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13/05/2014

Etats-Unis : la Bible qu’il avait dans sa poche le sauve des balles

 

 

 

« Rickey Wagoner est un vrai miraculé. Ce chauffeur de bus américain a vu sa vie sauvée grâce à la Bible qu’il portait dans sa poche de chemise et qui l’a empêché d’être mortellement touché par les balles de petit calibre de ses agresseurs.

 

 

«Il y a certainement eu une sorte d’intervention (divine) car le chauffeur ne devrait plus être parmi nous à l’heure où je vous parle», a déclaré à la presse le sergent Michael Pauley de la police de Dayton, dans l’Ohio (nord des États-Unis).

 

 

Rickey Wagoner, 49 ans, s’est fait accoster lundi matin par trois adolescents afro-américains après avoir arrêté son bus sur le bord de la route pour régler un problème.
Selon la chaîne locale WCPO News, il pourrait s’agir d’un rite d’initiation au sein d’un gang avec des motivations racistes.

 

 

Le chauffeur a en effet «entendu l’un des suspects dire qu’il était temps de tuer un ours polaire pour faire partie du club», a précisé le sergent Pauley. «Il s’est battu pour sa vie», a-t-il ajouté. Rickey Wagoner a été touché par deux fois à la poitrine mais il a réussi à tenir bon et essayé de saisir l’arme des mains de ses agresseurs.

 

 

«J’avais un livre dans ma poche» [une bible], a expliqué le chauffeur lors d’un appel passé à la police, diffusé plus tard par la presse locale. «J’ai d’abord cru que (les balles) l’avaient traversé. J’ai juste eu l’impression d’avoir été heurté par une énorme masse à la poitrine», a-t-il témoigné.

 

 

 

L’un des adolescents lui a asséné un coup de couteau au bras tandis qu’il luttait pour attraper le revolver, l’arme est tombée par terre et un coup de feu est parti dans les airs, l’atteignant à la jambe. Mais le chauffeur a réussi à écarter les deux armes. «J’ai poignardé l’un d’entre eux à la jambe avec mon stylo», a encore raconté Wagoner durant son appel au numéro d’urgence 911. «Il a crié et c’est alors qu’ils se sont tous enfuis», a-t-il ajouté. »

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09/05/2014

Mon prédécesseur : le pasteur Rigal

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La providence, dont les voies sont par essence mystérieuses, a fait que les deux pasteurs qui m'ont précédé dans leurs engagements au sein des droites nationales, ont eu des parcours diamétralement opposés. Le pasteur Vesper, pétainiste, est mort sous les balles des partisans rouges et le pasteur Rigal a été aumônier des troupes de De Lattre en Italie.

J'ai eu la chance de bien connaitre le pasteur Rigal et comme je passais régulièrement à Strasbourg, j'allais lui rendre visite. Lui aussi a eu une destinée bien particulière. C’est à l'époque des comités Tixier Vignancourt qu'il s'engagea en politique. Les années passant, il devint le pasteur proche du FN. Le retour de l'Alsace dans le giron de la France n'a pas aboli le Concordat instauré au temps de Napoléon : c'est toujours l'état qui salarie le clergé. L'engagement du pasteur Rigal amènera son synode à l'exclure de sa paroisse de St Pierre le jeune, mais ils ne pourront lui enlever ses émoluments et son presbytère qu'il conservera jusqu'à sa mort. Certains engagements ne sont pas neutres, ils relèvent du sacerdoce.

 

Pasteur  Blanchard

06/05/2014

Les persécutions contre les chrétiens en hausse

 

 

 

Les persécutions contre les chrétiens ont augmenté en 2014, indique mercredi l’Index mondial de persécution 2013 contre les chrétiens dans le monde, classement des 50 pays les plus affectés par le problème, selon l’association "Portes Ouvertes France".

 

 

Si, pour la douzième année consécutive, la Corée du Nord reste le pays où, pour les chrétiens, l’existence est la plus dangereuse et la plus précaire, la Somalie se hisse à la seconde place, tribus et clans musulmans mettant à mort "quasiment tous les chrétiens qu’ils rencontrent", selon l’association, qui organisait une conférence de presse mercredi à Paris. Autres pays soumis à ces pressions hostiles : l’Afghanistan, les Maldives, la Somalie, l’Arabie Saoudite, le Yémen, l’Iran, la Libye, l’Ouzbékistan, le Qatar.

 

Par ailleurs, "dans 36 des 50 pays recensés, l’islamisme est largement responsable de leur persécution". Les régions les plus violemment touchées sont aujourd’hui les pays de la ceinture sahélienne, où un cinquième des chrétiens côtoient un septième des musulmans du monde. La Syrie, en proie à la guerre civile passe quant à elle de la 11e à la 3e place et "détient le triste record du nombre de chrétiens assassinés (1.213)".

 

L’augmentation de la persécution est notoire dans les Etats dits "défaillants", qui ne sont plus en capacité d’assumer pleinement leur rôle : Somalie, Syrie, Irak, Afghanistan, Pakistan, Yémen et aujourd’hui Centrafrique.

 

Le Pakistan a, pour sa part, connu "la pire attaque contre les chrétiens depuis sa création en 1947", avec un double attentat suicide à la sortie de l’église catholique de Tous-les-Saints à Peshawar, où 89 croyants ont été tués le 22 septembre dernier.

 

Association apolitique créée en 1976, "Portes ouvertes France" est membre des principales organisations protestantes en France. L’Index existe depuis 1997.

