13/08/2024
Le canon des Écritures.
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Le Canon des Écritures est la liste ou la collection, réglée par la tradition et l’autorité de l’Église, des livres inspirés de Dieu". Les Juifs définirent leurs Livres Sacrés à la fin du premier siècle (à Jamnia) ; ils les divisèrent en trois groupes : la Tôrah, les cinq premiers livres (en grec Pentateuque), les Prophètes (du livre de Josué à Ézékiel) et les Écrits (tous les autres). C’est le Concile de Trente (1546) qui définit la liste que nous connaissons, face à la Réforme protestante qui adoptait, pour l’Ancien Testament, le Canon des Juifs. On appela "livres apocryphes" les livres écartés par les Réformés (livres de l’Ancien Testament connus seulement par leur texte grec). Aujourd’hui, il est préférable de les dire "deutéro-canoniques".
Dans la Bible, les livres ne sont pas disposés dans l’ordre chronologique de leur rédaction, dont les dates très hypothétiques ne peuvent rendre compte des nombreuses relectures. L’ordre a une signification théologique ; il n’est toutefois pas le même pour les Juifs, pour la Septante (texte grec) et pour les Chrétiens. La Bible chrétienne hérita de la classification de la Septante mais en excluant plusieurs livres. Cette sélection s’accomplit au cours des trois premiers siècles de l’Église, mais dès la fin du deuxième siècle l’essentiel était déjà acquis (Canon de Muratori).
Repères chronologiques pour l’histoire d’Israël:
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Pierre Watremez, bibliste |
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19/07/2024
La Conférence de la Bible de Niagara:
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12/07/2024
La Genèse : une vérité biblique contre les mensonges des tablettes sumériennes
La racaille maçonne n’a de cesse de vouloir discréditer l’authenticité des Saintes Écritures et de la Genèse, témoignage de la création du monde. Pour ce faire, les tablettes sumériennes sont mises en exergue pour affirmer à tort que la Genèse en serait une copie. Le présent document démontre qu’il n’en est rien, et atteste au contraire que les tablettes sumériennes sont un tissus de conneries et d’incohérences. Les Francs-maçons et autres satanistes peuvent donc aller se faire voir et remballer leurs mensonges. Par ailleurs, dans Extraterrestres, les messagers du New-Age, je démonte les affabulations de feu Zecharia Sitchin, né en Israël, et qui prétendait que les Annunaki avaient créé la race humaine. Il n’en est rien. Les Annunaki sont les sept gardiens de l’enfer dans la civilisation de Sumer. Cet exemple démontre encore que Sumer sert de tremplin à tous les fantasmes des détraqués et autres malades mentaux.
Est-ce que dans Gn 1 à 11, la Bible retranscrit une histoire réelle, ou bien reprend-elle différents textes anciens ? La parole de Dieu est constituée de déclarations suprêmes absentes des textes anciens non bibliques. De manière récurrente, la Bible affirme être la parole parfaite de Dieu :
2 Ti 3, 16 : | « Toute Écriture est divinement inspirée… » |
2 Pi 1, 21 : | « Mais sachez avant tout qu’aucune prophétie de l’Écriture ne procède d’une interprétation propre, car ce n’est pas une volonté d’homme qu’une prophétie n’a jamais été apportée, mais c’est poussés par l’Esprit Saint que les saints hommes de Dieu ont parlé. » |
Ps 119, 160 : |
« Le résumé de Ta parole est la vérité, et toutes les lois de la justice sont éternelles. »
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Si la Bible était un emprunt des mythologies anciennes, ses affirmations devraient être remises en question. Partout, dans le monde, des légendes et des mythes ressemblent très étroitement à certains récits de l’Écriture, comme la Création, la Chute, le Déluge et la Tour de Babel[1]. Ces récits sont souvent utilisés comme une confirmation externe de la crédibilité de l’Écriture.
