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14/10/2014

Génocide des chrétiens de Mossoul.

                                                                                              

Pour la deuxième fois cette semaine, Frank Wolf, député républicain de Virginie à la Chambre des représentants du Congrès des États-Unis, est monté hier à la tribune de la chambre pour dénoncer le génocide des chrétiens à Mossoul, interpeller les membres du Congrès et le gouvernement Obama. Dans son intervention, le député de confession presbytérienne a commencé par citer deux paragraphes particulièrement saisissants d’un éditorial paru dans le quotidien The Wall Street Journal le 22 septembre : « Imaginez qu’une secte chrétienne fondamentaliste se soit emparé de la ville française de Lyon et ait commencé à la purger systématiquement de tous les musulmans qui y vivent. Leurs mosquées ont été détruites, leurs croissants barbouillés, leurs corans brûlés et tous les musulmans obligés de fuir ou d’être exécutés. Un tel événement semblera impensable de nos jours et s’il survenait le pape François et tous les responsables chrétiens la dénonceraient et soutiendraient les efforts du gouvernement pour y mettre un terme. Pourtant, c’est essentiellement ce qui se passe, à l’envers, à Mossoul ». Et Frank Wolf interpelle depuis la tribune : « Le christianisme, comme nous l’avons connu en Irak, est en train d’être balayé. J’estime que ce qui advient à la communauté chrétienne d’Irak est un génocide. J’estime aussi que c’est un crime contre l’humanité. Où est l’Occident ? Où est le gouvernement Obama ? Où est ce Congrès ? Le silence est assourdissant ». Wolf conclut son interpellation par une belle citation : « Comme William Wilberforce, le parlementaire et abolitionniste [esclavage] britannique, l’a dit, et la phrase est célèbre, à ses collègues : “Ayant entendu tout ce qui vient d’être dit, vous pouvez regarder ailleurs, mais vous ne pourrez plus jamais dire que vous ne saviez pas” ».

 

États-Unis : nouvelle interpellation à la Chambre

du député Wolf sur les chrétiens de Mossoul

10/10/2014

Entretien avec le Docteur Volff, président de l'ACPERVIE

 

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1) Pour quelles raisons avez-vous adhéré à

l'ACPERVIE?

 

 

 

 

J'avais écrit à tous les pasteurs de l'annuaire protestant (1979) pour …protester contre la déclaration de la FPF à la Grande Motte suivant laquelle le "projet de loi sur l'avortement est un signe de libération, d'espérance et d'amour".

Le pasteur Gillardin, de Paris, avait remis la lettre à Madame Lucie Olivier, membre de son église, qui était aussi secrétaire de l'association Laissez-les-Vivre. Elle m'exposa qu'elle rêvait d'une association protestante pouvant rétablir la vérité par rapport à l'Ecriture Sainte, et aussi annoncer la libération du péché (d'avortement) par Jésus-Christ seul. Pour moi, je voulais aller plus loin: fédérer tous les véritables protestants (sola fide, sola scriptura) dans une structure indépendante de la FPF, ce qui se fera finalement……en 2010, avec la création du CNEF (Conseil National des Evangéliques de France), issue de la réconciliation des Pentecôtistes et des Evangéliques.
Certains pasteurs ont répondu favorablement, et nous nous sommes retrouvés à une cinquantaine à l'église évangélique Arménienne,  pour voter les statuts de l'Acperv (Association des Chrétiens Protestants et Evangéliques pour le Respect de la Vie, qui deviendra Acpervie sur suggestion de Mme Odile Ludwig) et élire son Conseil d'administration. Le même jour, et avec les mêmes, nous avons fondé la COPEF (Confédération Protestante de France) dont le noyau était les chrétiens réformés confessants, avec le Pasteur Kayayan. Le premier président a été le pasteur Collardeau, de l'église luthérienne libre.
 

 

 

2) Quand en avez-vous assuré la présidence?

