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24/07/2020

La Genèse : une vérité biblique contre les mensonges des tablettes sumériennes – par Laurent Glauzy

 

 

 

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La racaille maçonne n’a de cesse de vouloir discréditer l’authenticité des Saintes Écritures et de la Genèse, témoignage de la création du monde. Pour ce faire, les tablettes sumériennes sont mises en exergue pour affirmer à tort que la Genèse en serait une copie. Le présent document démontre qu’il n’en est rien, et atteste au contraire que les tablettes sumériennes sont un tissus de conneries et d’incohérences. Les Francs-maçons et autres satanistes peuvent donc aller se faire voir et remballer leurs mensonges. Par ailleurs, dans Extraterrestres, les messagers du New-Age, je démonte les affabulations de feu Zecharia Sitchin, né en Israël, et qui prétendait que les Annunaki avaient créé la race humaine. Il n’en est rien. Les Annunaki sont les sept gardiens de l’enfer dans la civilisation de Sumer. Cet exemple démontre encore que Sumer sert de tremplin à tous les fantasmes des détraqués et autres malades mentaux.

 

Est-ce que dans Gn 1 à 11, la Bible retranscrit une histoire réelle, ou bien reprend-elle différents textes anciens ? La parole de Dieu est constituée de déclarations suprêmes absentes des textes anciens non bibliques. De manière récurrente, la Bible affirme être la parole parfaite de Dieu :

 

 

 

2 Ti 3, 16 : « Toute Écriture est divinement inspirée… »
2 Pi 1, 21 : « Mais sachez avant tout qu’aucune prophétie de l’Écriture ne procède d’une interprétation propre, car ce n’est pas une volonté d’homme qu’une prophétie n’a jamais été apportée, mais c’est poussés par l’Esprit Saint que les saints hommes de Dieu ont parlé. »
Ps 119, 160 :

« Le résumé de Ta parole est la vérité, et toutes les lois de la justice sont éternelles. »

 

 

Si la Bible était un emprunt des mythologies anciennes, ses affirmations devraient être remises en question. Partout, dans le monde, des légendes et des mythes ressemblent très étroitement à certains récits de l’Écriture, comme la Création, la Chute, le Déluge et la Tour de Babel[1]. Ces récits sont souvent utilisés comme une confirmation externe de la crédibilité de l’Écriture.

Si l’on accepte le témoignage biblique, tout le genre humain provient d’un seul homme (Gn 17, 26). Après le Déluge, le genre humain en reconstruction se fixe dans la vallée de Sennar pour édifier la tour de Babel, avant la dispersion en 2197 av. J.-C. Tous les hommes ont vécu après le déluge dans cette cité. De ce fait, des récits communs (comme la Création et le Déluge) devraient se retrouver dans les histoires et les traditions de groupes de personnes qui vécurent ensemble dans ce même endroit, après le Déluge. Au vu de cette période éloignée, et de la diversité culturelle qui s’y ajoutera, quand l’humanité s’est répandue à travers le monde, il n’est donc pas surprenant que ces histoires aient évolué en intégrant différentes influences culturelles.

 

 

Au milieu du XIXe siècle, à l’intérieur des cités enfouies de l’ancien Proche-Orient (y compris Ninive et Nippur dans l’Irak actuel), plusieurs fouilles ont permis la découverte d’une bibliothèque entière constituée de tablettes appartenant à l’époque mésopotamienne. Sur ces tablettes figuraient des listes de rois, des archives commerciales, des documents administratifs et plusieurs versions du Déluge. Chaque version avait sa propre forme de langage et sa propre fin (la plupart de ces versions n’étaient que partiellement intactes), la plus complète étant l’Epopée Babylonienne de Gilgamesh[2].

 

 

La onzième tablette représente une narration du grand Déluge. De nombreux détails montrent des similarités avec le récit biblique. Cependant, plutôt que de s’en servir comme confirmation de la crédibilité biblique, les scientifiques athées ont tenté d’utiliser ces tablettes comme une raison de douter de Parole de Dieu : certaines d’entre elles précéderaient les premiers temps de la Bible et l’écriture du pentateuque retranscrit par Moïse.

 

L’antériorité de la civilisation de Sumer permet de conclure très imprudemment que les récits bibliques seraient une dérivation des premières légendes sumériennes. Certains ont aussi suggéré que la Genèse est une forme de la mythologie juive.

 

Ces vestiges ont été utilisés comme une raison de douter de l’autorité et de l’inspiration de la parole de Dieu. Ces scientifiques rabougris ont nié que Moïse était le rédacteur de la Genèse, présentée comme un mythe ou une poésie. La théorie du Déluge et l’ensemble du récit biblique pouvaient donc être tournés en dérision.

 

Le faillible contre l’infaillible

 

Deux conclusions découlent de la présente étude :

 

1- Si la Bible dérive de mythologies anciennes, les revendications bibliques inspirées de Dieu et son monde parfait sont fausses : la Bible ne peut pas être prouvée.

2- La Bible est réellement la Parole de Dieu, donc tout apport externe est faux.

Or, la Bible expose que toute l’Écriture vient de Dieu et non de la volonté de l’homme. Elle se réclame de la perfection de Dieu et du Verbe. A contrario, toute contradiction et tout défaut s’opposent à l’inerrance biblique et à l’infaillibilité de Dieu.

 

Aujourd’hui, des étudiants et des pseudo-exégètes tentent de comprendre l’Écriture à travers une étude comparative : ils cherchent des parallèles dans les cultures et les textes comme un moyen d’interpréter la Bible. Cette méthode moderniste signifie l’exploitation de documents externes pour interpréter l’Écriture plutôt que l’inverse : commencer par l’étude de l’Écriture pour comprendre l’histoire de l’humanité et les documents externes.

