.

 

 

À la mort de son ami Robert Laurent-Vibert en 1925, à la suite d'un accident de voiture en revenant de Lyon, il prit la direction de la fondation « R. Laurent-Vibert » dont il était jusque-là secrétaire-trésorier. Noël Vesper était très proche des idées de Robert Laurent-Vibert, par l’orientation de sa pensée politique et il appartenait à ces protestants influencés par les idées d’Action française qui demeurèrent fidèles jusqu’au bout à Charles Maurras et sa doctrine.

 

Cofondateur des « Terrasses de Lourmarin » avec Robert Laurent-Vibert, il poursuit son œuvre, en accueillant des écrivains, penseurs, essayistesphilosophes, comme Louis Lafon, Pierre Hassan, Jules BoisLouis Pize, Mathieu Varille et Jean Grenier avec lequel il se lie d'amitié et ils publient en commun un livre en 1930, Cum Apparueritit, Noël Vesper y incorporant des illustrations.

 

 

Tout en poursuivant son activité de pasteur sur les communes de LourmarinLa Roque-d’AnthéronPeypin-d’AiguesLauris et Pertuis, il publie à partir de 1930 un bulletin destiné à informer et à relier des paroissiens géographiquement très dispersés. Après quelques mois d'interruption en 1938-1939, les nouvelles locales paraissent désormais dans le cadre de « l'Union fraternelle de la presse protestante » sous le titre Les Vaudois du Luberon, le journal mensuel de l’église réformée évangélique de Lourmarin. Durant cette période prolifique en écriture et en relationnel, il se lie avec Roland Jeanneret, pasteur dans la région de Romans, son épouse étant une parente éloignée de Laure Nougat. Les deux hommes entretinrent une correspondance soutenue jusqu'à la fin de sa vie, des relations très fortes s'étant établies entre les deux familles5.

 

 

L'Association Sully.

 

 

Noël Vesper fut un des animateurs6 de L'Association Sully7 qui regroupa du milieu des années 1920 à la fin des années 1930 les protestants d'Extrême droite8 proches de l’Action française qui demeurèrent fidèles jusqu’au bout à Charles Maurras9 et sa doctrine. Il donnera au mensuel Sully10, qui paraîtra de 1942 à 1944, un ton très collaborationniste sous l'occupation.

 

 

L’écrivain Jacques Poujol dit de lui que sa pensée oscillait entre monarchisme et antisémitisme11,12. Les critiques théologiques contre la religion juive de Vesper n'ont rien à voir avec l'antisémitisme primaire. Il n'en est en rien racial et est uniquement religieux. Simplement, il souligne fermement en quoi la religion du Christ marque sa différence avec le Judaïsme 13. Vesper ne fait que souligner les manquements du "peuple élu" envers les chrétiens, sur ses devoirs et ses droits de peuple élu choisi par Dieu, son égarement religieux entre le "vrai Israël" et "l'Israël charnel de Marmmon". Dans la plupart des écrits de Noël Vesper, concernant le " peuple élu" il ne fait que rappeler théologiquement son chemin à travers les siècles, ses dérives qui l'ont amené à se dissocier des fondements religieux pour lequel il fut choisi (l'épisode du veau d'or et l'adoration des idoles).

 

 

Dans le Bulletin Sully, reparu à partir d'octobre 1942, Noël Vesper entama une parution suivie des " lettres aux juifs" (10 lettres), qui furent considérées à l'époque antisémite. Mais à leur lecture, aujourd'hui, il est observé une critique théologique de la religion juive, Vesper parle de "péché juif" au même titre qu'il y aurait un « péché protestant, un péché chrétien, un péché français » 14.

 

 

À la suite d'épreuves de santé de plus en plus éprouvantes, Noël Vesper est mis à la retraite en décembre 1943, et est remplacé par un jeune suffragant, André Mercier, qui restera quelques années (1944/1945). Il poursuit néanmoins ses fonctions de pasteur en complément de celle de son remplaçant jusqu'à son décès en 1944.

 

Les circonstances de sa mort:

 

Noël Nougat et son épouse ont été fusillés à la Libération à Buoux, commune du Luberon15. Les circonstances exactes de cette exécution sont controversées. La chronologie des faits serait la suivante : le village de Lourmarin est libéré le 19 août 194416 ; le 21 août 1944, vers les 18 heures quelques "maquisards" se présentent au domicile des époux Nougat, ils demandent à Laure Nougat de les suivre, c'est elle qui est visée. Le pasteur Noël Nougat, dit Vesper, demande à accompagner sa femme. Ils furent dirigés vers le site de la Roche d'Espeil, carrières situées à Buoux où se trouve un camp de FTP dirigé par le commandant "Raphaël", Alphonse Dumay de son véritable nom. L'ensemble du village fut mis au courant de cette arrestation, la foule scandait au pied de leur demeure : "c'est la fête au village". Cette phrase fut à l'origine d'après la rumeur populaire prononcée par Laure Nougat dans une boucherie du village17.

