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15/02/2022

La Conférence de la Bible de Niagara:

 

 

 

 

 

 

 

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En 1883, les croyants de la Bible se rencontrent pour la première fois à Niagara-on-the-Lake, en Ontario, un endroit charmant à quatorze milles en aval des chutes du Niagara. C'est ici que la Conférence biblique de Niagara se réunit chaque année de 1883 à 1897 (à l'exception de 1884). Il s'est réuni à l'hôtel Queen's Royal et à son pavillon. Brooks, dans son magazine Truth, décrit la réunion de 1892 comme étant «plus fréquentée que jamais auparavant»: souvent, chaque siège du pavillon était occupé et les porches étaient remplis d'auditeurs enthousiastes de la Parole. Les années passent, et il serait difficile de trouver un endroit mieux adapté à l'étude tranquille et priante des Saintes Écritures.Le bâtiment dans lequel se réunit la Conférence, surplombant le lac Ontario et la rivière Niagara, et entouré d'arbres verts, est isolé du bruit du monde, et les arrangements pour l'hébergement des invités, tant à l'hôtel Royal de la Reine que dans les pensions du village, étaient si excellents que personne ne s'en plaignait.

 

 

Les noms des pères fondateurs du fondamentalisme qui ont honoré la plate-forme de Niagara durant ces années devraient une fois de plus devenir familiers aux fondamentalistes. Certains d'entre eux étaient WEBlackstone, Charles Erdman, James Brookes, William Moorehead, AJGordon, ACDixon, CIScofield, et J. Hudson Taylor (qui a fondé la China Inland Mission).

 

 

Les messages étaient généralement centrés sur les doctrines du Christ, le Saint-Esprit, la Bible, les missions et la prophétie. Le prémillénarisme a été défendu et enseigné. L'article XIV du credo de la Conférence biblique de Niagara de 1878 déclare: «Nous croyons que le monde ne se convertira pas pendant la dispensation actuelle, mais mûrira rapidement pour le jugement, tandis qu'il y aura une apostasie effrayante dans le corps chrétien professant. Le Seigneur Jésus viendra en personne pour présenter l'âge millénaire, quand Israël sera rétabli dans son propre pays, et la terre sera pleine de la connaissance du Seigneur, et que cet avènement personnel et prémillénaire est l'espérance bénie qui se présente devant nous. l'Evangile pour lequel nous devrions constamment regarder. "

 

 

 

Mryon Houghton fait les observations suivantes: Notez les idées principales dans cet article: (1) un anti-postmillénarisme: ["... le monde ne sera pas converti pendant la dispensation actuelle, mais mûrit rapidement pour le jugement ..."] ; (2) l'exposition de l'apostasie de la chrétienté ["... il y aura une apostasie effrayante dans le corps chrétien professant;"] (3) un millénaire futur dans lequel Israël sera une nation dans son propre pays ["... le millénium âge, quand Israël sera rétabli dans son propre pays ... "] (Rappelez-vous, ceci a été écrit en 1878. Israël n'est devenu une nation au Moyen-Orient que le 14 mai 1948!) Et (4) un événement personnel, prémillénaire retour du Christ qui est imminent ["... cet avènement personnel et prémillénaire est l'espoir béni ... pour lequel nous devrions constamment regarder"].

 

 

 

Un ancien chroniqueur a décrit les conférences de Niagara comme suit: «C'était l'époque de Brookes et West et de Parsons et Erdman et Moorehead et Nicholson et Needham et Gordon Oh, quelles discussions ont eu lieu en ces jours-là! Comment le Seigneur Jésus-Christ a été exalté comment le Saint-Esprit a été honoré, et comment la Bible a été exposée Le pain de vie brisé et distribué à la Conférence biblique de Niagara nourrit les enfants de Dieu dans cette terre à ce jour ... Il y a eu des conférences bibliques depuis, toutes stimulé par celui-ci ... mais ils ont été comme autant de pépites du même thé.

