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Identité Luthérienne

Réflexion et partage sur tous les sujets en rapport avec l'identité luthérienne.

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Aux sources du protestantisme intégral

  • Au-delà de la reformation comme phénomène théologique et ecclesial bien connu, avec ses fortes affirmations du "Sola Scriptura" et du "Sola Fide", avec son refus du magistère et de la succession apostolique qui définit l'Eglise comme communion de tous les rachetés par leur foi en Jésus-Christ, tant vivant que mort. Luther, dans le domaine sociétal, contrairement à Calvin, condamne, l'acquisition du capital par l'intermédiaire de prêts, qui ne représentent aucun "travail" réellement effectué. Il dit dans son grand sermon sur l'usure : "tous ceux là, sont des usuriers qui prêtent à leur prochain du vin, du blé, de l'argent ou autre chose, de façon à faire rendre à ces choses un interêt un an après ou passé tel autre temps" c’est une condamnation des procédés économiques du monde moderne. Cette conception spécifiquement Luthérienne se trouve aux sources du protestantisme, il se fonde sur l'appel à la conscience, et à la règlementation des prix par l'autorité publique. Sur ce point il est en parfaite harmonie avec ce qu'a pu dire Thomas d'Aquin sur le sujet. A cet ordre voulu par Dieu appartiennent les "états" au sens juridique du terme, mais aussi les professions, "établies par Dieu". Ces "vocations" (Berufe) servent Dieu, attendues qu'elles "doivent être utiles aux autres". Ce sont là les principes sociaux du Luthéranisme des origines, qui contrairement aux autres courants du protestantisme proposent une conception de la société que l'on peut qualifier de traditionaliste. Pasteur Blanchard, Président d'Identité Luthérienne
  • Par le Pasteur Blanchard

Pasteur J.P Blanchard

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Citation

  • "Pour bien connaître Luther, et son œuvre réformatrice, il faut étudier sa vie entière, ses combats, ses tentations, ses consolations. L’homme est encore plus intéressant que l’homme de parti. Il n’est pas inexact de dire que Luther a été le restaurateur de la liberté pour les derniers siècles, il a courageusement signé de son nom la grande révolution qui légalisa en Europe le droit d’examen. Nous ne pouvons penser, parler,écrire, que cet immense bienfait de l’affranchissement intellectuel ne se renouvelle à chaque instant."
  • Jules Michelet

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04/04/2023

États-Unis : le nom de “Jésus” ne sera pas interdit aux arrêts de bus…

 

 

 

 

 

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Mountain Metro Transit est une compagnie d’autobus agrée par la ville de Colorado Springs (Colorado). Pour le confort de ses clients, la compagnie a disposé des bancs à ses arrêts de bus et loue les dossiers de ces bancs pour des messages publicitaire. Lawson Perdue, pasteur du Charis Christian Center, loue, depuis plusieurs années, une vingtaine de ces surfaces publicitaires pour y passer des messages du type « Fêtons Jésus » ou « Faisons l’expérience de Jésus » payés par sa congrégation, sans que Mountain Metro Transit ait eu à y redire. Cette année, il a fait apposer le message « Jesus is Lord » (Jésus est le Seigneur). Une personne s’est plainte de ce message à la compagnie d’autobus qui a fait savoir au pasteur que le contrat de publicité ne serait pas renouvelé si les futures publicités portaient le nom de Jésus. Lawson Perdue s’en est plaint auprès des autorités municipales de Colorado Springs qui ont fait savoir, par communiqué du 23 mars, qu’elles considéraient que la compagnie de transport avait eu tort et agi au mépris du premier Amendement de la Constitution. Mountain Metro Transit a fini par reconnaître avoir réagi avec « précipitation » dans cette affaire et le nom de « Jésus » continuera à être affiché sur les bancs des arrêts de bus de Colorado Springs…

 

 

Source : Christian News,

09:54 Publié dans Apolégétique | Lien permanent | Commentaires (0)

31/03/2023

Charles Finney

 

 

 

 

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Charles Finney (1792-1875) : évangéliste qui fut le 2ème grand initiateur du deuxième grand réveil américain.



Avocat de formation, il achète une Bible à cause des citations à la loi mosaïque dont font référence ses textes de loi. La Bible l'intéresse, et il se rend compte qu'il doit changer s'il veut aller au bon endroit après sa mort. Il se rend compte immédiatement que les plus grands obstacles dans sa vie pour son salut sont l'orgueil et la crainte des hommes. Cette crainte se manifestait par sa honte de lire la Bible et de prier en public. Il se convertit deux ans après le barreau, à genoux dans un boisé. Après sa conversion, il est surpris de ne plus sentir de culpabilité comme avant. Il essaie de se rendre anxieux à cause de son état de pécheur, mais la paix qui l'habite surpasse tout.



Après son expérience de conversion, il retourna à son bureau, et pendant ses dévotions il eut une vision du Seigneur. Il rencontra Christ face à face. Il pleura à chaudes larmes comme un enfant. Après cette vision, il reçut ce qu'il appellera lui même: un puissant baptême du St-Esprit. C'est une expérience qu'il n'avait pas cherchée, et dont il n'avait même jamais entendu parler. Il pleura bruyamment à cause de la joie et de l'amour qu'il ressentit. Il finit par crier: Seigneur, je ne peux plus le supporter. Je mourrai si cela continue. Cette expérience fut interrompue par un membre de la chorale qui fut alarmé par le bruit de ses pleurs, et supposant qu'il souffrait de douleur, cette personne fut confuse lorsque Finney lui répliqua qu'il n'était pas en douleurs mais tellement joyeux qu'il craignait d'en mourir. En dépit de cette expérience, Finney alla se coucher sans l'assurance ferme que ses péchés avaient été pardonnés, ou qu'il était pleinement accepté par Dieu. Ce fut une nuit sans sommeil. Le lendemain matin, lorsque le soleil pénétra dans sa chambre, ce fut comme un emblème de la lumière dans son âme. Il recommença à pleurer de joie. À ce moment-là, il sentit un doux reproche du Seigneur parce qu'il avait douté de sa miséricorde.