 

 

Selon les uns, c'est un acte de représailles de la Résistance à la suite de la mort de patriotes torturés et fusillés par les allemands à Apt. C'est la rumeur publique persistante qui a longtemps eu cours à Lourmarin.

 

 

Selon les autres, les recherches actuelles indiquent qu'il s’agit d’une exécution sommaire et sans jugement de 14 personnes (8 français et 6 allemands), accomplie sans l'approbation de la Résistance.Le fait que le maquis ait été communiste a pu constituer un contexte favorable à l'exécution hâtive de ce ménage pastoral réputé pour ses convictions d'extrême-droite.

 

 

Œuvres:

 

·         Les exercices sprituels d'Ignace de Loyola, thèse faite en 1905.

·         Les louanges, prix Sully Prud'homme en 1910, inédit à ce jour

·         L'Anticipation à une morale du risque, essai sur la malléabilité, édition Perrin, 1914. C'est son œuvre maîtresse

·         Le sens et l'esprit de la terre, les Terrasses de Lourmarin, 1920

·         L'inquiétude démocratique, les Terrasses de Lourmarin 1922

·         L'intempérance théologique, les Terrasses de Lourmarin, 1922

·         L'impasse métaphysique, les Terrasses de Lourmarin, 1923

·         La barque des Saintes, Les Terrasses de Lourmarin, 1923

·         les poètes, les Terrasses de Lourmarin, conjointement avec Henri Bosco, 1925

·         Les protestants devant la patrie, Littéraire de France, 1925

·         Christianisme ou Démocratie, conférence, Ordre et tradition, 1927

·         Les Protestants - La Patrie - L'église : confession d'un huguenot de France à l'orée du xxe siècle, éd. Librairie académique Perrin, Paris, 1928

·         Perspectives, Politiques, Poètes et Philosophes, Édition Victor et Attinger, 1929

·         Protestantisme ou Démocratie, Les éditions protestantes, 1929

·         Pour Virgile, les terrasses de Lourmarin, 1929

·         La psychologie de l'absolu, vol XX, les terrasses de Lourmarin, 1930

·         Invention de l'Europe, vol. XXVII, éd. Les Terrasses de Lourmarin, 1932

·         Figures de la voie sacrée, Éditions librairie de France, 1932

·         Légimité de la réforme, édition revue Église et Eturgie, 1934

·         Le coup de dé, les Terrasses de Lourmarin, 1941

 

Œuvres non publiées:

 

Les manuscrits cités existent, ils sont détenus pour la plupart par la famille

·         Les nations seront jugées (1927), objet de plusieurs articles de publication dans la presse

·         Orphée chez les bêtes (1928), essai et roman

·         L'antéchrist, (1940)

·         Poèmes pour la patrie (1936-1938), éditeur choisi Crès, mais pas de publication

·         L'ostie et le calice, pièce de théâtre en 3 actes (1935-1938)

 

Notes et références:

 

1.             Cette thèse est l'unique ouvrage qu'il a publié sous son vrai nom.

2.             Henri Bosco, Lettres à Noël Vesper : 1923-1941, éd. Terrasses de Lourmarin, 1986

3.             Contrairement à la légende locale, Henri Bosco n'a jamais participé à la restauration du château de Lourmarin, c'est son ami Noël Vesper qui lui trouva le bastidon à proximité du château.

4.             Robert Laurent-Vibert était l'un de ses témoins de mariage

5.             Le pasteur Jeanneret sera un lecteur attentif des écrits de Vesper dans le bulletin « Sully » et de ses ouvrages, il n’hésitera pas à exprimer parfois publiquement son désaccord sur certains articles parus dans les années 1943/1944.

6.             Musée virtuel du protestantisme français, Les protestants et le régime de Vichy 

7.             Laurent Avezou, Sully à travers l'histoire: les avatars d'un mythe politique, vol.58 de Mémoires et documents de l'École des chartes, p. 464, éd.Librairie Droz, 2001, (ISBN 2900791391)

8.             Église réformée de France, La tentation de l'extrême droite, p. 1992, éd. Olivetan, 2000,(ISBN 2902916728)

9.             (en)Steven. C. Hause, Protetantismin The Columbia History of Twentieth-century French Thought European perspectives, p. 316, éd. Columbia University Press, 2007 ,(ISBN 9780231107907)

10.           Michel Leymarie, Jacques Prévotat, L'Action française, p. 175, éd. Presses Univ. Septentrion, 2008 (ISBN 978-2-7574-0043-2) (notice BnF no FRBNF41241573)

11.           Frank Lestringant, Stefan Zweig contre Calvin (1936), Revue de l'Histoire et des religions,p. 71-94, repère 3, éd.Armand Colin, 2006 

 

 

 

 

 

0

 

10:57 Publié dans Histoire | Lien permanent | Commentaires (0)

02/11/2021

L’évolution, le plus extraordinaire conte de fées jamais raconté:

 

 

Joseph Mastropaolo, Ph.D.

