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29/04/2014

Etats-Unis : la Scientologie achète le quatrième pouvoir

« L’église de Scientologie a été fondée en 1953 par Ron Hubbard (auteur de science-fiction). Après la Suède, le Portugal, la Slovénie, la Croatie et la Hongrie, la justice espagnole a inscrit en décembre 2007 l’église de Scientologie au registre légal des religions. Son nouveau siège est situé en face du Parlement de Madrid. (…) R. Hubbard prétendait être le successeur du mage sataniste Aleister Crowley. Extrêmement fortunée, l’église de Scientologie reçoit l’adhésion d’acteurs hollywoodiens comme Tom Cruise, John Travolta, Lisa Marie Presley, Juliette Lewis ou Jennifer Lopez ».  (Extrait du livre de Laurent Glauzy, Extraterrestres, les messagers du New-Age)

Une voix basse, un sourire amical, Ben Shaw arpente les couloirs du Fort Harrison Hotel. Du marbre d’Espagne, des tapis d’Afrique du Sud et un lustre de douze mille cristaux dans la grande salle de danse embellissent ce luxueux décor. Dans la petite ville de Clearwater en Floride, la rénovation du siège de la secte de Scientologie a coûté 40 millions de dollars. Et tout le vaste domaine entourant l’immeuble appartient à la secte. Shaw tend le bras pour montrer l’étendue de son empire : « Il y a Oak-Cove, un autre hôtel servant à nos membres… ». La moitié de la ville semble avoir été conquise par la secte qui possède dans cette ville cinquante-quatre bâtiments. Dix mille scientologues vivent dans la région.

 

Le Saint Petersburg Times, un des meilleurs journaux locaux des Etats-Unis, qui possède une école de journalistes, l’Institute Poynter, a nommé la ville « Scientology’s Town ». Les dossiers du journal ont souvent mis la secte dans l’embarras. En 1976, il révèle ainsi que la Scientologie a acquis l’hôtel sous un faux nom. Depuis lors, le Times est considéré comme l’ennemi le plus redouté de la secte. Afin de combattre le quotidien, elle achète des journalistes de talents pour l’espionner et effectuer un travail de sape. Shaw, responsable du journal des membres de la secte Freedom en Floride, confie que « s’ils le rejoignaient, les journalistes du Times pourraient gagner beaucoup d’argent. Ils vivraient comme dans un paradis… ». La Scientologie attaque donc le Times. Et l’accuse de pratiquer vol, corruption, fanatisme et de se rendre coupable de lourds manquements à l’éthique du journalisme. Shaw sait que la crise économique a affecté les journalistes. Depuis 2008, plus de dix mille d’entre eux, dont les plus chevronnés, ont perdu leur emploi. Le magazine bimestriel American Journalism Review parle même « d’un art en perdition ».

Grosses pressions et petites compromissions…

En octobre 2009, Ben Shaw tente de recruter sur Internet. En quelques jours, cinquante journalistes, dont les reporters les plus expérimentés, répondent à l’annonce. Tel Russel Carollo, titulaire, en 1998, du prix Pulitzer pour un reportage consacré aux soldats américains, laissés pour compte du système de santé, et de Christopher Szechenyi, animateur de 60 minutes, l’un des magazines télévisés les plus en vue. Carollo et Szechenyi qui n’appartiennent pas à la Scientologie, mettent néanmoins leur expérience professionnelle au service de la secte. Ils sont ainsi censés reprendre les recherches de leurs collègues du Saint Peterburg Times pour essayer de discréditer leur travail et mettre en lumière les éventuelles failles du quotidien. « Je ne connais aucun cas comparable », affirme Richard Wald, professeur d’éthique à l’Université de Columbia à New York. Le Times a aussi publié en juin 2009 un reportage intitulé Inside Scientology, The Truth Rundown (A l’intérieur de la Scientologie, la vérité révélée) ayant demandé des mois d’enquête. D’anciens responsables de la secte y divulguaient des renseignements et faisaient état de scènes de violence se déroulant sous l’autorité de David Miscavige, le grand gourou. Son ancien porte-parole, Mike Rinder, dévoile notamment que Miscavige l’a fait passer à tabac. Après ces divulgations, la secte connaît la plus grande crise de son histoire. De nombreux scientologues de renommée quittent l’organisation. Le départ le plus marquant est celui du scénariste et régisseur Paul Haggis. Quand il découvre le documentaire du Times, il reste « sans voix et absolument effrayé… ».

