Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

03/09/2021

Bibliothèque en ligne d'oeuvres de théologie luthériennes:

 

 

 

 

 

 

10727972.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

Bibliothèque en ligne d'oeuvres de théologie luthériennes

La Sainte Bible (documents et liens externes)

 

Louis Segond (par mot-clé
Bible de Semeur (par mot-clé
Version Créole (Haitien) de la Bible (par mot-clé)Nouveau Testament lue à haute voix RealAudio (incomplet)

NOUVEAU! Pour accéder à d'autres versions de la Bible: 
The Unbound Bible en français 

Confessions de foi luthériennes

 

Le Petit Catechisme de Martin Luther 
La Confession d'Augsbourg de 1530

Bible:

 

Le Monde de l'Ancien Testament 
Commentaire Sur Miché 
Le Monde du Nouveau Testament 
Les Miracles de Christ 
Les Paraboles du Seigneur 
Commentaire de Paul aux Philippiens 
Commentaire Sur l'Apocalypse
Doctrine
Petite Dogmatique Luthérienne 
Le Sacrement Du Baptême 
Le Sacrement De La Sainte Cène 
Symbolique Luthérienne: Églises, Communautés et Sectes 
L'Islam 
Le Mouvement Charismatique 
Doctrine De l'Écriture 
Manuel de Doctrine Chrétienne
Liturgie
Introduction à la Liturgie Lutherienne 
Tableaux des lectures Bibliques pour les dimanches et les fêtes (tirés du document ci-haut)
                (NOUVEAU! Tableaux mis à jour et corrigés!) 
        Série "A" (Matthieu) (2004-2005) PDF 
        Série "B" (Marc) (2005-2006) PDF 
        Série "C" (Luc) (2006-2007) PDF 
        Série "A" (Matthieu) (2007-2008) PDF 
        Fêtes à dates fixes et autres fêtes (perpetuel) PDF 
Liturgie du Culte Dominical 
Liturgie des Matines -- Édition "demi-page" PDF 
"Te Deum Laudamus" selon Martin Luther PDF 
        (avec notation musicale) 
Litanie sur le Notre Pere PDF 
        (basée sur le texte du Petit Catéchisme)
Pastoral
Cure d'Ame 
Pierres Vivantes et Gérants Fidèles 
Pastorale du Mariage

Documents Audio

 

La Loi et l'Evangile (Revue Bonne Nouvelle 11) RealAudio 
Nouveau! Émission Radio Lumière sur le Chemin MP3 (Lien externe)

Outil de recherche: 


 

 
(Service offert gratuitemnet par Google.ca)
 
 
INDICATIONS
Pour chercher une phrase, l'entourer de guillemets, par ex. "moyens de grâce".  Pour des recherches plus complexes, on peut ajouter plusieurs termes et expressions;  l'outil présentera les pages qui contiennent tous les éléments qu'on lui a demandé de chercher.
NOTE: ACCENTS, CÉDILLES: L'outil de recherche ne sait pas qu'un "é" est parfois rendu en majuscule "É", d'autres fois tout simplement "E".  Lors d'une recherche, essayez donc des variations avec et sans accents, cédilles, etc., puisque certains textes contiennent des majuscules accentuées, mais la grande majorité non.  Cependant, sans accents, on ne retrouvera que les occasions en majuscules.
NOTE: FORMES D'UN SEUL MOT: L'outil de recherche ne sait pas que les differentes formes d'un mot viennent du meme terme.  Il faudra donc chercher "luthérien" et ensuite répéter la recherche avec "luthérienne" pour trouver tout ce qu'on cherche...
 
 
 
 
 
Questions? commentaires?  Vous pouvez rejoindre le bibliothécaire-virtuel à: davem@citenet.net, 

ou via la page de réponse de l'église où il est le pasteur.
Bonne lecture, et que le Seigneur soit avec vous!
(à jour le 4septembre, 2020)
 
 

Wittenberg_Market_square.jpg

 

Notre site-mêre:  www.egliselutherienne.org

 

 
 
 

 

 

                                                       

 

 

24/08/2021

Scofield Bible de référence:

 

 

 

 
 
 
 
Couverture d'une édition de 1917 de la Bible Scofield présentée en cadeau en 1941.
 
 

La Scofield Reference Bible est une Bible d'étude largement diffusée, éditée et annotée par l'étudiant américain de la Bible Cyrus I. Scofield , qui a popularisé le dispensationalisme au début du 20ème siècle. Publié par Oxford University Press et contenant le texte intégral de la version traditionnelle, King James Protestant , il est apparu en 1909 et a été révisé par l'auteur en 1917. [1]

 

 

Caractéristiques et héritage :

 

 

 

 
 
 
Scofield Reference Bible, page 1115. Cette page inclut la note de Scofield sur Jean 1:17, que certains ont interprétée comme signifiant que Scofield croyait en deux moyens de salut.
 
 

La Bible Scofield avait plusieurs caractéristiques innovantes. Plus important, il a imprimé ce qui équivalait à un commentaire sur le texte biblique à côté de la Bible au lieu d'un volume séparé, le premier à le faire depuis la Bible de Genève (1560). [2] Il contenait également un système de références croisées qui reliait les versets de l'Ecriture et permettait à un lecteur de suivre des thèmes bibliques d'un chapitre et d'un livre à l'autre (ce que l'on appelle les «références en chaîne»). Enfin, l'édition de 1917 a également tenté de dater des événements de la Bible. C'est dans les pages de la Bible de référence de Scofield que de nombreux chrétiens ont d'abord rencontré le calcul de la date de la création de l' archevêque James Ussher en 4004 av. et à travers la discussion des notes de Scofield, qui préconisaient la « théorie de l'écart», les fondamentalistes ont entamé un sérieux débat interne sur la nature et la chronologie de la création . [3]

 

 