Si l’on accepte le témoignage biblique, tout le genre humain provient d’un seul homme (Gn 17, 26). Après le Déluge, le genre humain en reconstruction se fixe dans la vallée de Sennar pour édifier la tour de Babel, avant la dispersion en 2197 av. J.-C. Tous les hommes ont vécu après le déluge dans cette cité. De ce fait, des récits communs (comme la Création et le Déluge) devraient se retrouver dans les histoires et les traditions de groupes de personnes qui vécurent ensemble dans ce même endroit, après le Déluge. Au vu de cette période éloignée, et de la diversité culturelle qui s’y ajoutera, quand l’humanité s’est répandue à travers le monde, il n’est donc pas surprenant que ces histoires aient évolué en intégrant différentes influences culturelles.
Au milieu du XIXe siècle, à l’intérieur des cités enfouies de l’ancien Proche-Orient (y compris Ninive et Nippur dans l’Irak actuel), plusieurs fouilles ont permis la découverte d’une bibliothèque entière constituée de tablettes appartenant à l’époque mésopotamienne. Sur ces tablettes figuraient des listes de rois, des archives commerciales, des documents administratifs et plusieurs versions du Déluge. Chaque version avait sa propre forme de langage et sa propre fin (la plupart de ces versions n’étaient que partiellement intactes), la plus complète étant l’Epopée Babylonienne de Gilgamesh[2].
La onzième tablette représente une narration du grand Déluge. De nombreux détails montrent des similarités avec le récit biblique. Cependant, plutôt que de s’en servir comme confirmation de la crédibilité biblique, les scientifiques athées ont tenté d’utiliser ces tablettes comme une raison de douter de Parole de Dieu : certaines d’entre elles précéderaient les premiers temps de la Bible et l’écriture du pentateuque retranscrit par Moïse.
L’antériorité de la civilisation de Sumer permet de conclure très imprudemment que les récits bibliques seraient une dérivation des premières légendes sumériennes. Certains ont aussi suggéré que la Genèse est une forme de la mythologie juive.
Ces vestiges ont été utilisés comme une raison de douter de l’autorité et de l’inspiration de la parole de Dieu. Ces scientifiques rabougris ont nié que Moïse était le rédacteur de la Genèse, présentée comme un mythe ou une poésie. La théorie du Déluge et l’ensemble du récit biblique pouvaient donc être tournés en dérision.
Le faillible contre l’infaillible
Deux conclusions découlent de la présente étude :
1- Si la Bible dérive de mythologies anciennes, les revendications bibliques inspirées de Dieu et son monde parfait sont fausses : la Bible ne peut pas être prouvée.
2- La Bible est réellement la Parole de Dieu, donc tout apport externe est faux.
Or, la Bible expose que toute l’Écriture vient de Dieu et non de la volonté de l’homme. Elle se réclame de la perfection de Dieu et du Verbe. A contrario, toute contradiction et tout défaut s’opposent à l’inerrance biblique et à l’infaillibilité de Dieu.
Aujourd’hui, des étudiants et des pseudo-exégètes tentent de comprendre l’Écriture à travers une étude comparative : ils cherchent des parallèles dans les cultures et les textes comme un moyen d’interpréter la Bible. Cette méthode moderniste signifie l’exploitation de documents externes pour interpréter l’Écriture plutôt que l’inverse : commencer par l’étude de l’Écriture pour comprendre l’histoire de l’humanité et les documents externes.
La découverte de tablettes à Ninive et à Nippur, deux des plus anciennes villes de Mésopotamie, a conduit à la remise en question de l’autorité de l’Écriture. Il est à souligner que ces supports demeurent en grande partie inconnus.
En outre, bien que ces documents présentent plusieurs similarités (le Déluge ou encore les rois antédiluviens de Sumer avec les patriarches de la Bible) avec l’histoire biblique, de très nombreuses différences sont relevées. Seule la Bible offre une logique consistante du récit.
