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30/03/2018

Aux sources du protestantisme intégral.

 

 

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Au-delà de la Réformation comme phénomène théologique et ecclésial bien connu, avec ses fortes affirmations du "Sola Scriptura" et du "Sola Fide", avec son refus du magistère et de la succession apostolique qui définit  l'Eglise comme communion de tous les rachetés par leur foi en Jésus-Christ, tant vivant que mort. Luther, dans le domaine sociétal, contrairement à Calvin, condamne, l'acquisition du capital par l'intermédiaire de prêts, qui ne représentent aucun "travail" réellement effectué. Il dit dans son grand sermon sur l'usure : "tous ceux là, sont des usuriers qui prêtent à leur prochain du vin, du blé, de l'argent ou autre chose, de façon à faire rendre à ces choses un intérêt un an après ou passé tel autre temps" c’est une condamnation des procédés économiques du monde moderne.

 

Cette conception spécifiquement Luthérienne se trouve aux sources du protestantisme, il se fonde sur l'appel à la conscience, et à la règlementation des prix par l'autorité publique. Sur ce point il est en parfaite harmonie avec ce qu'a pu dire Thomas d'Aquin  sur le sujet. A cet ordre voulu par Dieu appartiennent les "états" au sens juridique du terme, mais aussi les professions, "établies par Dieu". Ces "vocations" (Berufe) servent Dieu, attendues qu'elles "doivent être utiles aux autres". Ce sont là les principes sociaux du Luthéranisme des origines, qui contrairement aux autres courants du protestantisme proposent une conception de la société que l'on peut qualifier de traditionaliste.

 

Pasteur Blanchard, Président d'Identité Luthérienne

09:18 Publié dans Spirituel | Lien permanent | Commentaires (0)

27/03/2018

Pour 61 %, LA priorité absolue:

 

 

 

 

 C’est d’en finir avec l’islam radical : Alléluia !

 

 

 

 

 
 
 
 
 

 

 

 

 

Oui, vous avez bien lu : c’est le chiffre magique, 61 % ! Presque les 66 %, cette majorité des deux Français sur trois qui a élu Macron Président. Eh bien, la même majorité a « une priorité absolue » (ce sont les mots du sondage et de la question) : faire reculer l’islam radical ! Et si on ajoute ceux pour qui c’est « très important », le chiffre monte à 80 % !

 

 

 

Le même sondage réalisé par l’IFOP pour NOCOM et le JDD précise même que cette attente devance largement les préoccupations économiques et sociales. Les retraites ? 43 %. L’école ? 36 %. L’emploi ? 36 % aussi. Le pouvoir d’achat ? 30 %. Autre chiffre : 62 % des Français pensent qu’il faudra accueillir moins d’immigrés qu’aujourd’hui.

 

 

 

 

C’est à se demander si ce sont bien les mêmes 66 % qui ont élu Macron… À se demander aussi si les deux tiers de Français qui pensent ceci de l’islam et de l’immigration avaient bien lu le programme de M. Macron… Sont-ils en train de confesser aux sondeurs – ces prêtres d’aujourd’hui – leurs véritables craintes, leurs lâchetés, leur mauvaise conscience d’avoir voté pour le contraire de ce qu’ils pensent et de ce qu’ils ressentent intimement ?

 

 

 

 

On pourrait le penser. Car la proportion de ceux qui estimaient que la « transformation » de Macron allait avoir des effets positifs sur leur vie a fondu de moitié ! Moralisation Bayrou-Ferrand, Code du travail Pénicaud ? Pas très ragoûtant, finalement, se disent-ils… surtout quand on voit que, task force ou pas, les fichés S sont heureux comme Dieu en France, sous Macron comme sous Hollande. Drôle d’état de grâce…

 

 

 

 

 

En deux mois, deux mois d’état de grâce et de lévitation Macron, deux mois de démobilisation post-présidentielle, les lignes ont donc bougé ; non dans les urnes, boudées, mais dans « l’opinion ». En particulier, ce même sondage enregistre une forte augmentation des attentes « conservatrices » des Français, notamment dans les milieux populaires : ils sont désormais 37 % des Français (contre seulement 31 % il y a deux mois) à juger prioritaire de préserver le pays pour protéger son identité. Et ce ne sont pas les lecteurs de Boulevard Voltaire qui ont été interrogés, non : tous les Français !

