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17/04/2018

Aux coptes:

 

 

 

 

 

 Les chrétiens d’Occident disent merci !

 

 

 

 

 
 
 
 
 
Ecrivain, journaliste
Son blog 
 
 
 
 
 
 

 Près d’une trentaine de coptes ont été assassinés par des islamistes. Nous autres, chrétiens occidentaux, voudrions bien les aider. Nous dégainons aussi sec notre carnet de chèques, d’abord parce que c’est la façon avec laquelle nous pensons pouvoir régler tout problème, ensuite parce qu’il faut bien dire : ils en ont cruellement besoin.

 

 

Mais qui aide le plus l’autre ? Qui devrait dire merci ? Les coptes nous secouent les puces, nous bottent le train, nous tapent sur l’épaule : Eh, vous vous êtes vus quand vous avez tout perdu ?

 

 

« Ils ont été tués parce qu’ils n’ont pas voulu renier leur foi », a-t-on pu lire, phrase anachronique s’il en est, dans les journaux. C’est encore possible, ça ? Ce genre de scénario existe ailleurs que dans Ben-Hur et Quo Vadis ? Il aurait suffi, peut-être, de quelques mots pour sauver leur peau et ils ont répondu, dans leur langue à eux, non possumus, comme disaient les premiers martyrs dans l’arène romaine ?

 

 

 

Forts de leur exemple, nous ne pouvons plus, nous non plus. Non possumus continuer à ranger distraitement notre religion dans la case art de vivre et développement personnel – entre le yoga et la pensée positive – avec un gentil curé en guise de coach.

 

 

Non possumus laisser le coq chanter à se faire une extinction de voix dans nos activités professionnelles, politiques, amicales, alors que seule notre réputation risque de se faire flinguer.

 

 

Non possumus transmettre à nos enfants un non-catéchisme, dont l’alpha est le vivre ensemble et l’oméga la charte de Nicolas Hulot, parce que les mystères de l’Incarnation, de la Rédemption, de la Sainte-Trinité, trop vintage et abstrus, ont été mis au rebut, et que 2.000 ans de théologie ont été définitivement résumés en chanson par le prophète Michel Polnareff : « On ira tous au paradis. »

 

 

 

Non possumus les laisser confondre, dans une tentation de dialogue interreligieux irénique, charité et relativisme, vérité et syncrétisme. Parce que si toutes les religions se valent, ou presque, c’était un peu ballot, n’est-ce pas, de la part des coptes, de mourir pour si peu !

 

 

Ce n’est quand même pas l’épitaphe que les chrétiens d’Occident souhaitent offrir aux coptes ? Alors réformons-nous.

 

 
 
 
 
 

 

 

 

 

03/04/2018

Pakistan :

Deux évangélistes assassinés par des islamistes ?

 

 

 

 

baloutchistan.png

 

 

 

Deux Chinois, supposés évangélistes, ont été enlevés et assassinés par des islamistes dans le Baloutchistan pakistanais : le Balouchistan recouvre, en fait, le Pakistan, l’Iran et l’Afghanistan. Leur assassinat a été revendiqué par l’État Islamique sans qu’on sache trop si cette revendication n’est pas opportuniste. L’affaire est complexe. Un article long et bien documenté d’Églises d’Asie tente de nous la rendre plus compréhensible.

 

 

 

« Concernant les deux Chinois tués par l’État islamique, rien n’a été trouvé, pour l’instant, qui permette de confirmer la suspicion selon laquelle ils feraient partie d’un groupe missionnaire coréen », a déclaré un haut fonctionnaire sud-coréen au Hindustan Times, mercredi 13 juin dernier. Autorités pakistanaises et chinoises avaient pourtant indiqué qu’il s’agissait de « prédicateurs chrétiens » rattachés à une communauté missionnaire protestante sud-coréenne. Pour le Global Times« cette tragédie est due au conflit entre les agences missionnaires sud-coréennes et les terroristes locaux » ; dès lors, la sécurité des travailleurs chinois, dans cette région clé de la nouvelle route de la soie, ne ferait pas l’objet de menaces particulières.