 

La découverte de tablettes à Ninive et à Nippur, deux des plus anciennes villes de Mésopotamie, a conduit à la remise en question de l’autorité de l’Écriture. Il est à souligner que ces supports demeurent en grande partie inconnus.

 

En outre, bien que ces documents présentent plusieurs similarités (le Déluge ou encore les rois antédiluviens de Sumer avec les patriarches de la Bible) avec l’histoire biblique, de très nombreuses différences sont relevées. Seule la Bible offre une logique consistante du récit.

Datation et source des documents

 

La datation supposée des tablettes s’étend de 2200 à 620 av. J.-C. Dieu a donné la Loi à Moïse durant l’errance du peuple juif au XVe siècle av. J.-C. Faire remonter ces documents sumériens à jusqu’à 800 ans avant que Moïse n’écrive le récit de la Bible ne signifie pas qu’elle dérive de Sumer[3].

 

Dans leur acharnement à contredire les Écritures, les anti-biblistes ne mentionnent pas trois hypothèses :

 

  1. Les documents sumériens (faussés et inexacts) dérivent du texte original hébreu.
  2. Provenant de ces documents, le texte hébreu a été corrigé.
  3. Les deux textes distincts portent sur une histoire commune.

Cependant, il demeure difficile de faire un choix définitif entre la première et la troisième option.

 

Quand des récits historiques sont transmis, les rapports sont habituellement embellis avec le temps. Ainsi, l’histoire originelle devient de plus en plus déformée. La deuxième option requerrait de la part de l’écrivain d’élaguer un grand nombre de récits embellis et légendaires pour produire le récit biblique. Certains pourraient exposer que Dieu a dirigé Moïse dans cette entreprise tellement délicate : le patriarche aurait eu besoin de passer au crible des chapitres et des textes en différentes langues pour trouver des bribes de sources dans chacun de ces mêmes textes. De plus, si l’on a besoin d’invoquer une intervention surnaturelle, il serait bien plus logique d’accepter la vision traditionnelle du texte issu directement du Verbe divin.

 

Par l’observation de l’épopée babylonienne du Déluge, nous trouvons des différences à l’intérieur de différentes versions du Moyen-Orient découvertes en 1909 par Hermann Volrath Hilprecht, de l’Université de Pennsylvanie. Cet assyriologue d’origine allemande a étudié le fragment le plus récent de l’épopée du Déluge. Après la traduction prudente de chaque caractère cunéiforme, Hilprecht fit l’affirmation suivante : « Sa partie préservée montrait une plus grande ressemblance à l’histoire biblique du Déluge qu’aucune partie déjà publiée. »[4]

 

L’affirmation d’Hilprecht va dans le sens de la corruption continue de l’histoire de Babylone par rapport à une authentique préservation du récit biblique. Il ne soutient pas la conclusion selon laquelle la mythologie doit être considérée comme la source principale du récit biblique. En effet, les disparités entre les textes eux-mêmes indiquent un manque compréhensible de crédibilité, si bien qu’on ne devrait pas les utiliser pour jauger de l’authenticité du récit biblique.

 

Les rois antédiluviens

 

Un bref regard sur quelques particularités des rois sumériens, ainsi que sur le récit du Déluge, montrera l’inconsistance du mythe babylonien comme source de l’Écriture. La liste des rois sumériens antédiluviens présente de curieuses similarités avec la liste des patriarches dans la Genèse.

 

Par exemple, la Genèse et la liste sumérienne se réfèrent toutes deux au Déluge et à des hommes (comme les patriarches) ayant de grands âges. Néanmoins, les listes présentent trois différences significatives :

 

  1. Les âges et les longueurs de règne des rois sumériens sont plus longs que ceux des patriarches bibliques. De plus, les rois sumériens sont supposés régner pendant plus de 30 000 ans. Si l’on tient compte de la découverte que les Sumériens utilisaient le système sexagésimal et non pas décimal, les plus longues durées de vie indiquées dans la liste sumérienne se rapprochent fortement de la durée de vie des patriarches de l’Ancien testament.
  2.  
  1. La liste sumérienne compte seulement huit rois, alors que la Bible donne dix patriarches avant le déluge (dont Noé). Bien qu’une corrélation existe entre les deux sources, il semble que la liste sumérienne ait omis le premier homme, Adam, et l’homme qui survécut au Déluge, Noé.
  2.  
  3. La Bible montre une différence claire dans la qualité de l’information, la supériorité spirituelle et morale des patriarches, et l’exhaustivité de cette liste. Le récit de la Genèse explique de manière détaillée la lutte de l’humanité contre le péché : la mort est une intruse qui touche toutes les espèces vivantes à partir de la sortie d’Adam et Ève du paradis terrestre. La Bible présente de manière exhaustive les patriarches. Un tel détail ne se trouve pas dans la liste des rois sumériens.
  4.  

L’étude des textes sumériens constitue un voyage fascinant sur l’histoire de cette civilisation, ainsi que sur le fonctionnement de leur système numérique et commercial. Cependant, la qualité du texte biblique est incomparablement supérieure de par sa complexité, ses informations et les qualités spirituelles et morales. Il ne reflète pas l’emprunt d’un texte inférieur. Par conséquent, la mention de la liste de rois, similaire au récit biblique, confirme, tout comme le Déluge, l’authenticité de la Bible.

 

Le Déluge

Les récits du Proche-Orient ont trois versions principales : le récit sumérien de Ziusudra (selon les listes royales sumériennes, le dernier des rois antédiluviens de Sumer), l’épopée d’Atrahasis et l’épopée babylonienne de Gilgamesh. Athrahasis et Gilgamesh sont en outre des personnages de la mythologie mésopotamienne.