La Bible de Scofield a été publiée seulement quelques années avant la Première Guerre mondiale , une guerre qui a détruit l'optimisme culturel qui avait vu le monde comme entrant dans une nouvelle ère de paix et de prospérité; puis l'après- Seconde Guerre mondiale a vu la création en Israël d'une patrie pour les Juifs . Ainsi, le prémillénarisme de Scofield semblait prophétique. "Au niveau populaire, en particulier, beaucoup de gens sont venus à considérer le schéma dispensationaliste comme complètement justifié." [4] Les ventes de la Bible de référence ont dépassé deux millions d'exemplaires à la fin de la Seconde Guerre mondiale. [5] La Scofield Reference Bible a promu le dispensationalisme , la croyance qu'entre la création et le jugement final il y aurait sept époques distinctes de la relation de Dieu avec l'homme et que ces époques sont un cadre pour synthétiser le message de la Bible. [6] C'est en grande partie grâce à l'influence des notes de Scofield que le dispensationalisme a gagné en influence parmi les chrétiens fondamentalistes aux États-Unis. Les notes de Scofield sur le Livre de l'Apocalypse sont une source majeure pour les divers calendriers, jugements et plaies élaborés par des écrivains religieux populaires tels que Hal Lindsey , Edgar C. Whisenant et Tim LaHaye ; [7] et en partie à cause du succès de la Scofield Reference Bible, les fondamentalistes américains du vingtième siècle ont mis davantage l'accent sur la spéculation eschatologique . Les adversaires du fondamentalisme biblique ont critiqué la Bible de Scofield pour son air d'autorité totale dans l'interprétation biblique, pour ce qu'ils considèrent comme son glissement des contradictions bibliques, et pour son accent mis sur l'eschatologie. [8]

 

 

Les notes bibliques Scofield Reference de 1917 sont maintenant dans le domaine public , et la Bible est «toujours la meilleure édition de la Bible de Scofield» au Royaume-Uni et en Irlande. [9] En 1967, Oxford University Press a publié une révision de la Bible de Scofield avec un texte de KJV légèrement modernisé, et un muting de certains des principes de la théologie de Scofield. [10] Les éditions récentes de la Bible d'étude de KJV Scofield ont déplacé les changements textuels faits en 1967 à la marge. [11] La presse continue à publier des éditions sous le titre Oxford Scofield Study Bible , et il y a des traductions en français, allemand, espagnol et portugais. Par exemple, l'édition française publiée par la Société biblique de Genève est imprimée avec une version révisée de la traduction de Louis Segond qui comprend des notes supplémentaires d'un comité francophone. [12] Au 21ème siècle, Oxford University Press a publié des notes de Scofield pour accompagner six traductions anglaises supplémentaires. [13]

 

 

Références :

 

 

  1. Jump up^ La page de titre énumérait sept «éditeurs de consultation»: Henry G. Weston, James M. Gris , WJ Erdman , AT Pierson , WG Moorehead, Elmore Harris et AC Gaebelein . "Le rôle que ces éditeurs ont joué dans le projet a fait l'objet de débats: apparemment, Scofield ne voulait que reconnaître leur aide, même si certains ont spéculé qu'il espérait obtenir un soutien pour sa publication des deux côtés du mouvement millénariste. dispositif." Ernest Sandeen, Les racines du fondamentalisme: le millénarisme britannique et américain, 1800-1930 (Chicago: University of Chicago Press, 1970), 224.
  2. Jump up^ Gordon Campbell, Bible: L'histoire de la version King James, 1611-2011 (Oxford University Press, 2010), 26. La Bible Scofield était le prédécesseur de la «tendance marketing très réussie» d'orienter les outils d'étude biblique pour les laïcs moyens. Mangum & Sweetnam, 172.
  3. Jump up^ Les dates d'Ussher et la théorie d'écart ne sont pas complètement congruentes les unes avec les autres, les dates d'Ussher impliquant une jeune terre , et le "fossé" entre les deux premiers vers de la Genèse - aussi bien que l'allocation de Scofield de la théorie la possibilité d'une vieille terre . Mangum & Sweetnam, 97.
  4. Jump up^ Mangum & Sweetnam, 179.
  5. Jump up^ Gaebelein, 11.
  6. Jump up^ Magnum et Sweetnam, 188-195. Historiquement parlant, la Scofield Reference Bible était au dispensationalisme ce que les quatre-vingt-quinze thèses de Luther étaient au luthéranisme , ou ce que les instituts de Calvin étaient au calvinisme . (195).
  7. Jump up^ Mangum & Sweetnam, 218.
  8. Jump up^ Bruce Bawer, Voler Jésus: Comment le fondamentalisme trahit le christianisme (New York: Three Rivers Press, 1997).
  9. Jump up^ Mangum & Sweetnam, 201. Le texte de King James Version reste sous copyright de la Couronne .
  10. Jump up^ Mangum & Sweetnam, 201. "La popularité continue des billets de 1917 peut refléter la préférence des acheteurs pour le Scofield original et à pleine puissance ." Mangum & Sweetnam suggèrent que la popularité de l'édition de 1917 pourrait également refléter un engagement fort envers la traduction de la version anglaise de la KJV. Scofield a été accusé de promouvoir "deux voies de salut" avec une dispense d'œuvres avant la mort et la résurrection du Christ et une dispense de la grâce après. Dans la révision de 1967, la note de Scofield sur John 1:17 "a été réécrite, et semblait maintenant dire le contraire de l'original de Scofield." Gordon Campbell, Bible: L'histoire de la version King James, 1611-2011(Oxford University Press, 2010), 246-47.
  11. Jump up^ Éditeurs (2003). "La Bible Scofield étude III, KJV: Comment utiliser cette étude de la Bible" . . Récupéré le 2015-12-10 .
  12. Jump up^ Mangum & Sweetnam, 202-03. Certaines de ces notes sont également apparues en coréen et en polynésien.
  13. Jump up^ Campbell, Bible , 248.

 

 

 

  • Arno C. Gaebelein , L'histoire de la Bible de Référence de Scofield (Our Hope Publications, 1943)
  • William E. Cox, Pourquoi j'ai quitté Scofieldism (Phillipsburg, NJ: Presbyterian et Reformed Publishing Co., [199-?]) ISBN 0-87552-154-1
  • R. Todd Mangum et Mark S. Sweetnam, La Bible de Scofield: son histoire et son impact sur l'Église évangélique (Colorado Springs: Paternoster Publishing, 2009)

 

 

20/08/2021

John Bunyan (1628-1688):

 

 

 

John Bunyan 1.jpg

 

 

 

LE RÊVEUR IMMORTEL

par Orlando Boyer

 

 

 

" Dans mon voyage à travers le désert de ce monde, j'arrivai dans un lieu où il y avait une caverne. Je m'y couchai pour prendre un peu de repos, et m'étant endormi, je fis un rêve: je voyais un homme vêtu d'habits sales et déchirés. Il était debout et tournait le dos à sa maison. Dans sa main, il tenait un livre, et ses épaules étaient chargées d'un pesant fardeau. "

 

 

Il y a trois siècles, John Bunyan commençait ainsi son livre, Le voyage du pèlerin. Ceux qui connaissent ses œuvres littéraires peuvent confirmer qu'il est bien " le rêveur immortel qui, même mort, parle encore ". Cependant, bien que des milliers de croyants connaissent Le voyage du Pèlerin, bien peu nombreux sont ceux qui connaissent l'histoire de la' vie dédiée à la .prière de ce courageux prédicateur.

