25/03/2016
Cette fois, ils ont même tenté de racketter les handicapés :
Eh bien, c’est du propre ! Alors que le montant de l’aide médicale d’État – pour les clandestins – atteindra 2,1 milliard d’euros en 2017, à l’heure où la gauche aux manettes se montre moins désireuse que jamais d’endiguer – ne parlons même pas de stopper – le tsunami migratoire, ils n’ont rien de trouvé de mieux, ces socialistes, qu’à grappiller lamentablement sur le dos des personnes handicapées !
Rendez-vous compte, elles sont trop riches, elles ont la vie trop belle, ces personnes-là, auxquelles la vie ou la nature a joué un mauvais tour, et que leur handicap empêche de subvenir à leurs besoins. Travailler, s’insérer dans une vie professionnelle, percevoir le fruit de leur labeur, jouir d’un statut social, mais toutes ne demanderaient que ça, si leur corps ou leur tête n’avaient été fracassés sur le mur de la fatalité.
Pensez donc, c’est qu’ils peuvent en faire, des folies, les handicapés moteurs et les handicapés psychiques, en percevant 807,65 euros par mois ! Même que, des fois – un comble pour nos chers socialistes -, ils arrivent à mettre un petit peu de côté. Même que leur famille, à l’occasion et en prévision du jour où elle ne sera plus là pour s’occuper d’eux, leur met un peu de beurre dans les épinards. Un scandale, pour nos gouvernants, qui prévoient donc de minorer cette allocation par trop dispendieuse en l’amputant des revenus que la personne toucherait de son compte épargne !
Le but des socialistes ? Aligner l’AAH sur les autres minima sociaux, RSA et minimum vieillesse… La pauvreté pour tous, en somme. Une recette fiscale « illusoire, vexatoire, blessante » (Olivier Faure, PS), « une grave erreur, car c’est une allocation pour compenser le handicap » (Barbara Pompili, EELV), « un racket » (Philippe Vigier, UDI), « un véritable coup de massue antisocial » (Florian Phillipot, FN), c’est dire si l’idée injuste et saugrenue d’imposer des personnes fragilisées a uni toute la classe politique.
L’AAH coûte cher ? Que dire de l’AME, alors – accordée à des étrangers parfaitement valides entrés illégalement sur le sol français -, créée en 2000 par Bernard Kouchner et Martine Aubry sous le gouvernement Jospin. Passée de 75 millions par an l’année de son instauration à 530 millions en 2009, à 588 en 2011, à 800 millions en 2013, à 1 milliard en 2014 – normal, disait Marisol Touraine, le nombre de bénéficiaires augmentant chaque année -, l’État préfère sacrifier ses handicapés plutôt que s’attaquer à cette formidable pompe aspirante. Pas joli-joli…
Cependant, face à leur colère, à celle de leurs familles et de leurs représentants, le ministère s’est défendu d’avoir pour objectif « de pénaliser une personne qui aurait quelques centaines d’euros sur son livret A ». Mais à partir de combien d’euros par mois l’État considère-t-il qu’un handicapé est riche ? Enfin, la secrétaire d’État en charge du dossier, Ségolène Neuville, « a décidé de ne pas appliquer la mesure en l’état ».
Le gouvernement a reculé ? Il faut dire qu’à la veille des élections régionales, se mettre un million d’allocataires à dos, c’est fâcheux.
09:04 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
Les commentaires sont fermés.