 

 

 

 

Quelques-unes des contributions de la Conférence de Niagara: 1) la conférence a engendré de nouvelles activités missionnaires et d'évangélisation; 2) la conférence a contribué à la naissance et à la diffusion d'un grand mouvement de conférence biblique (comme les conférences de Northfield); 3) la conférence a eu un impact significatif sur la montée de l'institut biblique et du mouvement des collèges bibliques; 4) la conférence a donné une expression précoce à l'accent mis par le fondamentalisme sur l'étude de la Bible concentrée; 5) la conférence a précipité une grande quantité de littérature fondamentaliste, en particulier sur les sujets de la prophétie, la personne et l'œuvre du Christ, le Saint-Esprit et les missions.

 

 

Pasteur Blanchard

 

 

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11/02/2022

Jésus et le livre de la Genèse:

 

 

 

Par Laurence Tisdall:

 

 

 

La Bible ne laisse personne indifférent, croyant ou non-croyant. Posez une Bible sur le coin de votre table, dans un restaurant et regardez combien de personnes vont tourner la tête pour observer. Pensent-elles que nous sommes des fanatiques religieux? Ou est-ce qu’ils sont simplement curieux de voir qui osera défier l’esprit séculier du monde? Je crois que c’est un peu les deux. Le chrétien traverse continuellement des courants d’incrédulité. Des courants qui soulèvent parfois l’adversité la plus féroce. La Bible, déclarée comme étant la Parole de Dieu (2 Tim 3.16) est l’absolu qui définit ce qui est bien et ce qui est mal. Elle nous confronte avec le concept du péché et rend les non-croyants inconfortables. Alors, pour contourner son sentiment de culpabilité, notre société s’impatiente, et tente de discréditer la Bible. Les journaux, les films et les revues nous submergent d’informations, indiquant que la  » science  » a démontré que la Bible est simplement une collection d’histoires de l’antiquité peu fiables, de poésies et de fables. Contrairement à ce qui est indiqué dans la Genèse, l’univers aurait surgi d’un Big Bang sans cause, il y a 10 ou 15 milliards d’années. La vie sur la terre serait apparue par hasard. Les lois de la survie du plus fort permettent à la grenouille de devenir un prince. Avec assez de temps, un singe commence à marcher debout, et devient un humain. En fait, l’impossible devient possible et on a remplacé le Dieu créateur de l’univers par l’homme, l’ultime production du temps et du hasard.

 

 

Il est évident que  » l’attaque  » contre la Bible vise principalement les premiers chapitres de la Genèse. Il y a plus d’un siècle, Thomas Huxley a exprimé ses vues sur la science et la Bible (Victoria Institute , 1866, 2:304)

 

 

«  Vous (le clergé) racontez à vos assemblées que le monde a été créé il y a 6 000 ans, en 6 jours, et que tous les animaux vivants ont été créés dans ce laps de temps… Je suis obligé de dire que je ne crois pas en ces déclarations que vous faites, je suis encore obligé de dire que je ne peux trouver parmi les hommes de science et de recherche, les hommes de vérité, un seul qui ne croit pas exactement le contraire.

 

 

Notez qu’Huxley se trompait sur plusieurs points dans cette citation. Par exemple, les créationnistes ne croient pas que  » tous les animaux vivants  » ont été créés durant les six jours, mais que les ancêtres de tous les animaux vivants ont été créés durant cette période. Néanmoins, 120 années plus tard, nous trouvons les mêmes propos dans les revues scientifiques et populaires. La science semble avoir remplacé la Parole de Dieu comme autorité sur la vérité ! Robert Lewis Dabner, un éminent presbytérien du dernier siècle, nous écrit que cette situation s’explique par deux facteurs :  » notre intelligence déchue et l’exaltation du naturalisme « 1. La science n’est pas et ne sera jamais une autorité reconnue pour interpréter la Bible. Si nous voulons savoir comment interpréter le livre de la Genèse, pourquoi ne pas se référer à l’ultime autorité, Jésus ? Il est intéressant de voir comment Jésus interprétait les premiers chapitres de la Genèse.

