Démontrant l’Hypothèse d’une Terre Jeune
Par Julien Perreault
Dans le présent article, j’aimerais vous donner quelques arguments clés qui soutiennent l’hypothèse d’une terre jeune. En effet, il sera discuté d’un âge approximatif qui se mesure en milliers d’années plutôt qu’en millions ou en milliards d’années. Les gens ont beaucoup de difficulté à admettre que la terre puisse exister depuis moins de vingt mille ans. La société s’est fait bombarder de publicités sur le fameux 4,5 milliards d’année. Ce chiffre a été obtenu avec la datation radiométrique (qui fait appel à un grand nombre d’hypothèses incertaines). Eh bien voici un fait fort intéressant : avec les mêmes méthodes, les scientifiques peuvent arriver à un âge de moins de 12 000 ans.
Il est important de noter que les processus évolutionnistes de mutation génétique et de sélection naturelle nécessitent des périodes très longues. Autrement dit, on ne peut croire à l’apparition des espèces par évolution si nous ne pouvons admettre préalablement que la terre est très vieille (en l’occurrence, 4,5 milliards d’années). Nous sommes forcés de conclure que l’âge que les évolutionnistes donnent à la terre est une doctrine fondamentale à la croyance évolutionniste. Si nous démentons cette doctrine, la théorie de l’évolution s’écroule. Voyons maintenant deux calculs simples qui devraient faire douter sérieusement les évolutionnistes sur l’âge de la terre.
Je voudrais maintenant démontrer ce que je viens d’affirmer :
La désintégration de l’uranium et du thorium contenus dans la croûte terrestre produit de l’hélium – 4. Or, cet hélium – 4 traverse la croûte terrestre et se dilue dans l’atmosphère. Si nous connaissions la quantité approximative d’uranium et de thorium présente dans la croûte terrestre, il serait possible de déterminer la quantité d’hélium – 4 qui s’ajoute chaque année dans l’atmosphère. Dans son livre Nuclear Geology (John Wiley, New-York, 1954), Henri Paul démontre que l’émanation d’hélium – 4 dans l’atmosphère est supérieure à 3 x 10 11 g par an.
Il est aussi connu que l’atmosphère contient actuellement 3,5 x 10 15 g d’hélium – 4. Le temps requis pour produire une telle quantité d’hélium – 4 serait donc :
(Quantité actuelle d’hélium – 4) / (Taux de production d’hélium – 4 par année)
3,5 x 1015 g / 3 x 1011 g par an = 11 667 ans
Certains affirment que ce calcul est trop simple parce qu’il ne tient pas compte du fait que l’hélium – 4 pourrait s’échapper de l’atmosphère pour se perdre dans l’espace. Ce contre-argument n’est qu’une supposition non fondée puisqu’il n’existe aucun indice d’une telle fuite. Bien au contraire, le professeur Melvin Cook, dans son article de la revue Nature de janvier 1957, a montré qu’il y a de fortes possibilités que de l’hélium – 4 pénètre dans l’atmosphère. Cela aurait pour effet de diminuer l’âge de la terre obtenu par la méthode de datation à l’uranium-thorium-hélium.
Examinons maintenant la discipline qui étudie la dégradation du champ magnétique bipolaire de la terre. Elle constitue un des principaux arguments qui confirment le jeune âge de la terre. Cet argument a été développé par le Dr Thomas G. Barnes, professeur de physique à l’université du Texas. Il est important de noter que la dégradation du champ magnétique terrestre constitue un processus mondial, mesuré depuis presque 150 ans (et non depuis quelques années seulement comme pour les processus de désintégration radioactive).
Ce champ magnétique est généré de l’intérieur de la terre par les courants circulant dans le noyau terrestre. Puisque ces courants sont extrêmement forts et qu’aucun mécanisme ne permet de les maintenir, le champ magnétique de la terre se dégrade. Cette dégradation n’est pas affectée par les conditions atmosphériques (température, pression, etc.) à la surface de la terre puisque, comme nous l’avons mentionné précédemment, le champ magnétique terrestre est généré de l’intérieur de la terre. Les données recueillies de 1835 à 1965 sur la force du moment magnétique M (en ampères-mètres2) ont permis de conclure que le champ magnétique se dégrade de façon exponentielle. La demi-vie de cette dégradation est d’environ 1 400 années. Cela signifie que dans 1 400 ans, la force du champ magnétique terrestre sera la moitié de ce qu’elle est présentement. Aussi, il y a 1 400 ans, sa force était le double de ce qu’elle est présentement. Prenons comme point de départ la mesure de la force du champ magnétique de 1965 : 0,31 Gauss . Si nous doublons la force du champ magnétique à chaque tranche de 1 400 ans passées, nous obtenons :
|
Force du champ
|
|
magnétique
|
Date
|
(en Gauss)
|
1965
|
0,31
|
565
|
0,62
|
-835
|
1,24
|
-2235
|
2,48
|
-3635
|
4,96
|
-5035
|
9,92
|
-6435
|
19,84
|
-7835
|
39,68
|
-9235
|
79,36
|
-10635
|
158,72
|
-12035
|
317,44
|
-13435
|
634,88
|
-14835
|
1 269,76
|
-16235
|
2 539,52
|
-17635
|
5 079,04
|
-19035
|
10 158,08
|
-20435
|
20 316,16
|
-21835
|
40 632,32
|
Si la terre avait été créée il y a environ 20 000 ans, la force de son champ magnétique à sa surface aurait été d’environ 20 000 Gauss, donc plus élevée que le champ situé entre les pièces polaires du plus puissant aimant de radar. Le Dr Barnes a observé qu’il n’est pas très plausible que le noyau terrestre ait pu rester cohérent dans de telles conditions. Nous avons donc un argument très solide qui permet de conclure que l’origine du moment magnétique de la terre, par conséquent la terre elle-même, remonte à moins de 20 000 ans.
Ainsi, en se basant sur la désintégration de l’uranium et du thorium contenu dans la croûte terrestre de même que sur l’étude de la force du champ magnétique terrestre, on ne peut conclure qu’à l’évidence d’une terre jeune. Les calculs ont été démontrés et les résultats sont concordants entre les deux arguments. Par ailleurs, il est bien intéressant de constater combien les contestations évolutionnistes de ces deux phénomènes sont farfelues et sans fondement sinon celui de vouloir refuser l’existence du Créateur.
Basé sur le livre » Quel est l’âge de la terre ? » du Dr A.J. Monty White, Centre Biblique Européen
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