 

 

 

 

Li Zingyang et Meng Lisi, deux jeunes Chinois de 24 et 26 ans, avaient été kidnappés le 24 mai dernier, à Quetta, capitale du Baloutchistan, province du sud-ouest du Pakistan, par des hommes armés qui prétendaient être des policiers. Le 8 juin, Aamaq, l’agence de propagande de l’Etat islamique (EI), avait annoncé leur exécution. Le ministère des Affaires étrangères chinois s’était alors déclaré « extrêmement préoccupé » et avait rappelé que « la Chine condamn[ait] toute forme de terrorisme et souten[ait] le Pakistan dans sa lutte contre les forces terroristes ». Quelques heures plus tôt, le même jour, l’armée pakistanaise avait publié les détails d’un raid de trois jours sur une cache de militants islamistes du groupe Lashkar-e-Jhangv, soupçonné d’avoir fait allégeance à l’EI, et avait indiqué avoir tué douze « terroristes particulièrement dangereux ».

 

 

 

 

L’agence Reuters, dans une dépêche du 8 juin, rappelait que la Chine avait demandé au Pakistan à de nombreuses reprises d’améliorer la sécurité de ses ressortissants, dans une région-clé de la nouvelle route de la soie. Le Baloutchistan se trouve en effet au cœur du « Couloir économique sino-pakistanais » (CPEC), un vaste projet doté d’investissement à hauteur de 46 milliards de dollars lancé en avril 2015 à l’occasion de la visite du président chinois, reliant Kashar, au pied des montagnes du Tian Shan, dans le Xinjiang, région autonome de l’Est de la Chine, à la mer d’Oman, afin de faciliter l’accès de la Chine au Moyen-Orient. Plus important importateur de pétrole brut au monde, les importations de la Chine proviennent à 80 % du Moyen-Orient. La construction d’un port en eaux profondes à Gwadar et de liaisons routières, ferroviaires, d’oléoducs et de réseaux de communication constitue les principaux chantiers. Mais le Baloutchistan, une région désertique et montagneuse qui a des frontières communes avec l’Iran et l’Afghanistan, est la province la plus pauvre du pays (la moitié de la population y vit sous le seuil de pauvreté), confrontée à des insurrections, aussi bien nationaliste qu’islamiste.

 

 

 

 

Le 12 juin, le ministère de l’Intérieur pakistanais a confirmé le décès des deux ressortissants chinois et indiqué que ces derniers étaient des « prédicateurs » qui étaient entrés dans le pays sous couvert de visas d’affaires. « Au lieu de participer à des activités commerciales, ils sont allés à Quetta, et, sous prétexte d’apprendre l’ourdou [la langue nationale du Pakistan] auprès d’un ressortissant coréen, ils étaient en réalité en train de prêcher », a déclaré le ministre, sans préciser de quelle confession ils se revendiquaient. Le ministère de l’Intérieur, Chaudhry Nisar Ali Khan, a regretté que « l’utilisation d’un visa d’affaires [ait] contribué à un incident malheureux ».

 

 

 

 

Le lendemain, dans son édition en anglais, le Global Times, un quotidien de Chine populaire reflétant le point de vue officiel du gouvernement, a indiqué que « les progrès du CPEC [n’allaient] pas être ralentis par la complexité de la situation sécuritaire » locale, précisant que les autorités pakistanaises avaient alloué près de 15 000 militaires à la sécurité des travailleurs chinois.

 

 

 

 

L’article a par ailleurs fait observer que « cette tragédie est à l’évidence le fruit d’un conflit entre des agences missionnaires [chrétiennes] sud-coréennes et les terroristes locaux ». Et de poursuivre : « Les meurtres montrent l’effroyable atrocité des terroristes. Mais le peuple chinois est aussi fermement opposé aux Eglises sud-coréennes qui recrutent de jeunes Chinois pour prêcher dans des zones en proie à la guerre, les exposant ainsi à de grands dangers ». L’article dénonce également « des médias indiens et occidentaux [qui] ont l’intention d’exagérer les conséquences de cet incident. Ils ont pour ambition de dire du mal et de mettre à mal la coopération économique sino-pakistanaise en liant ces actes terroristes nés de conflits religieux à la coopération politique et économique entre deux pays ».

