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31/07/2015

SOS Chrétien d’Orient :

 

 

  "La tache est immense, les besoins innombrables"

 

 

 

Cet été, l’association SOS Chrétiens d’Orient poursuit son travail humanitaire auprès des populations sinistrées, notamment chrétiennes, en Orient. Hélène Bertrand, déléguée générale de l’association, a bien voulu répondre aux questions du R&n afin de faire un point sur les différentes missions estivales.

 

 

 

R & N : Quels sont les différentes missions de SOS Chrétiens d’Orient cet été ?

 

 

 

SOS Chrétiens d’Orient : Cet été, plus de quatre-vingt-dix volontaires s’engagent dans différentes missions en Irak, en Syrie « Ensemble avec les enfants de Syrie », et au Liban « Ensemble avec les enfants du Liban ». Cinquante d’entre eux se relaieront pendant les mois de juillet et août, au Kurdistan irakien en rejoignant la mission permanente « Mission Irak 2015 ». Rappelons que SOS Chrétiens d’Orient est présent en Irak de manière continue depuis le 8 août 2014. La grande nouveauté réside dans l’envoi de vingt volontaires en Syrie, dans différentes villes. C’est en effet la première fois que SOS Chrétiens d’Orient envoie autant de volontaires sur une longue période dans un pays en proie à une guerre civile largement subventionnée par les Etats voisins ou occidentaux. Notre antenne libanaise (Massihiyyoun Maan), reçoit vingt volontaires, envoyés dans six missions à travers le pays, au service des diverses Églises du pays du Cèdre.

Quelles que soient les missions sur lesquelles l’association intervient, la tâche est immense, les besoins innombrables. L’objectif reste le même : retisser les liens entre les chrétiens d’Orient et ceux de France à travers l’échange, la connaissance mutuelle mais aussi dans l’encadrement de patronages et la participation à divers travaux.

 

 

 

R&N : Citez-nous des exemples concrets d’action menées cet été par vos volontaires ?

 

 

Chrétiens d'Orient.jpg

 

 

 

SOS Chrétiens d’Orient  : Evaluer les besoins des réfugiés, apporter de l

la nourriture et des médicaments, bâtir et agrandir des écoles,fournir des cabines médicalisées, reconstruire les bâtiments détruits par la guerre, organiser des activités pour les enfants : telles sont les missions de nos volontaires.

 

 

En Irak, les activités continuent : jeux avec les enfants, visites de familles isolées pour évaluer les besoins, distributions de nourriture et de médicaments. Douze volontaires s’occuperont en août d’un patronage à Mangesh, petit village chrétien des montagnes kurdes qui a accueilli des milliers de réfugiés suite à la prise de la plaine de Ninive par les barbares de l’Etat islamique.

 

 

En Syrie, les volontaires sont présents notamment à Kafroun -petit village chrétien situé à Mashta Elou entre Homs et Tartus- et Maaloula -village chrétien où l’araméen est encore parlé, au nord de Damas. Ils s’occupent de patronages avec les enfants, de les divertir par des activités ludiques –concours sportifs, ateliers de dessins- et pédagogiques - cours de musique, de chants, de couture, cours de français et d’anglais. A Kafroun, les enfants viennent de toute la Syrie, notamment d’Alep. En finançant leur voyage, SOS Chrétiens d’Orient a permis à certains d’entre eux de quitter, pour quelques jours, les horreurs de la guerre pour la première fois depuis plus de quatre ans. Ils participent également à l’initiative du patriarcat grec-melkite catholique nommée « Une pièce pour une famille ». L’objectif est de permettre à chaque famille réfugiée de recommencer à habiter au moins une pièce de son ancien foyer dans les plus brefs délais. Certains réfugiés ont pu retrouver leur maison après la reconquête des villes et des villages opérée par l’armée arabe syrienne, mais il y a tout à refaire : murs détruits, impacts de balles ou d’obus, destruction des systèmes d’électricité ou d’approvisionnement d’eau.

