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10/02/2017

Entretien avec le Docteur Volff, président de l'ACPERVIE:

 

 

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1) Pour quelles raisons avez-vous adhéré à

l'ACPERVIE?

 

 

 

J'avais écrit à tous les pasteurs de l'annuaire protestant (1979) pour …protester contre la déclaration de la FPF à la Grande Motte suivant laquelle le "projet de loi sur l'avortement est un signe de libération, d'espérance et d'amour".

 

Le pasteur Gillardin, de Paris, avait remis la lettre à Madame Lucie Olivier, membre de son église, qui était aussi secrétaire de l'association Laissez-les-Vivre. Elle m'exposa qu'elle rêvait d'une association protestante pouvant rétablir la vérité par rapport à l'Ecriture Sainte, et aussi annoncer la libération du péché (d'avortement) par Jésus-Christ seul. Pour moi, je voulais aller plus loin: fédérer tous les véritables protestants (sola fide, sola scriptura) dans une structure indépendante de la FPF, ce qui se fera finalement……en 2010, avec la création du CNEF (Conseil National des Evangéliques de France), issue de la réconciliation des Pentecôtistes et des Evangéliques.

 

Certains pasteurs ont répondu favorablement, et nous nous sommes retrouvés à une cinquantaine à l'église évangélique Arménienne,  pour voter les statuts de l'Acperv (Association des Chrétiens Protestants et Evangéliques pour le Respect de la Vie, qui deviendra Acpervie sur suggestion de Mme Odile Ludwig) et élire son Conseil d'administration. Le même jour, et avec les mêmes, nous avons fondé la COPEF (Confédération Protestante de France) dont le noyau était les chrétiens réformés confessants, avec le Pasteur Kayayan. Le premier président a été le pasteur Collardeau, de l'église luthérienne libre.

 

 

2) Quand en avez-vous assuré la présidence?

 

 

 

 C'est à l'Assemblée Générale de 1990, en l'église luthérienne St Jean (inspection de Paris), suite au retrait de Mme Olivier, éprouvée par la perte de son mari. J'étais avant trésorier et donc avais le regard sur tout.

 

 

3) A combien de femmes venez-vous en aide chaque année? 

 

 

 

Nous n'avons pas compté, car il y a des non-avortantes et même, le dernier appel, c'était une jeune maman qui cherchait à se loger, car son enfant était à l'assistance publique parce qu'elle était sans domicile fixe. Disons tout de même que les appels sont rares, et encore plus quand il s'agit d'une vraie détresse de femme enceinte. Néanmoins, il faut garder ce métier, car il a vocation d'être transféré dans chaque église ou groupe local d'églises, c'est là que le devoir d'égalité entre frères et soeurs et de bienfaisance avec nos prochaines peut le mieux s'exercer

 

 

4) Quelles sont vos relations avec les autres associations pro-vie? 

 

 

Elles ont diminué depuis que le collectif "En Marche pour la Vie", qui préparait la manifestation annuelle de Janvier, a été entièrement repris en mains par la principale association et en a donc perdu un certain nombre, démobilisées, dont l'Acpervie qui s'est recentrée sur les églises, ce qui est de toute façon sa mission. Mais nous continuons à échanger des informations. De même au niveau européen.

 

 

5) et avec les milieux protestants et Evangéliques?

 

 

Nos adhérents sont présents dans tous ces milieux. Nous sommes fiers d'avoir, à ce titre, apporté notre pierre au CNEF. Dans le CNEF, nous sommes actifs dans le Département "Missions" du Pôle Oeuvres, même si, pour plus de visibilité, nous allons gagner le Département "Ethique" dès qu'il sera constitué. En attendant, l'Acpervie est déléguée des "Missions" au comité d'animation du Pôle Oeuvres. Elle sera donc présente, non seulement au Centre Evangélique de Lognes, comme chaque année, mais aussi à la  Convention du CNEF.

 

 

6) Pourriez-vous donner les coordonnées de

l'ACPERVIE ? 

 

 

 

Acpervie-sos-maternité, BP 29,  95670, Marly-la-Ville. 01 34 72 87 67. www.acpervie-sos-maternite.org

 

 

 

page Facebook: Protestants pro Vie.

 

 

Service d'Aide aux Femmes Enceintes.

 

 

Informations et sensibilisation des églises au témoignage pour le respect de la Vie : conférences, stands, manifestations diverses...