Qui finance qui ?

Carollo et Szechenyi ouvrent donc leur contre-enquête. Sachant que dans cette guerre de journalistes, la crédibilité et la réputation sont des arguments de poids, ils proposent à Steve Weinberg de diriger leurs travaux. Lequel Weinberg a été pendant longtemps professeur de journalisme et responsable de l’association des journalistes et des éditeurs d’investigation, Investigative Reporters and Editors (IRE). Il a enseigné pendant trente ans à la très prestigieuse école de journalisme de la Missouri University. Par la suite, bien que les liens professionnels de Carollo et Szechenyi avec la Scientologie fussent étroits, Weinberg démentit toute implication avec la secte, mais avec « deux célèbres journalistes qu’il apprécie ». Il reçoit cependant 5 000 dollars de la Scientologie. Les deux journalistes se seraient entendus sur une rémunération préalable et sur la condition que la Scientologue pouvait publier leur enquête sans qu’elle ne soit modifiée. Etonnement, la secte ne fit pas étalage de leurs travaux.

Anders Seymour Hersh, légende américaine du journalisme d’investigation expose qu’il y a dix ans, personne n’aurait pensé que d’éminents journalistes auraient collaboré avec la Scientologie. A cause de la crise, Hersch témoigne qu’aux Etats-Unis de grands journalistes écrivent dans des périodiques universitaires ou rédigent des mémoires. « Ce n’est pas cela le journalisme d’investigation, mais tout est devenu une question de prix », confie-t-il. D’ailleurs, en 2003, l’IRE recensait 5 391 membres, actuellement ils sont 4 400. Beaucoup de journalistes d’investigation américains ont changé de camp. Il y a quinze ans, le New York Times employa le grand journaliste Douglas Frantz pour enquêter sur la Scientologie. Il découvrit comment en 1993 l’Internal Revenue Service (IRS), l’agence du gouvernement américain chargé de collecter les impôts et les taxes, avait exonéré la secte de tout prélèvement. Après une campagne agressive menée par la Scientologie qui possédait des renseignements sur l’IRS et la rencontre de Miscavige avec l’ancien Directeur de l’administration, un marché fut conclu : la secte laissait tomber ses plaintes à condition qu’elle soit exemptée d’impôt. Frantz travaille maintenant comme directeur d’enquête pour le célèbre sénateur John Kerry. Il aurait bien continué à exercer son métier de journaliste, mais son journal, le Los Angeles Times, ne pouvait plus le rémunérer.

La Scientologie, victime de la crise financière ?

« Pour contrôler le pouvoir politique, une démocratie a besoin de chiens de garde. S’ils disparaissent, la démocratie s’affaiblit », argue Richart Tofel, un des rédacteurs de ProPublica. Cette agence de recherches située au cœur de Wall Street et fondée en 2008 par deux milliardaires, finance notamment les recherches de trente-deux journalistes. En 2010, ProPublica publie cinq enquêtes qui ont demandé plusieurs mois d’investigation. L’année dernière, elle remporta le prix Pulitzer. Le coût d’une enquête conduite sur plusieurs années peut atteindre 400 000 dollars. Mais la crise a restreint sa marge de manœuvre. Ainsi, la maison d’édition du Saint Peterburg Times qui a dû vendre plusieurs de ses périodiques, s’est séparée de six cents de ses mille cinq cent collaborateurs.

