Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

11/08/2017

« Où trouver l’élément fédérateur de nos actions? Pourquoi nos idées ne mènent-elles pas le monde ? »

 

 

 

Jean Ousset dans les principes fondamentaux de son livre l'Action, explique comment l’unité d’un même esprit, une intelligence pratique de l’action permet de libérer les initiatives à condition de disposer des hommes formés et des outils en fonction des circonstances.

 

 

 

«

 

 

 

" Pour précieuses que soient, en effet, la diversité, la pluralité nécessaire, nous ne pouvons sous-estimer l’importance de l’union et de l’unité…

 

 

 

Mais ce fédérateur comment l’imaginer ? Quel peut-il être au degré où désormais se déroule le combat ? Combat national… et, plus que jamais, international ! Combat multiforme : philosophique et paysan ; théologique et professionnel ; culturel ; ouvrier ; familial ; scolaire, etc…

 

 

 

Ce qui explique notre scepticisme sur une synchronisation de l’action type : grand chef…

 

 

 

Reste la formule « concertation d’un ensemble de chefs », qui, elle au moins, sauvegarde la souplesse, la variété indispensable. L’ennui est que la formule est fragile, d’une psychologie capricieuse. La concertation pouvant être facile aujourd’hui, impossible le lendemain…

 

 

 

On le voit donc, le secret de l’union a peu de chances de se trouver dans la vertu d’une formule matérielle…Ce qui implique une communauté spirituelle, intellectuelle et morale suffisante…

 



 

Nous croyons, simplement, que l’élément synchronisateur doit être cherché dans l’unité d’un même esprit ! …. Dans l’établissement d’un « consensus »… autour d’un certain style d’action, d’une certaine méthode… Avec la formation que cela implique d’un certain nombre de diffuseurs, d’instructeurs de ce nouveau style d’action.

 

 

 

Elite répandue … qui, sachant voir les choses d’assez haut, « pense » l’action avec le constant souci de l’union à réaliser, autant que la diversité à maintenir…

 

 

 

Apôtres persuadés qu’ils n’ont besoin d’aucun « mandat », d’aucun « ordre à recevoir », pour faire progresser la vérité, pour se sentir responsables, pour prendre des initiatives…

 

 

Action salvatrice d’une vérité cimenteuse pénétrant tout. Car si l’erreur est innombrable et diviseuse, la vérité est une et unifiante. Il s’agit donc moins, ici, d’une proclamation magistrale du vrai que de sa diffusion, de sa libre circulation, de sa profonde pénétration…

 

 

 

Il faut que la vérité, mieux diffusée, plus clairement professée devienne la règle de notre jeu. ..  La mauvaise qualité de notre union, comme de notre action, correspond à la mauvaise qualité de notre « consensus » doctrinal.

 

 

D’où l’importance de cet élément coordinateur privilégié qu’est : l’action doctrinale, sinon culturelle… Elle ne consiste pas qu’à lancer des idées… elle consiste à les accompagner...

 

 

Elle est l’organisation pratique de cette circulation vivifiante, fortifiante de la vérité indispensable en chaque réseau social… Elle a pour but d’offrir à chacun le moyen de décupler la force du moteur de son action en y mettant cet élément de surpuissance… que peut être une intelligence plus pratique de l’action envisagée.

 

 

…Sa fin essentielle est la valorisation des activités sociales ou politiques par communications permanentes du surcroît de lumière et de force que ne peut manquer d’apporter, en tout domaine, une intelligence harmonieuse de l’ordre naturel et chrétien.

 

 

 

C’est par là qu’elle est, qu’elle peut être, qu’elle doit être – avec la concertation de chefs dont nous avons parlé plus haut – le plus sûr, le plus grand élément de notre unité.