 

 

                    LETTRE ACPERVIE:

 

 

                   EXPO VIE

 

 

                  MARCHE POUR LA VIE  :

 

 

                 PETITION contre l'EUGENISME :

 

 

              NON au financement public de l'avortement dans l'Union Européenne:

 

 

 

                      Pages Facebook: 

  

 

 Témoignage auprès des médias: Documents

"Expériences"

 

 

et des autorités: Lettre aux Députés Français 

 

 

 

 Et surtout la Prière: 

 

                         

      Prions pour les femmes enceintes en difficulté,

 

 

     Prions pour l'enfant qu'elles portent,

 

 

     Prions pour la responsabilisation des pères,

 

 

     Prions pour la prise de conscience des églises et de la société civile,

 

 

     Prions pour les responsables des services d'aide aux femmes enceintes.

 

 

 

 

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07/02/2017

Autisme, Dogmes, Mensonges & Utopies !

 

 

 

Durant des décennies, le Royaume-Uni avec l’IRA et l’Espagne avec l’ETA ont connu un terrorisme ayant pour obectif essentiel l’avènement d’Etats indépendants.

 

 

Si les attentats commis par ces deux organisations avaient pour cibles des objectifs militaires dans leur grande majorité, nombreux furent les civils, victimes innocentes de tueries ou d’explosions aveugles dont le but était de mettre en péril les institutions des états.

 

 

La France a été confrontée elle aussi à d’innombrables attentats durant la période 1956-1963 lors de la guerre d’Algérie et ensuite 30 ans plus tard à ceux commis par le FIS et le GIA.

On ne peut donc pas prétendre que ces Etats et leurs gouvernements successifs ignorent les causes et les conséquences du terrorisme, d’autant plus que les services de renseignements, de l’armée et de la police avaient été mobilisés de longues années contre ce fléau. En outre, et depuis longtemps, différents systèmes de protection et de sécurité ont été installés dans le domaine public.

 

 

Tout ceci n’a pas empêché les attentats de Madrid à la gare Atocha en 2004, ni ceux du métro de Londres en 2005, capitale qui comptait plusieurs dizaines de milliers de caméras.

 

 

 

 

 

 

 

 

Le mensonge et la crédulité s’accouplent pour former l’opinion

 

 

Alors, malgré ces mesures prétendues « sécuritaires », la France a vécu les assassinats de Mohammed Merah en 2012, puis à Bruxelles ce fut la tuerie du musée juif par Medhi Nemmouche en juillet 2014, ensuite le massacre de Charlie Hebdo à Paris en janvier 2015, suivi de différents assassinats en province, pour aboutir au vendredi « noir » 13 novembre 2015 à Paris qui totalisa 130 victimes et des centaines de blessés.

 

 

Pourtant, des dizaines de milliers de policiers, CRS et militaires étaient mobilisés par les plans « Vigipirate » et « Sentinelle », sans compter les milliers de vigiles chargés de fouiller les sacs et colis suspects. Et que dire de la multitude de caméras installées partout entre 2005 et 2015 ? Tout ça pour ça ?

 

 

Le point d’orgue de cette succession macabre fut atteint le 22 mars 2016 à Bruxelles avec les attentats à l’aéroport et dans le métro : 35 morts et plus de 300 blessés, dont 25 sont toujours en soins « intensifs ».

 

 

Mais comment expliquer cette litanie de massacres d’innocents civils, alors même que ni l’armée ni la police présentent en tous lieux n’ont pu empêcher ceux-ci ?

 

 

A quoi servent toutes ces caméras, yeux virtuels de Big Brother ?

 

 

Quel fut le rôle des services de renseignements et d’espionnage ? Où est donc resté le principe de « précaution » ?

 

 

A posteriori, on pourrait dire : « Police partout, sécurité nulle part ! » et un observateur attentif de l’évolution de la délinquance et de la criminalité de conclure : « la Justice baisse les bras, la Police ferme les yeux… »

 

 

Niqabs, burqas, qamis et tutti quanti

 

 

On remarquera que les assassinats, les tueries et les attentats commis ces dernières années en Espagne, au Royaume-Uni, en France et en Belgique (où 23 suspects sont encore dans la nature) ont été revendiqués au nom de « Allah le Tout-Puissant ».

 

 

Pas de revendication pour l’indépendance de la Catalogne, de l’Ecosse, de la Bretagne ou de la Flandre….

 

 

Ces massacres sont destinés à répandre la terreur parmi les populations décadentes, afin qu’elles fassent pression sur leurs gouvernements respectifs pour faire cesser les actes hostiles et les campagnes militaires en terre d’ISLAM.