À partir de ce moment, il n'y eut qu'une pensée qui domina l'esprit de Finney. Il sentit que Dieu voulait qu'il prêche l'Évangile, et qu'il devait commencer immédiatement. Lorsqu'un client vint lui rappeler qu'il avait son cas à défendre ce matin-là, Finney lui dit que maintenant il défendait la cause de Christ, et qu'il devait se chercher quelqu'un d'autre. Celui-ci, au lieu de se chercher un autre avocat, (cet homme était un diacre de l'église) régla immédiatement sa cause, et se mit immédiatement à prier et à oeuvrer pour le salut des hommes. Finney sortit tout de suite de son bureau pour aller parler de religion avec ses amis et associés. Durant cette journée, il parla avec plusieurs personnes, et presque tous commencèrent une vie chrétienne active. Pendant la soirée, sans invitation, les gens se réunirent pour prier. La maison était pleine, mais personne ne semblait vouloir débuter la réunion. Sans qu'on le lui demandât, Finney leur raconta sa conversion. Aussitôt qu'il eut terminé, le pasteur confessa qu'il avait péché en limitant la puissance de Dieu, et en décourageant le peuple pour qu'ils ne prient pas pour Finney. À partir de ce moment, il y eut des réunions à l'église tous les jours, et cela pendant plusieurs semaines. De son côté, Finney se dévoua avec succès pour obtenir la conversion des jeunes gens qu'il avait auparavant éloignés du Seigneur.



Un puissant réveil se manifesta dans plusieurs villages, et Finney prit l'habitude d'aller dans une certaine maison, tous les matins, pour prier. Il persuada aussi un grand nombre de membres de l'église, ainsi que leur pasteur, de se joindre à lui pour ces dévotions matinales. Lorsqu'ils se relâchaient dans leurs présences à ces réunions, Finney faisait le tour de leurs maisons pour les réveiller et leur rappeler leur privilège et leur devoir.



Cependant, l'assistance baissa de plus en plus, jusqu'à ce qu'un certain matin il n'y ait plus que le pasteur à ses côtés. À ce moment-là, il eut une autre vision similaire à celle qu'il avait eue auparavant. Il fut saisi par la pensée, qu'alors que la nature proclamait haut et fort les louanges de Dieu, l'homme, quant à lui, objet suprême de son amour, demeurait silencieux. Au même moment, une lumière semblait l'entourer comme la clarté du soleil mais provenant de toutes les directions. Finney déclara que cette expérience lui fit connaître la lumière qui a aveuglé Paul sur le chemin de Damas. Il commença alors à pleurer bruyamment à la grande surprise du pasteur à côté de lui qui n'avait pas vu cette lumière. Ce genre d'expérience se répéta fréquemment durant les premières années de sa conversion. Il craignait toujours de les raconter à d'autres parce qu'il ne pouvait pas les décrire adéquatement.



Sa recherche de Dieu était si intense que si quelque chose venait interrompre sa relation intime avec Dieu, il lui était alors impossible de se reposer, d'étudier où d'obtenir quelque satisfaction que ce soit avant de s'être réconcilié avec son maître.



Contrairement à beaucoup d'autres hommes et femmes de Dieu, Finney avait beaucoup de qualités naturelles. Son corps était fort et en santé, ses mouvements étaient gracieux et son apparence inspirait le respect. Sa voix était celle d'un grand orateur. Il aimait la musique et il chantait bien. On se rappelait encore de ses cours de musique après plusieurs années. Il était un excellent cavalier, un chasseur habile, ainsi qu'un marin expérimenté. Son goût pour la littérature était raffiné et peu de gens pouvaient l'égaler dans la lecture des pièces de Shakespeare.



Lorsqu'il fit la demande pour être pasteur presbytérien on lui suggéra d'aller au séminaire. Il refusa toutefois parce qu'il ne voulait pas être soumis à la même éducation que ceux qu'il côtoyait. Puisqu'il ne voyait que peu de fruits dans la vie des pasteurs autours de lui, il ne croyait pas que la même éducation lui ferait du bien. On lui appointa donc deux pasteurs pour superviser ses études personnelles. Il passa ses examens avec succès.



Lorsque le comité presbytérien vota unanimement pour accorder une licence de prédicateur à Finney, c'était beaucoup plus pour des raisons politiques qu'une acceptation personnelle du candidat. Selon les exigences de ce comité il leurs présenta deux sermons écrits. Ceux-ci furent probablement les seuls qu'il écrivit de sa carrière, à une exception près.



Après son ordination, il débute une série de réunions à Evans Mills, ce qui attira plusieurs personnes. Tous s'en réjouissent sauf Finney. À la fin d'une réunion il leur dit qu'il ne prêchera plus dans cette église à moins qu'ils décident d'agir comme des chrétiens et de servir leur Sauveur. Il leur demande de se lever s'ils acceptent. Personne ne se lève. Il les avertit du danger qu'il y a à demeurer dans une telle attitude et qu'il leur prêchera un dernier sermon le lendemain soir. Ils sortent tous avec un air indigné. Il ne reste avec Finney et un diacre baptiste qui ne fait pas partie de cette congrégation. Il dit qu'il est d'accord avec ses méthodes. Ils décident alors de prier et jeûner pour la réunion du lendemain. Cette réunion était rempli de gens qui cherchaient Dieu avec ferveur et un réveil se produisit dans la ville.