 

 

Dans l’évangile de Jean, Jésus dit :

 

 

Car si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, parce qu’il a écrit de moi. Mais si vous ne croyez pas à ses écrits, comment croirez-vous à mes paroles? (Jean 5 :46-47)

 

 

 

Nous lisons dans le 3e chapitre de la Genèse, écrit par Moïse, la première promesse messianique :

 

 

Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité: celle-ci t’écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon (Gen 3.15).

 

 

Jésus n’enseignait pas à ceux qui l’écoutaient que la Genèse était faite de fables ou de poèmes… non, Jésus lui-même témoigne de la véracité du texte de la Genèse et qu’elle est essentielle pour avoir la foi en lui! L’importance des écrits de Moïse est soulignée dans l’évangile de Luc :

 

 

Et Abraham lui dit: S’ils n’écoutent pas Moïse et les prophètes, ils ne se laisseront pas persuader quand même quelqu’un des morts ressusciterait. (Lu 16.31)

 

 

Ce verset est une puissante exhortation à chercher dans les textes que Moïse a écrits, notamment la Genèse, la révélation de qui est le fils de Dieu, le Messie. Comment convaincre les non-croyants du besoin d’un sauveur si nous ne croyons pas aux premiers chapitres de la Genèse ? Comment expliquer la souffrance dans le monde, si nous ne croyons pas à la chute de l’homme ? Comment avoir confiance dans la Bible, si les neuf premiers chapitres ne sont que des mythes ? Non, les six jours de la création ne sont pas juste une invention par Moïse pour nous aider à découper le temps ou pour améliorer la mise en page des rouleaux. Non, le jardin d’Eden, Adam et Eve et le serpent ne sont pas des personnages fictifs. Selon Jésus, la Genèse est vraie… textuellement.

 

 

La  » science  » est censée avoir démontré que Jésus était dans l’erreur, que nous n’avons plus besoin de nous laisser enchaîner par la moralité ou de nous soumettre aux 10 commandements de Dieu. L’évolution n’est-elle pas un  » fait  » scientifique ? La réponse, comme vous le savez est NON. Malheureusement, beaucoup de chrétiens ont été amenés à croire des  » fables  » concernant la Bible et la science (2 Tim 4.4,5). On nous encourage à ne pas prendre au sérieux ce qui est écrit dans le livre de la Genèse. Pourtant, il est clair que Jésus confirme que les premiers chapitres de la Genèse doivent être respectés mot pour mot. Par exemple en Matthieu Jésus dit :

 

 

N’avez-vous pas lu que le créateur, au commencement, fit l’homme et la femme… (Mt 19 :4-6)

Remarquez comment Jésus dit  » qu’ au commencement  » l’homme et la femme ont été créés. Il ne parle pas d’hommes-singes avant Adam, pas de création chaotique avec satan en charge, avant le commencement, pas des milliards d'années avant l'apparition de l'homme.

 

 

                        

 

 