 

 

 

 

Alors, les Français, on se réveille ?

 
 
 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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23/03/2018

EUTHANASIE ET PLAN MÉDIA:

 

 

 

 

 
 
 
 
 
 
 
 

En 2013, le camp du progrès et de la bien-pensance a été surpris devant la mobilisation plus que consistante de la Manif pour tous face à la dérive anthropologique du mariage et de l’adoption ouverts aux couples de même sexe. Après un passage en force digne d’une démocratie populaire, le pouvoir précédent s’est montré plus prudent, moins ambitieux en quelque sorte, sur l’action sociétale. L’ex-député Erwann Binet, congédié par son électorat, avait résumé la situation ainsi : « La victoire de la Manif pour Tous est d’avoir congelé les ambitions sociétales de la gauche. »

 

 

La loi Claeys-Leonetti, qui n’a pas ouvert de droit au suicide assisté ou à l’euthanasie, votée en 2016, a déçu tout le monde. Elle est très en deçà des attentes du lobby de la mort en blouse blanche et, pour le camp d’en face, elle s’engage dangereusement dans le lit du Rubicon qu’elle ne devrait pas franchir avec – entre autres dispositions – la sédation profonde et continue.

 

 

Demi-victoire, demi-défaite ? Il ne s’agissait que d’une bataille, pas question de baisser les armes ! L’espace médiatique est favorable, il faut en profiter pour faire « progresser » les mentalités. Il faut du « pathos » orchestré qui revienne fréquemment sur le devant de la scène, que l’on anesthésie l’opinion à coups d’histoires larmoyantes, qu’on fasse honte au peuple français d’être si en retard sur ses voisins belges qui euthanasient tous azimuts sans se soucier d’éthique et dont la commission de contrôle ad hoc est dépassée.

 

 

Anne Bert, auteur, atteinte de la maladie de Charcot et membre de l’ADMD, a décidé de passer la frontière et de choisir sa mort, douce. Elle y a droit, affirme-t-elle. Elle a, en outre, choisi de donner à son geste une visibilité médiatique que l’on peut qualifier de militante. Le service public est même de la partie : une « humoriste » belge sévissant sur une de ses radios y entonne un « Jouissons et puis mourons sans entraves ! »

 

 

Ce droit que revendique Anne Bert, s’il existait en France, créerait un devoir sur le personnel médical : celui de fournir sciemment un produit létal ou d’accomplir lui-même le geste qui tue. En droit « normal » : un homicide ou une complicité d’homicide. Avec, comme conséquence, d’écorner encore plus, s’il en était besoin, ce pacte de confiance de tous les patients envers tous les soignants à qui ils confient les espoirs de soins diligents, d’éventuelle guérison ou de soulagement lorsque ce n’est plus possible. Eh oui, s’il fallait établir un nouveau droit dans les faits, c’est bien de rendre accessibles à toutes les personnes en fin de vie des soins palliatifs de qualité.

 

 

Alors, face au relativisme des libertaires d’en face qui ne voient que l’individu et ses droits, et feignent d’ignorer que les éventuels devoirs de la société envers eux impliqueraient des hommes, je reste droit dans mes bottes : Anne Bert a le droit de se suicider, même si cet acte m’attriste et me révolte. Mais qu’elle le fasse seule et sans impliquer qui que ce soit. Qu’elle ne demande pas à des soignants de l’aider : ils deviendraient des bourreaux. Et toute la propagande du monde n’y changera rien.

 

 

 

 

 
 
 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

10:03 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

20/03/2018

Et maintenant, le premier mariage à trois !

 

 

 

 

 

 
 
 
 
 
 
 
Ecrivain, journaliste
 

 
 
 
 

 

On l’apprend incidemment dans la presse, entre deux projections stratosphériques du nombre de futurs députés EM : la Colombie vient de reconnaître un premier ménage à trois. Europe 1 raconte en ces termes la jolie chute de ce conte de fées :

 

 

 

 

« Ils sont trois hommes, s’aiment, mais la loi ne reconnaissait pas leur famille. Leur situation a changé depuis que la Colombie a officiellement légalisé leur foyer. »

 

 

 

‌”

Ce « trouple », qui réunit un acteur, un éducateur physique et un journaliste, est « une reconnaissance que d’autres familles existent », selon German Rincon Perfetti, avocat de l’association LGBTI (lesbiennes, gays, bisexuels, trans et intersexuels). Je sais, l’acronyme se rallonge, et ce n’est sans doute pas fini ; avec un peu d’imagination, on peut convoquer ainsi tout le clavier AZERTY : multisexuel, alternativsexuel, polysexuel… on n’a rien trouvé pour w, comme dit l’alphabet scout, mais vous avez sûrement des idées.