 

L’épopée babylonienne de Gilgamesh, la plus complète, se compose de douze tablettes déchiffrables. La onzième tablette présente le récit le plus complet du Déluge. Après la grande tristesse d’avoir perdu son ami Enkidu, Gilgamesh cherche Utnapishtim (l’équivalent babylonien de Noé) pour lui donner le secret de l’immortalité. Utnapishtim lui raconte le désir des dieux d’inonder le monde parce qu’ils ne pouvaient pas dormir en raison du vacarme de l’humanité ! Dans un rêve, le dieu de la sagesse avertit Utnapishtim de convertir sa maison en bateau, de prendre la semence de chaque créature. Pour échapper à la colère du Dieu Enlil, Utnapishtim construit un bateau en sept jours et fait monter sa famille, des créatures sauvages et domestiquées, et tous les artisans. Quand le Déluge commence, les dieux terrifiés s’enfuient. Cette description est fort étrange pour des dieux ! Pendant six jours et six nuits, le Déluge inonde la Terre. Le septième jour, la pluie cesse. Le bateau s’échoue sur le mont Nisir. Utnapishtim lâche une colombe, une hirondelle et enfin un corbeau. Quand le corbeau ne revient pas, il fait un sacrifice, et les dieux se rassemblent. Ces récits sur le déluge révèlent plusieurs contradictions. En revanche, le récit de la Bible est parfaitement cohérent.

 

La différence est dans le détail

 

« De tous les animaux purs, tu en prendras avec toi sept paires, des mâles et leur femelle, et de tous les animaux qui ne sont pas purs, tu en prendras deux, un mâle et sa femelle ; sept paires aussi des oiseaux du ciel, des mêmes et leur femelle, pour conserver en vie leur race sur la face de toute la terre. » (Gn 7, 2-3)

 

La Bible affirme que Noé prend sur l’Arche deux de chaque espèce d’animal terrestre et sept paires de certains animaux. La Bible affirme que Noé en prend une paire. Le récit de la Genèse est clair et réaliste quand on compare les animaux et la taille de l’Arche.

 

L’épopée de Gilgamesh est peu crédible parce qu’elle affirme qu’Utnapisgtim devait prendre la semence de chaque créature vivante, sauvage et domestique. De plus, aucune information n’est divulguée sur le nombre d’animaux à bord. Le récit biblique montre que la terre entière était recouverte d’eau et qu’il avait plu continuellement pendant quarante jours et nuits. Le niveau de l’eau avait continué à monter jusqu’au cent cinquantième jour. Concernant la destruction de l’humanité par le Déluge, l’épopée de Gilgamesh ne détaille ni l’étendue géographique ni la profondeur du déluge.

 

La Bible transmet les dimensions de l’Arche, un vaisseau qui pouvait flotter dans des eaux tumultueuses et abriter les animaux décrits[5]. Les dimensions du bateau de l’épopée de Gilgamesh rendent compte d’un vaisseau cubique, d’une largeur égale à sa longueur. Bien que nous sachions qu’il a sept étages, il est impossible de déterminer la taille précise du vaisseau. De plus, ce bateau n’aurait pas pu flotter de manière stable. Lors d’une tempête, il se serait retourné car sa structure n’était pas fiable, contrairement à l’Arche décrite par la Genèse.

La Bible demeure également crédible sur le récit se rapportant à l’ordre des oiseaux lâchés. Il est logique d’envoyer un corbeau, qui est un charognard, avant une colombe, qui ne se nourrit que d’herbe. Les intervalles du lâcher de la colombe correspondent à la durée nécessaire afin que la terre soit suffisamment asséchée pour la végétation et les occupants. En comparaison, l’épopée de Gilgamesh mentionne une colombe, ensuite une hirondelle et finalement un corbeau. Il n’y a aucun intervalle mentionné pour évaluer les temps de vol. En outre, bien sûr, le fait de lâcher des corbeaux à la fin est critiquable et permet de remettre en question l’authenticité du récit.

 

Le caractère des « dieux »

 

Dans l’épopée de Gilgamesh, les dieux sont impatients et impulsifs. Ils n’aiment pas la révolte et la tour de Babel et décident de détruire l’humanité, sans aucune raison morale. En comparaison, le Dieu de la Bible envoie le Déluge dans un monde déjà maudit à cause du cœur abject de l’homme. Le jugement de Dieu à la lumière du pêché est droit et juste. Les dieux babyloniens, qui mentent, demandent à Utnapishtim de mentir aux autres humains sur la fureur à venir.

 

L’épopée de Gilgamesh promeut la mythologie polythéiste, condamnée par la Bible, annonçant un dieu trinitaire. Dans l’épopée de Gilgamesh, la plupart des dieux diffèrent par leurs idées et leurs motivations. Ils cherchent à se contrecarrer les uns les autres. Le Dieu de la Bible est saint, pur et immuable : il ne ment pas. Il s’agit de quelques traits de caractère différents entre le Dieu de la Bible et la description des dieux dans le mythe babylonien6 qui, en réalité, sont des démons. Nous comprenons pourquoi les ésotéristes et les francs-maçons sont fascinés par Sumer.

Enfin, il est important de noter que, dans l’épopée de Gilgamesh, le dieu Ea dit à Utnapishtim de se sauver lui-même par l’Arche en trompant les autres dieux. Dans la Bible, Dieu lui-même fournit les plans de l’Arche dans le but de sauver Noé et sa famille. De plus, Noé était un prêcheur de droiture plus que de tromperie. (2 Pi 2, 5).

Fondés à partir des mythes païens imparfaits, il est absurde de penser que les descriptions dans les textes babyloniens puissent être la source du récit de la Genèse.

 

Conclusion

 

Les textes mythologiques de l’ancien Proche-Orient ne peuvent pas être la source d’influence de la Genèse. Alors que la Genèse décrit la droiture de Dieu, ainsi qu’un caractère souverain, les textes mythologiques montrent des dieux se livrant à des chamailleries.