. En fait, Jésus et les disciples interprétaient le livre de la Genèse textuellement, comme son auteur, Moïse, l’aurait voulu. En passant, ce verset me rappelle toujours une rencontre que j’ai faite à l’université Laval. Après mon enseignement sur l’historique de l’évolution de l’homme, deux Raëliens sont venus me féliciter pour l’excellent travail que je faisais en démontrant que l’évolution des singes à l’homme ne s’est jamais produite. Les Raëliens croient que la race humaine a été ensemencée sur la Terre par des extra-terrestres, il y a environ 28 000 ans. Ils disent que la Genèse parle d’Elohim et que ce mot faisait référence aux extra-terrestres. Ils m’ont expliqué comment Jésus était l’un de ces extra-terrestres. Sachant que leur secte est plutôt sexuelle de nature, j’ai posé la question suivante :  » Jésus nous dit dans Marc 10.7-9 que l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et que les deux deviendront une seule chair… Que l’homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint. Alors, ne devons-nous pas nous limiter à un partenaire dans les liens du mariage ?  » Ils m’ont répondu  » Mais vous savez, les textes du nouveau testament sont corrompus « .  » Intéressant  » leur ai-je répondu,  » mais Jésus a souvent cité le deuxième chapitre de la Genèse (2.24), le même chapitre qui parle justement d’Élohim. Pouvons-nous supposer que votre interprétation du mot Élohim est aussi erronée ? « . La conversation a eu une fin plutôt abrupte et les Raëliens sont partis sur le champ !

 

 

Dans Matthieu, Jésus proclame en parlant du temps des tribulations :

 

 

Car alors, la détresse sera si grande qu’il n’y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et qu’il n’y en aura jamais.(Matt 24.21 ; Marc 13.9)

 

 

Il est naturel de considérer, selon les paroles de Jésus, des catastrophes telles que celles décrites dans la Genèse (au commencement). Durant ce temps, des catastrophes causeront encore plus de détresse que celles du déluge universel, de Sodome et Gomorrhe et de la tour de Babel. Puisqu’on parle de déluge universel, regardons les versets suivants où Jésus parle du déluge universel et de Noé

 

 

 » Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même à l’avènement du Fils de l’homme. Car, dans les jours qui précédèrent le déluge, les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche; et ils ne se doutèrent de rien, jusqu’à ce que le déluge vînt et les emportât tous: il en sera de même à l’avènement du Fils de l’homme.  » (Matt 24.37-39).

 

 

Jésus affirme que Noé est un vrai personnage et que le déluge était réel. Pierre, un des disciples de Jésus, nous indique que des personnes  » dans les derniers jours  » vont nier l’évidence d’un déluge universel :

 

 

 » sachant avant tout que, dans les derniers jours, il viendra des moqueurs avec leurs railleries, marchant selon leurs propres convoitise… Ils veulent ignorer, en effet, que des cieux existèrent autrefois par la parole de Dieu, de même qu’une terre tirée de l’eau et formée au moyen de l’eau, et que par ces choses le monde d’alors périt, submergé par l’eau. (2 Pi 3.3-6 ; voir aussi 2 Pi 2.5 et 1 Pi 3.20).

 

 

 

 

 

Si le déluge décrit dans la Genèse n’était pas universel ni littéral mais seulement poétique et que le but était d’illustrer des bons principes, pourquoi Jésus, le Fils de Dieu, le Créateur, ne l’aurait-il pas dit à ses disciples. Pourquoi Pierre croit-il à l’histoire du déluge si ce n’est jamais arrivé, et surtout pourquoi Pierre nous dit qu’il viendra des  » moqueurs  » qui mentiront concernant l’évidence d’un déluge universel? On ne peut que se rendre à l’évidence que le déluge était universel et que le registre historique contenu dans le livre de la Genèse est véridique !

 

 

Jésus appuie l’histoire de Caïn et Abel dans l’évangile de Luc :

 

 

 » depuis le sang d’Abel jusqu’au sang de Zacharie, tué entre l’autel et le temple  » (Luc 11.51).

 

 

Il ne faut pas oublier non plus que les deux généalogies de Jésus remontent jusqu’à Adam (Matt 1, Luc 3) ! Nous pouvons comprendre que si nous réduisons les premiers chapitres de Genèse à des contes de fées, les évangiles et Jésus ressuscité ne sont que des mensonges grossiers. Je crois que le livre de la Genèse est possiblement le livre le plus important pour notre foi parce qu’il nous donne le fondement sur lequel nous pouvons avoir une foi intelligente et rationnelle.