On demanda à Finney de prêcher dans un autre secteur qui était reconnu pour son abondance de péchés. En toute innocence, Finney prêcha sur la destruction de Sodome et de la sortie de Lot de cette ville. Ce qu'il ne savait pas, c'est que les gens de la région surnommaient cette ville Sodome à cause de son état spirituel et l'on appelait Lot un homme pieux de cette ville. Pendant la lecture et la description du texte en question, la rage montait au coeur de plusieurs. Finney plaida alors avec eux pour qu'ils se repentent et une profonde conviction tomba sur tous ceux qui étaient présents. Avant même que Finney ait fini de parler, la majorité étaient à genoux et imploraient Dieu de les pardonner. Ce ne fut pas seulement un sursaut d'émotions car toute la ville en ressentie l'impact. Cinquante ans plus tard, l'église de ce village était encore forte et en santé.



Un jeune homme qui fut converti dans cette fameuse réunion raconte qu'en dépit des textes qui semblaient durs lorsque Finney prêchait, son attitude était pleine d'amour et de compassion pour ses auditeurs. Celui-ci devint prédicateur et trente ans plus tard il témoignait que Finney avait encore exactement la même attitude.



Peu de temps après ces événements, Finney se maria à Lydia Andrews. Celle-ci avait prié pour sa conversion durant sa période de rébellion. Il retourna prêcher à l'extérieur laissant Lydia dans sa ville natale et espérant la faire venir au bout de quelques jours. Toutefois on le demandait partout et en accord avec Lydia, elle ne put le rejoindre que plusieurs mois plus tard.



Pendant les réveils dans ces villes qu'il avait visitées, Finney subit beaucoup d'opposition de la part des gens de la ville de Gouverneur. Notre évangéliste reçut une révélation au sujet de cette ville pendant un temps de prière. Il déclara qu'il devait y aller pour prêcher car Dieu ferait un réveil parmi eux. Tout portait à croire le contraire mais c'est quand même ce qui arriva.



Ce fut à partir du réveil de la ville de Gouverneur que l'on commença à parler d'un pasteur presbytérien que l'on appelait le père Nash. Celui-ci était avancé en âge et il avait le désir de prier pour le ministère de Finney. Il le devançait dans les villes et priait pour les gens. On le critiquait car ses prières s'entendaient de loin peu importe où il priait. Un jour, un opposant au réveil l'entendit prier de loin et même s'il ne distinguait pas les paroles il présuma que les prières étaient à son intention. Cette idée lui fit une grande impression et il se convertit.



Lorsque Finney a commenté plus tard ces réveils, il a mis beaucoup d'emphase sur le fait que les gens changeaient radicalement. Les nouveaux convertis passaient beaucoup de temps dans la prière et les rencontres sociales se transformaient en réunions de prière. Finney lui-même devait constamment garder l'esprit de prière dans son coeur car s'il en déviait pendant une heure il perdait le pouvoir persuasif qu'il avait sur les gens.



De 1824-1832, ce sera ses 'neuf années de puissance' où Finney conduisit des rencontres de réveil dans neuf villes de l'Est des États-Unis. Lors de ses réunions à Rochester – New York, il y aura 1200 convertis dont tous les principaux avocats, médecins et hommes d'affaires. Quarante de ces convertis entreront dans le ministère. Ce réveil à Rochester eut pour résultat son expansion dans 1550 autres villes et villages.



Il est intéressant de noter que même parmi ceux qui favorisaient le réveil, il y avait des disputes. Dans un certain cas, des presbytériens critiquaient des méthodistes parce qu'ils tombaient sur le sol et y demeuraient sans bouger assez longtemps. Les méthodistes quant à eux critiquaient les presbytériens car leurs critiques semblaient opposer le réveil. Peu de temps après cette dispute un des membres influents des presbytériens tomba à son tour, suivi de plusieurs autres cas. De façon surprenante toutefois, ce n'étaient que des presbytériens qui tombaient cette fois-ci. Durant sa dernière réunion dans cette ville, un de ceux-ci témoigna de la joie qu'il avait ressentie dans cet état humiliant. A ce moment toute la congrégation fondit en pleurs. Finney arrêta de prêcher et contempla le salut de Dieu parmi les gens présents durant toute l'après-midi.



Les disputes ne se limitaient pas aux partisans du réveil et plusieurs essayaient de revenir "à la normale". Un sérieux point de litige était les émotions manifestées lors des prédications de Finney. Bien que celui-ci essayait de les contrôler d'une certaine façon, les réactions étaient imprévisibles. En voici un exemple. Un pasteur fit venir Finney pour tenir des réunions dans sa ville. Il rassembla les membres le plus intelligents et influents. Pendant la réunion, Finney se rendit compte que les émotions étaient devenues si intenses qu'il était possible qu'un éclatement incontrôlable se produise et Finney était déterminé à l'éviter. Il leur parla donc de manière aussi calme et paisible que possible, sans excès ni passion. Il termina la réunion en les exhortant à rester silencieux et à restreindre leurs émotions. A ce moment un jeune homme s'évanouit et Finney fit ouvrir les portes et les expulsa dehors. Malgré cela, ceux qui étaient convaincus de péchés pleuraient bruyamment et on entendait cris. Le lendemain et pendant plusieurs jours on lui demanda de renconter les gens chez eux pour les conduire à la repentance.