 

 

Au Liban, des volontaires infirmiers renforcent l’équipe du centre médical de la paroisse d’Al Qa, qui prend en charge quatre mille réfugiés syriens. D’autres aident à la restauration de maisons appartenant à des familles pauvres du Liban, à Zahlé. Plusieurs patronages sont également organisés dans la région de Saïda, de Jabboulé et du Mont-Liban. Les volontaires y font du soutien scolaire aux enfants et mettent en place des animations (activités culturelles, religieuses, scolaires, sportives et récréatives). Dans la Vallée Sainte (Wadi Qadisha), quatre volontaires accompagnent frère Yves, un amoureux du lieu, pour recenser les lieux d’ermitage et l’aider dans la réalisation d’un guide de ce berceau de la chrétienté libanaise. [....]

 

 

La suite sur le Rouge & le Noir

 

 

28/07/2015

Argentine :

 

 
 
 
 

 un pasteur protestant échappe de justesse à un assassinat

                                                                                                                                                                               

 

 

 

 

 

 

Le pasteur Marcelo Nieva, 35 ans, dirige l’église baptiste de Pueblo Grande en Argentine. Son ministère s’adresse notamment aux victimes de la drogue, aux femmes battues et aux mineurs livrés à la prostitution. Le 15 juillet dernier, le pasteur et d’autres responsables de son église étaient reçus par des officiels de la ville de Cordoba pour se plaindre des harcèlements réguliers dont ils étaient les victimes de la part de bandes vivant des trafics que l’église combattait, et de la passivité de la police locale. Moins d’une semaine plus tard, le 21 juillet, alors qu’il roulait en voiture en compagnie d’un membre de sa congrégation, un inconnu a tiré plusieurs coups de revolver sur le véhicule. Les deux passagers ont miraculeusement échappé à cette tentative d’assassinat.

 

 

Source : Morning Star News

09:36 Publié dans Eglise | Lien permanent | Commentaires (0)

24/07/2015

Rome : un diplomate américain appelle à un « pacte mondial des religions »

 

 

 

Vu sur Reinformation.tv :

 

 

Jerry Chite, diplomate américain au Bureau des conflits et des opérations de stabilisation a estimé que les chefs religieux devaient s’atteler à juguler les violences dues aux fanatiques. Il réitère ainsi son appel à « un pacte mondial des religions » lancé en grande pompe le 22 février dernier à Rome avec des autorités religieuses parmi lesquelles le cardinal Kasper, mais apparemment resté inaudible.

 

 

Après avoir rappelé que les gouvernements et les organisations de la société civile ont un rôle important à jouer dans tout processus de paix, Jerry White a affirmé que les chefs religieux possédaient la clé pour lutter contre l’alarmante augmentation des violences religieuses :

 

Du Parlement mondial des religions au Pacte mondial des religions:

 

 

« Il suffit d’ouvrir un journal pour constater que le vocabulaire religieux est employé tous les jours pour justifier la violence… La religion devrait donc faire partie de la solution (…) Depuis le Parlement Mondial des Religions en 1893, beaucoup d’initiatives interreligieuses ont vu le jour au fil des années… Le contexte est différent, avec l’actuelle prolifération des violences perpétrées explicitement au nom de Dieu. Nous sommes dans une situation d’urgence. Nous devons aller au-delà des conférences interreligieuses et nous demander à quoi ressemblerait une fatwa interreligieuse contre la violence. Pouvons-nous aller au-delà de la simple prière pour la paix ? » a-t-il lancé.

 

 

La rhétorique usée d’un diplomate américain à Rome:

 


Il tend ainsi à la fois à enrôler les religions dans un combat politique et à soumettre les dites religions. Sa rhétorique, parfaitement usée, veut donner à croire au grand public que toutes les religions engendrent la même violence, pour mener en fin de processus, et par le biais de la sacro-sainte tolérance, à un syncrétisme déiste d’inspiration franc-maçonne.

 

On notera pour le fun le courage d’un personnage qui prône une action commune des religions bien tranquille à Rome, loin de ceux qui, précisément, tuent « au nom de Dieu »…

 

 

 

 

 

09:54 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0)

21/07/2015

Et si on parlait franc !