 

 

Parfois les évolutionnistes et humanistes comprennent plus l’importance de la Genèse pour la christianisme que les chrétiens. Richard Bozarth dans la revue American Atheist nous explique :

 

 

 » Le christianisme a combattu, combat encore et combattra longtemps la science jusqu’à une fin sans issue pour vaincre l’évolution, parce que l’évolution détruit complètement et finalement la véritable raison pour laquelle la vie de Jésus sur terre avait apparemment été nécessaire. Détruisez Adam et Ève et le principe du péché originel, et parmi les décombres, vous trouverez que celui qui en ressort misérable est véritablement le Fils de Dieu. Si Jésus n’est pas le rédempteur mort pour nos péchés, et voilà ce qu’est le raisonnement de l’évolution, alors le christianisme n’est plus que néant. «  (‘The Meaning of Evolution’, American Atheist 20 September, 1979, p. 30.)

 

 

Quoique je ne sois pas en accord avec l’idée selon laquelle le christianisme combat la  » science « , je trouve que Bozarth a bien compris l’importance du livre de la Genèse pour les chrétiens.

 

 

Il est intéressant de lire l’avertissement que Paul a donné à Timothée :

 

 

 » Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine… (ils)détourneront l’oreille de la vérité, et se tourneront vers des fables  » (2 Tim 4.4,5).

 

 

Une de ces fables ne serait-elle pas le compromis entre la Genèse et les idées évolutionnistes ?

 

 

L’image suivante démontre clairement la stratégie des  » moqueurs  » …

 

 

 

 

 

 

Ces moqueurs visent le fondement, ils visent la Genèse. C’est une stratégie efficace et destructrice. Il est triste de constater que seul un petit nombre de croyants sont capables d’expliquer le modèle créationniste et de détruire le fondement de l’humanisme, la théorie de l’évolution. C’est pour cette raison que j’ai fondé l’Association de Science Créationniste du Québec [http://www.creationnisme.ca].

 

 

En conclusion, je vous encourage à relire les onze premiers chapitres du livre de la Genèse et de les lire avec simplicité. La science ne contredit pas la Genèse (nous allons élaborer davantage sur ce sujet dans de futurs articles), et elle peut même fortifier notre foi en Dieu et en la véracité de la révélation de Dieu, Sa parole. Jésus croyait textuellement ce qui était écrit dans la Genèse, tout comme ses disciples et Paul. La Genèse, si on la lit telle quelle, sans élaboration compliquée, nous explique notre origine spirituelle et naturelle. Et si nous pouvons comprendre d’où nous venons, nous allons mieux comprendre notre devenir.

 

 

Et il dit aux Juifs qui avaient cru en lui: Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. (Jean 8.31,32).

 

 

1. Dabner, Robert Lewis. A caution against Anti-Christian Science in Discussions vol 3. (Edinburough:Banner of Truth, 1982) 153-154. Citée de « Did God Create in Six Days? » Joseph Pipa and David Hill, Southern Presbyterian Press, Tailors, SC. 1999.

 

 

Laurence Tisdall détient une maîtrise de l’Université McGill en biotechnologie. Il est le président-fondateur de l’Association de Science Créationniste du Québec.
 
 
 
 

21/01/2022

Qui était CI Scofield?

 

 

 

 

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Question: "Qui était CI Scofield?" 

 



Réponse: Cyrus Ingerson Scofield (1843-1921) était un ministre américain influent. Sa Scofield Reference Bible, remplie d'annotations utiles sur le texte, a été publiée en 1909 et est devenue la norme pour une génération de chrétiens intégristes et de théologie dispensationalisée vulgarisée. 

 



CI Scofield avait une vie très colorée en tant que soldat confédéré qui a servi avec distinction. Après la guerre, il a servi dans la Kansas House of Representatives et en tant que US District Attorney for Kansas (nommé par le président Grant) mais a été contraint de démissionner en raison de scandales et de pratiques douteuses. . Scofield était un gros buveur et a abandonné sa femme et ses enfants. Il a apparemment fait la cour à une autre femme avant que son divorce (pour cause de désertion) soit finalisé. 