L'onction de persuasion qui le suivait se manifestait même avant qu'il prêche. Lorsqu'il visita un certaine usine, son entrée dans le bâtiment provaqua une agitation chez les ouvriers et plusieurs éclatèrent en sanglots. Le propriétaire, lui-même un inconverti, arrêta toutes les opérations, et fit tenir un service religieux pour tous les employés. Après quelques jours, presque tous furent convertis.



Malgré ces signes évidents de l'oeuvre de Dieu, l'opposition continua et augmenta. Un certain groupe se sépara de leur église pour en fonder une autre parce qu'ils n'aimaient pas le réveil. Finney en fut grandement troublé et il passa beaucoup de temps dans la prière. Dieu finit par l'assurer qu'Il serait avec lui et qu'il le soutiendrait. Ceci lui donna une paix et une confiance inébranlable. Ce fut la dernière fois qu'il s'inquièta à cause de l'opposition. Éventuellement après plusieurs années, ce même groupe demanda à Finney de leur prêcher la repentance et ils se convertirent tous sauf un. Il y eut auusi des pasteurs très influents qui s'opposèrent à lui mais ce fut à cause de rumeurs non fondées. Plus tard ils se joignirent à sa cause et devinrent eux aussi connus pour les réveils qu'ils provoquaient.



Après un dizaine d'années de réveil et d'évangélisation, la santé de Finney était défaillante. C'est alors qu'on lui offrit un poste d'enseignant de théologie au nouveau collège Oberlin. Il était déjà pasteur d'une église à New York à cause de sa santé. Ce collège était innovateur parce qu'il acceptait des étudiants noirs. Le débat sur l'esclavagisme était très fervent à ce moment dans cette région.

 



Tous ses élèves l'appréciait et le respectait. Son humilité faisait en sorte qu'il reconnaissait ses erreurs devant tous. Lorsqu'il leur parlait de l'expiation, tous pleuraient, comme dans les réveils.



Doctrine :



Personne ne peut vivre les expériences de Finney sans recevoir aussi l'onction qui l'accompagnait. Toutefois la doctrine qu'il prêchait et qu'il vivait sont des parties intégrantes de son oeuvre que l'on ne peut pas négliger.



Voici les trois pilliers qui formaient la fondation du ministère de Charles Finney:



1. Repentance

2. Justice

3. Puissance pour évangéliser

 



Nous avons vu que dès le début, Finney était conscient de son état de pécheur. Il lutta longtemps par ses forces. Lorsqu'il fut complètement désespéré il cria et implora le Seigneur de le délivrer. C'est à ce moment que Dieu lui accorda la repentance et la délivrance. A cause de cette expérience et de son arrière-plan religieux, Finney ne croyait pas à un “appel au salut”. Le fait d'appeler à la repentance était vraiment innovateur à cette époque parmi cette dénomination. L'attitude théologique générale était que l'homme devait attendre que la grâce de Dieu lui accorde la repentance. En attendant la personne n'avait qu'à entretenir le désir par ses lectures, l'église, ses fréquentations, etc.



Finney bouscula tout çà en décrivant la perdition des pécheurs, l'amour de Dieu et le besoin de repentance. Au début il envoyait les gens désireux de se repentir dans une salle à part et il leur parlait individuellement. Plus tard, il les fit venir dans des bancs désignés ou les faisait lever. Ce n'était que le début du processus. Il faut noter que la plupart de ces gens allaient régulièrement à l'église sans avoir changer leurs habitudes. Certains étaient très pieux mais ne s'étaient jamais repentis.

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09:13 Publié dans Apolégétique | Lien permanent | Commentaires (0)

24/03/2023

Dwight L Moody

 

 

 

 

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Dwight Moody fut l'un des serviteurs de Dieu dans l'histoire les plus influents et efficaces. On estime que durant la vie de Moody, il parcourut plus de 1,7 millions de kilomètres, parla à plus de 100 millions de personnes, et conduisit des centaines de milliers, si ce n'est des millions, à une relation personnelle avec Jésus-Christ.

 

Les présidents Lincoln et Grant assistaient tous les deux à ses célèbres réunions de réveil. A l'exposition Chicago World's Exhibition de 1893, plus de 130 000 personnes assistèrent aux réunions de réveil de Moody en un seul jour. Le zèle de Moody pour Christ n'était pas limité à la prédication et à l'enseignement, bien que cela fût son premier amour. Il fonda des établissements scolaires – l'école Northfield pour garçons et filles qui continue à être opérationnelle aujourd'hui, et la Société d'Evangélisation de Chicago, baptisée plus tard l'Institut Biblique Moody.

 

Les efforts inlassables de Moody furent aussi le catalyseur de plusieurs maisons d'édition chrétiennes, dont l'une porte son nom: Moody Publishing (Publications Moody).

Moody fut très jeune un entrepreneur travaillant très dur. A l'âge de 17 ans, il quitta son petit village pour s'installer dans la métropole de Boston où il travailla comme vendeur de chaussures dans la boutique de son oncle. Il fut sauvé à l'âge de 18 ans à travers l'influence de son moniteur de l'école du dimanche.

 

Dans la même année, il déménagea à Chicago dans le but de gagner 100 000 dollars (666 000 francs). Durant les quatre années suivantes, son sens industriel et des affaires l'aida à économiser la belle somme de 7000 dollars (environ 45 000 francs). Néanmoins, à l'âge de 23 ans, Moody fut conduit par Christ à s'occuper des pauvres immigrés scandinaves et allemands au sein de la ville. En peu de temps, il abandonna complètement les affaires en vue de consacrer sa vie au service de Christ.