Datation et source des documents
La datation supposée des tablettes s’étend de 2200 à 620 av. J.-C. Dieu a donné la Loi à Moïse durant l’errance du peuple juif au XVe siècle av. J.-C. Faire remonter ces documents sumériens à jusqu’à 800 ans avant que Moïse n’écrive le récit de la Bible ne signifie pas qu’elle dérive de Sumer[3].
Dans leur acharnement à contredire les Écritures, les anti-biblistes ne mentionnent pas trois hypothèses :
- Les documents sumériens (faussés et inexacts) dérivent du texte original hébreu.
- Provenant de ces documents, le texte hébreu a été corrigé.
- Les deux textes distincts portent sur une histoire commune.
Cependant, il demeure difficile de faire un choix définitif entre la première et la troisième option.
Quand des récits historiques sont transmis, les rapports sont habituellement embellis avec le temps. Ainsi, l’histoire originelle devient de plus en plus déformée. La deuxième option requerrait de la part de l’écrivain d’élaguer un grand nombre de récits embellis et légendaires pour produire le récit biblique. Certains pourraient exposer que Dieu a dirigé Moïse dans cette entreprise tellement délicate : le patriarche aurait eu besoin de passer au crible des chapitres et des textes en différentes langues pour trouver des bribes de sources dans chacun de ces mêmes textes. De plus, si l’on a besoin d’invoquer une intervention surnaturelle, il serait bien plus logique d’accepter la vision traditionnelle du texte issu directement du Verbe divin.
Par l’observation de l’épopée babylonienne du Déluge, nous trouvons des différences à l’intérieur de différentes versions du Moyen-Orient découvertes en 1909 par Hermann Volrath Hilprecht, de l’Université de Pennsylvanie. Cet assyriologue d’origine allemande a étudié le fragment le plus récent de l’épopée du Déluge. Après la traduction prudente de chaque caractère cunéiforme, Hilprecht fit l’affirmation suivante : « Sa partie préservée montrait une plus grande ressemblance à l’histoire biblique du Déluge qu’aucune partie déjà publiée. »[4]
L’affirmation d’Hilprecht va dans le sens de la corruption continue de l’histoire de Babylone par rapport à une authentique préservation du récit biblique. Il ne soutient pas la conclusion selon laquelle la mythologie doit être considérée comme la source principale du récit biblique. En effet, les disparités entre les textes eux-mêmes indiquent un manque compréhensible de crédibilité, si bien qu’on ne devrait pas les utiliser pour jauger de l’authenticité du récit biblique.
Les rois antédiluviens
Un bref regard sur quelques particularités des rois sumériens, ainsi que sur le récit du Déluge, montrera l’inconsistance du mythe babylonien comme source de l’Écriture. La liste des rois sumériens antédiluviens présente de curieuses similarités avec la liste des patriarches dans la Genèse.
Par exemple, la Genèse et la liste sumérienne se réfèrent toutes deux au Déluge et à des hommes (comme les patriarches) ayant de grands âges. Néanmoins, les listes présentent trois différences significatives :
- Les âges et les longueurs de règne des rois sumériens sont plus longs que ceux des patriarches bibliques. De plus, les rois sumériens sont supposés régner pendant plus de 30 000 ans. Si l’on tient compte de la découverte que les Sumériens utilisaient le système sexagésimal et non pas décimal, les plus longues durées de vie indiquées dans la liste sumérienne se rapprochent fortement de la durée de vie des patriarches de l’Ancien testament.
- La liste sumérienne compte seulement huit rois, alors que la Bible donne dix patriarches avant le déluge (dont Noé). Bien qu’une corrélation existe entre les deux sources, il semble que la liste sumérienne ait omis le premier homme, Adam, et l’homme qui survécut au Déluge, Noé.