 



Certains des faits peu recommandables sur la vie de Scofield ont été enterrés par ceux qui sont d'accord avec ses enseignements, et ces mêmes faits ont été utilisés par d'autres qui s'opposent à son dispensationalisme pour prouver qu'il était inapte à être un ministre ou un enseignant de la Bible. Ces deux réponses sont fausses.L'exactitude ou l'inexactitude de l'enseignement de Scofield est logiquement distincte de sa vie personnelle.Ses enseignements doivent être évalués par la Parole de Dieu. En outre, la vie qu'il a vécue avant de venir à Christ, même si certains de ses mauvais comportements ont continué pendant quelques années après sa profession de foi, ne le disqualifie pas du ministère ultérieur. John Newton a également continué dans un comportement pécheresse après avoir fait une profession de foi, mais personne ne déchire "Amazing Grace" hors du livre des cantiques. Le fait est que, chez les deux individus, l'Esprit de Dieu a commencé à apporter des changements, et finalement les changements ont été manifestes et significatifs. 

 



CI Scofield est venu à la foi en Christ à travers le témoignage d'une connaissance. Il a commencé à servir dans les ministères chrétiens, y compris le YMCA, et il a aidé à organiser une campagne d'évangélisation DL Moody à Saint-Louis. Scofield devint par la suite un ministre congrégationaliste ordonné et continua à travailler avec DL Moody. 

 



Scofield a produit plusieurs grands travaux théologiques. Tout d'abord, il a écrit un livre intitulé 
Rightly Diving the Word of Truth , qui exprime les principes de l'herméneutique dispensationnelle. Deuxièmement, sa Bible de référence annotée est devenue la norme pour une génération. Enfin, son cours par correspondance biblique a rendu son enseignement facilement disponible dans le monde entier. Ces trois œuvres sont toujours disponibles aujourd'hui. L'influence de Scofield a été amplifiée par son influence sur Lewis Sperry Chafer, qui a fondé Dallas Theological Seminary. DTS est devenu le séminaire dispensational le plus important au monde;ses nombreux diplômés de haut profil comprennent Chuck Swindoll, Tony Evans, Andy Stanley, David Jeremiah, J. Vernon McGee, Hal Lindsey et Bruce Wilkinson. 

 



Beaucoup de dispensationalistes et de prémillénaristes considèrent encore Scofield comme un héros, bien que sa marque particulière de dispensationalisme ne soit pas aussi populaire aujourd'hui, que le dispensationalisme progressiste est plus en faveur

 

 

Pasteur Blanchard

 

 

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11/01/2022

L’orthodoxie luthérienne (1548-1598):

 

 

 

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À la fin du XVIe siècle, une  orthodoxie luthérienne est mise en place sous l'impulsion de Jean Marbach qui succède à Bucer ; elle est exprimée dans la Formule de Concorde de 1577.

 

SOMMAIRE:

 

·         Le second souffle

·         La Paix d’Augsbourg (1555)

·         De 1559 à 1598

 

Le second souffle

 

À partir du milieu du siècle, les changements ont lieu à deux niveaux :

 

·         dans le domaine politique : les nouveaux dirigeants sont plus souvent issus de l’aristocratie, davantage portée vers le luthéranisme,

·         dans le monde religieux : les prédicateurs cherchent avant tout à unifier l’Église et à en consolider la doctrine.