 

 

Découverte de la puissance de l'Esprit

 

En dépit de son succès dans le ministère, Moody sentit un besoin pressant de connaître plus le revêtement de puissance du Saint-Esprit. Trois événements changèrent sa vie et sa prédication. Le premier eut lieu à New York où il fut invité à intervenir dans une petite école du Dimanche. Alors qu'il entra dans son attelage pour repartir en vue de se rendre à une autre réunion, un monsieur âgé s'approcha de lui et lui dit ces paroles: "Jeune homme, lorsque vous parlerez de nouveau, honorez le Saint-Esprit."

 

Le deuxième événement impliqua deux femmes pieuses qui assistaient à des réunions de Moody à Chicago. "Lorsque je commençai à prêcher, je pouvais dire rien qu'à l'expression de leurs visages qu'elles étaient en train de prier pour moi". Plus tard, Moody se rappela: "A la fin des réunions du soir du Sabbat, elles me dirent: 'Nous avons prié pour vous.' Je leur dis: 'Pourquoi ne priez-vous pas pour les gens?' Elles répondirent: 'Vous avez besoin de puissance'. 'J'ai besoin de puissance', me disè-je à moi-même. 'Pourquoi? Je pensais que j'avais la puissance.'"

 

Ces incidents laissèrent Moody avec une grande faim d'obtenir un revêtement de puissance du Saint-Esprit. Après le feu de Chicago qui détruisit la salle de conférence et plusieurs institutions qu'il avait fondées, il effectua un voyage à New York en vue de collecter des fonds pour la reconstruction. Dieu avait quelque chose d'autre en tête.

 

“Mon cœur n'était pas dans le travail de collecte", se souvint Moody. "Je ne pouvais pas lancer d'appels. Je pleurais tout le temps pour que Dieu me remplisse de Son Esprit. Eh bien, un jour, dans la ville de New York (sur la rue Wall Street)- oh, quel jour! Je ne peux le décrire. Je le mentionne rarement; c'est une expérience presque trop sacrée pour être nommée. Je peux seulement dire que Dieu S'est révélé Lui-même à moi, et j'eus une telle expérience de Son amour que je dus Lui demander de retirer Sa main.”

 

“Je retournai prêcher. Les sermons n'étaient pas différents; je ne présentais aucune vérité nouvelle, et néanmoins des centaines étaient converties. Je ne voudrais maintenant pas être ramené là où j'étais avant cette expérience bénie même si vous me donniez tout l'or du monde – ce serait comme de la poussière sur une balance.”

 

 

La vie remplie de l'Esprit

 

L'apôtre Paul écrivait: "Soyez remplis de l'Esprit" (Ephésiens 5:18). Il encourageait les Galates à "marcher par l'Esprit" et à porter "le fruit de l'Esprit" (Galates 5:16,22). Il déclarait aux Corinthiens que la sagesse de Dieu était accessible uniquement à travers l'Esprit de Dieu (1 Corinthiens 2:6-16). Jésus demanda aux disciples de ne pas commencer leur ministère avant de recevoir la puissance, “lorsque le Saint-Esprit surviendra sur eux” (Actes 1:8).

 

Le croyant est la pleine demeure du Saint-Esprit. Mais l'Esprit est venu non uniquement pour vous régénérer mais pour restaurer votre âme, renouveler votre pensée, et rafraîchir votre esprit.

 

Le Saint-Esprit désire influencer toutes vos pensées, toutes vos actions et toutes vos paroles par la sagesse et la puissance de Dieu. Il est votre source de puissance; et sans Lui, vous ne pouvez rien faire qui ait une valeur éternelle.

 

Le temps grec que Paul a utilisé dans la lettre aux Ephésiens signifie "être continuellement en train d'être rempli du Saint-Esprit." C'est un acte conscient de dépendance quotidienne au Saint-Esprit et un ferme rejet de la confiance placée uniquement dans ses capacités propres.

 

Demandez humblement à Dieu de vous remplir chaque jour de Son Esprit, et ensuite remerciez-Le à ce sujet. Il le fera. Et comme Moody, toutes les attractions et les allures du monde deviendront comme de "la poussière dans une balance."

 

Source: IN TOUCH MINISTRIES - Portrait of Great Christians

 

 

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09:09 Publié dans Apolégétique | Lien permanent | Commentaires (0)

21/03/2023

John Nelson Darby :

 

 

 

 

 

 

 

J N Darby 1.jpg

 

 

 

John Nelson Darby (1800-1882) est né à Londres dans une famille influente ; il eut pour parrain l’amiral Nelson. Dès l’âge de 15 ans il fut admis à l’Université de la Trinité à Dublin où il étudie le droit et obtient très jeune la médaille d’or de Classique. Il se destinait à la carrière d’avocat, mais il se convertit à 18 ans et abandonna cette voie pour devenir pasteur de l’Église Anglicane.

 

 

 

La notion d’église d’état et ce lien étroit entre le pouvoir temporel et le pouvoir religieux ne satisfaisaient pas Darby. En 1828 il rencontre à Dublin d’autres jeunes croyants.