 

 

 

Dans un autre article, le Global Times, donnant la parole à « Chu Yin, professeur associé à l’Université des relations internationales », lui fait dire que « des missionnaires sud-coréens conduisent des activités missionnaires souterraines en Chine depuis au moins une décennie. Beaucoup d’organisations missionnaires sont même sponsorisées par le National Intelligence Service [les services secrets sud-coréens] ».

 

 

 

Interrogé par le Hindustan Times, un haut fonctionnaire sud-coréen a pourtant déclaré, le 13 juin dernier, que rien ne permettait de « confirmer la suspicion selon laquelle [les deux Chinois assassinés par l’EI] auraient fait partie d’un groupe missionnaire coréen ». Quant au rôle joué par les services secrets sud-coréens dans l’organisation des activités missionnaires, cette information n’a pas fait l’objet de commentaires.

 

 

 

 

Selon une étude de l’Association coréenne des missions dans le monde parue le 8 janvier 2015, 26 677 missionnaires coréens se trouvaient dans 170 pays, en décembre 2014, soit une augmentation de 932 missionnaires pour la seule année 2014. Et 1 766 d’entre eux se trouvaient alors en Asie du Sud.

 

 

 

 

En 2007, 23 jeunes protestants sud-coréens avaient été enlevés – et deux d’entre eux exécutés – par les talibans en Afghanistan. Le ministère sud-coréen des Affaires étrangères de ce pays où les chrétiens représentent près d’un tiers de la population (19 % de protestants et 10 % de catholiques) avait alors interdit aux missionnaires de se rendre dans les zones « à risque » de la planète, précisant que les contrevenants seraient passibles d’une peine allant jusqu’à un an de prison et une amende de trois millions de wons (1 700 €). Le Conseil national des Églises en Corée, principal regroupement des communautés protestantes, avait déclaré que leur travail missionnaire serait désormais mené de façon plus prudente.

 

 

 

 

 

 

Source : Églises d’Asie

16/03/2018

Deux Arguments Clés:

 

 

 

Terre 1.jpg

 

 

 Démontrant l’Hypothèse d’une Terre Jeune

 

 

Par Julien Perreault

 

 

 

Dans le présent article, j’aimerais vous donner quelques arguments clés qui soutiennent l’hypothèse d’une terre jeune. En effet, il sera discuté d’un âge approximatif qui se mesure en milliers d’années plutôt qu’en millions ou en milliards d’années. Les gens ont beaucoup de difficulté à admettre que la terre puisse exister depuis moins de vingt mille ans. La société s’est fait bombarder de publicités sur le fameux 4,5 milliards d’année. Ce chiffre a été obtenu avec la datation radiométrique (qui fait appel à un grand nombre d’hypothèses incertaines). Eh bien voici un fait fort intéressant : avec les mêmes méthodes, les scientifiques peuvent arriver à un âge de moins de 12 000 ans.

 

 

Il est important de noter que les processus évolutionnistes de mutation génétique et de sélection naturelle nécessitent des périodes très longues. Autrement dit, on ne peut croire à l’apparition des espèces par évolution si nous ne pouvons admettre préalablement que la terre est très vieille (en l’occurrence, 4,5 milliards d’années). Nous sommes forcés de conclure que l’âge que les évolutionnistes donnent à la terre est une doctrine fondamentale à la croyance évolutionniste. Si nous démentons cette doctrine, la théorie de l’évolution s’écroule. Voyons maintenant deux calculs simples qui devraient faire douter sérieusement les évolutionnistes sur l’âge de la terre.