- La Bible montre une différence claire dans la qualité de l’information, la supériorité spirituelle et morale des patriarches, et l’exhaustivité de cette liste. Le récit de la Genèse explique de manière détaillée la lutte de l’humanité contre le péché : la mort est une intruse qui touche toutes les espèces vivantes à partir de la sortie d’Adam et Ève du paradis terrestre. La Bible présente de manière exhaustive les patriarches. Un tel détail ne se trouve pas dans la liste des rois sumériens.
L’étude des textes sumériens constitue un voyage fascinant sur l’histoire de cette civilisation, ainsi que sur le fonctionnement de leur système numérique et commercial. Cependant, la qualité du texte biblique est incomparablement supérieure de par sa complexité, ses informations et les qualités spirituelles et morales. Il ne reflète pas l’emprunt d’un texte inférieur. Par conséquent, la mention de la liste de rois, similaire au récit biblique, confirme, tout comme le Déluge, l’authenticité de la Bible.
Le Déluge
Les récits du Proche-Orient ont trois versions principales : le récit sumérien de Ziusudra (selon les listes royales sumériennes, le dernier des rois antédiluviens de Sumer), l’épopée d’Atrahasis et l’épopée babylonienne de Gilgamesh. Athrahasis et Gilgamesh sont en outre des personnages de la mythologie mésopotamienne.
L’épopée babylonienne de Gilgamesh, la plus complète, se compose de douze tablettes déchiffrables. La onzième tablette présente le récit le plus complet du Déluge. Après la grande tristesse d’avoir perdu son ami Enkidu, Gilgamesh cherche Utnapishtim (l’équivalent babylonien de Noé) pour lui donner le secret de l’immortalité. Utnapishtim lui raconte le désir des dieux d’inonder le monde parce qu’ils ne pouvaient pas dormir en raison du vacarme de l’humanité ! Dans un rêve, le dieu de la sagesse avertit Utnapishtim de convertir sa maison en bateau, de prendre la semence de chaque créature. Pour échapper à la colère du Dieu Enlil, Utnapishtim construit un bateau en sept jours et fait monter sa famille, des créatures sauvages et domestiquées, et tous les artisans. Quand le Déluge commence, les dieux terrifiés s’enfuient. Cette description est fort étrange pour des dieux ! Pendant six jours et six nuits, le Déluge inonde la Terre. Le septième jour, la pluie cesse. Le bateau s’échoue sur le mont Nisir. Utnapishtim lâche une colombe, une hirondelle et enfin un corbeau. Quand le corbeau ne revient pas, il fait un sacrifice, et les dieux se rassemblent. Ces récits sur le déluge révèlent plusieurs contradictions. En revanche, le récit de la Bible est parfaitement cohérent.
La différence est dans le détail
« De tous les animaux purs, tu en prendras avec toi sept paires, des mâles et leur femelle, et de tous les animaux qui ne sont pas purs, tu en prendras deux, un mâle et sa femelle ; sept paires aussi des oiseaux du ciel, des mêmes et leur femelle, pour conserver en vie leur race sur la face de toute la terre. » (Gn 7, 2-3)
La Bible affirme que Noé prend sur l’Arche deux de chaque espèce d’animal terrestre et sept paires de certains animaux. La Bible affirme que Noé en prend une paire. Le récit de la Genèse est clair et réaliste quand on compare les animaux et la taille de l’Arche.
L’épopée de Gilgamesh est peu crédible parce qu’elle affirme qu’Utnapisgtim devait prendre la semence de chaque créature vivante, sauvage et domestique. De plus, aucune information n’est divulguée sur le nombre d’animaux à bord. Le récit biblique montre que la terre entière était recouverte d’eau et qu’il avait plu continuellement pendant quarante jours et nuits. Le niveau de l’eau avait continué à monter jusqu’au cent cinquantième jour. Concernant la destruction de l’humanité par le Déluge, l’épopée de Gilgamesh ne détaille ni l’étendue géographique ni la profondeur du déluge.