 

 

 

 

 C'est à l'Assemblée Générale de 1990, en l'église luthérienne St Jean (inspection de Paris), suite au retrait de Mme Olivier, éprouvée par la perte de son mari. J'étais avant trésorier et donc avais le regard sur tout.

 

 

 

3) A combien de femmes venez-vous en aide chaque année? 

 

 

 

 

Nous n'avons pas compté, car il y a des non-avortantes et même, le dernier appel, c'était une jeune maman qui cherchait à se loger, car son enfant était à l'assistance publique parce qu'elle était sans domicile fixe. Disons tout de même que les appels sont rares, et encore plus quand il s'agit d'une vraie détresse de femme enceinte. Néanmoins, il faut garder ce métier, car il a vocation d'être transféré dans chaque église ou groupe local d'églises, c'est là que le devoir d'égalité entre frères et soeurs et de bienfaisance avec nos prochaines peut le mieux s'exercer
 
 

 

4) Quelles sont vos relations avec les autres associations pro-vie? 

 

 

 

Elles ont diminué depuis que le collectif "En Marche pour la Vie", qui préparait la manifestation annuelle de Janvier, a été entièrement repris en mains par la principale association et en a donc perdu un certain nombre, démobilisées, dont l'Acpervie qui s'est recentrée sur les églises, ce qui est de toute façon sa mission. Mais nous continuons à échanger des informations. De même au niveau européen.
 
 

 

5) et avec les milieux protestants et Evangéliques?

 

 

 
Nos adhérents sont présents dans tous ces milieux. Nous sommes fiers d'avoir, à ce titre, apporté notre pierre au CNEF. Dans le CNEF, nous sommes actifs dans le Département "Missions" du Pôle Oeuvres, même si, pour plus de visibilité, nous allons gagner le Département "Ethique" dès qu'il sera constitué. En attendant, l'Acpervie est déléguée des "Missions" au comité d'animation du Pôle Oeuvres. Elle sera donc présente, non seulement au Centre Evangélique de Lognes, comme chaque année, mais aussi à la 2ème Convention du CNEF à Cergy, les 22 et 23 Janvier 2015.
 
 

 

6) Pourriez-vous donner les coordonnées de

l'ACPERVIE ? 

 

 

 

 

Acpervie-sos-maternité, BP 29,  95670, Marly-la-Ville. 01 34 72 87 67. www.acpervie-sos-maternite.org

 

 

 

 

page Facebook: Protestants pro Vie.
 
 
 

Service d'Aide aux Femmes Enceintes.

 

 

Informations et sensibilisation des églises au témoignage pour le respect de la Vie : conférences, stands, manifestations diverses...

 

 

                    LETTRE ACPERVIE:

 

 

                   EXPO VIE

 

 

                  MARCHE POUR LA VIE  :

 

 

 

                 PETITION contre l'EUGENISME :

 

 

 

              NON au financement public de l'avortement dans l'Union Européenne:

 

 

 

 

                      Pages Facebook: 

 

 

 

 Témoignage auprès des médias: Documents

"Expériences"

 

 

 

et des autorités: Lettre aux Députés Français 

 

 

 

 

 Et surtout la Prière: 

 

 

                         

      Prions pour les femmes enceintes en

difficulté,

 

 

 

     Prions pour l'enfant qu'elles portent,

 

 

 

     Prions pour la responsabilisation des pères,

 

 

 

     Prions pour la prise de conscience des églises et de la société civile,

 

 

 

     Prions pour les responsables des services d'aide aux femmes enceintes.

 

 

 

 

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10:13 Publié dans Ethique | Lien permanent | Commentaires (0)

07/10/2014

Mères porteuses :

 
 

 Le cri primal de Sylviane Agacinski

 

 

 

Le hurlement primal de Marie-Antoinette d’Autriche, reine de France, injustement accusée de pédophilie sur son propre enfant par le tribunal révolutionnaire, résonne encore dans ce qui nous reste d’âme : « J’en appelle à toutes les mères ! » Ainsi se défendit cette femme immense, et mère de famille exemplaire. A notre tour, devant la cruauté inouïe de la pratique des mères porteuses, nous en appelons à toutes les mères.