 

 

Je voudrais maintenant démontrer ce que je viens d’affirmer :

 

 

La désintégration de l’uranium et du thorium contenus dans la croûte terrestre produit de l’hélium – 4. Or, cet hélium – 4 traverse la croûte terrestre et se dilue dans l’atmosphère. Si nous connaissions la quantité approximative d’uranium et de thorium présente dans la croûte terrestre, il serait possible de déterminer la quantité d’hélium – 4 qui s’ajoute chaque année dans l’atmosphère. Dans son livre Nuclear Geology (John Wiley, New-York, 1954), Henri Paul démontre que l’émanation d’hélium – 4 dans l’atmosphère est supérieure à 3 x 10 11 g par an.

Il est aussi connu que l’atmosphère contient actuellement 3,5 x 10 15 g d’hélium – 4. Le temps requis pour produire une telle quantité d’hélium – 4 serait donc :

 

 

 

(Quantité actuelle d’hélium – 4) / (Taux de production d’hélium – 4 par année)

 

 

3,5 x 1015 g / 3 x 1011 g par an = 11 667 ans

 

 

Certains affirment que ce calcul est trop simple parce qu’il ne tient pas compte du fait que l’hélium – 4 pourrait s’échapper de l’atmosphère pour se perdre dans l’espace. Ce contre-argument n’est qu’une supposition non fondée puisqu’il n’existe aucun indice d’une telle fuite. Bien au contraire, le professeur Melvin Cook, dans son article de la revue Nature de janvier 1957, a montré qu’il y a de fortes possibilités que de l’hélium – 4 pénètre dans l’atmosphère. Cela aurait pour effet de diminuer l’âge de la terre obtenu par la méthode de datation à l’uranium-thorium-hélium.

Examinons maintenant la discipline qui étudie la dégradation du champ magnétique bipolaire de la terre. Elle constitue un des principaux arguments qui confirment le jeune âge de la terre. Cet argument a été développé par le Dr Thomas G. Barnes, professeur de physique à l’université du Texas. Il est important de noter que la dégradation du champ magnétique terrestre constitue un processus mondial, mesuré depuis presque 150 ans (et non depuis quelques années seulement comme pour les processus de désintégration radioactive).

 

 

 

Ce champ magnétique est généré de l’intérieur de la terre par les courants circulant dans le noyau terrestre. Puisque ces courants sont extrêmement forts et qu’aucun mécanisme ne permet de les maintenir, le champ magnétique de la terre se dégrade. Cette dégradation n’est pas affectée par les conditions atmosphériques (température, pression, etc.) à la surface de la terre puisque, comme nous l’avons mentionné précédemment, le champ magnétique terrestre est généré de l’intérieur de la terre. Les données recueillies de 1835 à 1965 sur la force du moment magnétique M (en ampères-mètres2) ont permis de conclure que le champ magnétique se dégrade de façon exponentielle. La demi-vie de cette dégradation est d’environ 1 400 années. Cela signifie que dans 1 400 ans, la force du champ magnétique terrestre sera la moitié de ce qu’elle est présentement. Aussi, il y a 1 400 ans, sa force était le double de ce qu’elle est présentement. Prenons comme point de départ la mesure de la force du champ magnétique de 1965 : 0,31 Gauss . Si nous doublons la force du champ magnétique à chaque tranche de 1 400 ans passées, nous obtenons :

 

 

 

 

 

Force du champ

 

magnétique

Date

(en Gauss)

1965

0,31

565

0,62

-835

1,24

-2235

2,48

-3635

4,96

-5035

9,92

-6435

19,84

-7835

39,68

-9235

79,36

-10635

158,72

-12035

317,44

-13435

634,88

-14835

1 269,76

-16235

2 539,52

-17635

5 079,04

-19035

10 158,08

-20435

20 316,16

-21835

40 632,32

 

 

 

Si la terre avait été créée il y a environ 20 000 ans, la force de son champ magnétique à sa surface aurait été d’environ 20 000 Gauss, donc plus élevée que le champ situé entre les pièces polaires du plus puissant aimant de radar. Le Dr Barnes a observé qu’il n’est pas très plausible que le noyau terrestre ait pu rester cohérent dans de telles conditions. Nous avons donc un argument très solide qui permet de conclure que l’origine du moment magnétique de la terre, par conséquent la terre elle-même, remonte à moins de 20 000 ans.