 

Les textes mythiques n’apportent que peu d’éléments authentiques, ni aucun sens logique et scientifique. La Genèse Déluge fournit suffisamment d’informations crédibles sur le pour le confirmer sur les plans historique et géologique. En effet, la Bible est la Parole de Dieu et la seule Vérité.

 

Laurent Glauzy

 

 

 

17/07/2020

Luthéranisme:

 

 

 
 
 
 

Le luthéranisme (ou luthérianisme) est la théologie fondée à partir des écrits et des pensées de Martin Luther. C'est ensuite devenu le regroupement des communautés protestantes luthériennes se rattachant à cette doctrine. C'est pourquoi on parle de « luthérien », d'« Églises luthériennes » ou de « théologie luthérienne ».

La théologie de Luther est le bien commun de l'ensemble de la réforme protestante. Il existe par ailleurs des courants théologiques se référant plus spécialement à lui, y compris dans les Églises réformées. Le luthéranisme est ainsi une branche du protestantisme, qui est lui-même une branche du christianisme.

  

 

Historique:

 

Au début du XVIe siècle, l'Église catholique romaine monnayait des indulgences. Ce système était déjà dénoncé par John Wyclif (1320-1384) et Jan Hus (1369-1415), qui en soulignaient déjà les dérives.

En 1517, Martin Luther, frère augustin et théologien, s'insurge tout d'abord contre cette pratique. Puis, le 31 octobre 1517, il aurait affiché sur la porte de l'église de Wittenberg en Saxe, ses 95 thèses condamnant le principe des indulgences. De cet affrontement théologique est né le mouvement de la Réforme protestante qui incitera, par réaction, une Contre-réforme catholique.

 

Les indulgences:

 

Article détaillé : Indulgence (catholicisme).

Depuis des siècles, l'Église catholique romaine avait instauré le système des indulgences qui permettaient, moyennant certaines conditions de voir les peines temporelles des pécheurs atténuées (peines des fidèles sur terre) ou celles purgées par les âmes du purgatoire).

Ce furent d'abord des actes de piété (prières, pèlerinage) puis, parfois, des équivalences financières pour ces mêmes actes de piété. Le système se pervertit et il y eut des abus de plus en plus criants. Parmi ceux-ci, on peut citer l'indulgence accordée en 1506 par le pape Léon X pour quiconque aiderait à la construction de la nouvelle basilique Saint-Pierre qu'il voulait être l'église la plus grande au monde. C'est également l'époque du scandale lié au dominicain Johann Tetzel, chargé en 1516-1517 de vendre les indulgences au nom d'Albert de Brandebourg, archevêque de Mayence, intéressé à la vente par une commission de 50 % promise par la Curie romaine.

Le système d'indulgence - souvent mal compris - faisait croire au peuple que l'on pouvait être racheté par de l'argent ou des œuvres. Aux yeux de certains issus de la réforme et selon leur interprétation des écrits de l'apôtre Paul de Tarse, cette pratique éloignerait le chrétien de la véritable source de salut : la grâce de Dieu. Selon les catholiques il n'y a aucune contradiction entre le salut par la grâce et la pratique des indulgences. Luther lui même n'en voyait aucune sans quoi il n'aurait jamais écrit dans ses "95 thèses": "71. Maudit soit celui qui parle contre la vérité des indulgences apostoliques."

 

Le désaccord théologique – Luther excommunié:

 

 

En 1518, Luther affirme même qu'en aucun cas les Saintes Écritures ne peuvent être contredites par le pape. Le pape est lui aussi soumis à l'autorité de la Bible.

Le 15 juin 1520, il est menacé d'être excommunié pour ses thèses, ses écrits sont brûlés.

En retour, le 10 décembre 1520, Luther brûle le texte d'excommunication devant toute la ville de Wittenberg, en traitant le pape d'Antéchrist. Luther a de plus en plus de partisans, le mouvement de réforme de la théologie et de l'Église chrétienne est lancé. Plusieurs princes d'Allemagne du nord, pour des raisons religieuses, et pour s'emparer des biens de l'Église, adoptent la Réforme.

Le 3 janvier 1521, le pape prononce l'anathème contre Luther et ses défenseurs. Luther est finalement excommunié.

 

La diète de Worms:

 

En avril 1521, Luther est convoqué à la diète de Worms, assemblée politique réunissant les différents princes d'Allemagne. L'empereur Charles Quint lui demande à nouveau de se rétracter. Luther répond alors par cette phrase célèbre : « Ma conscience est prisonnière de la Parole de Dieu. Je ne puis ni ne veux rien rétracter, car il n'est ni sûr ni salutaire d'agir contre sa conscience. Que Dieu me soit en aide. ». Il est ensuite condamné et mis au ban de l'Empire.

Il continuera à écrire en étant protégé par le prince Frédéric III de Saxe.

 

La traduction de la Bible:

 

Pour mettre en pratique ses doctrines, il traduit le Nouveau Testament (ou Seconde Alliance) dans la langue parlée par le peuple. Il diffuse ensuite cette traduction grâce à l'imprimerie mise au point soixante-dix ans auparavant par Gutenberg. Cette traduction est à la base de la création de l'allemand écrit, le hochdeutsch.

 

Les grands axes de la théologie luthérienne:

 

Ils se résument par les termes latins sola gratia, sola fide, sola scriptura, solo christo.

 

1. Sola Gratia (Par la grâce seule):

 

Cette affirmation signifie d'abord que l'homme n'est pas sauvé par ses œuvres morales ou pieuses. En fait, Luther désire instaurer une relation de confiance avec Dieu et non plus une relation qu'il suppose fondée sur la peur et la culpabilité. L'eucharistie, célébrée lors de chaque service liturgique avec la prédication, nous rappelle que Dieu est un amour présent et réel dans le geste concret de son fils qui se donne pour le salut des hommes. Tout commence par cette initiative d'amour, cette main tendue. À cette époque en effet dominait la crainte de l'enfer et du jugement divin encouragée par certains prêtres peu scrupuleux de l'institution romaine. Tillich, interprète de Luther dira : « C'est cette grâce qui me réconcilie avec moi-même, avec les autres et le monde (la nature, le cosmos) et avec Dieu ». L'éthique sera une réponse à cet amour premier, c'est le « prix de la grâce » dira Dietrich Bonhoeffer, qui payera de sa vie sa résistance à Hitler.

