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29/09/2015

Leur « union nationale », c’est la « soumission »

 

 

 

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Tout cela était malheureusement prévisible.
 

« Dans un monde réellement renversé, le vrai est un moment du faux » (Guy Debord).

 

 

C’est un indicible écœurement que toute personne intègre devrait ressentir devant le déferlement de glu sentimentale et d’obscénité auquel a donné lieu le massacre commis à l’encontre des journalistes de Charlie Hebdo. Et de mensonges, aussi. Notamment celui d’une France unie et debout face à l’intolérance, alors que la comédie de l’union nationale qui se joue devant nous, du NPA à l’UOIF en passant par l’UMPS, n’est rien d’autre que la manifestation de la soumission de la France institutionnelle devant l’islam le plus barbare.

 

Comment, en effet, qualifier l’invitation des Frères musulmans de l’UOIF (Union des organisations islamiques de France) à participer à la manifestation du 11 janvier, sinon de capitulation et de consentement à l’islamisation de la société française ? Comment ne pas voir que cette mascarade ne fait finalement que donner raison à Houellebecq : l’unité nationale du moment se réalisant sur le dos du Front national et des « méchants » du moment, les Zemmour, Camus, Millet et Finkielkraut qu’une certaine presse commence déjà à rendre responsable du carnage, du fait d’un climat « nauséabond » et « islamophobe » qui règnerait dans le pays ?

 

Tout cela était malheureusement prévisible. Qu’attendre, en effet, d’une classe politique qui brade au nom du néant « européen » la souveraineté du peuple, qui suit servilement  les injonctions américaines en s’alignant sur l’axe wahhabite Doha-Riyad, qui enterre tous les jours un peu plus la laïcité en subventionnant généreusement les constructions de mosquées abandonnées aux bons soins des imams de l’UOIF ? Que penser d’une UMP dont le président, à peine élu, n’a rien de plus urgent à faire que de courir au Qatar toucher 100.000 euros ? Que penser d’un Juppé dont la seule ligne politique à peu près identifiable est la lutte contre l’islamophobie ? Que penser d’une gauche et d’une extrême gauche qui n’ont cessé de stigmatiser le « racisme antimusulman » de Charlie Hebdo (de Boniface, le porteur d’eau du rappeur Médine, qui dans son dernier clip appelle à crucifier les « laïcards », à Besancenot en passant par Bedos, qui lui souhaitait carrément, selon ses propres termes, que le journal « crève »), tout en défilant à Paris, lors des manifestations de l’été dernier, aux côtés des indigènes d’opérette devenus la branche parisienne Hamas, ignorant pudiquement les drapeaux noirs du djihad qui parsemaient les manifestations, les prières de rue et les tentatives de pogroms à l’encontre des juifs de Sarcelles et d’ailleurs ?

 

De quoi se plaignent-ils ? Pourquoi gémissent-ils ? Les frères Kouachi ne sont rien d’autre, en effet, que les fruits amers  de leur lâcheté et leurs mensonges, et les larmes de crocodile et les indignations vertueuses n’y changeront rien. « Nul ne ment plus qu’un homme indigné », écrivait Cioran : il avait raison.

 

 

 

 

 

 

 

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