 

 

 

 

 

L’évolution prétend être une science, mais elle nous leurre, car aucune de ses expérimentations n’a eu de succès. Il s’agit d’une religion occulte parce que, comme le mysticisme, l’astrologie ou l’alchimie, on ne la retrouve nulle part dans l’univers. La loi respectée par l’univers est plutôt la dévolution, car chaque être vivant et non vivant se désintègre. Tout comme le hasard, le temps fait toujours des ravages, il ne construit pas. Comme le hasard, le temps détruit les créatures les plus complexes, les êtres vivants, tout comme il détruit les plus simples, les êtres non vivants. Tout comme le hasard, le temps entraîne toutes choses vivantes vers la mort, faisant pourrir les plantes et putréfiant les animaux, suivant un processus de désintégration des molécules les plus complexes, qui réduit les molécules à leurs plus simples éléments constitutifs. Le temps et le hasard ne bâtissent jamais la vie, qui est la forme d’énergie la plus complexe. Ils ne contribuent pas non plus à la diversifier ni à la complexifier. Le temps et le hasard font toujours diminuer la quantité d’énergie disponible, ils contribuent toujours à la désintégration de l’énergie et de la masse de l’univers. Universellement, ils font dégénérer la masse et l’énergie. Natura semper scalas descendet, la nature décroît toujours.

 

 

L’une des manières de vérifier l’évolution est d’examiner ses définitions. La première définition de l’évolution est celle d’un changement qui survient avec le temps. « Pour la simple raison que ces changements ont été observés à répétition, l’évolution de ce type est un fait. » (Affiliation Scientifique Américaine, 1996). Cependant, selon l’observation commune, chaque individu de la biosphère vieillit et meurt. Une fois morts, les organismes pourrissent ou se putréfient en de simples éléments non-vivants. Individuellement, les êtres vivants se désagrègent. Les formes de vie telles que les populations régressent également. D’éléments vivants, elles passent à l’extinction permanente. Encore une fois, on observe une dévolution, et non une évolution. L’univers non vivant se désintègre également (Humphreys 1978). La première définition de l’évolution s’oppose aux billions d’observations conséquentes relevées par des milliards de personnes sur une période de plusieurs milliers d’années. L’univers entier, vivant comme non vivant, se désintègre. Le seul fait observable est la dévolution.

 

 

La deuxième définition de l’évolution est la descendance commune. Cette « vision que toutes (ou presque toutes) les formes de vie, actuelles ou éteintes, sont unies par un ancêtre commun : une théorie traitant de l’histoire de la vie… l’observation sensée qui veut que tout rejeton doit avoir des parents a incité plusieurs scientifiques à traiter la généralisation de la race commune comme si c’était un fait » (Affiliation Scientifique Américaine 1996). Cependant, selon nos observations, les individus vieillissent et meurent dans la même espèce que celle dans laquelle ils sont nés. Les individus se reproduisent également selon leur espèce.

 

 

Les formes de vie des populations démontrent des caractéristiques variables, comme la taille, le poids, la couleur et la vitesse de déplacement, mais chacun se multiplie selon son espèce. Les chiens, par exemple, peuvent être décrits selon leur taille ou d’autres caractéristiques propres aux chiens. Certains chiens comme le grand danois peuvent être jusqu’à six fois plus gros que les chihuahuas, mais ces deux races sont néanmoins des chiens. Il est admis que toute diversité au niveau des parents et du rejeton dans l’ensemble de la faune et de la flore demeure dans l’espèce. Aucun chihuahua n’a donné naissance à un chat, et aucun grand danois n’a donné naissance à un poulain. Les formes de vie ne se transforment pas. Les formes de vie au niveau des individus et des populations tendent vers l’extinction et n’évoluent jamais. La deuxième définition de l’évolution s’oppose également aux billions d’observations conséquentes de milliards de personnes sur une période de plusieurs milliers d’années. Encore-là, la dévolution est le seul fait observé.

 

 

La troisième définition de l’évolution est la sélection naturelle; « cette théorie (qui se base sur les variations génétiques telles que la mutation) a été le mécanisme primaire des changements biologiques décrits dans la première et la deuxième définition. » (dans sa version originale, l’Affiliation Scientifique Américaine 1996 insiste sur cet élément). Comme nous l’avons observé précédemment, la première et la deuxième définition sont des définitions de dévolution et non d’évolution.