 

 

 

À la même époque de nombreux chrétiens n’étaient pas satisfaits du ritualisme des églises officielles et cherchaient une autre manière de servir Dieu. Par conséquent des églises ou assemblées indépendantes se formaient un peu partout dans le monde occidental. Quand les enseignements de M. Darby se répandirent, beaucoup de ces assemblées se joignirent à lui. Ces chrétiens n’acceptaient pas d’autre nom que celui de « frères », et furent bientôt connus sous le nom de Frères de Plymouth.

 

 

 

M. Darby vint une première fois à Paris en 1830 à la demande du pasteur Frédéric Monod, puis visita régulièrement la France à partir de 1841. Quelques années plus tard on comptait dans ce pays plus de 150 assemblées faisant partie de cette communauté principalement dans la vallée du Rhône au sud de Lyon, et débordant sur le Plateau de Haute-Loire en limite de l’Ardèche, ainsi que dans l’Est et le Sud-ouest de la France.

 

 

 

C’est dans cette dernière région, à Pau, qu’il traduisit, avec quelques autres érudits, la Bible en français, en anglais et en allemand à partir des textes originaux hébreux, araméens et grecs. C’était un évangéliste infatigable ; il visita non seulement différents pays d’Europe mais aussi plusieurs fois l’Amérique, et à 75 ans il embarqua pour la Nouvelle Zélande et l’Australie. Il est décédé âgé de 81 ans à Bournemouth, dans le sud de l’Angleterre.

 

 

 

Son œuvre écrite est immense. En anglais 34 volumes de « Collected Writings », 7 volumes de « Notes and Comments on the Scriptures », ainsi que des poèmes exquis. En français les « Études sur la Parole » couvrant la Bible toute entière. De plus on a recueilli et publié de lui des centaines de lettres écrites en anglais et plus de 450 écrites en français.

 

 

 

Les universités reconnaissent la qualité de ses écrits et les utilisent dans le cadre de leurs études.

 

 

 

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09:03 Publié dans Apolégétique | Lien permanent | Commentaires (0)

14/03/2023

CI Scofield:

 

 

 

 

 

 
 
 
CI Scofield, c.1920
 
 
 

Cyrus Ingerson Scofield (19 août 1843 - 24 juillet 1921) était un théologien, un ministre et un écrivain américain dont la Bible annotée la plus vendue popularisait le futurisme et le dispensationalisme chez les chrétiens fondamentalistes .

 

Contenu: 

    
  • 1Biographie
    • 1.1Enfance
    • 1.2Service de la guerre civile
    • 1.3Avocat et homme politique
    • 1.4Conversion et carrière ministérielle
      • 1.4.1Pastorats
      • 1.4.2Intérêt pour les missions
      • 1.4.3Leader fondamentaliste
      • 1.4.4Vie personnelle
  • 2Signification religieuse
  • 3Notes
  • 4Références
  • 5Liens externes

 

Biographie:

 

 

Enfance 

 

Cyrus Scofield est né dans le canton de Clinton, comté de Lenawee, Michigan , le septième et dernier enfant d'Elias et Abigail Goodrich Scofield. Les ancêtres d'Elias Scofield étaient d'origine anglaise et puritaine, mais la famille était nominalement épiscopalienne . Abigail Scofield est mort trois mois après la naissance de Cyrus, et son père s'est remarié à deux reprises pendant la minorité de Cyrus. [1] Les détails de son éducation précoce sont inconnus, mais il n'y a aucune raison de douter de son témoignage ultérieur qu'il était un lecteur enthousiaste et qu'il avait étudié Shakespeare et Homer. [2]

 

 

Service de guerre civile :

 

 

En 1861, Scofield vivait avec des parents au Liban, au Tennessee . Au début de la guerre civile américaine , Scofield, âgé de 17 ans, s'est enrôlé comme soldat dans le 7e régiment d'infanterie du Tennessee, le CSA , et son régiment a combattu à Cheat Mountain , Seven Pines et Antietam . En 1862, après avoir passé un mois à l' hôpital Chimborazo de Richmond , Scofield a réussi à obtenir une libération. [3] Scofield est ensuite retourné au Liban et a été enrôlé de nouveau dans le service confédéré. Commandé à McMinnville, au Tennessee , Scofield a déserté et s'est échappé derrière les lignes Union à Bowling Green, Kentucky . [4] Après avoir prêté le serment d'allégeance de l'Union, Scofield a été autorisé à passer en toute sécurité à St. Louis, Missouri , où il s'est installé. [5]

 

 

Avocat et homme politique :

 

 

En 1866, il épousa Léontine LeBeau Cerrè, membre d'une importante famille catholique française à Saint-Louis. [6] Scofield a fait son apprentissage dans le cabinet juridique de son beau-frère et a ensuite travaillé dans le bureau de l'évaluateur de St. Louis avant de déménager à Atchison, au Kansas à la fin de 1869. En 1871, Scofield a été élu à la Chambre des représentants du Kansas. d'Atchison pendant un an, puis du comté de Nemaha pour une seconde. En 1873, il travailla pour l'élection de John J. Ingalls comme sénateur du Kansas, et quand Ingalls a gagné, le nouveau sénateur a nommé Scofield procureur de district américain pour le Kansas - à 29 ans, le plus jeune dans le pays. [7] Néanmoins, la même année, Scofield fut obligé de démissionner "sous le coup d'un scandale" en raison de transactions financières douteuses, acceptant des pots-de-vin de la part de compagnies ferroviaires, volant des contributions politiques à Ingalls, . [8] Il est possible que Scofield ait été emprisonné pour des accusations de falsification, bien qu'il n'y ait aucune preuve existante dans les archives publiques. [9]

 