 

Le Figaro

 

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02/05/2014

LIRE OTTO WEININGER, par Francis Venant *

 
 

Parmi les grands Viennois que nous avons évoqués, nul sans doute ne fut plus original qu’Otto Weininger. Né en 1880 dans une famille juive, converti au protestantisme – d’une conversion sincère dans laquelle il entraîna les siens –, il se suicida à l’âge de 23 ans, dans la maison où Beethoven était mort, après une dépression dont le caractère fut sans doute plus métaphysique que psychique ou pathologique.

 

Un an auparavant, il avait publié un livre étonnant et fascinant, Sexe et caractère, que l’on peut juger aussi profond que contestable, « scientifiquement parlant » – ce qui ne le discrédite pas forcément ! –, lequel livre rencontra un succès considérable dans les pays germaniques et au-delà. (Mais pas en France, où il ne fut traduit qu’en 1975.) Otto Weininger devint, plusieurs décennies durant, une figure mythique, qu’auréolait bien sûr sa fin tragique – non exceptionnelle à Vienne en ces temps-là cependant… Pour autant, ce succès ne fut pas que de mode. A preuve : Karl Kraus, Ludwig Wittgenstein et Stefan Zweig f assistèrent à son enterrement, et l’on trouve une trace prolongée de la pensée de Weininger chez le second. Freud affirma également la profondeur de sa pensée. De nos jours, l’œuvre est devenue « infréquentable » en raison de l’hostilité qu’elle manifestait à l’encontre des femmes et des Juifs, et seuls quelques initiés (en général germanistes) ou esprits libres s’y intéressent encore. Il reste que nombre de ses formules demeurent extrêmes. Mais comment les entendre ? – là est toute la question.

La recherche de l’absolu

Deux traits caractérisent la philosophie de l’existence de Weininger. D’une part, une exigence absolue de « génialité », c’est-à-dire d’originalité dans la recherche et l’accomplissement de soi. D’autre part, la conviction que l’individu doit sacrifier résolument sa part sensuelle faisant obstacle à la prépondérance désirable de l’esprit. Ce schéma, moral, est à l’évidence sinon d’inspiration kantienne du moins conforme au modèle anthropologique de la Critique de la raison pratique. « Vérité, pureté, fidélité, sincérité à l’égard de soi-même : c’est là la seule éthique pensable » écrivait en outre Weininger. Au-delà de la dépression signalée, le suicide apparaît alors comme une conséquence nécessaire, ou plutôt comme un devoir pour un individu qui, pénétré de telles idées, parviendrait à la conviction qu’il ne saurait s’élever au génie ou réaliser la moralité en se débarrassant, notamment, de la sexualité. Le caractère « romantique » d’une telle suppression de soi, faute de parvenir à une vie digne et supérieure, ne manque évidemment pas de frapper. On peut être tenté de l’admirer… On s’étonne cependant qu’un chrétien ait pu concevoir une telle pensée ; et l’on se dit que l’atmosphère « décadente » qui présidait au vieil Empire devait y être pour quelque chose…

Faits ou « types » ?

La pensée de Weininger apparaît moins « problématique » si on ne l’appréhende pas comme une description tronquée ou déformée de la réalité, perçue à travers des préjugés « sexistes », mais comme constitutive de modèles ou de types « platoniciens » que cette réalité n’incarne que partiellement. Et c’est d’ailleurs ce qu’il déclare formellement : « La seule voie qui conduise à pouvoir étudier, dans sa réalité, toute opposition de sexe est la reconnaissance du fait que l’homme et la femme ne sont concevables que comme types, et que les hommes et les femmes réels, considérés dans tout ce que leur réalité a de déroutant et qui ne cessera de réalimenter toujours les mêmes controverses, ne sont qu’une composition de ces deux types. » Et pour ce qui est des Juifs, il écrivait : « Lorsque je parle du Juif, je ne veux pas parler d’un type d’homme particulier, mais de l’homme en général en tant qu’il participe de l’idée platonicienne de la judéité. » Ayons donc garde de voir dans la définition des principes masculin et du féminin une annonce de la « théorie du genre » visant à effacer leurs frontières… Loin d’être pour Weininger des créations de la seule culture, la « masculin » et le « féminin », même s’ils ne sont pas exclusifs dans un individu, se donnent bien pour des facteurs agissants et non dérivés ou illusoires. Et, sous ce premier rapport, la théorie weiningerienne se donnerait plutôt comme une antidote à ladite théorie… Il reste que la femme « empirique » étant toujours pour l’homme une tentation, sa rédemption – ou « émancipation » véritable – consisterait pour elle à renoncer à séduire… Et il y a là, sous ce second rapport, un vrai problème d’éducation, affirme Weininger : « Il faut enlever à la femme l’éducation de la femme et ENLEVER À LA MÈRE L’ÉDUCATION DE L’HUMANITÉ. Ce serait la première chose à faire pour mettre la femme au service de l’idée d’humanité, qu’elle a jusqu’ici plus que personne empêchée de se réaliser. » En effet, « le dernier moyen de toute pédagogie maternelle est de menacer la fille rebelle de ne pas trouver de mari. » Un programme dont Weininger note cependant qu’il n’a à peu près aucune chance de se réaliser, ce dont tout mâle non kantien aura tout lieu de se féliciter…

 

* Francis Venant  rédacteur à L’Action Française.

 

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