 

 

 

Quelle mère fut Christiane Taubira pour encourager de telles atteintes à la dignité de la femme ? Quelle mère fut Najat Vallaud-Belkacem pour imposer au monde le silence criminel du ministère des droits des femmes ? Qui sont les monstres qui nous gouvernent pour se glisser avec autant de complaisance et de lâcheté dans la négation du lien charnel et affectif qui unit la mère et son enfant ?

 

 

Dans une tribune remarquée du quotidien Ouest France (édition du lundi 06/10/2014), l’épouse de Lionel Jospin, Sylviane Agacinski, dénonce avec des mots très forts l’action subversive des mafias du lobby LGBT, et va très loin puisqu’elle en appelle jusqu’au Président de la République. Elle titre : « La propagande en faveur de la légalisation de la pratique des mères porteuses a récemment changé de stratégie : faute d’être recevable sur le fond, elle prend des chemins détournés ».

 

 

La philosophe n’hésite donc pas à dénoncer « la propagande », car ces mafieux usent d’intelligence à falsifier le sens des mots, à engraisser des cours de journalistes vilipendés, et à vouloir faire accepter l’inacceptable : l’esclavage des mères porteuses et le commerce de leurs enfants. Après deux années de gouvernance socialiste, on peut se demander jusqu’à quel point nos ministres et nos députés tous partis confondus, ne sont pas complices de ces manipulations honteuses ?

 

 

Ainsi, Sylviane Agacinski dénonce les mots « softs » imposés par les médias, à commencer par « gestation pour autrui », qui cache la réalité d’un commerce puant : en effet, ce commerce renvoie aux pires époques de l’esclavagisme. Jusqu’au 19ème siècle, sur les bateaux esclavagistes du commerce transatlantique, les équipages s’adonnaient aux « pariades », séances de viols collectifs à l’envi qui avaient pour but d’augmenter la valeur marchande des femmes, vendues enceintes avec leur progéniture, tout en satisfaisant les désirs fantasmés des équipages.

 

 

La GPA est encore pire que la pariade, si tant est qu’il y ait un ordre dans la barbarie, car elle programme la séparation de corps de l’enfant d’avec sa mère avec un cynisme digne du marquis de Sade. Dès la signature du contrat, la femme et l’enfant sont traités comme « des choses », insiste Sylviane Agacinski. La mère est réduite à la chose louée pour produire un enfant. L’enfant est réduit à la chose dont on fait un commerce. Ces pratiques immondes devraient inspirer à François Hollande et à ses ministres les mots les plus durs et les initiatives les plus urgentes, tant au niveau national qu’international.

 

09:39 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

03/10/2014

On fait semblant de découvrir que la loi Leonetti permet l'euthanasie

Jean-Marie Le Méné est interrogé dans Famille chrétienne à propos des affaires d'euthanasie. Sur la décision du Conseil d'Etat visant à achever Vincent Lambert, il déclare :

 

 

"Cette décision est conforme à une loi, portée par le député UMP Leonetti, qui date de 2005. On fait semblant de découvrir aujourd’hui qu’elle permet l’euthanasie. En 2005, la Fondation Jérôme-Lejeune a compté parmi les rares observateurs à déplorer que cette loi, dont tout le monde se félicitait, permette l’euthanasie, en assimilant arrêt de l’hydratation et de la nutrition à un refus d’acharnement thérapeutique, c’est-à-dire en confondant des soins qui sont toujours dus avec des traitements qui peuvent être suspendus. À l’époque, cette observation n’était pas politiquement correcte, mais elle était juste, on le voit aujourd’hui. S’il y a renoncement, il ne date donc pas d’aujourd’hui mais de 2005.