 

 

Ainsi, en se basant sur la désintégration de l’uranium et du thorium contenu dans la croûte terrestre de même que sur l’étude de la force du champ magnétique terrestre, on ne peut conclure qu’à l’évidence d’une terre jeune. Les calculs ont été démontrés et les résultats sont concordants entre les deux arguments. Par ailleurs, il est bien intéressant de constater combien les contestations évolutionnistes de ces deux phénomènes sont farfelues et sans fondement sinon celui de vouloir refuser l’existence du Créateur.

 

 

Basé sur le livre  » Quel est l’âge de la terre ?  » du Dr A.J. Monty White, Centre Biblique Européen

 

 

 

 

Terre 2.jpg

13/02/2018

Californie : incendie criminel d’une église assyrienne à San Jose:

 

 

 

san-jose-eglise-assyrienne (1).png

 

 

À 1 h du matin, dimanche 4 février, les pompiers ont été alertés d’un incendie sur l’extérieur de l’église Mar Yosip (Saint-Joseph) située dans le quartier de Willow Glen à San Jose (Californie). L’incendie a été rapidement maîtrisé et n’a causé de dégâts qu’à l’extérieur de l’église qui appartient à l’Église apostolique assyrienne de l’Orient. Aucune victime n’est à déplorer. Il ne fait aucun doute qu’il s’agit d’un incendie d’origine criminelle ce qui ne manque pas d’inquiéter les fidèles, mais trois ou quatre incendies suspects ont également éclaté dans ce quartier au cours de la semaine.

 

 

 

09/02/2018

Jésus et le livre de la Genèse:

 

 

Par Laurence Tisdall:

 

 

 

La Bible ne laisse personne indifférent, croyant ou non-croyant. Posez une Bible sur le coin de votre table, dans un restaurant et regardez combien de personnes vont tourner la tête pour observer. Pensent-elles que nous sommes des fanatiques religieux? Ou est-ce qu’ils sont simplement curieux de voir qui osera défier l’esprit séculier du monde? Je crois que c’est un peu les deux. Le chrétien traverse continuellement des courants d’incrédulité. Des courants qui soulèvent parfois l’adversité la plus féroce. La Bible, déclarée comme étant la Parole de Dieu (2 Tim 3.16) est l’absolu qui définit ce qui est bien et ce qui est mal. Elle nous confronte avec le concept du péché et rend les non-croyants inconfortables. Alors, pour contourner son sentiment de culpabilité, notre société s’impatiente, et tente de discréditer la Bible. Les journaux, les films et les revues nous submergent d’informations, indiquant que la  » science  » a démontré que la Bible est simplement une collection d’histoires de l’antiquité peu fiables, de poésies et de fables. Contrairement à ce qui est indiqué dans la Genèse, l’univers aurait surgi d’un Big Bang sans cause, il y a 10 ou 15 milliards d’années. La vie sur la terre serait apparue par hasard. Les lois de la survie du plus fort permettent à la grenouille de devenir un prince. Avec assez de temps, un singe commence à marcher debout, et devient un humain. En fait, l’impossible devient possible et on a remplacé le Dieu créateur de l’univers par l’homme, l’ultime production du temps et du hasard.

 

 

Il est évident que  » l’attaque  » contre la Bible vise principalement les premiers chapitres de la Genèse. Il y a plus d’un siècle, Thomas Huxley a exprimé ses vues sur la science et la Bible (Victoria Institute , 1866, 2:304)

 

 

«  Vous (le clergé) racontez à vos assemblées que le monde a été créé il y a 6 000 ans, en 6 jours, et que tous les animaux vivants ont été créés dans ce laps de temps… Je suis obligé de dire que je ne crois pas en ces déclarations que vous faites, je suis encore obligé de dire que je ne peux trouver parmi les hommes de science et de recherche, les hommes de vérité, un seul qui ne croit pas exactement le contraire.