La Bible transmet les dimensions de l’Arche, un vaisseau qui pouvait flotter dans des eaux tumultueuses et abriter les animaux décrits[5]. Les dimensions du bateau de l’épopée de Gilgamesh rendent compte d’un vaisseau cubique, d’une largeur égale à sa longueur. Bien que nous sachions qu’il a sept étages, il est impossible de déterminer la taille précise du vaisseau. De plus, ce bateau n’aurait pas pu flotter de manière stable. Lors d’une tempête, il se serait retourné car sa structure n’était pas fiable, contrairement à l’Arche décrite par la Genèse.
La Bible demeure également crédible sur le récit se rapportant à l’ordre des oiseaux lâchés. Il est logique d’envoyer un corbeau, qui est un charognard, avant une colombe, qui ne se nourrit que d’herbe. Les intervalles du lâcher de la colombe correspondent à la durée nécessaire afin que la terre soit suffisamment asséchée pour la végétation et les occupants. En comparaison, l’épopée de Gilgamesh mentionne une colombe, ensuite une hirondelle et finalement un corbeau. Il n’y a aucun intervalle mentionné pour évaluer les temps de vol. En outre, bien sûr, le fait de lâcher des corbeaux à la fin est critiquable et permet de remettre en question l’authenticité du récit.
Le caractère des « dieux »
Dans l’épopée de Gilgamesh, les dieux sont impatients et impulsifs. Ils n’aiment pas la révolte et la tour de Babel et décident de détruire l’humanité, sans aucune raison morale. En comparaison, le Dieu de la Bible envoie le Déluge dans un monde déjà maudit à cause du cœur abject de l’homme. Le jugement de Dieu à la lumière du pêché est droit et juste. Les dieux babyloniens, qui mentent, demandent à Utnapishtim de mentir aux autres humains sur la fureur à venir.
L’épopée de Gilgamesh promeut la mythologie polythéiste, condamnée par la Bible, annonçant un dieu trinitaire. Dans l’épopée de Gilgamesh, la plupart des dieux diffèrent par leurs idées et leurs motivations. Ils cherchent à se contrecarrer les uns les autres. Le Dieu de la Bible est saint, pur et immuable : il ne ment pas. Il s’agit de quelques traits de caractère différents entre le Dieu de la Bible et la description des dieux dans le mythe babylonien6 qui, en réalité, sont des démons. Nous comprenons pourquoi les ésotéristes et les francs-maçons sont fascinés par Sumer.
Enfin, il est important de noter que, dans l’épopée de Gilgamesh, le dieu Ea dit à Utnapishtim de se sauver lui-même par l’Arche en trompant les autres dieux. Dans la Bible, Dieu lui-même fournit les plans de l’Arche dans le but de sauver Noé et sa famille. De plus, Noé était un prêcheur de droiture plus que de tromperie. (2 Pi 2, 5).
Fondés à partir des mythes païens imparfaits, il est absurde de penser que les descriptions dans les textes babyloniens puissent être la source du récit de la Genèse.
Conclusion
Les textes mythologiques de l’ancien Proche-Orient ne peuvent pas être la source d’influence de la Genèse. Alors que la Genèse décrit la droiture de Dieu, ainsi qu’un caractère souverain, les textes mythologiques montrent des dieux se livrant à des chamailleries.
Les textes mythiques n’apportent que peu d’éléments authentiques, ni aucun sens logique et scientifique. La Genèse Déluge fournit suffisamment d’informations crédibles sur le pour le confirmer sur les plans historique et géologique. En effet, la Bible est la Parole de Dieu et la seule Vérité.
Laurent Glauzy
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25/06/2024
Bibliothèque en ligne d'oeuvres de théologie luthériennes:
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18/06/2024
Faits appuyant l’hypothèse d’une terre jeune:
par D. Russell Humphreys, Ph.D.
Voici une liste de phénomènes naturels contredisant la théorie évolutionniste selon laquelle la terre et l’univers ont quelques milliards d’années. Chacun d’eux implique un nombre maximum d’années qui est bien moindre que le temps d’évolution requis. S’ils veulent être pris au sérieux, les scénarios évolutionnistes devront expliquer ces grandes incohérences.