 

 

 

[Mais] …s’il est vrai que « les idées mènent le monde », il est plus juste encore de faire observer qu’on ne peut dire cela de toutes les idées. Le plus grand nombre de ces dernières ne mènent rien du tout…

 

 

Pourquoi tant d’idées ne mènent rien du tout ? Et plus particulièrement les nôtres en ce moment ?

 

 

… Les idées ne se soutiennent pas par leur simple vertu …elles sont semblables aux meilleurs outils qui n’ont jamais rien accompli et n’accompliront jamais rien si quelque ouvrier ne les meut.

 

 

 

Tant qu’une idée, bonne ou mauvaise, ne trouve pas une armée pour la servir, elle reste sans effet.

 

 

D’où l’importance des hommes.

 

 

Mais, à leur tour, que peuvent-ils s’ils sont livrés à leur seule force, sans outils, sans méthode de travail ou d’action ?

 

 

Et que peuvent même les hommes courageux, méthodiques et bien outillés, s’ils refusent de prendre garde aux circonstances de lieu, de temps, etc.

 

Hommes. Outils. Circonstances.

 

 

En réalité ces domaines se compénètrent ... leur interaction détermine et déterminera toujours ce qu’il y a de plus important dans l’action.

 

 

  • D’abord… les hommes, les personnes, les réseaux sociaux. Autrement dit, les agents de l’action, les « agissants », les exécutants.
  • Ensuite… l’instrument, l’outil, les techniques, les méthodes d’action.
  • Enfin… les circonstances, l’événement, les conditions de temps et de lieu ».

 

 

Au moment où des français se lèvent pour défendre la dignité de toutes les personnes et de toute la personne, en particulier des plus fragiles, que faire pour une action durable ? Ce livre est un maître livre pour bien penser l’action en fonction du but poursuivi. Tout homme ou femme d’action le lira avec profit pour inspirer son engagement. Jean Ousset est le premier en effet à avoir méthodiquement formalisé une doctrine de l'action culturelle, politique et sociale à la lumière de l'enseignement de l'Eglise pour, concrètement répondre au mal par le bien. Action de personne à personne et actions multiformes en réseau, ses intuitions sont mises en œuvre magnifiquement dans l'utilisation d'internet. A l'encontre des pratiques révolutionnaires et de la dialectique partisane, si l'amitié est le but de la politique, Jean Ousset nous montre comment pour agir en responsable, l'amitié en est aussi le chemin.

 

 

 

 

 

09:40 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0)

08/08/2017

Irak : les évêques réfléchissent à l’“après Mossoul”:

 

 

 

002.png

 

 

 

 

Une importante réunion des hauts responsables des Églises chrétiennes a réfléchi à l’“après Mossoul”, c’est-à-dire au moment, attendu de tous, où Mossoul et toute la plaine de Ninive auront été libérées de la présence de l’État Islamique. À remarquer, l’appui apporté par tous les prélats aux « unités de protection populaire formées par des chrétiens » qui participent aux combats (notamment les Unités de protection de la plaine de NiniveNPU).

 

 

 