           

La Paix d’Augsbourg (1555) et les évolutions liées à l’Interim

 

La paix d’Augsbourg, en 1555, consacre la division entre protestants et catholiques du saint-Empire (1555) selon la formule : cujus regio, ejus religio

 

Cujus regio, ejus religio

 

Après 6 mois de négociations, la paix fut définitivement signée le 25 septembre 1555 et le texte en 22 articles organisait la coexistence du catholicisme et de la confession d’Augsbourg, à l’exclusion de toute autre confession. (…)

 

Les sujets des États de l’empire, c'est-à-dire les particuliers, mais aussi les seigneurs qui ne sont pas des vassaux directs et par conséquent ne jouissent pas de l’immédiateté d’empire doivent se soumettre à la décision de leur prince. C’est le sens de la mystérieuse formule cujus regio, ejus religio, qui ne se trouve pas dans le texte de la paix d’Augsbourg, mais fut inventée en 1599 par un juriste luthérien. Toute fois si, en conscience, les sujets n’acceptent pas ce choix, l’article 11 prévoit que le prince ne doit pas utiliser la violence pour les convertir, mais doit les laisser émigrer dans un territoire où on pratique leur religion : il est possible d’emporter leurs biens. C’est ce que les juristes appelleront plus tard le beneficium emigrationis.

 

À chacun la religion de son gouvernement

 

Afin d’apporter la paix dans le Saint Empire de la nation germanique entre Sa majesté impériale et les Electeurs, Princes et états, que ni sa Majesté ni les Electeurs, Princes, etc. ne fassent de violence ou de mal à aucun des sujets de l’empire à cause de la Confession d’Augsbourg, mais qu’on les laisse jouir en paix de leurs croyances religieuses, liturgies et cérémonies aussi bien que de leurs propriétés et autres droits et privilèges. Ainsi une complète paix religieuse pourra être obtenue par le seul moyen qui soit chrétien : l’amitié, ou bien sous la menace de la punition du ban impérial.

 

De la même manière, les Etats qui adoptent la confession d’Augsbourg permettront à tous les Etats qui restent attachés à l’ancienne religion de vivre dans une paix complète en jouissant de leurs propriétés, droits et privilèges. (…)

 

Au cas où nos sujets, qu’ils appartiennent soit à l’ancienne religion, soit à la Confession d’Augsbourg, voudraient quitter leur foyer, avec leurs femmes et leurs enfants, pour s’installer dans un autre lieu, ils ne seront pas empêchés de vendre leurs propriétés pourvu qu’ils aient effectué le juste paiement des taxes locales.

 

L’expansion du protestantisme elle-même a été être freinée pour plusieurs raisons :

 

·         Les progrès de la Réforme catholique,

·         L’expansion du calvinisme,

·         L’affaiblissement du luthéranisme après la mort de Luther en 1546.

 

Dans ce contexte, l’effort des prédicateurs strasbourgeois va surtout porter sur la réalisation d’une discipline ecclésiastique efficace et cela, tout en maintenant les spécificités du luthérianisme strasbourgeois.

 

Et de fait, face à l’opposition tant des prédicateurs que d’une majorité de la population, le culte catholique cesse en 1559 (trop de tumulte pendant les messes), ce qui met fin à l’Interim. En 1561 la cathédrale est rendue au culte protestant, tout comme d’autres lieux de culte dans les années qui suivent.

 

Les livres aussi alimentent le combat, tel le traité de Marbach de 1571 Des miracles et des signes miraculeux , ou l’ouvrage de Jean Fischart, der Nachtrab.

 

De 1559 à 1598

 

La période qui va de la fin de l’Interim à celle de l’Ordonnance ecclésiastique est caractérisée par :

·         L’encadrement des fidèles par un corps pastoral uni sous l’autorité de Marbach, avec des inspections de paroisses, des réunions régulières du convent des pasteurs,

·         L’encadrement aussi des étudiants qui se préparent au pastorat,

·         L’unification des cérémonies liturgiques,

·         La discipline.

 

L’Ordonnance ecclésiastique de 1598

 

La formule de Concorde



Pour Marbach, qui dirige l’Église de Strasbourg à la suite de Bucer et jusqu’en 1581, il est essentiel d’organiser une discipline ecclésiastique.