 

 

 

 

 

Aussi, comme il a été suggéré ci-haut, les grands danois donnent naissance à des grands danois et ont des chiots qui grandissent autant que les grands danois, et les chihuahuas donnent naissance à des chihuahuas qui atteignent seulement le 1/6 de la taille des grands danois. Les êtres humains ne deviennent pas des primates et vice versa, les dinosaures ne deviennent pas des oiseaux non plus, et vice versa. La sélection naturelle ne s’applique nullement au procédé de reproduction confinant chaque forme de vie à la diversité de son espèce. Tout comme le vieillissement observé depuis le commencement de l’histoire, cette reproduction se dirige inévitablement vers l’extinction permanente. Aucun individu ne vit pour toujours, et il en est de même pour les populations. Dans le cas des individus et des populations, la tendance est toujours l’extinction, jamais l’évolution.

 

 

Attardons-nous maintenant à considérer si les variations génétiques, comme la mutation, pourraient d’une quelconque façon mitiger l’intuition qui nous dit que l’évolution est impossible. Les évolutionnistes désirent nous faire croire que les mutations vont entraîner l’apparition de nouvelles et meilleures formes de vie qui résulteront en plusieurs espèces de plantes et d’animaux. Ils disent observer une diversification, et une progression vers des formes de vie supérieures et plus complexes.

 

 

Afin de clarifier ce raisonnement, nous allons nous prêter à une expérience mentale. Imaginons que nous mettions dans le désordre le total des pièces de la fusée Delta qui a mis un satellite de communication en orbite autour de la Terre. Imaginez-vous que vous vous nouez un foulard sur les yeux, et que vous tournez environ dix fois sur vous même et que vous prenez au hasard, un morceau de la fusée. Il s’agirait alors de faire muter la pièce. S’il s’agit d’un circuit, coupez une connexion, ou branchez-la à l’endroit où vous avez déposé votre main. S’il s’agit d’une pièce métallique, tordez-la, coupez-la, remplacez-la ou bien, laissez-la simplement de côté. Assemblez les pièces de la fusée et essayez-la. Répétez le processus. Si la fusée parvient à mener le satellite à une meilleure orbite, alors les mutations auront amélioré la fusée. Si, à cause des mutations, le satellite de communication est devenu un satellite de navigation orbitale, alors les mutations auront entraîné la diversité. Si les mutations ont produit un véhicule pour l’exploration humaine sur Mars avec un mécanisme de retour sécuritaire, alors les mutations auront produit une forme de fusée plus performante. Si la fusée n’arrive pas à décoller ou encore qu’elle explose, les mutations auront accéléré son extinction.

 

 

Évidemment, cette dernière supposition est la plus probable, car les mutations doivent obéir aux lois de la physique et des mathématiques qui exigent la dévolution dans cette situation, et non l’évolution. Considérons à présent les mutations humaines.

 

 

Les mutations humaines ont été cataloguées depuis 1966 et sont rapportées médicalement en tant qu’affections génétiques humaines (McKusick 1998). Si l’évolution était vraie, alors nous devrions observer une décroissance futur des affections génétiques. Selon la première définition de l’évolution, le changement se démontre avec le temps, et selon la troisième, par la sélection naturelle. Au lieu de cela, ce que nous observons est l’augmentation exponentielle d’affections génétiques, ce qui s’oppose précisément à la théorie de l’évolution, et confirme la dévolution menant à l’extinction permanente. Ainsi, je vous ai présenté les données réelles prouvant que la dévolution est la seule théorie pouvant être considérée comme un fait, et que l’évolution, n’est qu’un mythe que Aximander a créé il y a 2 500 ans (Durant, 1939) et que Darwin a mis à la page il y a 140 ans (Darwin, 1859).

 

 

L’évolution désire faire croire au monde entier que les éléments chimiques de l’océan des temps anciens se sont simplement combinés par le hasard afin de former le premier acide aminé nécessaire à la vie. L’histoire continue et les 19 acides aminés nécessaires à la vie se sont également formés près du premier par hasard. Ensuite, en dépit des lois de la chimie et du hasard, on nous dit de croire que les formes d’acides aminés gauchers seulement se sont d’une quelconque manière sélectionnés parmi leurs jumeaux droitiers.

 

 

Nous devons ensuite croire que ces acides aminés s’étant dissociés par eux-mêmes se sont attachés seulement aux liaisons peptides dans des séquences exactes afin de prendre les configurations première, secondaire, tertiaire puis quaternaire nécessaires à chacune des myriades de protéines configurées de façon unique et servant de matériel brut pour la construction des milliers de mécanismes complexes d’une cellule vivante.