 

 

Et la réponse à ces attentats, des ministres qui nous gouvernent,  se résume à des marches imbéciles au nom de « Charlie », à des attroupements de moutons en larmes, aux dépôts de gerbes répétitives, à des manifestations graphiques et à l’implantation de milliers de bougies (face au temple bruxellois du capitalisme apatride)….. Toutes sortes d’expressions de peuples en déclin, soumis et incapables de sursaut, car décérébrés et manipulés par un Pouvoir impotent et incompétent.

 

 

Une nation qui se respecte, venge ses morts et ne pleurniche pas !

 

 

On ne fait pas la guerre en dentelle, ni avec des Kleenex

 

 

Cela fait déjà de nombreuses années que des criminologues et des experts du terrorisme rédigent des notes de synthèse à l’usage des ministres et des administrations en charge de la sécurité publique. Des milliers de rapports ont été transmis depuis les attentats du RER en 1995. Différents diagnostics ont été établis. Des décèlements précoces et des « modus operandi » ont été proposés.

 

 

Malgré tous ces avertissements, les Pouvoirs (de droite ou de gôche) n’en ont pas tenu compte, ont opéré des bouleversements dans les services concernés, ont multiplié les strates administratives et opérationnelles au point d’en arriver –en France comme en Belgique- à un véritable mille-feuille pour ce qui concerne la sécurité  intérieure, impliquant des dizaines de hauts responsables pour chaque réunion majeure.

 

 

Et ces politiciens abrutis voudraient maintenant créer un organe regroupant l’ensemble des 28 pays d’Europe, ce qui pour un Etat-Major ayant « déclaré  la guerre à DAESH », reviendrait à convoquer des centaines de participants pour chacune de leurs palabres ! Les djihadistes doivent en pleurer de rire.

 

 

Ces pourriticards n’ont pas pu, pas su ou pas voulu anticiper, prévenir et déjouer ces massacres, dont le sang tache leur conscience. Leur suffisance n’égale que leur impéritie.

Les terroristes ont de beaux jours devant eux, d’autant plus que la majorité des chefs d’Etats et de gouvernements européens évoluent encore dans leur bulle droits-de-l’hommiste, persuadés que les chimères multiculturelles de la société du « Vivrensemble » et du « Padamalgam » sont l’alpha et l’oméga de notre société ! Totalement déconnectés de la réalité, ces éminences qui nous dirigent nous conduisent vers le chaos et un choc sanglant de civilisations.

 

 

Il est grand temps de porter le fer et le feu dans les tanières de l’Islam des wahhabites et des takfiristes, de rétablir l’ordre public dans les Zones de Sécurité Prioritaires et de stopper l’immigration/invasion.

 

 

Il n’est pas trop tard pour modifier une législation inadaptée à l’état de guerre et de réinstaurer une Cour de Sûreté de l’Etat.

 

 

Il est urgent de réactiver des services de contre-terrorisme et de rétablir la peine de mort.

 

 

Sinon, on n’en terminera pas avec le cancer islamiste qui propage ses métastases de plus en plus mortelles au fil du temps qui passe.

 

 

La mort pour les assassins. La vie pour les innocents !

 

 

Pieter KERSTENS.

 

09:17 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

03/02/2017

Ordre des Chevaliers Teutoniques (1)

 

 

 

 
Type Ordre militaire caritatif
Création 1191
Reconnaissance canonique 1198
  communauté religieuse
   
 

L’ordre de la Maison de Sainte-Marie-des-Teutoniques (Ordo Domus Sanctæ Mariæ Teutonicorum), plus connu sous le nom d’ordre des Chevaliers teutoniques (Deutscher Ritterorden ou Deutschritter-Orden en allemand), d’ordre Teutonique ou de maison des chevaliers de l'hôpital de Sainte-Marie-des-Teutoniques à Jérusalem (Haus der Ritter des Hospitals Sankt Marien der Deutschen zu Jerusalem, en allemand), est un ordre militaire chrétien issu du Moyen Âge.

 

 

Les armes de l’ordre sont constituées d'une croix de sable, chargée d’une croix potencée au champ d’argent. Saint Louis permit d’y adjoindre quatre fleurs de lys d’or.

Histoire

 

La fondation en Terre Sainte:

 

L’ordre Teutonique est fondé en Terre sainte, à Saint-Jean-d'Acre, du temps des Croisades, et reconnu comme ordre hospitalier en 1191 par le pape Clément III. Il a pour racine l'hôpital Sainte-Marie-des-Teutoniques à Jérusalem, fondé en 1128 par des pèlerins germaniques originaires de Brême et de Lübeck pour soigner leurs compatriotes, grâce aux fonds du duc Frédéric de Souabe.