 

Il reprend les visites pastorales des campagnes qui existaient à partir de 1534 et propose aussi une inspection des paroisses urbaines. Le but est de vérifier l’uniformité de la doctrine, des institutions, de la discipline ecclésiastique, malgré les réticences de certains.

 

Parallèlement, le Magistrat confirme s’en tenir à la Confession d’Augsbourg et à la Concorde de Wittenberg (1563).

 

En 1577 se pose alors la question d’une formule de Concorde qui unifierait le camp luthérien. Le Magistrat est divisé sur la question et le Convent, quant à lui, décide alors de condamner les réformés (ou calvinistes), ce qui représente une réelle rupture avec un certain passé de Strasbourg et qui est à l’origine de conflits

 

 

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10/12/2021

Conférence de la Bible de Niagara:

 

 

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La Conférence biblique de Niagara (officiellement appelée «réunion des croyants pour l'étude de la Bible») a eu lieu chaque année de 1876 à 1897, à l'exception de 1884. Au cours des premières années, elle s'est réunie dans différents lieux de villégiature aux États-Unis. À partir de 1883, il a eu lieu à Niagara-on-the-Lake, en Ontario, à l'hôtel Queen's Royal et à son pavillon.

 

 

James H. Brookes , un ministre presbytérien de St. Louis, était à l'origine de la réunion. Brookes a fait connaître la réunion par le biais de son magazine Truth , et a consacré un espace substantiel aux résumés des discours. Un exemple typique est son rapport de 1892, qui décrit la réunion comme fondamentalistes.

 

 

Plus souvent que jamais auparavant, les sièges du pavillon étaient occupés et les porches étaient remplis d'auditeurs attentifs de la Parole, qui devient de plus en plus belle à mesure que les années passent et qu'il serait difficile de trouver une place. mieux adapté " [1] à l'étude calme et priante des Saintes Écritures. Le bâtiment où se réunit la Conférence, surplombant le lac Ontario et la rivière Niagara , et entouré d'arbres verts, est à l'abri du bruit du monde; Les arrangements pour l'hébergement des invités, tant à l'hôtel Queen's Royal que dans les pensions du village, étaient si excellents que personne ne s'en plaignit. [2]

 

 

La plupart des conférenciers étaient dispensationalistes , et la Conférence de Niagara a présenté de nombreux protestants évangéliques à l'enseignement dispensationaliste. Les messages étaient généralement centrés sur les doctrines du Christ , le Saint-Esprit , la Bible, les missions et la prophétie . Le prémillénarisme et le dispensationalisme étaient défendus et enseignés. [3] La plupart des principaux dispensationalsts de la fin du 19ème et début du 20ème siècle ont assisté à la conférence régulièrement, en incluant William Eugene Blackstone , Charles Erdman , James H. Brookes , William Moorehead , Adoniram Judson Gordon , Amzi Dixon , CI Scofield et James Hudson. Taylor (qui a fondé la China Inland Mission ). 

 

 

En 1878, la réunion des croyants pour l'étude de la Bible produisit le document qui fut connu sous le nom de «Credo du Niagara». Cette déclaration de foi en 14 points a été l'une des premières à proclamer explicitement la foi dans le retour prémillénaire de Jésus-Christ sur la terre. Le credo du Niagara n'indique pas explicitement le dispensationalisme, mais il se réfère à plusieurs croyances dispensationalistes clés, y compris la réalité du millénium, la restauration d'Israël et la distinction entre le jugement des sauvés et des damnés.

 

Références :

 

 

  1. Jump up^ David Beale, à la poursuite de la pureté: Le fondamentalisme américain depuis 1850 , Unusual Publications, 1986, p. 26
  2. Jump up^ Brookes, James H. dans la vérité, v. 17 page nécessaire ]
  3. Jump up^ http://www.twtministries.com/articles/4_eschatology/chapt... 

 

 

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