 

2. Sola Fide (Par la foi seule):

 

Si l'homme n'est pas sauvé par ses œuvres, il lui est donc simplement demandé d'avoir confiance en Dieu : c'est la foi qui nait et se développe essentiellement par la médiation d'un pasteur qui prêche la bonne nouvelle de la grâce et qui célèbre les sacrements. C'est cette confiance qui fait de lui un membre de l'Église à la fois locale et universelle.

 

3. Sola Scriptura (Par l'Écriture seule):

 

Et l'un des lieux où retentit ce message c'est par excellence le culte qui rassemble la communauté chrétienne autour de la prédication et de l'eucharistie qui sont les deux pôles du culte luthérien dans un environnement de cantiques et de louanges inspiré des Psaumes. Or cette prédication puise son inspiration dans une tradition issue de la messe et qui est celle de la lecture et du commentaire de la Bible. Et Luther poursuivra la tradition du lectionnaire qu'il a trouvé dans la messe catholique. Ainsi le rôle essentiel des évêques et même du pape sera de former des pasteurs responsables de bien prêcher, car connaissant le Grec et l'Hébreu des Écritures, et d'animer la liturgie communautaire.

 

4. Solo Christo (Par le Christ seul):

 

Mais à la différence de l'homélie catholique, la prédication de Luther n'est pas une explication des dogmes catholiques, dont il pense qu'ils s'écartent trop souvent des sources bibliques et patristiques. Luther pense qu'il existe dans la bible un noyau central interprétatif, qui est une fidélité à ce que les Évangiles et les Épîtres nous disent de Jésus-Christ et qui rejoint les grandes affirmations du Symbole des apôtres et de textes reconnus par l'Église luthérienne, telle la Confession d'Augsbourg (Voir ci-dessous). Et le prédicateur, enraciné sur cette parole symbolique et participant à la société et la culture de son temps, prendra le risque d'analogies, métaphores et corrélations qui font de lui un prophète et un homme de compassion.

À noter que dans le protestantisme ultérieur on a souvent privilégié le « sola scriptura » mais que la pensée de Luther, comme nous venons de le voir ci-dessus, reste beaucoup plus fine et nuancée.

 

Les sacrements:

 

1. Source

 

C'est surtout à travers son traité De captivitate babylonica praeludium, publié au début de l'année 1520 que nous découvrons la pensée de Martin Luther sur les sacrements. « Ayant réduit l'Église en captivité, la tyrannie romaine s'est attaquée à son âme en lui enlevant le sacrement, alors que le sacrement n'appartient pas aux prêtres mais à tous ».

Pour les catholiques en effet, les sacrements sont des moyens de grâce qui ont un effet immédiat, opérant ex opere operato entre les mains du prêtre. Chez Jean Calvin, ce ne seront que des signes visibles d'une grâce invisible.

Pour Luther, « les sacrements sont la manifestation objective d'une révélation que Dieu a voulue, à la fois donnée de l'extérieur et matérialisée dans l'incarnation, dans le Livre, l'Eau, dans le Pain et le Vin » (E. G. Leonard). Et dans tout cela, le rôle du prêtre (surtout valorisé par la parole explicative sur le sacrement et la prédication), reste secondaire.

 

2. Sacrement : succession visible d'une unique incarnation

 

Il existe donc bien pour Luther une sorte de visibilité des sacrements qui prolonge l'incarnation historique de Jésus-Christ, de sa mort et de sa résurrection qui n'eurent lieu qu'une fois. Le prêtre ne peut donc pas renouveler ce sacrifice lors du sacrement. Et cette succession du sacrement se poursuit dans l'Église à travers le baptême (enfants ou adultes) et l'eucharistie, qui sont clairement institués par Jésus-Christ dans les évangiles et aussi le livre des Actes des apôtres. Il repousse ainsi le sacrement du mariage, de l'ordre, de l'extrême onction, de la réconciliation et de la confirmation qui étaient inégalement pratiqués à cette époque et reprendront de la vigueur après le Concile de Trente.

Le sacrement est donc rétabli dans la pureté de son institution évangélique comme la communication du seul et non renouvelable sacrifice de la croix, sans intervention humaine.

 

3. Consubstantiation au lieu de transsubstantiation

 

De même que le réformateur Wyclif, Luther abandonnera la doctrine eucharistique de la transsubstantiation au profit d'une explication qu'il nommera la « consusbtantiation ». Il ne rentrera jamais dans les détails, et se contentera de dire que le Christ est "avec" les espèces sans réelle précision. Il n'y a alors pas de changement ontologique des espèces : celles-ci restent du pain et du vin, mais cependant intimement liées au Christ lors du sacrement par les paroles d'institutions et la présence de l'esprit. Le pain et le vin sont le corps et le sang du Christ, mais sans jamais cesser d'être du pain et du vin. À la fin du culte, le pain et le vin qui restent ne sont absolument plus considérés comme le corps et le sang du Christ.