Le rédacteur en chef Neil Brown est prudent. Il n’exclut pas que dans sa propre entreprise travaillent des Scientologues. Il n’est pas non plus sans savoir que Shaw et sa secte planifient d’autres attaques contre le journal et Poynter Institute. Récemment, sept de ses journalistes ont été recrutés par la Scientologie. Malgré la crise et l’étendue de « Scientology’s Town », Neil Brown ne baisse pas les bras : le « Saint Petersburg Times amplifiera son travail critique envers la secte malgré les menaces… ».

Laurent Glauzy

Extrait de l’Atlas de Géopolitique révisée (Tome II)

Laurent Glauzy est aussi l’auteur de :
Témoins de Jéhovah, les missionaires de Satan
Illuminati. « De l’industrie du Rock à Walt Disney : les arcanes du satanisme ».
Karl Lueger, le maire rebelle de la Vienne impériale
Atlas de géopolitique révisée, tome I
Chine, l’empire de la barbarie
Extra-terrestres, les messagers du New-Age
Le mystère de la race des géants

 

10:25 Publié dans Secte | Lien permanent | Commentaires (0)

25/04/2014

Pourquoi l'Evolution n'a-t-elle jamais été démontrée ?(6)

Créationisme 6.jpg

 

Dominique Tassot

 

 

Nous sommes là au coeur du débat sur l'Evolution. Certains

 

reconnaissent l'absence de mécanisme expliquant vraiment la

 

possibilité du transformisme ; ils laissent alors entendre que

 

l'Evolution est un fait, sans aller plus loin. Mais que vaut un "fait"

 

qui ne se constate nulle part ? D'autres admettent que le "fait de

 

l'Evolution" n'est pas établi, mais ils posent aussitôt qu'il ne se

 

trouve pas d'explication à l'origine de la vie, en dehors de

 

l'hypothèse transformiste. Tel est le cercle vicieux de

 

l'évolutionnisme : devant l'impossibilité de démontrer on

 

affirme que c'est un fait ; et de l'impossibilité d'observer le

 

fait, on déduit qu'il faut admettre les démonstrations !

 

Car l'Evolutionnisme est aujourd'hui la seule explication

 

naturaliste de l'origine des êtres vivants. Et c'est là toute sa force

 

et tout son attrait. Un athée ne peut y substituer aucune alternative.

 

Mais un scientifique chrétien - ou un chrétien tout court - peut-il

 

accepter cette explication lorsque sa religion lui enseigne que le

 

naturalisme est à la fois une illusion, une erreur, et peut-être le

 

plus grand piège tendu au genre humain depuis la

 

Renaissance22?... Lorsque le Livre inspiré, porteur d'une

 

21 J.Monod, Le Hasard et la Nécessité, Seuil, 1970, p.182.

 

22 Il existe, il est vrai, quelque âmes de bonne volonté qui se rallient à l'idée

 

d'une synthèse entre évolution et création. Dieu, sans le dire (ou, plutôt, en

 

laisant croire le contraire durant 3500 ans), aurait créé un monde programmé

 

pour évoluer. Cet "évolutionnisme théiste" (progressive creationism en

 

anglais) a le mérite de la diplomatie : il évite le conflit frontal avec les gros

 

bataillons des scientifiques acquis à l'évolutionnisme. Mais, en matière de

 

science, le compromis n'a jamais constitué un critère de vérité.

 

L'évolutionnisme théiste pèche par ses deux faces : il ne résout pas les

 

difficultés liées à l'impossibilité d'établir le "fait biologique" de l'évolution

 

(l'apparition d'organes nouveaux). En mélangeant la Cause première avec les

 

causes secondes, il ôte à la démarche scientifique sa légitime autonomie et les

 

scientifiques athées ne manquent pas de le dénoncer à ce titre. Or l'expérience

 

des derniers siècles montre que ceux qui ont voulu, de quelque manière,

 

minimiser ou relativiser l'Ecriture sainte, ont toujour fini par s'égarer. Ce

 

recours au "dieu des savants et des philosophes" pour rendre rationnel le "coup

 

de pouce" à chaque étape évolutive, va de pair avec le rejet du "dieu

 

d'Abraham, d'Isaac et de Jacob", ce Dieu qui intervient visiblement dans

 

Le Cep n°4. 3eme trimestre 1998

 

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Révélation qui fonde toutes ses croyances, lui révèle de surcroît

 

 

 

que tout est l'oeuvre d'une Intelligence créatrice et que cette leçon,

 

 

 

constamment scrutée par la raison humaine depuis trois

 

 

 

millénaires, s'avère en parfaite conformité avec les faits observés ?