 

 

Bunyan, dans son autobiographie intitulée Grâce abondante pour le premier des Pécheurs, nous apprend que ses parents, bien que très pauvres, réussirent à lui faire apprendre à lire et à écrire. Lui-même se nommait " le premier des pécheurs"; d'autres affirment qu'il eut " beaucoup de chance " bien que non encore croyant. Il épousa une jeune fille dont toute la famille était profondément croyante. Bunyan était rétameur, et comme tous ceux de son métier, très pauvre. De son côté, elle possédait pour tout bien deux livres: Le chemin qui mène au ciel et La pratique de la piété, œuvres que son père lui avait laissées en mourant. Bien que Bunyan ait trouvé dans ces deux livres " quelques points qui l'avaient intéressé ", ce fut lors des cultes qu'il éprouva la conviction d'être sur le chemin de l'enfer.

 

 

Dans les passages suivants tirés de Grâce abondante pour le premier des pécheurs, on découvre comment il lutta par la prière pendant la période de sa conversion:

 

 

"J'eus entre les mains une œuvre des Ranters, livre très apprécié de quelques théologiens. Incapable de juger par moi-même du mérite de ces doctrines, je m'appliquai à prier ainsi: "Ô Seigneur, je ne sais pas faire la différence entre l'erreur et la vérité. Seigneur, ne me laisse pas seul accepter ou refuser cette doctrine en aveugle; si elle vient de Dieu, fais que je ne la repousse pas; si elle est l'œuvre du diable, ne me laisse pas l'accepter;" Dieu soit loué de ce qu'Il m'ait incité à me méfier de ma propre sagesse et de ce qu'Il m'ait gardé des erreurs des Ranters. La Bible me fut très précieuse alors.

 

 

"Pendant tout ce temps où je me sentais condamné aux peines éternelles, je m'étonnais de voir les hommes s'efforcer d'obtenir des biens terrestres, comme s'ils espéraient vivre ici éternellement [...] Si j'avais eu la certitude du salut de mon âme, je me serais senti immensément riche, même si je n'avais eu que des haricots à manger.

 

 

" Je cherchai le Seigneur, priant et pleurant, et du fond de mon âme, je criai: ÔSeigneur, montre-moi, je t'en prie, que tu m'aimes d'un amour éternel. Alors, j'entendis mes paroles me revenir comme un écho: Je t'aime d'un amour éternel. Je me couchai et dormis en paix et, au réveil le lendemain, la même paix inondait mon âme. Le Seigneur m'assura: Je t'aimais quand tu vivais dans le péché; je t'aimais avant, je t'aime maintenant et je t'aimerai toujours.

 

" Un matin, alors que je priais en tremblant, convaincu que je n'obtiendrais pas une Parole de Dieu pour me consoler, il me dit: Ma grâce te suffit.

 

" Mon esprit s'illumina d'une grande clarté, comme si le Seigneur Jésus me regardait du haut du ciel à travers le toit de la maison et qu'il m'avait m'adressé ces paroles. Je rentrai chez moi en pleurant, transporté de joie et empli d'humilité au plus profond de moi.

 

 

" Cependant, un jour, alors que je marchais dans la campagne, la conscience inquiète, soudain ces paroles s'emparèrent de mon âme: Ta justice est dans les cieux. Avec les yeux de l'âme, je crus voir Jésus-Christ assis à la droite de Dieu, et qui se tenait là comme ma justice [...] En outre je vis que ce n'était pas la bonté de mon cœur qui pouvait l'améliorer ou au contraire y porter .préjudice; car ma justice c'est le Christ lui-même, le même hier, aujourd'hui et toujours. Alors les chaînes tombèrent de mes chevilles: je me trouvais libéré de mes angoisses et les tentations qui m'assaillaient perdirent de leur force; je ne craignais plus la sévérité de Dieu et je rentrai chez moi en me réjouissant par la grâce et l'amour de Dieu. Je n'ai pas trouvé dans la Bible la phrase: Ta justice est dans les cieux, mais il y a : Il a été fait pour nous sagesse et aussi justice, sanctification et rédemption (1 Corinthiens 1:30) et je vis que l'autre phrase était vraie.

 

 

" Alors que je méditais ainsi, la phrase suivante des Ecritures pénétra mon esprit avec force: Il nous a sauvés, non pas pour les œuvres de justice que nous avons accomplies, mais par sa miséricorde. Je fus ainsi élevé vers les cieux et je me retrouvai au sein de la grâce et de la miséricorde. Avant, je craignais la mort, mais maintenant, je proclamai: Je désire mourir. La mort devenait pour moi chose désirable. On ne vivait pas vraiment avant de passer dans l'autre vie. Oh, pensais-je, cette vie est à peine un songe en comparaison de l'autre! C'est en cette occasion que l'expression " héritiers de Dieu " se révéla si pleine de signification pour moi que je ne peux l'expliquer en termes terrestres. Héritiers de Dieu! Dieu lui-même est la part des saints. C'est ce que je vis et qui me remplit d'admiration; cependant, je ne peux raconter tout ce que je vis... Christ était un Christ précieux en mon âme, il était ma joie; la paix et le triomphe en Christ étaient si grands que j'eus les plus grandes difficultés à rester couché". .

 

 

Bunyan, dans sa lutte pour se libérer de l'esclavage du péché, ne fermait pas son âme aux êtres désorientés qui ignoraient les horreurs de l'enfer. A ce sujet, il écrivit:

 

 

" Par les Ecritures, je compris que l'Esprit Saint ne veut pas que les hommes enterrent leurs talents et leurs dons, mais au contraire qu'ils les développent [...] Je rends grâce à Dieu de m'avoir donné la capacité d'aimer, d'avoir pitié de l'âme de mon prochain et de m'avoir incité à m'efforcer de prononcer les paroles que Dieu pourrait utiliser afin d'atteindre les consciences et de les réveiller. En ceci le Seigneur a répondu au désir de son serviteur et les gens commencèrent à se montrer émus et angoissés, quand ils comprirent l'horreur de leurs péchés et la nécessité d'accepter Jésus-Christ.

 

 

" Du plus profond de mon cœur, j'ai crié vers Dieu sans répit pour qu'il rende efficace la Parole pour le salut des âmes [...] En fait, j'ai répété au Seigneur que si le sacrifice de ma vie devant tous pouvait servir à les réveiller et à les confirmer dans la vérité, j'accepterais avec joie.