 

La liturgie:

 

1. La nouvelle organisation liturgique

 

Bien que l'organisation des cérémonies lui paraisse « Rauch und Dampf » (fumée et vapeur) car la porte ouverte à un légalisme pieux, Luther sera conduit à participer à l'organisation du culte à Wittemberg en 1523. Il écrira alors Von Ordnung des Gottesdienst (De l'ordre du service divin) et Formula Missae. Dans cet esprit, aura lieu en 1525 la première célébration de la "Messe Allemande" et son ordre qui sera publié en 1526. Lequel servira de cadre, non seulement au luthéranisme des siècles suivants, mais également à Jean-Sébastien Bach, qui écrira pour elle une de ses plus belles œuvres. En voici le plan qui frappe par sa simplicitié:

 

 

Église du palais de Wittenberg
  • Introït
  • Kyrie eleison (pas de Gloria)
  • Collecte (prière du jour)
  • Épître
  • Graduel (cantique allemand)
  • Évangile
  • Credo (chant d'une paraphrase du Credo par Luther)
  • Prédication
  • Notre Père (chant d'une paraphrase faite par Luther)
  • Exhortation à communier dignement
  • Paroles d'institution prononcées d'abord sur le pain avec distribution, puis sur le vin
  • Prière d'action de grâces
  • Bénédiction
  •  

2. Vraie nouveauté : la langue vernaculaire

 

La messe va donc devenir un culte célébré par un pasteur. Il perd donc son caractère de « sacrifice renouvelé du Christ offert par un prêtre pour le salut des fidèles ». Certes, il commencera toujours par l'austère et humble reconnaissance de l'homme qui a besoin de vivre du pardon et de la grâce divine (Kyrie : « Seigneur aie pitié »). Mais il ne sera plus une célébration que Luther estime mystérieuse et incompréhensible pour le fidèle, car désormais, la lecture de la bible se fera dans la langue du peuple et la prédication ne sera plus une homélie mais une parole que Luther pense plus claire, pour rendre le Christ de la Bible plus familier aux auditeurs. Un Christ qui nous réconcilie avec Dieu, les autres et le monde, en nous apportant son salut et sa grâce. Le « pouvoir des clefs » n’est plus confié au Pape, désormais chaque prédicateur est le successeur de Pierre qui ouvre chez l’auditeur la porte du royaume de Dieu.

 

3. Autre nouveauté : le renouveau hymnologique

 

Bon musicien et poète, Luther introduira de l'émotion dans le culte en multipliant les cantiques en commun qui font participer le peuple mieux que, selon Luther, ne le faisait le Chant grégorien, souvent très beau mais qu'il estimait devenu l'œuvre de spécialistes. Il composa lui-même une soixantaine d'hymnes (dont Ein feste Burg, « C'est un rempart que notre Dieu »), qui reste l'un des cantiques protestant parmi les plus connus dans le monde entier. Ses œuvres furent réunies en 1524 dans un Enchiridion diffusé largement dans le monde luthérien - qui montre au passage l'utilisation intelligente par Luther des nouveaux médias de son temps, ce qu'il fera également pour la bible. De nombreux musiciens et poètes participèrent à cette première hymnologie protestante (Sachs, Speratus, Spengler, Rupff, etc.) et dont on retrouve encore les noms dans de nombreux cantiques protestant actuels.

 

Ainsi, après la musique, les luthériens resteront peut-être, parmi les protestants, ceux qui n'hésitent pas à introduire une dimension esthétique dans la liturgie. Non seulement dans le domaine musical mais également dans celui des formes visuelles. Expression de la louange de l'Église satisfaisant la sensibilité populaire (couleurs et habits liturgiques, vitraux, gestes, etc.). Luther étant lui-même très tolérant dans ce domaine qu'il considérait comme secondaire.

 

Peut-on dire qu'il existe toujours aujourd'hui une différence entre la messe catholique et le culte protestant inspiré de Luther ? Certainement dans la mesure où, pour les catholiques, la messe est le renouvellement du sacrifice du Christ, alors que pour les protestants qu'inspire Luther, le culte reste davantage une célébration dont les deux pôles d'égale importance sont l'eucharistie vécue seulement comme "mémoire" du sacrifice du Christ, ainsi que la prédication, la Parole qui l'éclaire.

 

 

La confession d'Augsbourg

 

La confession d'Augsbourg ("CA" Confessio Augustana) est la confession de foi fondamentale des états impériaux luthériens. Elle a été présentée par la réformation luthérienne à Charles Quint lors du Diète d'Empire à Augsbourg en l'an 1530. Jusqu'à nos jours la confession d'Augsbourg est le document de confession obligatoire pour chaque Église Luthérienne.

 

La première partie (Articles fondamentaux de la foi et de la doctrine) :

 

  • Article 1. - De Dieu
  • Article 2. - Du Péché Originel
  • Article 3. - Du Fils de Dieu
  • Article 4. - De la Justification
  • Article 5. - Du Ministère de la Parole
  • Article 6. - De la Nouvelle Obéissance
  • Article 7. - De l'Église
  • Article 8. - Ce qu'est l'Église dans le Monde
  • Article 9. - Du Baptême
  • Article 10. - De la Sainte-Cène
  • Article 11. - De la Confession
  • Article 12. - De la Repentance
  • Article 13. - De l'emploi des Sacrements
  • Article 14. - Du Gouvernement de l'Église
  • Article 15. - Des Rites Ecclésiastiques
  • Article 16. - Du Gouvernement Civil
  • Article 17. - Du Retour du Christ pour le Jugement
  • Article 18. - Du Libre Arbitre
  • Article 19. - De l'Origine du Péché
  • Article 20. - De la Foi et des Bonnes Œuvres
  • Article 21. - De l'Invocation des Saints

Deuxième partie (Articles qui sont contestés et où l'on traite des abus qui ont été corrigés) :

  • Introduction
  • Article 23. - Du Mariage des Prêtres
  • Article 24. - De la Messe
  • Article 25. - De la Confession
  • Article 26. - De la Distinction des Aliments
  • Article 27. - Des Vœux Monastiques
  • Article 28. - Du Pouvoir des Évêques
  •  

(On trouvera le texte complet de cette confession centrale des Églises Luthérienne à l'adresse suivante)

 

Retenons l'article 7 « De l'Église » qui nous paraît important pour 3 raisons

 

1 - Il est placé après l'article 5 sur le « ministère de la Parole »

 

 

C'est la démarche centrale de la réforme de Luther. D'une part contre le subjectivisme piétiste qui lie le Saint Esprit à nos états d’âmes et nos sentiments pieux. Et d'autre part contre le catholicisme qui lie un peu trop l'Ésprit à l'institution romaine dont il prétend qu'elle est l'incarnation continuée du Christ et qui la rend sourde aux appels de l'Évangile.