 

 

 

 

 

Oui, enfin, la Colombie, c’est loin d’ici. Penses-tu, la logique imparable va nous rattraper aussi. « Nous sommes une famille polyamoureuse ! », s’exclame un des jeunes mariés. L’amour est plus fort que tout. Tout ce qui compte est l’amour. Qui êtes-vous pour juger leur amour ? On ne peut rien contre l’amour. C’est la première lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens prise au lasso, ficelée et promenée sur un char de la Gay Pride, à son corps défendant, comme les martyrs dans leur charrette. Viens là, Gilbert Keith, rayon vertus chrétiennes devenues folles, on tient un champion du monde : l’amourrrrrrr !

 

 

 

 

 

On connaissait le no border, le no gender, voici le no number : le chiffre 2 est normatif, le couple un concept réactionnaire. La diversité numérique nous enrichit. Pourquoi l’institution qu’est le mariage stigmatiserait la quantité en excluant les multouples ?

 

 

 

 

 

C’est une conséquence logique et prévisible – à long terme, en France, sans doute, « la société [n’étant] pas prête », pour reprendre les mots d’Emmanuel Macron à propos de la GPA – de la loi Taubira dite, comme on le sait, « du mariage pour tous »… et non « du mariage pour tous sauf pour certains ».

 

 

 

 

 

 

Et c’est évidemment – signalons-le en passant, même si c’est une lapalissade – la porte ouverte à la polygamie. La boucle sera bouclée.

 

 

 

 

09:51 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

16/03/2018

Deux Arguments Clés:

 

 

 

Terre 1.jpg

 

 

 Démontrant l’Hypothèse d’une Terre Jeune

 

 

Par Julien Perreault

 

 

 

Dans le présent article, j’aimerais vous donner quelques arguments clés qui soutiennent l’hypothèse d’une terre jeune. En effet, il sera discuté d’un âge approximatif qui se mesure en milliers d’années plutôt qu’en millions ou en milliards d’années. Les gens ont beaucoup de difficulté à admettre que la terre puisse exister depuis moins de vingt mille ans. La société s’est fait bombarder de publicités sur le fameux 4,5 milliards d’année. Ce chiffre a été obtenu avec la datation radiométrique (qui fait appel à un grand nombre d’hypothèses incertaines). Eh bien voici un fait fort intéressant : avec les mêmes méthodes, les scientifiques peuvent arriver à un âge de moins de 12 000 ans.

 

 

Il est important de noter que les processus évolutionnistes de mutation génétique et de sélection naturelle nécessitent des périodes très longues. Autrement dit, on ne peut croire à l’apparition des espèces par évolution si nous ne pouvons admettre préalablement que la terre est très vieille (en l’occurrence, 4,5 milliards d’années). Nous sommes forcés de conclure que l’âge que les évolutionnistes donnent à la terre est une doctrine fondamentale à la croyance évolutionniste. Si nous démentons cette doctrine, la théorie de l’évolution s’écroule. Voyons maintenant deux calculs simples qui devraient faire douter sérieusement les évolutionnistes sur l’âge de la terre.

 

 

Je voudrais maintenant démontrer ce que je viens d’affirmer :

 

 

La désintégration de l’uranium et du thorium contenus dans la croûte terrestre produit de l’hélium – 4. Or, cet hélium – 4 traverse la croûte terrestre et se dilue dans l’atmosphère. Si nous connaissions la quantité approximative d’uranium et de thorium présente dans la croûte terrestre, il serait possible de déterminer la quantité d’hélium – 4 qui s’ajoute chaque année dans l’atmosphère. Dans son livre Nuclear Geology (John Wiley, New-York, 1954), Henri Paul démontre que l’émanation d’hélium – 4 dans l’atmosphère est supérieure à 3 x 10 11 g par an.