 

 

 

 

 

 

22/04/2014

Inde : un pasteur protestant inculpé au Kerala

 
 
 

 

 

Le pasteur David Grant, membre des Evangelical Assemblies of God World Missions, et missionnaire en Inde depuis 35 ans, a été arrêté, ainsi que son épouse Beth, alors qu’il descendait de l’avion à l’aéroport de New Dehli lundi dernier. Une plainte avait été déposée contre lui en septembre 2013, après une de ses visites au Kerala. Les autorités indiennes lui reprochent d’avoir violé son statut d’étranger, en fait d’avoir évangélisé ce qui est quand même le propre d’un missionnaire… Il devait être présenté aujourd’hui même devant un tribunal de Kozhikode (Kerala) pour répondre de cette accusation. Sajan George, président du Global Council of Indian Christians (GCIC) a dénoncé cette interpellation qui trahit « la différence de traitement qui est réservée aux missionnaires chrétiens en Inde » alors que les hindouistes ne se gênent pas pour faire du prosélytisme en Inde et à l’étranger…

Source : Asia News

 

 

- See more at: http://www.christianophobie.fr/breves/inde-un-pasteur-protestant-inculpe-au-kerala#!prettyPhoto

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21/04/2014

Joyeuse Pâques

Der Herristwahrhaftigauferstanden

 

TheLord has reallycomeback to life

 

     A L L E L U J A

 

 

 



De Heer is waarlijk opgestaan



Porque, si siendo enemigos, fuimos reconciliados con Dios por la muerte de su Hijo, mucho màs, estando reconciliados, seremos salvos por su vida (Rom 5, 10)

 

 

 

Christ  est ressuscité, il est vraimenressuscité.

 

 

Nel cielo apparve poi un segno grandioso: una donna vestita di sole. Era incinta e gridava per le doglie e il travaglio del parto. Allora apparve un altro segno nel cielo: un enorme drago rosso. Il drago si pose davanti alla donna che stava per partorire per divorare il bambino appena nato. Essa partorì un figlio maschio destinato a governare le nazioni, fu subito rapito verso Dio e verso il suo trono. Il grande drago che seduce tutta la terra, fu precipitato sulla terra e i suoi angeli con lui” (Ap. 12, 1-9)

Cristo è risorto, il drago è vinto

 

10:20 Publié dans Spirituel | Lien permanent | Commentaires (0)

18/04/2014

Pourquoi l'Evolution n'a-t-elle jamais été démontrée ?(5)

Créationisme 5.jpg

 

 

Dominique Tassot


 

 

 

Lamarck en vint donc naturellement à l'idée d'un effort si


soutenu chez la girafe, pour brouter les feuilles des arbres, "que


ses jambes de devant sont devenues plus longues que celles de


derrière, et que son col s'est allongé.17"


Un tel langage, put en impressionner certains ; mais on n'y


trouvait que l'apparence de la rigueur scientifique et, dans la


réédition de 1873, on lit dans l'introduction par Charles Martin,


Directeur du Jardin des Plantes de Montpellier : "Cherchant à


persuader par le raisonnement plutôt que par des faits positifs,


Lamarck a partagé les travers des philosophes allemands de la


nature, Goethe, Oken, Carus, Steffens. Aujourd'hui on raisonne


moins, et l'on démontre davantage (...) Quand on lit (la)


philosophie (de Lamarck) on entrevoit pourquoi des esprits


rigoureux tels que Cuvier et Laurent de Jussieu n'ont point admis


ses conclusions.18"