 

 

Notez qu’Huxley se trompait sur plusieurs points dans cette citation. Par exemple, les créationnistes ne croient pas que  » tous les animaux vivants  » ont été créés durant les six jours, mais que les ancêtres de tous les animaux vivants ont été créés durant cette période. Néanmoins, 120 années plus tard, nous trouvons les mêmes propos dans les revues scientifiques et populaires. La science semble avoir remplacé la Parole de Dieu comme autorité sur la vérité ! Robert Lewis Dabner, un éminent presbytérien du dernier siècle, nous écrit que cette situation s’explique par deux facteurs :  » notre intelligence déchue et l’exaltation du naturalisme « 1. La science n’est pas et ne sera jamais une autorité reconnue pour interpréter la Bible. Si nous voulons savoir comment interpréter le livre de la Genèse, pourquoi ne pas se référer à l’ultime autorité, Jésus ? Il est intéressant de voir comment Jésus interprétait les premiers chapitres de la Genèse.

 

 

Dans l’évangile de Jean, Jésus dit :

 

 

Car si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, parce qu’il a écrit de moi. Mais si vous ne croyez pas à ses écrits, comment croirez-vous à mes paroles? (Jean 5 :46-47)

 

 

 

Nous lisons dans le 3e chapitre de la Genèse, écrit par Moïse, la première promesse messianique :

 

 

Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité: celle-ci t’écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon (Gen 3.15).

 

 

Jésus n’enseignait pas à ceux qui l’écoutaient que la Genèse était faite de fables ou de poèmes… non, Jésus lui-même témoigne de la véracité du texte de la Genèse et qu’elle est essentielle pour avoir la foi en lui! L’importance des écrits de Moïse est soulignée dans l’évangile de Luc :

 

 

Et Abraham lui dit: S’ils n’écoutent pas Moïse et les prophètes, ils ne se laisseront pas persuader quand même quelqu’un des morts ressusciterait. (Lu 16.31)

 

 

Ce verset est une puissante exhortation à chercher dans les textes que Moïse a écrits, notamment la Genèse, la révélation de qui est le fils de Dieu, le Messie. Comment convaincre les non-croyants du besoin d’un sauveur si nous ne croyons pas aux premiers chapitres de la Genèse ? Comment expliquer la souffrance dans le monde, si nous ne croyons pas à la chute de l’homme ? Comment avoir confiance dans la Bible, si les neuf premiers chapitres ne sont que des mythes ? Non, les six jours de la création ne sont pas juste une invention par Moïse pour nous aider à découper le temps ou pour améliorer la mise en page des rouleaux. Non, le jardin d’Eden, Adam et Eve et le serpent ne sont pas des personnages fictifs. Selon Jésus, la Genèse est vraie… textuellement.

 

 

La  » science  » est censée avoir démontré que Jésus était dans l’erreur, que nous n’avons plus besoin de nous laisser enchaîner par la moralité ou de nous soumettre aux 10 commandements de Dieu. L’évolution n’est-elle pas un  » fait  » scientifique ? La réponse, comme vous le savez est NON. Malheureusement, beaucoup de chrétiens ont été amenés à croire des  » fables  » concernant la Bible et la science (2 Tim 4.4,5). On nous encourage à ne pas prendre au sérieux ce qui est écrit dans le livre de la Genèse. Pourtant, il est clair que Jésus confirme que les premiers chapitres de la Genèse doivent être respectés mot pour mot. Par exemple en Matthieu Jésus dit :

 

 

N’avez-vous pas lu que le créateur, au commencement, fit l’homme et la femme… (Mt 19 :4-6)

Remarquez comment Jésus dit  » qu’ au commencement  » l’homme et la femme ont été créés. Il ne parle pas d’hommes-singes avant Adam, pas de création chaotique avec satan en charge, avant le commencement, pas des milliards d'années avant l'apparition de l'homme.