 

 

En revanche, je ne crois pas que la société, dans son ensemble, soit solidaire de ce renoncement. Si on lui explique mal, elle comprend mal et elle répond mal aux sondages qui nous diront invariablement que l’euthanasie est une demande sociale. En laissant croire à l’opinion, comme s’y emploient la majorité et l’opposition, que dans l’affaire Lambert, il n’est pas question d’euthanasie mais de refus de l’acharnement thérapeutique, on ment. L’effet de ce mensonge est qu’on peut désormais donner la mort sans tuer.

 

 

En s’appliquant à des personnes lourdement handicapées, la loi Leonetti ne montre-t-elle pas ses limites ?

 

 

La loi Leonetti ne montre pas ses limites aujourd’hui, elle avait des faiblesses congénitales. Elle a introduit des imprécisions et des confusions, alors que le code de déontologie médicale était suffisant. Ainsi elle ne donne pas de définition précise de l’euthanasie ; elle n’établit pas de distinction claire entre le refus d’un traitement disproportionné et l’euthanasie par omission, pas plus qu’entre soin et thérapie ; elle ne donne pas de définition des traitements, laissant entendre que l’alimentation peut être considérée comme un traitement.

 

 

Dans la culture contemporaine qui évacue la souffrance et la mort parce qu’elle n’en comprend plus le sens, le juge hérite d’une marge d’interprétation réduite. C’est ce que montre le cas de Vincent Lambert qui n’est pas en fin de vie et dont personne ne dit qu’il est en proie à des souffrances intolérables. Vincent Lambert est devenu handicapé, avec un degré de conscience diminué, à la suite d’un accident. Il vit d’une vie qui n’est pas petite, mais qui est la sienne. La société, nous dit-on, n’est plus prête à poser son regard sur des vies qui, à ses yeux, ne valent pas la peine d’être vécues."

 

 

Et à propos de l'affaire Bonnemaison :

 

 

"Je ne pense pas que la décision des jurés reflète le fond du cœur des gens. Il faut bien voir que nous sommes tous plus ou moins victimes d’un terrorisme compassionnel permanent qui inhibe la faculté d’appréhender la vérité. On nous recommande abusivement de pratiquer une sorte d’irénisme en décalage avec la violence qui nous est imposée. Autant ces injonctions sont pertinentes s’agissant des personnes, autant elles sont dangereuses s’agissant des principes.

 

 

À l’évidence, il doit être dénoncé qu’un empoisonneur ait fait l’objet d’un soutien aussi obscène que celui de Bernard Kouchner et aussi pathétique que celui de Jean Leonetti. Si l’appréciation morale d’actes homicides n’est plus possible, n’est plus exprimée, n’est plus reçue, et cela au nom d’une pitié fallacieuse, comment voulez-vous que l’opinion s’y retrouve ? Elle obéit par peur et par commodité à la pensée dominante.

 

 

Mais que nos contemporains soient en accord avec une justice qui, dans le même temps, condamne un malade et acquitte un homicide, cela, je ne puis l’imaginer.

[...] Voir Jean Leonetti former un attelage avec Alain Claeys pour légiférer sur l’euthanasie nous donne une information très inquiétante sur les courants de pensée auxquels ils s’abreuvent l’un et l’autre.

 

 

Nous arriverons avec eux à boucler le cycle révolutionnaire classique, dont l’avortement a été l’archétype, caractérisé par :

 

 

  • les « illégalités fécondes » qui mettent en échec une loi morale (sur le modèle des « 343 ») ;
  • la « réflexion sans tabou » qui évacue le principe du respect de la vie ;
  • l’« encadrement des dérives » qui légalise une pratique criminelle ;
  • le « lifting sémantique » qui fait disparaître le mot « euthanasie » pour dissimuler la chose… Ainsi le crime est parfait."

 

Michel Janva

09:05 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (1)