En ce qui concerne la gestion politique et administrative de la plaine de Ninive, sitôt libérée du joug des djihadistes du prétendu État islamique, il faudra trouver et mettre en place des modalités « acceptables », conformes aux « dispositions de la Constitution irakienne ». Entre temps, les chefs et hauts représentants des églises chrétiennes locales sont persuadés que, pour le moment, cette question ne représente pas la priorité. « Il est préférable de laisser ce problème pour la phase suivant la libération et le retour des évacués ainsi que leur réinsertion », après que les villes et villages auront été bonifiés déminés et assuré l’usage des maisons et des infrastructures. Ce n’est qu’alors qu’il sera possible de discuter de l’avenir politique de la plaine de Ninive par un dialogue pacifique et serein avec les parties intéressées ». Tel est le message clef lancé par les patriarches et les évêques des Églises locales présentes en Irak, qui se sont réunis hier, dimanche 30 octobre, au siège du patriarcat chaldéen d’Ankawa, faubourg d’Erbil, afin de faire le point sur les nouvelles perspectives qui s’ouvriront dans la région lorsque Mossoul sera également libérée des milices de l’État islamique ». À la rencontre d’Ankawa ont notamment participé le patriarche de Babylone des Chaldéens, S.B. Louis Raphaël Ier Sako, Gewargis III Sliwa, patriarche de l’Église assyrienne d’Orient, et Nicodemus Daoud Matti Sharaf, métropolite syro-orthodoxe de Mossoul. « Les chrétiens constituent une composante originaire de l’Irak ». Ils ont toujours apporté une contribution précieuse en termes de modération et d’ouverture envers les autres composantes ethniques et religieuses de la région et, après les violences et les crimes subis de la part des djihadistes, leur apport semble encore plus nécessaire pour aider à la réconciliation et à la coexistence pacifique. C’est pourquoi – soulignent les chefs des Églises – il faut que la composante chrétienne soit libérée de toute discrimination et que les droits des chrétiens soient protégés comme ceux de tous les autres irakiens, « dans les faits et non par de belles paroles », conformément à ce qui est écrit dans la Constitution. Dans le document diffusé au terme de la rencontre, les patriarches et évêques irakiens présents rendent hommage avec gratitude à toutes les forces militaires impliquées dans la libération de la plaine de Ninive, y compris les unités de protection populaire formées par des chrétiens. Les chefs des Églises chrétiennes indiquent également avoir concordé une prochaine rencontre avec des parlementaires et des responsables d’organisations politiques chrétiens.

 

 

 

001.jpg

 

 

 

 

Source : Agence Fides,

 

09:26 Publié dans Spirituel | Lien permanent | Commentaires (0)

04/08/2017

Défections dans l’Église luthérienne en Finlande:

 

 

 

 

 

 

 

 

À la suite de la validation, par la Parlement finlandais d’une initiative citoyenne autorisant le « mariage » homosexuel, étape préalable au vote d’une loi définitive, de nombreux fidèles de l’Église luthérienne, qui regroupe 75% des finlandais, ont quitté cette Église. Le site internet consacré aux démarches de retrait de cette institution a enregistré près de dix mille requêtes depuis vendredi, dont près de 5 200 pour la seule journée de dimanche.

 

 

 

 

Les débats sur cette initiative ont révélé une fracture au sein même de l’Église luthérienne dans ce pays. En effet, l’archevêque Kari Mäkinen déclarait vendredi se « réjouir du fond de (son) cœur » du résultat du vote, tandis que le même jour, un autre haut dirigeant de l’Église luthérienne affirmait que le vote « n’a pas changé l’idée (ecclésiastique) de mariage », qui demeure une union entre une femme et un homme.

09:06 Publié dans Eglise | Lien permanent | Commentaires (0)

01/08/2017

Allemagne : chrétiens persécutés par centaines dans les asiles de réfugiés:

 

 

refugeescold_si.png

 

 

 

« La situation des réfugiés chrétiens dans les asiles pour réfugiés en Allemagne est insupportable » : c’est le constat, appuyé sur des constations, que viennent de diffuser dans un rapport accablant des organisations humanitaires allemandes : Portes Ouvertes (Allemagne), Aktion für verfolgte Christen und Notleidende (AVC), Zentralrat Orientalischer Christen in Deutschland(ZOCD), Aide à l’Église en Détresse (Allemagne)… Le nombre des agressions contre les chrétiens est proprement hallucinant : 743 cas documentés ! « En tant que minorité, ils sont de nouveau discriminés, battus, menacés de mort par les réfugiés musulmans mais aussi, en partie, par le personnel musulman (agents de sécurité, interprètes, volontaires) au seul motif de leur religion ». Le rapport précise qu’il ne s’agit là que du « sommet de l’iceberg » : « On doit estimer qu’il y a très grand nombre de cas non signalés ».

 

 

 

 

 

Source : Voice of the Persecuted,