 

 

                        

 

 

. En fait, Jésus et les disciples interprétaient le livre de la Genèse textuellement, comme son auteur, Moïse, l’aurait voulu. En passant, ce verset me rappelle toujours une rencontre que j’ai faite à l’université Laval. Après mon enseignement sur l’historique de l’évolution de l’homme, deux Raëliens sont venus me féliciter pour l’excellent travail que je faisais en démontrant que l’évolution des singes à l’homme ne s’est jamais produite. Les Raëliens croient que la race humaine a été ensemencée sur la Terre par des extra-terrestres, il y a environ 28 000 ans. Ils disent que la Genèse parle d’Elohim et que ce mot faisait référence aux extra-terrestres. Ils m’ont expliqué comment Jésus était l’un de ces extra-terrestres. Sachant que leur secte est plutôt sexuelle de nature, j’ai posé la question suivante :  » Jésus nous dit dans Marc 10.7-9 que l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et que les deux deviendront une seule chair… Que l’homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint. Alors, ne devons-nous pas nous limiter à un partenaire dans les liens du mariage ?  » Ils m’ont répondu  » Mais vous savez, les textes du nouveau testament sont corrompus « .  » Intéressant  » leur ai-je répondu,  » mais Jésus a souvent cité le deuxième chapitre de la Genèse (2.24), le même chapitre qui parle justement d’Élohim. Pouvons-nous supposer que votre interprétation du mot Élohim est aussi erronée ? « . La conversation a eu une fin plutôt abrupte et les Raëliens sont partis sur le champ !

 

 

Dans Matthieu, Jésus proclame en parlant du temps des tribulations :

 

 

Car alors, la détresse sera si grande qu’il n’y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et qu’il n’y en aura jamais.(Matt 24.21 ; Marc 13.9)

 

 

Il est naturel de considérer, selon les paroles de Jésus, des catastrophes telles que celles décrites dans la Genèse (au commencement). Durant ce temps, des catastrophes causeront encore plus de détresse que celles du déluge universel, de Sodome et Gomorrhe et de la tour de Babel. Puisqu’on parle de déluge universel, regardons les versets suivants où Jésus parle du déluge universel et de Noé

 

 

 » Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même à l’avènement du Fils de l’homme. Car, dans les jours qui précédèrent le déluge, les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche; et ils ne se doutèrent de rien, jusqu’à ce que le déluge vînt et les emportât tous: il en sera de même à l’avènement du Fils de l’homme.  » (Matt 24.37-39).

 

 

Jésus affirme que Noé est un vrai personnage et que le déluge était réel. Pierre, un des disciples de Jésus, nous indique que des personnes  » dans les derniers jours  » vont nier l’évidence d’un déluge universel :

 

 

 » sachant avant tout que, dans les derniers jours, il viendra des moqueurs avec leurs railleries, marchant selon leurs propres convoitise… Ils veulent ignorer, en effet, que des cieux existèrent autrefois par la parole de Dieu, de même qu’une terre tirée de l’eau et formée au moyen de l’eau, et que par ces choses le monde d’alors périt, submergé par l’eau. (2 Pi 3.3-6 ; voir aussi 2 Pi 2.5 et 1 Pi 3.20).

 

 

 

 

 

Si le déluge décrit dans la Genèse n’était pas universel ni littéral mais seulement poétique et que le but était d’illustrer des bons principes, pourquoi Jésus, le Fils de Dieu, le Créateur, ne l’aurait-il pas dit à ses disciples. Pourquoi Pierre croit-il à l’histoire du déluge si ce n’est jamais arrivé, et surtout pourquoi Pierre nous dit qu’il viendra des  » moqueurs  » qui mentiront concernant l’évidence d’un déluge universel? On ne peut que se rendre à l’évidence que le déluge était universel et que le registre historique contenu dans le livre de la Genèse est véridique !