2 - En son cœur, un nouvel enseignement très simple sur l'Église

 

L'Église y est définie comme la communauté ou l'assemblée de tous les chrétiens du monde entier, ou encore comme la chrétienté physiquement dispersée mais spirituellement rassemblée dans un seul Évangile. Localement, l'Église sera un événement toujours actuel de l'Esprit lié « à un enseignement juste et une administration fidèle des sacrements ».

Papes, évêques et pasteurs sont au service de cette église là, localement, et dans le monde entier. N’oublions pas que nous sommes avant le Concile de Trente et Luther pense encore possible la réformation de l'Église romaine. Ainsi Luther ouvrait-il la voie de l'œcuménisme moderne.

 

3 - Il est complété par l’article 8 sur « le bon grain et l'ivraie »

Cet article précise en effet que sur cette terre, une partie de l'Église reste composée d'hommes et de femmes que la grâce transforme en « bon grain » de la parabole évangélique (Matthieu 13:25-30). Mais coexistent également dans l'Église des hypocrites et des pécheurs qui sont comme « l'ivraie et la mauvaise herbe ». C'est pourquoi il est important que le bon grain accepte de coexister avec l'ivraie. Car même le bon grain reste un « pécheur pardonné » qui attend tout de la grâce de Dieu pour lui et les autres.

 

Et aujourd'hui ?

 

Dans le monde

Les principaux pays luthériens sont les nations scandinaves (Islande, Norvège, Danemark, Suède), la Finlande, l'Allemagne et l'Estonie. La Lettonie (mais pas la Lituanie qui est majoritairement catholique) est en grande partie luthérienne.

 

 

 
 
 
 

La Namibie est le seul pays en dehors de l'Europe qui est majoritairement luthérien. Il existe des communautés importantes de luthériens dans plusieurs autres pays, comme le Brésil, les États-Unis (particulièrement dans le Middle West), l'Éthiopie, l'Indonésie, Madagascar, la Papouasie-Nouvelle-Guinée et la Tanzanie.

 

Les plus grandes associations mondiales des Églises luthériennes sont la Fédération luthérienne mondiale (FLM), dont sont membres l'EELF et les Églises protestantes d'Alsace-Lorraine (EPAL) ; l'International Lutheran Council (ILC), dont l'Église évangélique luthérienne Synode de France et de Belgique est membre ; et la Confessional Evangelical Lutheran Conference (CELC).

 

En France:

Les luthériens représentent une partie du protestantisme français. Ils sont surtout situés en Alsace et en Moselle, avec l'Église protestante de la Confession d'Augsbourg d'Alsace et de Lorraine.

Ils sont aussi présents, dans une moindre mesure, dans la « France de l'intérieur », depuis 2015 essentiellement au sein de l'Église protestante unie de France, dont les 35000 membres luthériens sont répartis entre la région Est qui inclut le bastion luthérien de Montbéliard (nord de la Franche-Comté) et l'Inspection de Paris (laquelle regroupe également les paroisses luthériennes de Lyon et de Nice).

 

Ces deux Églises sont membres de la Fédération luthérienne mondiale et de la Fédération protestante de France.

Les luthériens sont aussi présents au sein de l'Église Évangélique Luthérienne Synode de France  (EEL-SF), composée de 1 000 membres en communion avec l'International Lutheran Council (ILC).

 

 

05/06/2020

On aurait exhumé la ville de Sodome:

 

 

 

 

loth_sodome.jpg

 

 

 

 

 

Et ce n’est probablement pas un hasard si cela advient à une époque où les mœurs infâmes de cette ville détruite se répandent aujourd’hui largement dans le monde…

 

 

 

 

En effet, Sodome, la ville incarnant dans la Bible la dépravation la plus extrême (et ayant donné son nom à un vice en particulier), pourrait bien avoir été localisée par une équipe d’archéologues dans l’actuelle Jordanie.

 

 

« Le professeur d’études bibliques et apologétiques de l’Université de Trinity Southwest, Steven Collins est formel :  « le gigantesque site de Tall El Hamman » dans le sud de la vallée du Jourdain, à quelques kilomètres au nord de la mer Morte, réunit « tous les critères » de la ville de Sodome telle qu’elle est décrite dans la Bible, rapporte la revue scientifique

 

 


Sodome apparaît avec sa voisine Gomorrhe, dans le livre de la Genèse ainsi que dans le Livre de la Sagesse parmi trois autres cités formant « les villes de la plaine » située dans la vallée du Jourdain au sud du pays de Canaan.

 

 

 

Sodome.png

 

 

 

Dieu, en réaction à la perversion qui régnait à Sodome, envoya deux anges pour « vérifier » si le péché était bien avéré. « La clameur qui s’élève de Sodome et Gomorrhe est immense et leurs péchés sont énormes… », témoignèrent-ils.

 

 


« Alors l’Éternel fit tomber sur Sodome et sur Gomorrhe une pluie de souffre et de feu ; ce fut l’Éternel lui-même qui envoya du ciel ce fléau. Il détruisit ces villes et toute la plaine, et tous les habitants de ces villes. La femme de Lot regarda en arrière, et elle se transforma en statue de sel. Abraham se leva de bon matin et se rendit à l’endroit où il s’était tenu en présence de l’Éternel. De là, il tourna ses regards du côté de Sodome et de Gomorrhe et vers toute l’étendue de la plaine; et il vit monter de la terre une fumée, semblable à la fumée d’une fournaise. » peut-on lire dans l’Ancien Testament (Genèse, XVIII).