 

 

" Dans l'exercice de mon ministère, mon principal désir était d'aller dans les lieux les plus obscurs du pays [...] Lorsque je prêchais, je ressentais les douleurs mêmes de l'enfantement pour que naissent des enfants à Dieu. S'il n'y avait pas de fruit, je n'accordais aucune importance aux éloges que pouvaient me valoir mes efforts; s'il y avait des fruits, je n'accordais aucune importance à l'opposition rencontrée ",

 

 

Les obstacles que dut affronter Bunyan furent nombreux et variés. Satan, lorsqu'il se vit sérieusement menacé par l'œuvre de ce serviteur de Dieu, commença à dresser des barrières de toutes sortes. Bunyan luttait fidèlement contre la tentation de s'enorgueillir du succès de son ministère, afin de ne pas tomber dans la condamnation du diable. Lorsqu'une fois, un auditeur lui dit qu'il avait prêché un bon sermon, Bunyan lui répondit :" Il n'est pas nécessaire de me le dire, le diable me l'a déjà murmuré à l'oreille avant même que je descende de chaire ".

 

 

Puis l'ennemi des âmes incita les impies à calomnier Bunyan et faire courir des bruits contre lui dans tout le pays afin de le pousser à renoncer à son ministère. On le traita de sorcier, de jésuite, de contrebandier, on affirma qu'il vivait avec une maîtresse, qu'il avait deux épouses et que ses enfants étaient illégitimes.

 

 

Lorsque tous ces stratagèmes du malin pour détourner Bunyan de son ministère glorieux eurent échoué, ses ennemis l'accusèrent de ne pas observer les règles du culte de l'Eglise officielle. Les autorités civiles le condamnèrent à la prison à perpétuité et se refusèrent formellement à révoquer la sentence, malgré tous les efforts des amis de Bunyan et les prières de sa femme; il devait rester prisonnier jusqu'au jour où il prêterait serment de ne plus jamais prêcher.

 

 

Au sujet de son emprisonnement, il nous raconte:

 

 

" Je n'avais jamais autant ressenti la présence de Dieu. à mes côtés à tout instant avant d'être emprisonné […] me fortifiant si tendrement avec telle ou telle parole des Ecritures, à tel point que j'en vins à désirer, si cela était permis, des tribulations plus grandes encore pour recevoir une plus grande consolation.

 

 

" Avant mon incarcération, j'ai prévu ce qui devait m'arriver et deux choses brûlaient dans mon cœur sur la façon dont je pourrais faire face à la mort, si j'en arrivais là. Je fus poussé à prier, à demander à Dieu de me fortifier "à tous égards par sa puissance glorieuse, en sorte que vous soyez toujours et avec joie persévérants et patients. Rendez grâces au Père." Pendant toute l'année qui précéda mon arrestation, je ne priais presque jamais sans que ce verset des Ecritures ne me revienne à l'esprit et sans que je ne comprenne que pour souffrir avec patience et surtout avec joie, il fallait une grande force d'âme.

 

 

" La seconde considération fut dans le passage suivant: Et nous regardions comme certain notre arrêt de mort, afin de ne pas placer notre confiance en nous-mêmes, mais de la placer en Dieu, qui ressuscite les morts. Grâce à ce verset je compris que si j'en arrivais à souffrir comme je le devais, premièrement je devais condamner à mort tout ce qui appartenait à notre vie, considérant ma femme, mes enfants, ma santé, les plaisirs, tout, enfin, comme morts pour moi et moi pour eux.

 

 

"Je résolus, comme dit Paul, de ne pas regarder les choses qui se voient, mais celles qui ne se voient pas; parce que les choses qui se voient sont temporelles alors que celles qui ne se voient pas sont éternelles. Et. je compris que si je m'étais préparé seulement à la prison, je pourrais à l'improviste être appelé aussi à être fouetté ou attaché au pilori. De même si je m'attendais seulement à ces châtiments, je ne supporterais pas celui de l'exil. La meilleure façon de supporter les souffrances était d'avoir confiance en Dieu, pour ce qui était du monde à venir, et pour celui-ci, il fallait considérer le tombeau comme ma demeure, dresser ma couche dans les ténèbres et dire à la décomposition: c'est toi mon père et à la vermine: Ma mère et ma sœur (Job 17:13-14).

 

 

" Cependant, en dépit de ce réconfort, j'étais un homme en proie à la faiblesse. La séparation d'avec ma femme et nos enfants, je la ressentais parfois en prison comme si ma chair était arrachée de mes os, ceci non seulement parce que je pensais aux épreuves et aux malheurs que subissaient ces êtres qui m'étaient chers, particulièrement ma fille aveugle. Pauvre fille, comme ton existence en ce monde est triste! Tu seras maltraitée; tu demanderas l'aumône, tu souffriras de la faim, du froid, du dénuement et autres malheurs! Oh, les souffrances de ma petite aveugle me déchiraient le cœur en lambeaux!

 

 

"Je méditais également beaucoup sur l'horreur de l'enfer pour ceux qui craignaient la croix au point de se refuser à rendre gloire à Christ et de nier ses paroles et sa loi devant les fils des hommes. Mais je pensais encore plus à la gloire que le Christ prépare pour ceux qui avec amour, foi et patience rendent témoignage pour lui. Le souvenir de ces choses contribuait à diminuer la tristesse que je ressentais lorsque je pensais aux êtres chers qui souffraient à cause de mon témoignage pour Christ. "

 

 

Mais toutes les horreurs de la prison ne suffirent pas à ébranler le courage de John Bunyan. Lorsqu'on lui offrit la liberté en échange de l'engagement de ne plus jamais prêcher, il répondit: "Si je sortais aujourd'hui de prison, demain je prêcherais de nouveau l'Evangile avec le secours de Dieu ".

 

 

A ceux qui pensent qu'en fin de compte, John Bunyan n'était qu'un fanatique, nous conseillons de lire et de méditer les œuvres qu'il nous légua: Eclaircissements sur quelques vérités évangéliques, La prière, le voyage du pèlerin, Grâce abondante pour le premier des Pécheurs et beaucoup d'autres pas encore traduites en français.

 

 

John Bunyan passa plus de douze ans en prison. Il est facile de dire que ce furent douze longues années, mais il est difficile d'imaginer ce que cela signifie vraiment; il passa plus du cinquième de sa vie en prison, alors qu'il était dans la force de l'âge. Ce fut un Quaker du nom de Whitehead qui obtint sa libération. Une fois libre, il alla prêcher à Bedford, à Londres et dans de nombreuses autres villes. Il finit par devenir si populaire qu'on le surnomma " Evêque Bunyan ". Il poursuivit son ministère fidèlement jusqu'à l'âge de soixante ans, lorsqu'il fut victime de la fièvre et mourut. Des dizaines de milliers de personnes se rendent encore sur sa tombe.