 

 

 

 
 
 
Le fanatisme islamique tue et décapite surtout des infidèles, des chrétiens et des juifs. Au nom de qui ces pires atrocités barbares sont-elles commises ? On juge un arbre à ses fruits.
 
 
 
 
 
 
 
 

La pensée unique, qui impose son point de vue et interdit toute affirmation différente, se réfugie dans une politique de l’autruche consistant à condamner moralement le terrorisme, sans se préoccuper des causes explicatives, sauf à répéter avec insistance « pas d’amalgame ».

 

 

Les faits qui sont têtus imposent des questions. Le fanatisme islamique tue et décapite surtout des infidèles, des chrétiens et des juifs. Au nom de qui ces pires atrocités barbares sont-elles commises ? On juge un arbre à ses fruits.

 

 

En conséquence, il est logique d’exiger une condamnation expresse de cette guerre monstrueuse de la part des milieux intéressés. En particulier, une prise de position la plus catégorique est attendue de la part des organes représentatifs de la religion musulmane. Une telle consigne doit entraîner la condamnation unanime, sans recherche subtile d’explication, des assassinats terroristes, de la politique de l’État islamique, des officines de recrutement de djihadistes et des djihadistes eux-mêmes. Au-delà des déclarations apaisantes, une mobilisation de rejet doit faire sortir le monde musulman de sa distance. Une telle prise de responsabilité doit également conduire cette confession à engager son aggiornamento afin d’adapter la croyance à notre siècle.

 

 
 

L’exigence d’objectivité rend nécessaire de lire attentivement le Coran pour rechercher si le texte prêche la mort de l’infidèle ou la paix de tous les hommes et de parcourir ses œuvres de paix ou de guerre, de réconciliation ou de conquête. De nos jours, il faut combattre une guerre islamique globale déclarée aux démocraties laïques et aux civilisations des droits de l’homme et de la femme.

 

 

En France, l’exaltation de la laïcité arrive au bon moment, sous prétexte de tenir à distance toutes les religions considérées sur un pied d’égalité, en réalité pour banaliser ce qui reste de chrétien dans notre société et pour tenter de comprendre le message qui nous viendrait de l’islam. Ainsi, pourquoi le gouvernement se croit-il obligé de prendre part à la fête de la fin du ramadan, alors qu’il n’a qu’indifférence pour la fête chrétienne de Pâques ?

 

 

Nous avons besoin de clarification et non de camouflage d’un jeu trouble. Tout d’abord, les citoyens ont le devoir d’exiger des statistiques objectives faisant apparaître le nombre des étrangers, le nombre des Français naturalisés sur la base du droit du sol, le nombre des régularisations administratives. Le fait de refuser de répondre sous prétexte du tabou des origines est déjà un aveu de dissimulation et d’indécision. Au besoin, une pétition nationale pourrait imposer une telle démarche de loyauté à nos dirigeants. Dans le même souci d’information, il serait également intéressant d’apprécier l’incidence de l’immigration concernant la part relative dans la démographie nationale, dans l’échec scolaire, dans la délinquance, dans le chômage, dans la Sécurité sociale.

 


La maîtrise de l’immigration de masse est le devoir impératif de l’État national. À cet effet, un moratoire de trois ans permettrait d’expertiser la situation actuelle et de ne consentir qu’un quota sélectif et contrôlé d’entrées sur le territoire national. De même, il est normal et urgent de se préoccuper de la réforme de la nationalité acquise par le droit du sol, qui avait été décidée en fonction d’une époque totalement différente.

 

 

La guerre qui menace la substance et les racines de la France exige des actes de combat et non pas des discours lénifiants !

 

 

17/07/2015

À quand la légalisation de l’inceste:

 

 

au nom du droit de chacun à vivre sa sexualité comme il l’entend ?

 

 

Notre gouvernement composé de tête creuses n’a décidément rien compris à la notion d’égalité, qu’il confond avec l’égalitarisme. La première considère que toute personne a des droits égaux à une autre, et qu’il n‘est pas possible de les lui refuser sur des motifs purement subjectifs. Par exemple, chaque personne doit être jugée selon la loi, et les exceptions à cette règle ne peuvent procéder que d’une raison objective.