 

 

 

Notons premièrement qu’une oeuvre de science-fiction exige moins de crédulité de notre part et que deuxièmement, même si toutes les protéines nécessaires à ces mécanismes s’étaient si miraculeusement assemblées, elles ne pourraient nullement produire une cellule vivante sans les éléments suivants : l’ADN, l’ARNm, les organelles, les systèmes d’énergie, les enzymes, une membrane extraordinaire, une architecture interne extrêmement complexe et de nombreux autres éléments à propos desquels on ne connaît à peu près rien (Behe 1996, Denton 1986, Holum 1998). Donc, nous admettons que l’évolution simulée d’une seule des composantes brutes de la protéine sous-estime grandement la probabilité de l’évolution d’une cellule vivante. Afin de percevoir l’évolution avec davantage de clarté, penchons-nous maintenant sur la probabilité d’évolution d’une molécule d’une petite protéine que l’on retrouve chez les plantes et les animaux. Une fois cela fait, nous pouvons multiplier ce nombre par le nombre de protéines que l’on retrouve dans la plus infime cellule vivante. Ce calcul nous permettra d’estimer la probabilité d’évolution du matériel brut de la protéine. Il s’agit de l’étape initiale pour estimer la probabilité d’évolution de la première cellule vivante de l’environnement décrit dans les manuels de biologie par des expressions telles que : «la vie a pris forme dans les anciennes mers» (Johnson 1998) et «cette soupe organique originale» (Miller and Levine 1998).

 

 

 

 

 

Si un calcul de probabilité est fait sur la construction évolutive de la molécule d’une protéine, alors les principes de la physique, de la chimie, des mathématiques, de la théorie informative, de la théorie du code, de la géométrie stéréographique et de la biologie moléculaire doivent être employés. Tous les acides aminés essentiels doivent être correctement disposés, et cela avec les formes gauchères seulement et avec les liaisons peptides seulement, et la disposition doit donner une permissivité aux substituts qui ne détruisent pas l’utilité biologique. Selon ces données, la probabilité de faire évoluer une seule molécule d’iso-1-cytochrome c était évaluée à 2,3 fois un trillion vigintillion à 1 contre le fait que cela se produise. Un trillion vigintillion se compose de 75 zéros. L’auteur de cette étude a conclu en disant : « L’origine de la vie survenue par hasard dans une soupe primitive est impossible en probabilités de la même manière qu’une machine en mouvement perpétuel est impossible en probabilités. » (Yockey 1992) Afin de donner un aperçu supplémentaire, l’auteur a permis une mutation à chaque seconde à partir du commencement du temps cosmique jusqu’à maintenant et il a trouvé que cette molécule unique serait à seulement 43 % de son achèvement. Cela est désastreux pour l’évolution, parce qu’il ne reste aucun temps pour l’achèvement de cette molécule, aucun temps pour l’évolution des autres 60 000 protéines nécessaires à l’existence du matériel brut de la protéine d’une seule cellule vivante minime (Denton 1986, Morowitz 1966), et aucun temps pour construire la biosphère entière et son écologie. Afin d’avoir la chance d’être vraie, l’évolution ne nécessiterait pas seulement 15 milliards (15 x 109) d’années depuis le commencement de l’univers ou même 15 x 1022 d’années pour une seule molécule d’une seule protéine. L’évolution aurait besoin de 15 x 10^~* années, 15 suivi d’un nombre quasi infini de zéros. Évidemment, l’esprit évolutionniste plonge dans une terre de miracles presque infinis.

 

 

Cependant, s’il y avait du temps, alors la probabilité s’élèverait à plus de 104 478 296 à 1 contre l’évolution des 60 000 protéines nécessaires pour la plus petite cellule vivante. Avancer qu’aucun être humain rationnel ne croirait une chose aussi impossible est l’un des plus grands euphémismes de toute l’histoire. Mais, soyons patient, et laissons la science identifier les critères de l’impossible.

 

 

La réflexion se poursuit. Estimez le nombre de secondes qui nous séparent du commencement du temps cosmique, et pour prendre une bonne mesure, multipliez cela par un chiffre approximatif de 10 millions. Il n’y a certainement pas eu plus que 1025 secondes depuis le commencement des temps. À présent, tentons de découvrir si une seconde et quelques poussières peut être convertie en quelque chose de plus précis. Cette donnée est 1045 fractions par seconde. Si ces deux nombres sont multipliés, le produit est l’estimation du nombre total de possibilités, soit 1070, pour quelque chose qui doit s’être produit au début des temps.