 

 

 

Comment expliquer le succès de John Bunyan? Orateur, écrivain, prédicateur, moniteur d'école du dimanche ou père de famille, chacun peut tirer grand profit de l'étude du style et des mérites des œuvres de Bunyan, en dépit du fait que celui-ci ne fut qu'un simple ferblantier sans aucune instruction.

 

 

Mais comment peut-on expliquer la réussite merveilleuse de Bunyan? Comment un homme inculte pouvait-il prêcher comme il le faisait et écrire dans un style susceptible d'intéresser les enfants comme les adultes, les rois comme les pauvres, les savants comme les profanes? La seule explication est que c'était un homme en communion constante avec Dieu. Bien que son corps était retenu en prison, son âme était libre. Car c'est dans une cellule que John Bunyan eut les visions décrites dans ses livres; des visions beaucoup plus réelles que ses persécuteurs et que les murs qui l'entouraient. Ses ennemis ont disparu depuis longtemps et ces murs sont tombés en ruines, mais les écrits de Bunyan continuent à apporter lumière et joie à toutes les générations partout sur la terre.

 

 

Ce qui suit montre la lutte que Bunyan soutenait avec Dieu lorsqu'il priait: " Il y a dans la prière un moment où il faut mettre à découvert la personnalité, ouvrir son cœur devant Dieu, épancher son âme affectueusement en demandes, soupirs et gémissements : Seigneur, dit David, tous mes désirs sont devant toi, et mes soupirs ne te sont pas cachés (Psaume 38:10). Et encore: Mon âme a soif de Dieu, du Dieu vivant; quand irai-je et paraîtrai-je devant la face de Dieu? Je me souviens avec effusion de cœur " (Psaume 42:3,5).

 

 

En une autre occasion, il écrivit: " Parfois les meilleures prières consistent plus en soupirs qu'en paroles, et ces paroles ne sont rien d'autre que la simple représentation du cœur, la vie et l'esprit de ces prières ".

 

 

Comment il insistait et importunait Dieu dans ses prières, se voit clairement dans le paragraphe suivant: " Je te le dis: continue à frapper, à pleurer, à gémir et à supplier; s'il ne se lève pas pour s'occuper de toi parce que tu es son ami, au moins, en raison de ton insistance, il se lèvera pour te donner ce dont tu as besoin ".

 

 

Indiscutablement, le caractère extraordinaire de la vie de Bunyan avait sa source dans sa profonde connaissance des Saintes Ecritures qu'il aimait tant et dans ses prières persévérantes à Dieu qu'il adorait. Si quelqu'un se demande si Bunyan a fait la volonté de Dieu pendant les douze longues années qu'il a passées dans la prison de Bedford, il doit reconnaître que ce serviteur du Christ, en écrivant Le voyage du pèlerin en prison, a prêché un sermon qui, près de trois siècles après, se lit toujours en cent quarante langues. C'est le plus fort tirage après la Bible. Sans un tel dévouement à Dieu, il n'aurait pas été possible d'atteindre le résultat incommensurable et durable de ce sermon prêché par un ferblantier pénétré de la grâce de Dieu.

 

 

Références: Les Héros de la Foi, Orlando Boyer - Editions VIDA

 

 

 

John Bunyan 2.jpeg

 

 

 

 

 

30/07/2021

Jésus et le livre de la Genèse:

 

 

 

Par Laurence Tisdall:

 

 

La Bible ne laisse personne indifférent, croyant ou non-croyant. Posez une Bible sur le coin de votre table, dans un restaurant et regardez combien de personnes vont tourner la tête pour observer. Pensent-elles que nous sommes des fanatiques religieux? Ou est-ce qu’ils sont simplement curieux de voir qui osera défier l’esprit séculier du monde? Je crois que c’est un peu les deux. Le chrétien traverse continuellement des courants d’incrédulité. Des courants qui soulèvent parfois l’adversité la plus féroce. La Bible, déclarée comme étant la Parole de Dieu (2 Tim 3.16) est l’absolu qui définit ce qui est bien et ce qui est mal. Elle nous confronte avec le concept du péché et rend les non-croyants inconfortables. Alors, pour contourner son sentiment de culpabilité, notre société s’impatiente, et tente de discréditer la Bible. Les journaux, les films et les revues nous submergent d’informations, indiquant que la  » science  » a démontré que la Bible est simplement une collection d’histoires de l’antiquité peu fiables, de poésies et de fables. Contrairement à ce qui est indiqué dans la Genèse, l’univers aurait surgi d’un Big Bang sans cause, il y a 10 ou 15 milliards d’années. La vie sur la terre serait apparue par hasard. Les lois de la survie du plus fort permettent à la grenouille de devenir un prince. Avec assez de temps, un singe commence à marcher debout, et devient un humain. En fait, l’impossible devient possible et on a remplacé le Dieu créateur de l’univers par l’homme, l’ultime production du temps et du hasard.

 

 

Il est évident que  » l’attaque  » contre la Bible vise principalement les premiers chapitres de la Genèse. Il y a plus d’un siècle, Thomas Huxley a exprimé ses vues sur la science et la Bible (Victoria Institute , 1866, 2:304)

 

 

«  Vous (le clergé) racontez à vos assemblées que le monde a été créé il y a 6 000 ans, en 6 jours, et que tous les animaux vivants ont été créés dans ce laps de temps… Je suis obligé de dire que je ne crois pas en ces déclarations que vous faites, je suis encore obligé de dire que je ne peux trouver parmi les hommes de science et de recherche, les hommes de vérité, un seul qui ne croit pas exactement le contraire.

 

Notez qu’Huxley se trompait sur plusieurs points dans cette citation. Par exemple, les créationnistes ne croient pas que  » tous les animaux vivants  » ont été créés durant les six jours, mais que les ancêtres de tous les animaux vivants ont été créés durant cette période. Néanmoins, 120 années plus tard, nous trouvons les mêmes propos dans les revues scientifiques et populaires. La science semble avoir remplacé la Parole de Dieu comme autorité sur la vérité ! Robert Lewis Dabner, un éminent presbytérien du dernier siècle, nous écrit que cette situation s’explique par deux facteurs :  » notre intelligence déchue et l’exaltation du naturalisme « 1. La science n’est pas et ne sera jamais une autorité reconnue pour interpréter la Bible. Si nous voulons savoir comment interpréter le livre de la Genèse, pourquoi ne pas se référer à l’ultime autorité, Jésus ? Il est intéressant de voir comment Jésus interprétait les premiers chapitres de la Genèse.