 

 

 

L’égalitarisme, au contraire, refuse toute exception. Au nom d’une égalité des droits pervertie, il propose une égalisation ne tenant aucun compte de la réalité des choses. L’exemple le plus frappant est celui du mariage : le « mariage pour tous » est un slogan génial. Il ne tient pas compte du fait que le mariage était déjà ouvert à tous, sauf aux mineurs (raison objective), à condition de respecter le sens du mot mariage. Au nom de l’égalité des droits, il a fallu changer la définition du mot. À partir de là, on ne conçoit pas que cette institution devenue un simple contrat reconnaissant l’amour entre deux individus ne soit pas ouverte aux personnes de même sexe

 

 

 

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Un autre exemple nous est rappelé par un bon billet de Sophie Coignard sur le site du Point, à propos des allocations familiales. Depuis le 1er juillet, celles-ci sont réduites de moitié pour un couple avec deux enfants qui gagne plus de 6.000 €/mois, et des trois-quarts au-delà de 8.000 €. La mesure est présentée comme procédant du principe d’égalité. Selon ses instigateurs, il apparaît injuste qu’un couple « riche » touche autant d’allocation qu’un couple « pauvre ».

 

 

La notion de justice (sociale) est ici dévoyée. La justice n’est pas l’égalitarisme, c’est l’art de rendre à chacun ce qui lui est dû. La justice considère donc la situation particulière de chacun pour accomplir son objet, quand l’égalitarisme se contente de dire qu’il ne veut pas de tête qui dépasse. En matière d’allocations familiales, le principe est simple : la collectivité compense la charge supplémentaire induite par l’éducation des enfants, en considérant que cette charge pèse sur les familles proportionnellement à leur nombre d’enfants, et que l’accroissement démographique qui en découle lui bénéficie. Cela n’a pas grand-chose à voir avec la redistribution sociale, vers laquelle le système des allocations familiales s’est orienté depuis des années.

 

 

Le principe est le même avec le quotient familial, qui permettait à une famille nombreuse avec 6 enfants de ne pas payer, à revenu égal, les impôts d’un célibataire dont le train de vie est, théoriquement, huit fois plus élevé ! Nos gouvernants successifs n’ont vu dans ce système qu’une manière pour les plus riches d’échapper à l’impôt, et ont tout fait pour y mettre fin. Soit ces gens ont peu d’enfants (il faut du temps pour les élever) soit leurs revenus sont de toutes façons tellement confortables que ces questions bassement matérielles leur échappent…

 

 

Notre gouvernement composé de tête creuses n’a décidément rien compris à la notion d’égalité, qu’il confond avec l’égalitarisme.

 

 

Avec ce genre de raisonnement, on peut envisager de moduler le tarif des péages, ou du stationnement, en fonction de la taille de la voiture. C’et d’ailleurs le cas pour la fameuse taxe CO² qui pénalise les familles nombreuses contraintes de rouler dans des monospaces plus gourmands qu’une Smart de bobo du Marais… Mais on se prive de tout moyen d’interdire des pratiques totalement contraires à la dignité humaine : la PMA et la GPA doivent être autorisées, au nom du droit de chacun à avoir un enfant. Peu importe que cela viole le droit d’un enfant à avoir un père et une mère, et la dignité de la mère porteuse considérée comme une couveuse. Demain, on autorisera l’inceste, au nom du droit de chacun à vivre sa sexualité comme il l’entend. Et pourquoi pas les relations sexuelles avec des mineurs, nubiles ou non.

 

 

Il y a quelques jours, un professeur aveugle a été convoqué pour surveiller les épreuves du Brevet des Collèges. Elle explique « On m’a fait comprendre que c’était une question d’égalité. Que si je n’étais pas convoquée, je pouvais attaquer en justice pour discrimination. C’est tout simplement stupide ! Je ne vais pas attaquer pour quelque chose que je ne peux pas faire. »

On en est là.

 

 

 dans Boulevard Voltaire
 
 
 
 
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09:57 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)