 

 

Maintenant, estimons combien d’agents peuvent exister dans l’univers afin que quelque chose se produise. Ne considérons pas les agents aussi importants que les humains, mais plutôt des agents aussi petits qu’une particule fondamentale telle qu’un électron. Ce nombre a été estimé à 1080 pour l’univers entier. Si nous multiplions le nombre d’agents possibles, 1080, par le nombre d’opportunités possibles, 1070, alors le produit est 10150 opportunités pour tous les agents possibles depuis le commencement du temps cosmique jusqu’à présent afin de permettre que quelque chose se produise. Si la probabilité est plus grande que 10150 à 1 contre le fait que quoi que ce soit se produise, alors cela ne pourrait pas s’être produit, c’est scientifiquement impossible (Dembski 1998). Si la probabilité d’évolution d’une molécule de protéine est d’approximativement 1075 à 1 contre cela, alors, il est clair que l’obtention de deux molécules de protéine par l’évolution est impossible. La cellule vivante la plus petite a besoin de 60 000 protéines et la probabilité de les obtenir par l’évolution est (2,3 x 107560 000 = 104,478, 296 à 1 contre cela (Yockey 1992, Mastopaolo 1999). En d’autres mots, la croyance selon laquelle « la vie est apparue dans les anciens océans » est plus que 104 478 146 (1 suivi de 4 478 146 zéros) fois plus improbable que le critère scientifique de l’impossible. Pour cette discussion, définissons comme un zillion, le chiffre 1 suivi par plus de 4 millions de zéros. Maintenant, nous pouvons dire que cette déclaration : « la vie est apparue dans les océans anciens » (Johnson 1998) et que cette expression « une soupe organique originale » (Miller et Levine 1998) est plus d’un zillion de fois plus improbable que la définition scientifique de l’impossible.

 

Ou encore, nous pouvons dire que l’évolution est plus improbable que plus d’un zillion de machines en mouvement perpétuel . Des extrêmes d’impossible semblables font davantage fonctionner l’imagination que n’importe quel conte de fées. Et cette évolution grotesque, impossible au-delà de l’imagination, on la retrouve partout, faisant ses grimaces dans les écoles publiques, dans les universités et dans tous les médias du monde.

 

 

Considérons comme impossible le cas de la Fée Bleue ayant donné vie à la marionnette Pinocchio, puis l’ayant par la suite transformé en petit garçon à partir de cet esprit, alors que la marionnette reposait dans un coin de l’atelier de Gepetto (Collodi 1883). Donnons à la Fée Bleue une probabilité scientifique de 10150 à 1 contre la déclaration qu’elle n’ait jamais existé depuis le commencement du temps cosmique. Elle est seulement une fée et son existence est définitivement impossible.

 

 

À présent, visualisons cette définition de l’impossible en convertissant chaque unité de probabilité du 10150 en Fée Bleue. De cette manière, nous pourrions asseoir une Fée Bleue sur chaque particule élémentaire, un électron, par exemple, dans l’univers entier. Ceci installerait 1080 fées bleues.

 

 

 

Maintenant, jouons au jeu enfantin de la chaise musicale aussi rapidement qu’il est possible de le faire, en commençant au début du temps cosmique. Alors que chaque particule élémentaire agissant telle une chaise est reprise à 1045 fois par seconde pour les 1025 secondes depuis le commencement du temps, nous retrouvons aujourd’hui 1070 fées attendant patiemment leur tour pour jouer. Si nous convertissons en fées le reste de la probabilité d’évolution du matériel brut de la protéine seulement, et cela pour une cellule seulement, un agent de ce qui est nécessaire à la formation d’une cellule, soit 104 478 146, nous aurons plus d’un zillion de Fées Bleues attendant leur tour pour jouer aux chaises musicales cosmiques. En attendant, il y aurait 104 478 066 d’entre elles attroupées sur chaque particule élémentaire de l’univers. Chaque feuille, chaque grain de sable, chaque goutte d’eau des océans et des nuages, le soleil, les planètes et chaque étoile de chaque galaxie serait d’un bleu solide à l’intérieur et à l’extérieur. L’on peut voir clairement que l’évolution est, de loin le plus grand conte de fées jamais raconté. L’évolution est plus d’un zillion de fois plus hallucinante en tant que conte de fées que le fait d’enseigner aux étudiants en biologie que la Fée Bleue a créé la première cellule vivante avec la touche de sa baguette magique.

 

 

 

 

 

 

Ou bien, exposons la chose ainsi : Afin de rendre la biologie un zillion de fois plus vraie et scientifique, enseignez que toutes les formes de vie ont été générées par une intelligence suprême, il y a des années lumière de cela, une intelligence dépassant la sagesse humaine, et non la Fée Bleue. Et si les dictateurs de l’évolution persistent dans leur tyrannie globale, alors laissez-nous enseigner la théorie des chaises musicales cosmiques à l’école. Si les étudiants doivent subir un lavage de cerveau avec le plus grand conte de fées jamais raconté au lieu de la biologie, le moins que l’on puisse faire est de leur offrir un peu d’amusement!