Dans l’évangile de Jean, Jésus dit :

 

 

Car si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, parce qu’il a écrit de moi. Mais si vous ne croyez pas à ses écrits, comment croirez-vous à mes paroles? (Jean 5 :46-47)

Nous lisons dans le 3e chapitre de la Genèse, écrit par Moïse, la première promesse messianique :

 

 

Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité: celle-ci t’écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon (Gen 3.15).

Jésus n’enseignait pas à ceux qui l’écoutaient que la Genèse était faite de fables ou de poèmes… non, Jésus lui-même témoigne de la véracité du texte de la Genèse et qu’elle est essentielle pour avoir la foi en lui! L’importance des écrits de Moïse est soulignée dans l’évangile de Luc :

 

 

Et Abraham lui dit: S’ils n’écoutent pas Moïse et les prophètes, ils ne se laisseront pas persuader quand même quelqu’un des morts ressusciterait. (Lu 16.31)

Ce verset est une puissante exhortation à chercher dans les textes que Moïse a écrits, notamment la Genèse, la révélation de qui est le fils de Dieu, le Messie. Comment convaincre les non-croyants du besoin d’un sauveur si nous ne croyons pas aux premiers chapitres de la Genèse ? Comment expliquer la souffrance dans le monde, si nous ne croyons pas à la chute de l’homme ? Comment avoir confiance dans la Bible, si les neuf premiers chapitres ne sont que des mythes ? Non, les six jours de la création ne sont pas juste une invention par Moïse pour nous aider à découper le temps ou pour améliorer la mise en page des rouleaux. Non, le jardin d’Eden, Adam et Eve et le serpent ne sont pas des personnages fictifs. Selon Jésus, la Genèse est vraie… textuellement.

 

 

La  » science  » est censée avoir démontré que Jésus était dans l’erreur, que nous n’avons plus besoin de nous laisser enchaîner par la moralité ou de nous soumettre aux 10 commandements de Dieu. L’évolution n’est-elle pas un  » fait  » scientifique ? La réponse, comme vous le savez est NON. Malheureusement, beaucoup de chrétiens ont été amenés à croire des  » fables  » concernant la Bible et la science (2 Tim 4.4,5). On nous encourage à ne pas prendre au sérieux ce qui est écrit dans le livre de la Genèse. Pourtant, il est clair que Jésus confirme que les premiers chapitres de la Genèse doivent être respectés mot pour mot. Par exemple en Matthieu Jésus dit :

 

 

N’avez-vous pas lu que le créateur, au commencement, fit l’homme et la femme… (Mt 19 :4-6)

Remarquez comment Jésus dit  » qu’ au commencement  » l’homme et la femme ont été créés. Il ne parle pas d’hommes-singes avant Adam, pas de création chaotique avec satan en charge

 

 

 

 

 

 

 

 

avant le  » commencement « , pas de milliards d’années avant l’apparition de l’homme. En fait, Jésus et les disciples interprétaient le livre de la Genèse textuellement, comme son auteur, Moïse, l’aurait voulu. En passant, ce verset me rappelle toujours une rencontre que j’ai faite à l’université Laval. Après mon enseignement sur l’historique de l’évolution de l’homme, deux Raëliens sont venus me féliciter pour l’excellent travail que je faisais en démontrant que l’évolution des singes à l’homme ne s’est jamais produite. Les Raëliens croient que la race humaine a été ensemencée sur la Terre par des extra-terrestres, il y a environ 28 000 ans. Ils disent que la Genèse parle d’Elohim et que ce mot faisait référence aux extra-terrestres. Ils m’ont expliqué comment Jésus était l’un de ces extra-terrestres. Sachant que leur secte est plutôt sexuelle de nature, j’ai posé la question suivante :  » Jésus nous dit dans Marc 10.7-9 que l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et que les deux deviendront une seule chair… Que l’homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint. Alors, ne devons-nous pas nous limiter à un partenaire dans les liens du mariage ?  » Ils m’ont répondu  » Mais vous savez, les textes du nouveau testament sont corrompus « .  » Intéressant  » leur ai-je répondu,  » mais Jésus a souvent cité le deuxième chapitre de la Genèse (2.24), le même chapitre qui parle justement d’Élohim. Pouvons-nous supposer que votre interprétation du mot Élohim est aussi erronée ? « . La conversation a eu une fin plutôt abrupte et les Raëliens sont partis sur le champ !

 

 

Dans Matthieu, Jésus proclame en parlant du temps des tribulations :

 

 

Car alors, la détresse sera si grande qu’il n’y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et qu’il n’y en aura jamais.(Matt 24.21 ; Marc 13.9)

Il est naturel de considérer, selon les paroles de Jésus, des catastrophes telles que celles décrites dans la Genèse (au commencement). Durant ce temps, des catastrophes causeront encore plus de détresse que celles du déluge universel, de Sodome et Gomorrhe et de la tour de Babel. Puisqu’on parle de déluge universel, regardons les versets suivants où Jésus parle du déluge universel et de Noé

 

 

 » Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même à l’avènement du Fils de l’homme. Car, dans les jours qui précédèrent le déluge, les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche; et ils ne se doutèrent de rien, jusqu’à ce que le déluge vînt et les emportât tous: il en sera de même à l’avènement du Fils de l’homme.  » (Matt 24.37-39).

 

 

Jésus affirme que Noé est un vrai personnage et que le déluge était réel. Pierre, un des disciples de Jésus, nous indique que des personnes  » dans les derniers jours  » vont nier l’évidence d’un déluge universel :

 

 

 » sachant avant tout que, dans les derniers jours, il viendra des moqueurs avec leurs railleries, marchant selon leurs propres convoitise… Ils veulent ignorer, en effet, que des cieux existèrent autrefois par la parole de Dieu, de même qu’une terre tirée de l’eau et formée au moyen de l’eau, et que par ces choses le monde d’alors périt, submergé par l’eau. (2 Pi 3.3-6 ; voir aussi 2 Pi 2.5 et 1 Pi 3.20).

Si le déluge décrit dans la Genèse n’était pas universel ni littéral mais seulement poétique et que le but était d’illustrer des bons principes, pourquoi Jésus, le Fils de Dieu, le Créateur, ne l’aurait-il pas dit à ses disciples. Pourquoi Pierre croit-il à l’histoire du déluge si ce n’est jamais arrivé, et surtout pourquoi Pierre nous dit qu’il viendra des  » moqueurs  » qui mentiront concernant l’évidence d’un déluge universel? On ne peut que se rendre à l’évidence que le déluge était universel et que le registre historique contenu dans le livre de la Genèse est véridique !