Peut-être en partie à cause de sa consommation excessive d'alcool, [10] Scofield a abandonné sa femme et ses deux filles pendant cette période. [11] Leontine Cerrè Scofield l'a divorcé pour des raisons de désertion en 1883, et la même année Scofield a épousé Hettie Hall von Wartz, avec qui il a finalement eu un fils. [12]

 

 

Conversion et carrière ministérielle:

 

 

Pastorat:

 

 

Selon Scofield, il a été converti au christianisme évangélique par le témoignage d'une connaissance d'avocat. [13] Certainement vers la fin de l'automne de 1879, Scofield aidait dans la campagne de St. Louis conduite par Dwight L. Moody , et il a été le secrétaire du YMCA de St Louis. De manière significative, Scofield est passé sous le mentorat de James H. Brookes , pasteur de l'église presbytérienne de Walnut Street, St. Louis, un pré-millénariste éminent dispensationaliste . [14]

 

 

En octobre 1883, Scofield fut ordonné ministre congrégationaliste - alors que son divorce était en cours mais pas encore définitif - et il accepta le pastorat de la petite église missionnaire fondée par cette dénomination, qui devint la première église congrégationaliste de Dallas, Texas (maintenant Scofield Memorial Église ). [15] L'église est passée de quatorze à plus de cinq cents membres avant sa démission en 1895. En 1895, Scofield a été appelé comme pasteur de l'église de Moody's, l'église congrégationaliste trinitaire d' East Northfield, Massachusetts , et il a aussi tenté avec succès prendre en charge Moody's Northfield Bible Training School. [16]

 

 

Intérêt pour les missions:

 

 

En 1888, Scofield assista à la Conférence biblique de Niagara, où il rencontra le missionnaire pionnier en Chine, Hudson Taylor . L'approche de Taylor aux missions chrétiennes a influencé Scofield pour fonder la Mission d'Amérique centrale en 1890 (maintenant Camino Global ). [17] Scofield a également servi de surintendant de l'American Home Missionary Society du Texas et de la Louisiane; En 1890, il aida à fonder Lake Charles College (1890-1903) à Lake Charles, en Louisiane.

 

 

Leader fondamentaliste:

 

 

En tant qu'auteur de la brochure «Divisant correctement la Parole de Vérité» (1888), Scofield devint rapidement un chef de file dans le prémillénarisme dispensationaliste , un précurseur du fondamentalisme chrétien du XXe siècle. [18] Bien que, en théorie, Scofield soit retourné à son pastorat de Dallas en 1903, sa Bible de référence projetée a consommé une grande partie de son énergie, et pour la plupart du temps avant sa publication, il était malade ou en Europe. Lorsque la Scofield Reference Bible fut publiée en 1909, elle devint rapidement la déclaration la plus influente sur le prémillénarisme dispensationaliste, et la popularité de Scofield en tant que conférencier de la Bible augmenta au fur et à mesure que sa santé déclinait. Les redevances provenant du travail étaient substantielles, et Scofield détenait des biens immobiliers à Dallas, Ashuelot, New Hampshire et Douglaston, Long Island . Scofield a également rejoint le prestigieux Club Lotos . [19]

 

 

 

Scofield quitta l'Église congrégationaliste en voie de libéralisation pour devenir un presbytérien du Sud et s'installa dans la région de New York où il dirigea un institut de correspondance et de laïcs, la New York Night School de la Bible. En 1914, il a fondé l'école Philadelphia de la Bible à Philadelphie , en Pennsylvanie (maintenant l' université de Cairn ).

 

Vie personnelle:

 

 

Au début des années 1890, Scofield commença à se nommer Rev. CI Scofield, DD; mais il n'y a aucun dossier existant d'aucune institution académique lui ayant accordé le titre honorifique de docteur en théologie . [20] La deuxième épouse de Scofield s'est avérée un compagnon fidèle et un assistant d'édition, mais ses relations avec ses enfants étaient au mieux éloignées. [21] Scofield est mort à sa maison sur Long Island en 1921. [22]

 

 

Signification religieuse:

 

 

Le cours d'étude biblique par correspondance de Scofield fut la base de sa Bible de référence , une Bible d'étude annotée et largement diffusée, publiée pour la première fois en 1909 par Oxford University Press . [23] Les notes de Scofield enseignent le futurisme et le dispensationalisme , une théologie qui fut systématisée au début du XIXe siècle par le pasteur anglo-irlandais John Nelson Darby , qui comme Scofield avait également été formé en tant qu'avocat. [24] Le dispensationalisme met l'accent sur les distinctions entre l'Église du Nouveau Testament et l'ancien Israël de l'Ancien Testament. Scofield a cru qu'entre la création et le jugement final il y a sept époques distinctes de la relation de Dieu avec l'homme et que ces époques sont un cadre autour duquel le message de la Bible peut être expliqué. C'est en grande partie grâce à l'influence des notes de Scofield que le prémillénarisme dispensationaliste devint influent parmi les chrétiens fondamentalistes aux États-Unis, et ces notes devinrent une source importante pour les écrivains religieux populaires tels que Hal Lindsey .