 

 

Jésus appuie l’histoire de Caïn et Abel dans l’évangile de Luc :

 

 

 » depuis le sang d’Abel jusqu’au sang de Zacharie, tué entre l’autel et le temple  » (Luc 11.51).

 

 

Il ne faut pas oublier non plus que les deux généalogies de Jésus remontent jusqu’à Adam (Matt 1, Luc 3) ! Nous pouvons comprendre que si nous réduisons les premiers chapitres de Genèse à des contes de fées, les évangiles et Jésus ressuscité ne sont que des mensonges grossiers. Je crois que le livre de la Genèse est possiblement le livre le plus important pour notre foi parce qu’il nous donne le fondement sur lequel nous pouvons avoir une foi intelligente et rationnelle.

 

 

Parfois les évolutionnistes et humanistes comprennent plus l’importance de la Genèse pour la christianisme que les chrétiens. Richard Bozarth dans la revue American Atheist nous explique :

 

 

 » Le christianisme a combattu, combat encore et combattra longtemps la science jusqu’à une fin sans issue pour vaincre l’évolution, parce que l’évolution détruit complètement et finalement la véritable raison pour laquelle la vie de Jésus sur terre avait apparemment été nécessaire. Détruisez Adam et Ève et le principe du péché originel, et parmi les décombres, vous trouverez que celui qui en ressort misérable est véritablement le Fils de Dieu. Si Jésus n’est pas le rédempteur mort pour nos péchés, et voilà ce qu’est le raisonnement de l’évolution, alors le christianisme n’est plus que néant. «  (‘The Meaning of Evolution’, American Atheist 20 September, 1979, p. 30.)

 

 

Quoique je ne sois pas en accord avec l’idée selon laquelle le christianisme combat la  » science « , je trouve que Bozarth a bien compris l’importance du livre de la Genèse pour les chrétiens.

 

 

Il est intéressant de lire l’avertissement que Paul a donné à Timothée :

 

 

 » Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine… (ils)détourneront l’oreille de la vérité, et se tourneront vers des fables  » (2 Tim 4.4,5).

 

 

Une de ces fables ne serait-elle pas le compromis entre la Genèse et les idées évolutionnistes ?

 

 

L’image suivante démontre clairement la stratégie des  » moqueurs  » …

 

 

 

 

 

 

Ces moqueurs visent le fondement, ils visent la Genèse. C’est une stratégie efficace et destructrice. Il est triste de constater que seul un petit nombre de croyants sont capables d’expliquer le modèle créationniste et de détruire le fondement de l’humanisme, la théorie de l’évolution. C’est pour cette raison que j’ai fondé l’Association de Science Créationniste du Québec [http://www.creationnisme.ca].

 

 

En conclusion, je vous encourage à relire les onze premiers chapitres du livre de la Genèse et de les lire avec simplicité. La science ne contredit pas la Genèse (nous allons élaborer davantage sur ce sujet dans de futurs articles), et elle peut même fortifier notre foi en Dieu et en la véracité de la révélation de Dieu, Sa parole. Jésus croyait textuellement ce qui était écrit dans la Genèse, tout comme ses disciples et Paul. La Genèse, si on la lit telle quelle, sans élaboration compliquée, nous explique notre origine spirituelle et naturelle. Et si nous pouvons comprendre d’où nous venons, nous allons mieux comprendre notre devenir.

 

 

Et il dit aux Juifs qui avaient cru en lui: Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. (Jean 8.31,32).

 

 

1. Dabner, Robert Lewis. A caution against Anti-Christian Science in Discussions vol 3. (Edinburough:Banner of Truth, 1982) 153-154. Citée de « Did God Create in Six Days? » Joseph Pipa and David Hill, Southern Presbyterian Press, Tailors, SC. 1999.

 

 

Laurence Tisdall détient une maîtrise de l’Université McGill en biotechnologie. Il est le président-fondateur de l’Association de Science Créationniste du Québec.