Contre les extrapolations toutes spéculatives de Lamarck et


de ses épigones, Cuvier notait simplement : "Je sais que quelques


naturalistes comptent beaucoup sur les milliers de siècles, qu'ils


accumulent d'un trait de plume ; mais dans de semblables


matières nous ne pouvons guère juger de ce qu'un long temps


produirait qu'en multipliant par la pensée ce que produit un


temps moindre.19"


Quarante-sept années plus tard, Darwin devait buter sur la


même difficulté et cette problématique n'a pas foncièrement


changé. La théorie des mutations (1910) et l'analyse moléculaire


des chromosomes et des gènes ont, certes, renouvelé


l'argumentaire du transformisme ; mais la thèse s'en trouve plus


fragilisée que renforcée : plus l'être vivant nous apparaît dans son


infinie complexité, plus il devient difficile de croire que "ça c'est


fait tout seul !"


Car l'évolutionnisme moderne est avant tout une explication


naturaliste de l'origine des êtres vivants, le "naturalisme"


17 Ibid. p.255.


18 Ibid. p.VII.


19 Cuvier, Discours sur les Révélations de la Surface du Globe et sur les


changements qu'elles ont produits dans le règne animal (1812). Rééed. Dr


Hoeffer, Paris, Firmin-Didat, 1867, p.82.


Le Cep n°4. 3eme trimestre 1998


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consistant ici à attribuer à la Nature ce que le chrétien sait par


Révélation être l'action propre de Dieu.


La question n'est donc pas de savoir si l'évolutionnisme


"explique" les origines de manière satisfaisante pour l'esprit


humain : il rend effectivement compte d'un certain nombre


d'observations géologiques ou paléontologiques, tout comme le


faisaient Lucrèce ou Benoît de Maillet.


Mais il en reste aussi beaucoup qui lui sont contraires. La


raison de son succès est surtout que, se suffisant à elle-même,


cette théorie libère l'homme de son devoir de reconnaissance à


l'égard du Créateur, avec tout ce que ce devoir implique et


spécialement le Décalogue.


La grande question est en revanche de décider si cette


théorie naturaliste est vraie. Alors il ne suffit plus d'y croire (on ne


croit que trop volontiers ce que l'on souhaite) ; il faudrait encore


que l'évolution fût un fait. Ici le raisonnement et l'imagination


doivent être écartés : les faits ne se démontrent pas, ils se


constatent. Or depuis les milliers d'années que l'homme observe


la nature, il n'a jamais constaté l'apparition d'un organe nouveau


au sein d'une lignée vivante. Les reconstitutions phylétiques


vulgarisées sous la forme d'un "arbre de l'évolution" illustrent la


théorie, mais ne la démontrent pas. Ici se cache le point crucial, le


fer constamment remué dans la plaie, pour les évolutionnistes qui


réfléchissent aux fondements de leur thèse. Dans un livre


justement intitulé "Le problème de l'Evolution", Maurice Caullery,


titulaire à la Sorbonne d'une "chaire d'Evolution des êtres


organisés", en convenait lui-même : "Oui, les espèces actuelles


sont stables, mais elles ne l'ont pas toujours été, autrement il


faudrait recourir à un Créateur pour expliquer l'apparition des


êtres vivants 20"... Depuis 67 ans que ces paroles ont été couchées


sur le papier, la question reste en suspens ; on pourrait même dire


que les découvertes de la biologie moléculaire l'ont rendu plus


insoluble encore.


Dans "Le Hasard et la Nécessité" Jacques Monod, prix


Nobel de médecine, en est réduit à écrire : "Le problème majeur,


c'est l'origine du code génétique et du mécanisme de sa


20 M.Caullery, Le Problème de l'Evolution, Paris, Payot, 1931, Avant-propos.


Le Cep n°4. 3eme trimestre 1998


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traduction. En fait, ce n'est pas de problème qu'il faudrait parler


mais de véritable énigme 21 Tassot