 

 

Notes:

 

 

  1. Jump up^ Lutzweiler, 60-61.
  2. Jump up^ Lutzweiler, 61-62. Scofield a dit à son premier biographe que sa lecture personnelle l'avait inspiré pour commencer à faire une carte de l'histoire universelle quand il avait douze ans.
  3. Jump up^ Lutzweiler, 63-65. Scofield a soutenu qu'il était originaire du Michigan, qu'il n'avait jamais exercé les droits de citoyenneté dans la Confédération, qu'il s'était enrôlé en tant que mineur, qu'il souffrait d'une mauvaise santé et qu'il avait l'intention d'entrer dans la Guerilla à East Tenn. Il a été libéré le 26 septembre 1862.
  4. Jump up^ Rushing, 24.
  5. Jump up^ Rushing, 26. En 1903, Scofield a reçu la Croix d'honneur du Sud par les Filles Unies de la Confédération , Chapitre de Dallas # 6. Se précipiter, 105.
  6. Jump up^ Lutzweiler, 71.
  7. Jump up^ Lutzweiler, 73-74.
  8. Jump up^ Lutzweiler, 74; Michael Phillips , Metropolis blanc: Race, ethnicité et religion à Dallas, 1841-2001 (Austin: University of Texas Press , 2006), 47-48.
  9. Jump up^ Histoire de l'Attorney District des Etats-Unis du Kansas . L'excusé Mangum & Sweetnam notent que "il ya des divergences dans ces rapports quant à l'endroit où son temps a été purgé ou quel crime il aurait commis." Même Canfield, après avoir parcouru les archives publiques, cherchant à corroborer les histoires de prison, conclut que de tels rapports ne sont que des rumeurs non fondées. »(37)
  10. Jump up^ Mangum & Sweetnam, 25.
  11. Jump up^ Scofield a également eu un fils par Leontine, Guy Sylvestre (1872-74), qui est mort de scarlatine à l'âge de deux ans. Mangum & Sweetnam, 24.
  12. Jump up^ Noël Paul Scofield (1888-1962) a toujours refusé de donner des interviews sur son père.Lutzweiler, 198. CI Scofield a presque certainement fourni des renseignements personnels délibérément inexacts à Who's Who et à son biographe officiel, Charles Trumball. Comme l'a écrit un autre biographe, Scofield «était secret au sujet de son passé et ne déformait pas les faits de ses années sombres». John D. Hannah, "Scofield, Cyrus Ingerson" Biographie nationale américaine en ligne Février 2000.
  13.  
  14. Jump up^ Trumbull, 28.
  15. Jump up^ Mangum & Sweetnam, 11.
  16. Jump up^ Lutzweiler, 101.
  17. Jump up^ Quand Moody est mort en 1899, Scofield a présidé à son service funèbre. Mangum & Sweetnam, 15.
  18. Jump up^ Tucker, 304-305.
  19. Jump up^ Mangum & Sweetnam, 13-15.
  20. Jump up^ Lutzweiler, 182.
  21. Jump up^ Mangum & Sweetnam, 46. Scofield n'a pas inclus le "DD" dans l'information qu'il a fourni Who's Who .
  22. Jump up^ Lutzweiler, 192-98. Les deux filles ont vécu à Atchison, au Kansas et sont devenues des professeurs d'école. Mangum & Sweetnam, 26.
  23. Jump up^ Mangum & Sweetnam, 18. Les funérailles ont eu lieu dans le grand sanctuaire de la First Baptist Church, Flushing, New York, et Scofield a été enterré dans le cimetière de Flushing.
  24. Jump up^ La page de titre énumérait sept «éditeurs de consultation»: Henry G. Weston, James M. Gris , WJ Erdman , AT Pierson , WG Moorehead, Elmore Harris et AC Gaebelein . "Le rôle que ces éditeurs ont joué dans le projet a fait l'objet d'une certaine confusion: apparemment, Scofield ne voulait que reconnaître leur aide, même si certains ont spéculé qu'il espérait obtenir un soutien pour sa publication des deux côtés du mouvement millénariste. dispositif." Ernest Sandeen, Les racines du fondamentalisme: le millénarisme britannique et américain, 1800-1930 (Chicago: University of Chicago Press, 1970), 224.
  25. Néanmoins, le dispensationaliste Charles Caldwell Ryrie soutient que Scofield suivait en fait le schéma dispensationaliste de l'auteur de l'hymne et théologien Isaac Watts (1674-1748) plutôt que celui de Darby, bien que Watts ait rejeté le Millénium comme une dispensation.Charles C. Ryrie, Dispensationalism (Chicago: Moody Press, 1995), 55.

Références:

 

 

  • Joseph M. Canfield, L'incroyable Scofield et son livre , (Vallecito, Californie: Ross House Books, 1988).
  • William E. Cox Pourquoi j'ai quitté Scofieldism (Phillipsburg, NJ: Presbyterian et Reformed Publishing, 1992) .
  •  
  • John Gerstner, divisant à tort la Parole de Vérité , (Brentwood, Tennessee: Wolgemuth & Hyatt, 1991).
  • John D. Hannah, "Scofield, Cyrus Ingerson," Biographie nationale américaine .
  •  
  • David Lutzweiler, L'éloge de la folie: La vie énigmatique et la théologie de CI Scofield (Draper, VA: Apologetics Group Media, 2009).
  •  
  • R. Todd Mangum et Mark S. Sweetnam, La Bible de Scofield: son histoire et son impact sur l'Église évangélique (Colorado Springs: Paternoster, 2009).
  •  
  • D. Jean Rushing, «Du déserteur confédéré à un érudit biblique décoré: explorer la vie énigmatique de CI Scofield, 1861-1921», Thèse de maîtrise, East Tennessee State University, 2011.
  •  
  • Ernest R. Sandeen, Les racines du fondamentalisme, le millénarisme britannique et américain , 1800-1930 (Chicago: University of Chicago Press, 1970).
  •  
  • Charles G. Trumball, L'histoire de la vie de CI Scofield (New York: Oxford University Press, 1920).

 

 

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