Bien qu’il existe un bien plus grand nombre d’évidences, j’ai choisi quelques faits brefs et simples à expliquer. Certains d’entre eux ne pourraient concorder avec l’idée d’un vieil univers qu’en proposant une série de suppositions improbables et non prouvées; d’autres ne peuvent s’insérer que dans la perspective d’un univers jeune.
Je référerai a des résultats s’exprimant en millions d’années, c’est-à-dire que je considérerai alors l’âge maximal possible et non l’âge actuel. Donc, ces » limites élevées » a) nient les milliards d’années d’évolution requises, et b) sont parfaitement cohérentes avec l’âge biblique de la Terre, c’est-à-dire entre 6 000 et 10 000 ans.
1. Les galaxies tournent trop rapidement sur elles-mêmes
Les étoiles de notre galaxie, la Voie Lactée, tournent autour du centre galactique à différentes vitesses, les plus centrales tournent plus rapidement que les plus périphériques. Les vitesses de rotation observées sont si grandes que si la galaxie était plus vieille que quelque cent millions d’années, elle aurait l’apparence d’un nuage d’étoiles informe plutôt que la forme de spirale qu’on lui connaît1.
Pourtant, notre galaxie est supposée être âgée d’au moins 10 milliards d’années. Les évolutionnistes appellent cette contradiction » le dilemme de la rotation » et essaient de la résoudre à l’aide d’une théorie complexe, celle des » ondes de densité « 1. Cette théorie comporte des problèmes conceptuels et n’a pas été confirmée par l’observation. Ce dilemme ne se poserait pas si on acceptait que les galaxies ont été créées récemment.
2. Les comètes se désintègrent trop rapidement
Selon la théorie de l’évolution, les comètes sont supposées être aussi vieilles que le système solaire, c’est-à-dire environ 5 milliards d’années. Soulignons que chaque fois qu’une comète s’approche du soleil, elle perd une si grande quantité de sa matière qu’elle disparaîtrait au bout d’environ 100 000 ans. Beaucoup de comètes ont l’âge typique de 10 000 ans3. Les évolutionnistes expliquent cette incohérence en supposant que:
Les comètes proviennent d’un » nuage d’Oort » jamais observé, loin derrière l’orbite de Pluton, à l’abri de la destruction solaire.
Des interactions gravitationnelles improbables avec le passage irrégulier d’étoiles entraînent souvent les comètes de ce » nuage » dans le système solaire.
D’autres interactions improbables avec les planètes ralentissent l’arrivée des comètes.
Considérant ces faits, le système solaire devrait remplacer par de nouvelles comètes toutes celles qui se désintègrent. Tout ceci doit se produire assez souvent pour rendre compte des centaines de comètes observées4.
Jusqu’à maintenant, aucune de ces suppositions n’a été démontrée ni par observation, ni par des calculs réalistes.
3. Les continents terrestres s’érodent trop rapidement
Chaque année l’eau et le vent provoquent l’érosion d’environ 25 milliards de tonnes de poussière et de roche des continents et les déposent au fond de l’océan5. À ce rythme, il suffirait de 15 millions d’années pour éroder toute la terre située au-dessus du niveau de la mer. Ainsi la plupart de la surface terrestre aurait été ensevelie sous les mers depuis quelque 100 millions d’années. Les théories concernant l’élévation des continents à mesure qu’ils deviennent plus légers (puisque érodés) sont inadéquates pour expliquer toutes ces divergences.
4. Trop peu de sédiments dans le lit marin
Les plus récentes théories géologiques (celles des plaques tectoniques) soutiennent que le sol océanique est âgé de 200 millions d’années. Au rythme actuel de sédimentation des continents, le lit marin devrait être recouvert de plusieurs kilomètres de sédiments. Présentement, ce sol présente en moyenne environ 250 mètres (800 pieds) de sédiments6.