Il est aussi connu que l’atmosphère contient actuellement 3,5 x 10 15 g d’hélium – 4. Le temps requis pour produire une telle quantité d’hélium – 4 serait donc :

 

 

 

(Quantité actuelle d’hélium – 4) / (Taux de production d’hélium – 4 par année)

 

 

3,5 x 1015 g / 3 x 1011 g par an = 11 667 ans

 

 

Certains affirment que ce calcul est trop simple parce qu’il ne tient pas compte du fait que l’hélium – 4 pourrait s’échapper de l’atmosphère pour se perdre dans l’espace. Ce contre-argument n’est qu’une supposition non fondée puisqu’il n’existe aucun indice d’une telle fuite. Bien au contraire, le professeur Melvin Cook, dans son article de la revue Nature de janvier 1957, a montré qu’il y a de fortes possibilités que de l’hélium – 4 pénètre dans l’atmosphère. Cela aurait pour effet de diminuer l’âge de la terre obtenu par la méthode de datation à l’uranium-thorium-hélium.

Examinons maintenant la discipline qui étudie la dégradation du champ magnétique bipolaire de la terre. Elle constitue un des principaux arguments qui confirment le jeune âge de la terre. Cet argument a été développé par le Dr Thomas G. Barnes, professeur de physique à l’université du Texas. Il est important de noter que la dégradation du champ magnétique terrestre constitue un processus mondial, mesuré depuis presque 150 ans (et non depuis quelques années seulement comme pour les processus de désintégration radioactive).

 

 

 

Ce champ magnétique est généré de l’intérieur de la terre par les courants circulant dans le noyau terrestre. Puisque ces courants sont extrêmement forts et qu’aucun mécanisme ne permet de les maintenir, le champ magnétique de la terre se dégrade. Cette dégradation n’est pas affectée par les conditions atmosphériques (température, pression, etc.) à la surface de la terre puisque, comme nous l’avons mentionné précédemment, le champ magnétique terrestre est généré de l’intérieur de la terre. Les données recueillies de 1835 à 1965 sur la force du moment magnétique M (en ampères-mètres2) ont permis de conclure que le champ magnétique se dégrade de façon exponentielle. La demi-vie de cette dégradation est d’environ 1 400 années. Cela signifie que dans 1 400 ans, la force du champ magnétique terrestre sera la moitié de ce qu’elle est présentement. Aussi, il y a 1 400 ans, sa force était le double de ce qu’elle est présentement. Prenons comme point de départ la mesure de la force du champ magnétique de 1965 : 0,31 Gauss . Si nous doublons la force du champ magnétique à chaque tranche de 1 400 ans passées, nous obtenons :

 

 

 

 

 

Force du champ

 

magnétique

Date

(en Gauss)

1965

0,31

565

0,62

-835

1,24

-2235

2,48

-3635

4,96

-5035

9,92

-6435

19,84

-7835

39,68

-9235

79,36

-10635

158,72

-12035

317,44

-13435

634,88

-14835

1 269,76

-16235

2 539,52

-17635

5 079,04

-19035

10 158,08

-20435

20 316,16

-21835

40 632,32

 

 

 

Si la terre avait été créée il y a environ 20 000 ans, la force de son champ magnétique à sa surface aurait été d’environ 20 000 Gauss, donc plus élevée que le champ situé entre les pièces polaires du plus puissant aimant de radar. Le Dr Barnes a observé qu’il n’est pas très plausible que le noyau terrestre ait pu rester cohérent dans de telles conditions. Nous avons donc un argument très solide qui permet de conclure que l’origine du moment magnétique de la terre, par conséquent la terre elle-même, remonte à moins de 20 000 ans.

 

 

Ainsi, en se basant sur la désintégration de l’uranium et du thorium contenu dans la croûte terrestre de même que sur l’étude de la force du champ magnétique terrestre, on ne peut conclure qu’à l’évidence d’une terre jeune. Les calculs ont été démontrés et les résultats sont concordants entre les deux arguments. Par ailleurs, il est bien intéressant de constater combien les contestations évolutionnistes de ces deux phénomènes sont farfelues et sans fondement sinon celui de vouloir refuser l’existence du Créateur.

 

 

Basé sur le livre  » Quel est l’âge de la terre ?  » du Dr A.J. Monty White, Centre Biblique Européen

 

 

 

 

Terre 2.jpg