 

 

 

Plus la moindre présence humaine durant 700 ans

 

 

 

Selon les textes, Sodome était décrite comme  la plus grande cité du Kikkar (la plaine fertile mentionnée dans la Bible) à l’est du Jourdain. « J’en ai immédiatement conclu qu’il convenait de chercher quel site abritait les plus grandes ruines d’une cité de l’âge du Bronze » explique le docteur Collins. Ainsi, pendant plus de dix années de fouilles, les archéologues ont sorti de terre des objets ainsi que les ruines d’une immense cité appartenant à l’ère du Bronze (3500 – 2350 av. J.c.), en particulier un mur d’enceinte de plus de dix mètres ainsi que des tourelles défensives. « Une réalisation remarquable qui a demandé des millions de briques et, évidemment, un grand nombre d’ouvriers » souligne le docteur Collins. En comparant ces découvertes avec celles des villes avoisinantes, il apparaît que celle-ci était 5 à 10 fois plus grande que les autres.

 

 


Plus étonnant encore, sur ce site, tout semble indiquer que l’activité humaine s’est éteinte pendant 700 ans… »

 

 

 

 

John_Martin_-_Sodom_and_Gomorrah.jpg

 

 

08/05/2020

Le singe n’est pas le père de l’humanité, Dieu merci, par L. Glauzy

 

 

 

Les évolutionnistes jouent sur les pourcentages pour faire croire que le singe est proche de l’homme. Qu’en est-il exactement ?

 

 

Les évolutionnistes utilisent à vau-l’eau les ressemblances génétiques. Ils en déduisent des liens de parenté, une descendance. Pourtant, de récentes découvertes démentent que l’homme et le singe partagent 99 % de leur code ou patrimoine génétique. Un article de Science Magazine du 29 juin 2007 intitulé « Relative Differences : The Myth of 1 % » (Des différences relatives : le mythe du 1 %) mentionne que cette différence est plus prononcée. Elle ne serait pas de 1 %, mais de 6,4 %. En Suède, le Dr Swante Pääbo surnommé « le pape de l’archéo-génétique » en référence à une étude menée sur l’ADN d’un prince égyptien momifié, dit qu’il n’existe pas aujourd’hui de moyens suffisamment précis pour se prononcer de manière péremptoire sur cette différence.

 

 

 Dans la parution bibliste Creation update, les défenseurs du créationnisme avancent que cette ressemblance s’explique parce que nous vivons sur la même planète et que nous avons le même Créateur. Ils soulignent avec perspicacité que les évolutionnistes occultent une information majeure : l’ADN de l’homme est à 66 % identique à celui des choux !

 

 De plus, l’homme compte vingt-trois paires de chromosomes. Ils sont constitués d’ADN. L’ADN total du génome humain comporte près de trois milliards de bases. Les bases sont désignées par les lettres A, T, G, C. Les combinaisons des bases correspondent à des instructions formant un être vivant. Cela signifie par exemple qu’un écart de 2 % correspond à soixante millions de bases contenant des informations différentes.

 

 

 L’homme n’a donc rien a voir avec le singe comme le démontre l’absence totale de chaînons manquants. Il est à répéter que la science a maintes fois monté des faux comme l’homme de Nebraska, l’homme de Piltdown, l’homme de Java et Lucy, mélangeant des os d’homme et de singe.

 

 

 « La science moderne est la science du démon » (Padre Pio, dont le corps est intact)

 

21/04/2020

Le singe n’est pas le père de l’humanité, Dieu merci, par L. Glauzy:

 

 

Les évolutionnistes jouent sur les pourcentages pour faire croire que le singe est proche de l’homme. Qu’en est-il exactement ?

 

 

Les évolutionnistes utilisent à vau-l’eau les ressemblances génétiques. Ils en déduisent des liens de parenté, une descendance. Pourtant, de récentes découvertes démentent que l’homme et le singe partagent 99 % de leur code ou patrimoine génétique. Un article de Science Magazine du 29 juin 2007 intitulé « Relative Differences : The Myth of 1 % » (Des différences relatives : le mythe du 1 %) mentionne que cette différence est plus prononcée. Elle ne serait pas de 1 %, mais de 6,4 %. En Suède, le Dr Swante Pääbo surnommé « le pape de l’archéo-génétique » en référence à une étude menée sur l’ADN d’un prince égyptien momifié, dit qu’il n’existe pas aujourd’hui de moyens suffisamment précis pour se prononcer de manière péremptoire sur cette différence.

 

 

 Dans la parution bibliste Creation update, les défenseurs du créationnisme avancent que cette ressemblance s’explique parce que nous vivons sur la même planète et que nous avons le même Créateur. Ils soulignent avec perspicacité que les évolutionnistes occultent une information majeure : l’ADN de l’homme est à 66 % identique à celui des choux !

 

 De plus, l’homme compte vingt-trois paires de chromosomes. Ils sont constitués d’ADN. L’ADN total du génome humain comporte près de trois milliards de bases. Les bases sont désignées par les lettres A, T, G, C. Les combinaisons des bases correspondent à des instructions formant un être vivant. Cela signifie par exemple qu’un écart de 2 % correspond à soixante millions de bases contenant des informations différentes.

 

 

 L’homme n’a donc rien a voir avec le singe comme le démontre l’absence totale de chaînons manquants. Il est à répéter que la science a maintes fois monté des faux comme l’homme de Nebraska, l’homme de Piltdown, l’homme de Java et Lucy, mélangeant des os d’homme et de singe.

 

 

 « La science moderne est la science du démon » (Padre Pio, dont le corps est intact)