À l’origine simple communauté religieuse charitable venant en aide aux pèlerins chrétiens malades auprès de cet hôpital, il est réorganisé en ordre militaire vers 1192 et obtient la reconnaissance officielle du pape Innocent III en 1198. Il est composé pour l’essentiel de chevaliers allemands ou teutons. Ce sont les dons que les malades font à l'ordre qui permettent de financer la défense d'une section de mur, puis de deux tours et enfin de plusieurs villes en terre sainte. Petit à petit l'ordre se dote d'une force de frappe militaire importante et participe aux guerres contre les Maures.

 

Le premier grand maître Heinrich Walpot est élu en Terre Sainte où il fait bâtir une église et un hôpital.

 

L'ordre teutonique s'implante également en Suisse actuelle en 1199, en Thuringe en 1200, dans le sud du Tyrol en 1202, à Prague et en Bohême en 1202, et à Liège en 1259. L'Ordre compte en 1220, une douzaine de maisons en Terre Sainte, en Grèce, en Italie méridionale et en Germanie.

 

L'expansion de l'ordre:

 

L'État teutonique vers 1260.

Les chevaliers décident de se replier dans leurs possessions de Prusse et de Livonie, où ils luttent déjà contre les populations païennes d'Europe orientale. L'Ordre de Dobrzyń, fondé en 1216 par Christian de Oliva, premier évêque de Prusse, s'étant révélé impuissant à christianiser les Prussiens, Conrad de Mazovie propose, en 1226, à Hermann von Salza, quatrième grand-maître de l’Ordre, les provinces de Culm et de Livonie en échange de son aide. Cette même année, par la Bulle d'or de Rimini (en), octroyée par Frédéric II du Saint-Empire, l'Ordre devient souverain sur les territoires qu'il conquiert.

 

Le pape Innocent III lance, au même moment, les Croisades baltes. En un an, les chevaliers envahissent les provinces de Warmie, de Natangie et de Bartie. Ils fondent ainsi l'État monastique des chevaliers teutoniques. Ils bâtissent de nouvelles villes telles que Thorn (1231), Königsberg (1255), ou Marienbourg (1280) qui deviendra leur nouvelle capitale en 1309.

En 1235, l'Ordre teutonique absorbe l'Ordre de Dobrzyń ; et en 1236 l'Ordre de Saint-Thomas adopte la règle des chevaliers teutoniques.

 

En 1237 les chevaliers teutoniques fusionnent avec les chevaliers Porte-Glaive, ou Ordre livonien, qui conservent néanmoins une certaine autonomie. Cela permet à l'État teutonique de renforcer et d'étendre ses possessions sur la Prusse, la Livonie, la Semigalia, et l'Estonie. Le prochain objectif est de convertir la Russie orthodoxe au catholicisme, mais ce plan est abandonné après la désastreuse défaite de la bataille du lac Peïpous, contre le prince Alexandre Nevski en 1242.

 

Le 2 février 1249, par le traité de Christburg, les chevaliers accordent des privilèges à la noblesse prussienne qui, dans un premier temps, se soumet. Cependant, après les soulèvements prussiens (en) de 1260 à 1283, une grande partie émigre ou est exilée. De nombreux Prussiens perdent leurs droits, ceux qui restent sont progressivement assimilés. Dans les régions frontalières telles que la Sambie, les paysans sont privilégiés par rapport à ceux de territoires plus peuplés comme la Pomésanie. Sur le modèle occidental, le christianisme se propage lentement à travers la culture prussienne.

 

La perte de Saint-Jean-d'Acre:

 

Soixante-dix ans plus tard et près d'un siècle après la fondation des chevaliers teutoniques, la prise de Saint-Jean-d'Acre par les Mamelouks en 1291 oblige les chevaliers à quitter la Terre Sainte et les contraint à déménager temporairement le siège de l'ordre à Venise, d'où ils prévoient la reconquête de l'Outremer.

 

À cette époque l'ordre teutonique possédaient de nombreuses terres et fermages, moulins et scieries en Europe. L'ordre pouvait également s'appuyer sur une organisation étonnement moderne et efficace, les grands maîtres étaient choisis pour leurs qualité d'organisateurs. C'est cette force qui convaincra les papes et les empereurs de miser sur eux pour conquérir les États baltes.

 

Christianisation de la Lituanie:

 

La Lituanie n'étant toujours pas christianisée, beaucoup de chevaliers des pays de l'ouest européen, comme l'Angleterre et la France, participent à des campagnes saisonnières en Prusse et contre le Grand-Duché de Lituanie. Certains pour obtenir le pardon de leurs péchés, d'autres pour acquérir de l'expérience militaire. Les chevaliers se joignent à eux et orientent progressivement leurs actions vers la Lituanie.