Ceci implique que le sol marin n’existe que depuis 15 millions d’années tout au plus. Certains évolutionnistes argumenteraient que les théories de subduction (de larges régions du sol océanique se seraient ensevelies dans la terre) pourraient résoudre ce problème. Cependant, en considérant les 200 millions d’années mentionnées plus haut, on obtient un rythme de subduction si lent qu’il n’aurait pu disposer de plus de 10% des sédiments nouvellement formés, ceci est beaucoup trop peu pour compenser ces différences. De plus, il existe de grandes surfaces de sol marin (p. ex. la mer Tasman, près de l’Australie) qui ne peuvent faire partie de ces » zones de subduction « . Pour ces raisons, I’argumentation selon laquelle le lit marin serait jeune semble valable.
5. L’océan accumule le sodium trop rapidement
Tous les ans, les rivières7 et les autres cours d’eau8 jettent plus de 450 millions de tonnes de sodium dans l’océan. Seulement 27% de cette quantité de sodium peut ressortir de la mer chaque année8,9 À ce qu’on sache, le reste s’accumule simplement dans l’océan.
S’il n’y avait aucune trace de sodium au départ, il aurait suffi de moins de 42 millions d’années pour accumuler la quantité actuelle de sodium, aux taux actuels d’absorption et d’émission8C’est beaucoup moins que l’âge de l’océan avancé par la théorie évolutionniste (soit 3 milliards d’années).
La réplique habituelle est que par le passé les quantités de sodium introduites dans l’océan étaient moindres qu’à l’heure actuelle et que les quantités évacuées etaient plus importantes. Toutefois, les calculs les plus généreux permettent aux scénarios évolutionnistes d’atteindre, tout au plus, un âge maximal de 62 millions d’années9. Des calculs10 concernant plusieurs autres éléments chimiques présents dans l’eau de mer donnent aux océans un âge beaucoup moins avancé.
6. Le champ magnétique terrestre décroît trop rapidement.
L’énergie emmagasinée dans le champ magnétique terrestre a diminué constamment d’un facteur de 2,7 depuis plus de 1000 ans11. Les théories évolutionnistes expliquant cette diminution rapide, ainsi que la façon dont la Terre aurait maintenu son champ magnétique pendant des milliards d’années », sont très complexes et inadéquates.
Une bien meilleure théorie créationniste existe. Elle est simple, basée sur la physique du son et elle explique plusieurs caractéristiques du champ : sa création, un renversement rapide durant le déluge de la Genèse, des fluctuations d’intensité jusqu’au temps de la venue de Christ et un rythme de décroissance constant depuis ce temps jusqu’a maintenant.
Cette théorie s’accorde avec les données paléomagnétiques historiques et actuelles13. Le résultat principal est que l’énergie du champ (et non l’intensité locale) a toujours diminué au moins aussi rapidement que maintenant. À ce rythme le champ ne peut être âgé de plus de 10 000 ans14.
7. Sur plusieurs couches, les fossiles s’étalent sur trop de strates
Les fossiles » poly strates « , qui pénètrent plusieurs strates géologiques, sont décrits dans la documentation géologique approuvée. Par exemple, aux Joggins en Nouvelle-Écosse, plusieurs fossiles d’arbres encore debout sont éparpillés dans 760 mètres (2500 pieds) d’horizons géologiques15. Ces arbres ont été enfouis sous terre avant même de pourrir. Ceci implique qu’ils ont été engloutis tout entiers en quelques années, tout au plus16. Mais voilà que la théorie évolutionniste soutient que les strates superficielles se sont déposées sur les strates internes après des millions d’années.
8. Trop d’hélium dans les roches chaudes
Une étude publiée dans Geophysical Research Letters démontre que l’hélium produit par la désintégration radioactive dans les roches chaudes et profondes n’a pas eu le temps de s’échapper. Bien que ces roches soient supposées être âgées de milliards d’années, l’hélium qu’elles contiennent suggère un âge inférieur à des millions d’années24.
