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09/08/2013
BIBLE: Les versets colériques du Coran(3)
Théophile Desailles
Or la difficulté qu’oppose le livre tient en une phrase : par sa composition
ou plutôt sa non-composition, le livre s’identifie à un puzzle désassemblé. Les
6235 versets s’étalent dans l’ouvrage comme les pièces d’un puzzle, éparses
sur une table en attente de recomposition de l’image globale sous-jacente à
l’état désordonné. Il suffit de recenser les pièces et de les regrouper par classes
d’affinité pour faire émerger le vrai visage du Coran et percevoir en toute clarté
ce qu’il dit vraiment. On découvre alors ceci : autant l’étal désordonné des
pièces paraît incohérent, autant l’image obtenue après assemblage est
cohérente, d’une cohérence aussi forte que celle que nous percevons dans la
mentalité musulmane ; ce qui n’est pas fait pour surprendre puisque justement
c’est le Coran qui commande et détermine ce que sont les musulmans.
L’examen attentif de la seule sourate II suffit à démontrer ce caractère
foncièrement désordonné et répétitif du Coran. On peut distinguer dans la suite
des 280 versets de cette sourate, 23 séquences de discours se succédant sans
transition ni logique :
Sourate II – « La Vache » : diatribes 1 - 20 ; apologie 21 – 26 ; diatribes
27 - 29 ; Torah 30 - 39 ; juifs 40 - 48 ; Torah 49 - 73 ; juifs 74 -86 ;
christianisme 87 - 91 ; juifs 92 - 104 ; musulmans entre juifs et chrétiens 105 -
162 ; apologie 162 -164 ; diatribes 165 - 171 ; sharia 172 - 189 ; djihad 190 -
195 ; sharia 196 - 200 ; diatribes 201 - 215 ; djihad 216 - 218 ; sharia 219 - 242
; Torah 243 -252 ; apologie 254 - 260 ; christianisme 261 - 281 ; sharia 282 –
286.
Comme on peut le constater, ces 23 séquences de discours se récapitulent
en une dizaine de thèmes répétés au moins deux fois dans le courant de la
sourate. L’approche analytique étendue à la suite du texte montre que les
sourates suivantes présentent elles-aussi ce caractère déstructuré, et qu’on y
retrouve ces mêmes thèmes traités de la même façon en séquences
désordonnées se succédant sans transition. Ayant établi ce constat, la marche à
suivre pour recomposer le puzzle est simple (mais laborieuse) : arrêter une liste
limitée de thèmes principaux, repérer dans le livre les séquences de chaque
sourate se rapportant respectivement à chacun des thèmes et construire le
tableau de cette répartition croisée. Cette analyse logique qui aboutit à
récapituler tout ce qui est dit dans le livre entier sur chacun des thèmes retenus,
permet de travailler ensuite commodément sur chaque thème pour faire
émerger ce qu’en dit vraiment le Coran. On s’aperçoit alors que l’ensemble du
texte consacré à chaque thème dans tout le livre est lui-même chargé de
répétitions, au point qu’un condensé de la moitié ou du tiers suffirait à
l’exprimer complètement.
Le Cep n°27. 2ème trimestre 2004
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06/08/2013
Le Printemps Français prépare la rentrée
09:25 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
02/08/2013
BIBLE: Les versets colériques du Coran(2)
Théophile Desailles
Cette idée de chercher la vérité en allant directement au « fondamental » de
l’Islam n’est pas originale. Une traduction du Coran figure dans la bibliothèque
privée de beaucoup de nos contemporains cultivés. L’emballement des ventes
de traductions du Coran après le 11 septembre, correspond à cette pertinente
réaction du public. Il y eut même à propos de ce succès de librairie, une très
intéressante réaction musulmane : une autorité bien connue, s’adressant au
public français dans un article de la grande presse parisienne, s’est inquiété de
ce regain d’intérêt, tentant de dissuader le public de s’intéresser d’aussi près au
texte lui-même du livre « sacré », arguant du fait qu’il est hors de portée pour
l’esprit occidental (sic) et qu’il est sage pour un non musulman de s’en tenir à
ce qu’en disent les augures. Venant du clan qui précisément ne cherche qu’à
donner le change, cette démarche confirme involontairement que le Coran luimême
donne la clé d’accès à tout ce que l’on s’ingénie à vouloir nous laisser
ignorer. Il y a là un aveu indirect de la part des augures qu’en vérité l’Islam
c’est l’islamisme et que l’islamisme c’est le Coran. Reportons donc toute notre
attention sur le Coran.
Mais alors si toute vérité islamique est dans le Coran et si le Coran figure
dans la bibliothèque de tout homme à la page, pourquoi le brouillard de
désinformation n’arrive-t-il pas à se dissiper ?.. Tout simplement parce que les
rares lecteurs venus à bout du livre entier n’arrivent pas à en saisir le sens, et
que la plupart renoncent après quelques courageuses tentatives. Un lecteur
ordinaire ne peut en effet atteindre à la moitié de la sourate II sans que le livre
ne lui tombe des mains. Il a tout de suite l’impression d’un discours hermétique
tant il paraît désordonné, paroxystique, à la limite délirant ; et quelques tests
exploratoires plus avant dans le texte, ont vite fait de le persuader que, s’il y a
un message tant soit peu clair à percevoir dans le livre, il est de toute façon hors
de sa portée.
Manifestement le Coran est un livre obscur, mais d’un type d’obscurité qui
lui est propre et dont il est possible de s’affranchir lorsqu’on a bien compris de
quel ordre est la difficulté à surmonter. Nous ne sommes pas ici en présence
d’un de ces textes orientaux prolifiques et nébuleux, genre Maharabhata, où se
mêlent inextricablement, la poésie, la mystique, l’épopée…
Le Coran n’a rien à voir non plus avec l’un ou l’autre de ces textes
gnostiques, prétentieux et chimériques, dont sont garnis les rayons des librairies
ésotériques. Son texte tient en un peu plus de trois cent pages et ne se compose
que de 6235 courts versets (au lieu des 200.000 vers de Maharabhata). Il n’y a
donc aucune raison de ne pas arriver à en venir à bout, d’autant que rien dans
les sujets traités n’est de l’ordre de l’abstraction intellectuelle ou spirituelle, au
contraire tout y est extrêmement concret.
Le Cep n°27. 2ème trimestre 2004
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