 

La guerre est alors particulièrement brutale. Les païens étant considérés comme inférieurs aux chrétiens, leur esclavage est considéré comme acceptable. Les chevaliers n'hésitent pas à utiliser leurs captifs pour le travail forcé.

 

Conquêtes en Pologne:

 

 

Par l'accord de Soldin, la Pomérélie est inféodée à l'État monastique des chevaliers teutoniques
Article détaillé : Prise de Danzig.
 

Après la mort de Venceslas, roi de Pologne en 1306, les nobles de Poméranie demandent l'aide des margraves de Brandebourg pour contester à Ladislas Ier de Pologne la succession du duché de Pomérellie. En 1308, toute la région est occupée à l'exception de la citadelle de Dantzig (Gdansk). Incapable de résister, Ladislas demande à son tour l'aide des chevaliers teutoniques.

 

En septembre 1308, dirigés par Heinrich von Plötzke (en), le maître de la Prusse, les chevaliers expulsent les Brandebourgeois de Dantzig. Mais les Polonais tardant à verser l’indemnité promise en échange du service rendu, les chevaliers refusent de céder la ville. En 1309, par l'accord de Soldin passé avec Waldemar, margrave de Brandebourg, les chevaliers achètent les châteaux de Dantzig, Świecie et Tczew et leur arrière-pays contre la somme de 10 000 marks. L'empereur Henri VII confirme cette possession en 1311 et inféode la Pomérélie à l'Ordre.

 

Le contrôle de la Pomérellie permet à l'Ordre de relier ses possessions prussiennes avec les frontières du Saint-Empire romain germanique. Des renforts croisés et des fournitures peuvent désormais transiter entre la Poméranie occidentale et la Prusse via la Pomérélie. Alors qu'elle avait été jusque là un allié des Chevaliers contre les Prussiens et les Lituaniens, la Pologne, qui n'a désormais plus accès à la mer Baltique, devient un ennemi déterminé.

 

La prise de Dantzig marque une nouvelle phase dans l'histoire des chevaliers teutoniques. La persécution des Templiers qui a commencé en France en 1307 inquiète les chevaliers teutoniques, mais le contrôle de la Pomérellie leur permet de transférer leur siège de Venise à Marienburg (Malbork), sur la rivière Nogat, hors de portée des pouvoirs séculiers. Le pape tente bien quelques investigations contre les chevaliers, mais l'ordre est bien défendu par des juristes capables.

 

Le traité de Kalisz en 1343 met fin à la guerre ouverte entre la Pologne et l'État teutonique. Les chevaliers renoncent à la Cujavie et la région de Dobrzyń, mais conservent le Culmerland (en) et la Pomérellie avec Dantzig.

 

Apogée:

 

En 1337 l'empereur Louis IV a accordé à l'Ordre le privilège impérial de la conquête de la Lituanie et de la Russie. Peu de temps après avoir été choisi comme Grand-maître, Heinrich Dusemer von Arfberg attaque le Grand-duché de Lituanie. La campagne se solde par la défaite totale de l'armée lituanienne à la bataille de la Strėva, le 2 février 1348. Mais les chevaliers teutoniques ne profitent pas longtemps de leur victoire. La peste noire qui a atteint la Prusse, les oblige à quitter le pays conquis.

 

En 1386, le grand-duc de Lituanie Jogaila se convertit au catholicisme et se fait baptiser sous le nom de Ladislas (polonais Władysław). Par son mariage avec la reine Hedwige d'Anjou, il est couronné roi de Pologne. L'union personnelle des deux pays crée un adversaire potentiellement redoutable pour les chevaliers teutoniques.

 

En 1398, sous le commandement de Konrad von Jungingen les armées de l'Ordre détruisent Visby et défont les Vitaliens en hivernage sur l'île de Gotland. À partir de ce moment, la mer Baltique n'est plus sillonnée par les raids des pirates. Le plus célèbre d'entre eux, que l'on surnomme le Corsaire rouge, Klaus Störtebeker lui même préfère dès lors se réfugier en mer du Nord. Marguerite Ire de Danemark et Albert de Suède cède l'île en fief aux chevaliers teutoniques.

 

Dans la même année, par le traité de Salynas, Vytautas le Grand lui cède le duché de Samogitie. En 1402, il achète la Nouvelle-Marche de Brandebourg pour 63 200 florins hongrois. En Prusse orientale, de nombreuses villes et villages sont fondés ou se développent, comme Sensburg (actuellement: Mrągowo) où depuis 1348, les chevaliers possédaient une forteresse en bois.

 

 

 

09:54 Publié dans Histoire | Lien permanent | Commentaires (0)