9. L’agriculture est trop récente
Le portrait évolutionniste habituel présente l’homme comme ayant chassé et cueilli sa subsistance pendant 100 000 ans durant l’âge de pierre avant de découvrir l’agriculture, il y a moins de 10 000 ans25. Les preuves archéologiques démontrent que l’homme de pierre etait aussi intelligent que nous. II semblerait que l’homme vécut sans agriculture pendant moins de quelques centaines d’années, et il est même raisonnable de croire que l’homme ait depuis toujours connu l’agriculture26.
Bibliographie
1. Scheffer, H. and H. Elsasser, Physics of the Galaxy and an Iterstellar Matter, Springer-Verlag, Berlin, 1987, pp. 352,353, 401-413.
2. Slusher, H.S., The Age of the Cosmos, Technical Monograph No. 9, Institute for Creation Research, El Cajon, CA. 1980, pp. 15,16.
3. Steidl, P.F., » Planets, comets, and asteroids « , in Design and Origins in Astronomy, G. Mulfinger, ed., Creation Research Society Books, Norcross, GA, 1983, pp. 73-106.
4. Whipple, F.L., » Background of modern comet theory « , Nature, Vol. 263, Sept. 2,1976, p. 15.
5. Gordeyev, V.V. et al., » The average chemical composition of suspensions in the world’s rivers and the supply of sediments to the ocean by streams « , Dockl. Akad. Nauk. SSSR, Vol. 238, 1980, p. 150
6. Austin, S.A., priv. communication, Institute for Creation Research, El Cajon, CA, July 7, 1988.
7. Maybeck, M., » Concentrations des eaux fluviales en éléments majeurs et apports en solution aux océans « , Rev. de Geol. Dyn. Geogr. Phys., Vol. 21, 1979, p. 215.
8. Austin, S.A. and D. R. Humphreys, » The sea’s missing salt: a dilemma for evolutionists « , Proceedings of the Second Intemational Conference on Creationism, Vol. 2, Creation Science Fellowship, Pittsburg, PA, 1991, in press.
9. Sayles, F.L. and P.C. Mangelsdorf, » Cation-exchange characteristics of Amazon River suspended sediment and its reaction in seawater « , Geochimica et Cosmochimica Acta. Vol. 41., 1979, p. 767.
10. Austin, S.A., » Evolution : the oceans say no! « , ICR Impact, No. 8, Institute for Creation Research, El Cajon, CA, October 1973.
11. Merill, R.T. and M.W. McElhinney, The Earth’s Magnetic Field, Academic Press, London, 1983, pp. 101-106.
12. Humphreys. D.R., » Reversals of the earth’s magnetic field during the Genesis flood « , Proceedings of the First International Conference on Creationism, Vol. 2, Creation Science Fellowship, Pittsburg, PA, 1987, pp. 113-126.
13. Coe, R.S. and M . Prévot, » Evidence suggesting extremely rapid field variation during a geomagnetic reversal, Earth and Planetary Science Letters, Vol 92, April 1989, pp. 292-298.
14. Humphreys, D.R., » Physical mechanisms for reversals of the earth’s magnetic field during the flood « , Proceedings of the Second Intemational Conference on Creationism, Vol. 2, Creation Science Fellowship, Pittsburg, PA, 1991.
15. Dunbar, C.O., Historical Geology, 2nd ed., Wiley, New York, 1960, p. 227.
16. Rupke, N .A., » Prolegomena to a study of cataclysmal sedimentation », in Why not Creation?, W.E. Lammers, ed., Creation Research Society, Norcross, GA, 1970. pp. 152-158.
20. Gentry, R.V. et al » Radiohalos in coalified wood : new evidence relating to time of uranium introduction and coalification « , Science, Vol. 194, October 15, 1976, pp. 315-318.
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