 

 

Joseph A. Mastropaolo détient un baccalauréat en kinésiologie du collège Brooklyn, une maîtrise en kinésiologie de l’université de l’Illinois et un doctorat. également en kinésiologie, de l’université de l’Iowa. Il a aussi étudié l’électrocardiographie et la biophysique de la circulation à la Faculté de médecine de l’université de Chicago. M. Mastropaolo est Fellow du Council on Epidemiology et détient un brevet d’invention en conditionnement d’équipage pour les missions spatiales habitées de façon prolongée.

 

 

Références

 

 

Affiliation Scientifique Américaine. 1996. « L’histoire d’un succès de commission scolaire  » dossier de l’Affiliation Scientifique Américaine. lettre de nouvelles ASA, volume 38 no 1, Janvier/Février.

 

 

Behe, Michael J, 1996.  » La boite noire de Darwin : le défi biochimique lancé à l’évolution  » New York, Touchstone, pp 262-268

 

 

Collodi, Carlo (Carlo Lorezini), 1883, « Le aventure di Pinocchio » Firenze : Felice Paggi Librario- Editore

 

 

La fée aux cheveux turquoise anima la marionnette de bois Pinocchio de l’esprit d’un garçon. Puis, elle transforma cet esprit en un garçon humain spontanément généré. La marionnette abandonnée dans un coin est redevenue inanimée sans la trace du rôle que la fée jouait dans les abiogenèses du garçon. Les parallèles entre les abiogenèses (la structure et génération fonctionnelles spontanées presque infinies de créer la vie à partir d’éléments non-vivants) et les monogénismes (les presque infinies diversités et complexités progressives générées spontanément ) de l’évolution sont frappants. Anaximander, Darwin et Lorenzini ont suivi le même mythe et chacun d’eux en a fait un charmant conte de fées pour la philosophie antireligieuse, pour l’amoralité posant en tant que science et pour les récits de chevet occulte que l’on lit aux enfants, et cela, respectivement.

 

 

Darwin, Charles. 1859. L’origine des espèces, chapitre V, Les lois de la variation.

 

 

Dembski, William A 1998. The design inference : éliminer le hasard au travers des petites probabilités. Presse de l’université de Cambridge p 209

 

 

Durant, Will 1939. L’histoire de la civilisation, la vie de la Grèce. New York : Simon & Schuster, p 138

 

 

Denton, Michael. 1986. l’évolution : une théorie en crise. Bethesda, MarylandL Adler & Adler, p 263.

 

 

Holum, John R. 1998 Fondements de la chimie générale, organique et biologique New York : John Wiley & Sons, pp 480-493, 568-597, 668-701

 

 

Humphreys, D. R. 1978 Utiliser la deuxième loi plus effectivement. Creation research Society

Quaterly 14 :209-210

 

 

Johnson, G. B. 1998. Biologie, vie visualisée. Austin, New York, Orlando,

 

 

Chicago, Atlanta, San Fransisco, Boston, Dallas, Toronto, London : Holt & Reinhart and Winston, p 195

 

 

Mastropaolo, Joseph. 1999. Evolution is biologically impossible. Acts and Facts 28(11): I-iv, Impact #317 http://www.icr.org/pubs/imp/imp-317.htm

 

 

McKusick, V. A. 1998. L’héritage mendelien de l’homme : un catalogue de gènes humains et de défectuosités génétiques. Baltimore, Presse de l’université John Hopkins, vol. 1 xiii-xviii

Miller, Kenneth R. , Joseph Levine. 1998. Biologie. Upper Saddle River, New Jersey : Prentice Hall, p. 346

 

 

Morowitz, H.J. 1966. La taille minimum des cellules in Principes de l’organisation bimoléculaire , éd. G.E.W. Wostenholme and M. O’Connor, London : J.A. Churchill, p 446-459

 

 

Yockey, Hubert P. 1992, Théorie de l’information et biologie moléculaire. Cambridge : presse de l’université de Cambridge. pp 255, 2015

 
 
 
 

 

 

29/10/2021

La ville de Luther:

 

 

 

Wittemberg
Lutherstadt Wittenberg

Héraldique
Administration
Pays  Allemagne
Land  Saxe-Anhalt
Arrondissement
(Landkreis)
Wittenberg

Localisation

Géolocalisation sur la carte : Allemagne

Wittemberg

 

 

 

 

26/10/2021

LE PROGRÈS DE LA SOLITUDE JUSQUE DANS… LA MORT:

 

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

De nos jours, chez nous, on compte plusieurs millions de célibataires, plus encore de personnes communiquant via les réseaux sociaux mais qui en sont paradoxalement devenues incapables dans la vraie vie, comme si les Français avaient perdu ce fameux fil d’Ariane dont on nous rebat pourtant les oreilles : le lien social. Et, au passage, le communautarisme, qui clive à outrance, n’y a pas peu contribué.

