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02/08/2013

BIBLE: Les versets colériques du Coran(2)

 

 

Reconquista (2).jpg

 

Théophile Desailles

 

 

Cette idée de chercher la vérité en allant directement au « fondamental » de

l’Islam n’est pas originale. Une traduction du Coran figure dans la bibliothèque

privée de beaucoup de nos contemporains cultivés. L’emballement des ventes

de traductions du Coran après le 11 septembre, correspond à cette pertinente

réaction du public. Il y eut même à propos de ce succès de librairie, une très

intéressante réaction musulmane : une autorité bien connue, s’adressant au

public français dans un article de la grande presse parisienne, s’est inquiété de

ce regain d’intérêt, tentant de dissuader le public de s’intéresser d’aussi près au

texte lui-même du livre « sacré », arguant du fait qu’il est hors de portée pour

l’esprit occidental (sic) et qu’il est sage pour un non musulman de s’en tenir à

ce qu’en disent les augures. Venant du clan qui précisément ne cherche qu’à

donner le change, cette démarche confirme involontairement que le Coran luimême

donne la clé d’accès à tout ce que l’on s’ingénie à vouloir nous laisser

ignorer. Il y a là un aveu indirect de la part des augures qu’en vérité l’Islam

c’est l’islamisme et que l’islamisme c’est le Coran. Reportons donc toute notre

attention sur le Coran.

Mais alors si toute vérité islamique est dans le Coran et si le Coran figure

dans la bibliothèque de tout homme à la page, pourquoi le brouillard de

désinformation n’arrive-t-il pas à se dissiper ?.. Tout simplement parce que les

rares lecteurs venus à bout du livre entier n’arrivent pas à en saisir le sens, et

que la plupart renoncent après quelques courageuses tentatives. Un lecteur

ordinaire ne peut en effet atteindre à la moitié de la sourate II sans que le livre

ne lui tombe des mains. Il a tout de suite l’impression d’un discours hermétique

tant il paraît désordonné, paroxystique, à la limite délirant ; et quelques tests

exploratoires plus avant dans le texte, ont vite fait de le persuader que, s’il y a

un message tant soit peu clair à percevoir dans le livre, il est de toute façon hors

de sa portée.

Manifestement le Coran est un livre obscur, mais d’un type d’obscurité qui

lui est propre et dont il est possible de s’affranchir lorsqu’on a bien compris de

quel ordre est la difficulté à surmonter. Nous ne sommes pas ici en présence

d’un de ces textes orientaux prolifiques et nébuleux, genre Maharabhata, où se

mêlent inextricablement, la poésie, la mystique, l’épopée…

Le Coran n’a rien à voir non plus avec l’un ou l’autre de ces textes

gnostiques, prétentieux et chimériques, dont sont garnis les rayons des librairies

ésotériques. Son texte tient en un peu plus de trois cent pages et ne se compose

que de 6235 courts versets (au lieu des 200.000 vers de Maharabhata). Il n’y a

donc aucune raison de ne pas arriver à en venir à bout, d’autant que rien dans

les sujets traités n’est de l’ordre de l’abstraction intellectuelle ou spirituelle, au

contraire tout y est extrêmement concret.

Le Cep n°27. 2ème trimestre 2004

 

10:08 Publié dans Spirituel | Lien permanent | Commentaires (0)

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