 

 

Jésus appuie l’histoire de Caïn et Abel dans l’évangile de Luc :

 

 

 » depuis le sang d’Abel jusqu’au sang de Zacharie, tué entre l’autel et le temple  » (Luc 11.51).

 

 

Il ne faut pas oublier non plus que les deux généalogies de Jésus remontent jusqu’à Adam (Matt 1, Luc 3) ! Nous pouvons comprendre que si nous réduisons les premiers chapitres de Genèse à des contes de fées, les évangiles et Jésus ressuscité ne sont que des mensonges grossiers. Je crois que le livre de la Genèse est possiblement le livre le plus important pour notre foi parce qu’il nous donne le fondement sur lequel nous pouvons avoir une foi intelligente et rationnelle.

 

 

Parfois les évolutionnistes et humanistes comprennent plus l’importance de la Genèse pour la christianisme que les chrétiens. Richard Bozarth dans la revue American Atheist nous explique :

 » Le christianisme a combattu, combat encore et combattra longtemps la science jusqu’à une fin sans issue pour vaincre l’évolution, parce que l’évolution détruit complètement et finalement la véritable raison pour laquelle la vie de Jésus sur terre avait apparemment été nécessaire. Détruisez Adam et Ève et le principe du péché originel, et parmi les décombres, vous trouverez que celui qui en ressort misérable est véritablement le Fils de Dieu. Si Jésus n’est pas le rédempteur mort pour nos péchés, et voilà ce qu’est le raisonnement de l’évolution, alors le christianisme n’est plus que néant. «  (‘The Meaning of Evolution’, American Atheist 20 September, 1979, p. 30.)

 

 

Quoique je ne sois pas en accord avec l’idée selon laquelle le christianisme combat la  » science « , je trouve que Bozarth a bien compris l’importance du livre de la Genèse pour les chrétiens.

Il est intéressant de lire l’avertissement que Paul a donné à Timothée :

 

 

 » Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine… (ils)détourneront l’oreille de la vérité, et se tourneront vers des fables  » (2 Tim 4.4,5).

Une de ces fables ne serait-elle pas le compromis entre la Genèse et les idées évolutionnistes ?

L’image suivante démontre clairement la stratégie des  » moqueurs  » …

 

 

 

Ces moqueurs visent le fondement, ils visent la Genèse. C’est une stratégie efficace et destructrice. Il est triste de constater que seul un petit nombre de croyants sont capables d’expliquer le modèle créationniste et de détruire le fondement de l’humanisme, la théorie de l’évolution. C’est pour cette raison que j’ai fondé l’Association de Science Créationniste du Québec [http://www.creationnisme.ca].

 

 

En conclusion, je vous encourage à relire les onze premiers chapitres du livre de la Genèse et de les lire avec simplicité. La science ne contredit pas la Genèse (nous allons élaborer davantage sur ce sujet dans de futurs articles), et elle peut même fortifier notre foi en Dieu et en la véracité de la révélation de Dieu, Sa parole. Jésus croyait textuellement ce qui était écrit dans la Genèse, tout comme ses disciples et Paul. La Genèse, si on la lit telle quelle, sans élaboration compliquée, nous explique notre origine spirituelle et naturelle. Et si nous pouvons comprendre d’où nous venons, nous allons mieux comprendre notre devenir.

 

 

Et il dit aux Juifs qui avaient cru en lui: Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. (Jean 8.31,32).

1. Dabner, Robert Lewis. A caution against Anti-Christian Science in Discussions vol 3. (Edinburough:Banner of Truth, 1982) 153-154. Citée de « Did God Create in Six Days? » Joseph Pipa and David Hill, Southern Presbyterian Press, Tailors, SC. 1999.

 

 

Laurence Tisdall détient une maîtrise de l’Université McGill en biotechnologie. Il est le président-fondateur de l’Association de Science Créationniste du Québec.

 

 

 

25/06/2021

Formation Théologique par correspondance en Anglais :

 

 

 

 

L 1.jpg

 

 

 

Are you interested in taking an Immanuel Lutheran College class online?

 

1 Corinthians, Religion 101-102, Religion 305-306, and Religion 407-408 are currently available.

 

           You can see and hear an example of how each would function. Go to: classes.ilc.edu. Do not login. Scroll down  and select “Religion 101 /102 - A Sample - Pentateuch - OT Survey” orRel 407 / 408 - Christian Teachings - A Sample.”  Read the main column and follow the instructions.

 

The following table is for the school year 2015-16.

 

Semester Class

Description

Credit

Audit

Group Use

Religion 101

Old Testament

$650

$195

NA

Religion 102

Old Testament

$650

$195

NA

Religion 305

Symbolics

$650

$195

$195

Religion 306

Symbolics

$650

$195

$195

Religion 407

Dogmatics

NA

$195

$195

Religion 408

Dogmatics

NA

$195

$195

Religion 12 (HS)

1 Corinthians

NA

$56

$56

Note:  All costs are for 2015-16; NA – Not Available

 

More information at classes.ilc.edu and ilc.edu

 

           Here is some information you may wish to consider if you are interested in registering for the class and also directions on how to register for the class if desired.

 