 

 

 
 

Cet isolement ne se contente pas des vivants, il s’attaque aussi aux morts. Des femmes et des hommes meurent ainsi seuls. Certains, par leur comportement sur Terre, l’ont sans doute mérité. Toutefois, ce n’est pas le cas de la grande majorité, qui paye le prix – fort ! – d’une société individualiste, idolâtrant la réussite et la consommation.

 

 

 

 

Dieu merci, il existe encore des âmes bien nées pour accompagner ces défunts dans leur dernière demeure, tel Claude, bénévole du collectif Les Morts de la rue, devant la tombe d’une anonyme sans importance car en dehors du jeu cynique et cruel de la mondialisation, dont notre Président est devenu le principal héraut : « “Nous sommes là afin qu’il soit clair, aux yeux de tous, que votre vie a eu un vrai sens et que vous êtes digne d’être saluée pour tout ce qu’elle a apporté aux autres”, dit Claude devant la tombe de Yolaine, 84 ans. Il lit avec une voix grave le texte qu’il a préparé et un poème. La cérémonie est brève mais solennelle. Une heure auparavant, il voyait la dépouille mortelle de Yolaine dans la chambre mortuaire où elle se trouvait avant sa mise en bière. Il ne l’a jamais connue, et pourtant, il a souhaité lui rendre hommage » (Le Figaro). Un geste de charité authentiquement chrétienne s’il en est.

 

 

 

 

 

Selon Nicolas Clément, président du collectif Les Morts de la rue, « on est autour de 500 décès par an ». Il ajoute : « Selon une étude de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM), il pourrait y avoir entre 2.700 et 2.800 décès de sans domicile fixe par an » (Le Figaro).

 

 

 

 

Combien sont-ils, ces exilés dans un monde qui ne les voit pas ? Un monde qui préfère investir dans une assurance-conscience multiculturelle et aller secourir des déshérités hors de nos frontières et nos us et coutumes, bien plus médiatiquement rentables que ces vieux et ces sans-abri qui dérangent parfois notre tranquillité lorsqu’ils meurent en trop grand nombre : voir la canicule de 2003 qui fit environ 20.000 morts rien qu’en France. Des morts dont beaucoup, j’en suis convaincu, auraient pu être évités si notre société de l’égoïsme et de l’égocentrisme avait pris le temps de les regarder quand ils étaient vivants.

 

 

 

 

 

Parmi ces fantômes du monde moderne, il y a les très vulnérables SDF, à l’espérance de vie réduite, qui meurent en nombre et auxquels on n’a pas été en mesure de trouver des logements, miraculeusement apparus pour les migrants. Charité désordonnée, en somme.

 

 

 

 

 

 

Selon Nicolas Clément, président du collectif Les Morts de la rue, « on est autour de 500 décès par an ». Il ajoute : « Selon une étude de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM), il pourrait y avoir entre 2.700 et 2.800 décès de sans domicile fixe par an » (Le Figaro).

 

 

 

 

 

Combien sont-ils, ces exilés dans un monde qui ne les voit pas ? Un monde qui préfère investir dans une assurance-conscience multiculturelle et aller secourir des déshérités hors de nos frontières et nos us et coutumes, bien plus médiatiquement rentables que ces vieux et ces sans-abri qui dérangent parfois notre tranquillité lorsqu’ils meurent en trop grand nombre : voir la canicule de 2003 qui fit environ 20.000 morts rien qu’en France. Des morts dont beaucoup, j’en suis convaincu, auraient pu être évités si notre société de l’égoïsme et de l’égocentrisme avait pris le temps de les regarder quand ils étaient vivants.

 

 

 

 

 

 

 De nos jours, chez nous, on compte plusieurs millions de célibataires, plus encore de personnes communiquant via les réseaux sociaux mais qui en sont paradoxalement devenues incapables dans la vraie vie, comme si les Français avaient perdu ce fameux fil d’Ariane dont on nous rebat pourtant les oreilles : le lien social. Et, au passage, le communautarisme, qui clive à outrance, n’y a pas peu contribué.

 

 

 

 

 

Il ne nous reste plus qu’à invoquer la deuxième vertu théologale – l’espérance – et croire que la vie de ces oubliés est à présent meilleure.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

09:28 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)