Tous ceux qui veulent la dénaturation du mariage connaissent de graves difficultés…
La question des droits LGBTQ a fait voler en éclats l’unité de l’une des principales communautés protestantes des Etats-Unis
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Des drapeaux arc-en-ciel ont fleuri ces derniers jours sur les parvis et les frontons de certaines églises américaines. « Tout le monde est bienvenu », proclament les bannières. Les libéraux de l’Eglise méthodiste unie (United Methodist Church – UMC) s’opposent à la branche conservatrice. Mettant en avant des raisons théologiques, ces derniers s’opposent farouchement à l’union des personnes de même sexe, tout autant qu’à l’ordination de pasteur(e)s revendiquant une orientation LGBTQ. Pour l’heure, les règles de l’UMC interdisent ces pratiques, même si localement des pasteurs ont procédé à des unions entre personnes du même sexe.
Les deux parties ont donc annoncé le 3 janvier leur divorce. Il devrait être entériné lors de la convention de l’Eglise en mai.
Les débats se sont envenimés, lorsque, poussées par les responsables religieux d’Afrique et d’Asie – où la communauté compte un tiers de ses 12 millions de membres –, les instances de l’UMC ont renforcé les règles rappelant que « la pratique de l’homosexualité est incompatible avec l’enseignement chrétien ».
L’Eglise méthodiste unie constitue la deuxième plus importante dénomination protestante américaine, derrière la Convention baptiste du Sud, conservatrice. Aux Etats-Unis, elle accueille des personnalités aux convictions aussi variées que la démocrate Hillary Clinton, la candidate de gauche à l’élection présidentielle Elizabeth Warren, l’ancien président républicain « born again » George W. Bush ou l’ex-ministre de la justice de Donald Trump, Jeff Sessions, connu pour son opposition sans concession à l’avortement et au mariage entre personnes du même sexe. Difficiles à cataloguer, un peu plus de la moitié des fidèles se revendiquent républicains, tandis que 35 % se disent démocrates.
Le schisme devrait permettre aux traditionalistes de créer leur propre courant ; un chèque de 25 millions de dollars leur sera versé sur les quatre prochaines années.
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