  1. 1 Corinthians is a high school study at the 12th grade level. First Corinthians leads us to see Christ and Him crucified as the center of all faith and life and as the wisdom needed to face practical, relevant problems, and thus grow in faith, love and holiness by the power of the Spirit. This class is offered online only for auditing. If users wish to take the quizzes, they will have to do that in the same time frame as when the class meets in the fall semester. The class presentations will be open other times. (44 lessons, 45 minutes each) 
  2.  
  3. Religion 101 / 102: Old Testament Survey is a detailed study of the major events and individuals of the books of Genesis to Malachi and also God's dealings with Israel, directing all things unto Christ. (Rel 101 - 46 lessons, 45 minutes each) (Rel 102 - 49 lessons, 45 minutes each)
  4.  
  5. Religion 305 / 306: Symbolics is a study of the history, development, and contents of the three universal creeds and of the Lutheran Confessions from 1517-1580. The objectives are to compare these Confessions with Scripture, to grow in faith by the power of the Spirit, to increase our commitment to the Lutheran confessions because they are in agreement with Holy Scripture and to improve our ability to discern error and witness the truth. Subject matter studied in 305  first semester includes the three universal creeds, Luther's Catechisms, the Augsburg Confession and the Apology. (1517-1530) (43 lessons, 45 minutes each)  Subject matter studied in 306 second semester includes Completing the Augsburg Confession, the Smalcald Articles, and  the Formula of Concord. (1530-1580) (46 lessons, 45 minutes each)
  6.  
  7. Religion 407 / 408: Dogmatics is a systematic  study of Christian teachings (doctrines), showing their Biblical foundation and their application to the Christian life. Subject matter studied in 407  first semester includes Scripture, God, man, Christ, conversion, and justification (42 lessons, 45 minutes each). Subject matter studied in 408 second semester includes sanctification, the means of grace, Law and Gospel, the sacraments, the church, election, and eschatology (45 lessons, 45 minutes each).
  8.  
  9. Purpose - All the online courses are intended to be a detailed study of God’s Word according to the content descriptions given in the previous paragraphs. These courses are not intended to be “unique” revelations. That, of course, belongs to God alone and has been recorded for us in His Word. They are intended to be a study of His Word parallel to what your pastor is sharing in Bible Class so that we may grow in faith and love for Him who died for us. Because the courses have assigned homework (optional for those auditing) and meet three times a week, the courses may, perhaps, be more intensive or comprehensive than a congregational Bible Class. You may wish to take a course to supplement your Bible studies at home and church. You may wish to take those which apply for college credit, perhaps in the interest of pursuing CLC teacher certification, or as a needed step in gaining future entry to Immanuel Lutheran Seminary. Each course meets three times a week.
  10.  
  11. Time Frame - Each class may be taken as an audit at any time. They may be taken for credit only in connection with the semester in which they are taught on-site. Your time frame for participation is not limited by the semester. With each class your participation can extend before or after the class semester. But you need to register for one semester. The videos and quizzes for the classes will be available at the time of your choosing. There is one exception to auditors following their own time frame. In the semester the course is taught at ILC in an on-site class you cannot be ahead of the on-site class and if you wish to do the quizzes you must be either  two weeks behind the on-site class or must follow the time limits set for those taking the on-site class. For example: Religion 101 - fall semester of odd years (e.g. Aug.-Dec. of 2015).Religion 102 - spring semester of even years (e.g. Jan.-May of 2016). Religion 305 - fall semester of odd years (e.g. Aug.-Dec. of 2015).Religion 306 - spring semester of even years (e.g. Jan.-May of 2016). Religion 407 - fall semester of even years (e.g. Aug.-Dec. of 2016 etc.) Religion 408 - spring semester of odd years (e.g. Jan. - May of 2017 etc)  
  12.  
  13.  
  14.  
  15. Auditing - Auditing students do not receive any college credit, nor can they expect teacher evaluations.
  16.  
  17. For credit - The online course grade is based on the online quizzes and the student’s written or video presentations. There may be a preview quiz and / or a review quiz with each lesson.
  18.  
  19. How will it work, if you are taking the class the same time  it is taught at ILC in an on-site class? Prof. John Ude  will be teaching the on-site class at ILC, say for example, on a Tuesday. Students enrolled  will be asked to read the assignment beforehand (those auditing can participate as much as they want). The class will be taught with the assumption that students have read the material. A preview quiz will open 3-7 days before the lesson for which it is due, but it has a time deadline of the beginning of that lesson’s class period. So for the Tuesday class, a preview quiz would have opened on the previous Friday and be due by class time on that Tuesday. The quizzes are online and correct themselves, showing the correct answers and some explanation. After the instructor  teaches the class, the video is uploaded to the internet host. It should be available for any registered user  via their computer within a couple hours after the class. If there is a review quiz on that class, it will be due 3-9 days after the class presentation. And so on with each class of a given course.
  20.  
  21. How will it work, if you are taking the class at a different time than  it is taught at ILC in an on-site class? You may proceed at your own pace with no time limits.
  22.  
  23. Registration - Since these are ILC college courses, you must register with Immanuel Lutheran College to take the class. A login and password will be assigned  for those who are  registered in order for them to access the whole course at classes.ilc.edu. There is a registration fee of $25.00 for those who have not been enrolled at ILC in recent history. The course may be taken for credit or audit. There's a limit of 10 online students for credit (no limit for audit). The tuition costs for each class are listed in the graph at the top of this document. A three credit course costs 25% of the current semester tuition at ILC. The audit price is 30% of the credit price. The audit price for 1 Corinthians is different because it is  a high school course and as an inexpensive introduction.  These fees are set  by the ILC Board of Regents. All payments are made to ILC through the ILC Business Office and do not go to the professor teaching the course. 
  24.  
  25. A couple or a household can take the class together with one registration and one login. In such a joint venture only one person can take the course for credit. Clearly we welcome both or all to register.
  26.  
  27. Distribution - Since this is a registered ILC college class and some videos contain copyrighted material, online users  may not copy and share or distribute the video recordings with others.
  28.  
  29. A CLC congregation or study group may use most of the online courses for joint Bible study, with the requirement of one registration (one login) and one payment. The pastor or some other representative of the congregation should register with ILC. Religion 101 /102 is not available for group use due to copyright restrictions.
  30.  
  • The class videos may not be copied and shared or distributed to anyone else.
  •  
  • The class videos may not be edited. A fair segment may be shown.
  •  
  • Only one login is provided for such an arrangement.
  •  
  • The permission to show the class videos, or a portion thereof, extends from the start of the course term until the start of the same term two years later (currently August 2015 to August 2017). With 1 Corinthians it is one year later.  
  •  
  • The question has been asked how these might work as a congregational Bible Class.  Making them available for this usage has been the recommendation of the Board of Regents. I don’t know how useful they will be for a normal Bible Class. The classes are not taught in the manner in which I would teach a congregational Bible Class. The classes expect that everyone listening has read the material ahead of time. They are mainly lecture with minimal class involvement. There are some samples available as indicated at the beginning of this document. Suggested uses:
  •  
    • 1. Show one to your Bible Class as a demonstration of what is available for individuals to pursue in their own individual study.
    • 2. Use them occasionally to fill in a Bible Class session when the Pastor is absent.
    •  
    • 3. Go over some of the material in Bible class and then use a segment of the video to highlight the topic and spur discussion.
    • 4. Use them for a small group interested in further religious studies. Perhaps they commit to reading the material in advance, gather to watch the video together and then discuss it.
    •  
  1. To register, completethe registration form for online college courses.  Those registering for any online course do not need to send a pastoral recommendation or a transcript. It should be sent, e-mailed, or faxed to the ILC office:

Immanuel Lutheran College, 501 Grover Road, Eau Claire, WI 54701.

 

Email: clcbookhouse@ilc.edu

 

Fax: 715-836-6634

 

Contact - Please feel free to contact the Academic Dean (715-836-6631 or john.ude@ilc.edu) with any further questions.

 

 

 

 

 

L 2.jpg