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15/10/2021

Saint-Empire romain de la nation germanique:

 

 

 

 

Saint-Empire romain de la nation germanique
Sacrum Romanum Imperium (la)

Heiliges Römisches Reich (de)
Sacro Romano Impero (it)
Svatá říše Římská (cs)

 

 

 

 

962 – 1806


Bannière du Saint-Empire.

Armorial du Saint-Empire.

Territoire du Saint-Empire de 962 à 1806

 

 

 

Informations générales
Statut Monarchie élective théocratique
Capitale Aucune officiellement
RatisbonneDiète perpétuelle d'Empire
VienneConseil aulique
WetzlarChambre impériale de justice
Langue latin (langues romanes), allemand (langues germaniques occidentales), langues slaves
Religion Église catholique romaine,
luthéranisme (Paix d'Augsbourg1555),
calvinisme (Traités de Westphalie1648)
Monnaie Diverses, notamment Gros de Prague
Fuseau horaire UTC+0 et UTC+1
Démographie
Population 962 ~ 4 700 000 hab.
Densité 962 ~ 10 hab./km²
Superficie
Superficie 962 ~ 470 000 km²
1034 ~ 950 000 km²
1648 ~ 570 000 km²
1806 ~ 540 000 km²
Histoire et événements
2 février 962 Couronnement impérial d'Otton Ier
22 septembre 1499 Traité de Bâle
25 septembre 1555 Traité de Paix d'Augsbourg
24 octobre 1648 Traités de Westphalie
25 février 1803 Recès d'Empire
12 juillet 1806 Création de la Confédération du Rhin
6 août 1806 Abdication de François II
Empereur des Romains
(1er962-973 Otton Ier
(34e1792-1806 François II
 
 
 
 
 
 
 

Entités précédentes :

Le Saint-Empire romain germanique[1] ou Saint-Empire romain de la nation germanique (en allemand : Heiliges römisches Reich deutscher Nation, en latin : Sacrum romanum Imperium Nationis germanicæ) ; également appelé parfois Premier Reich ou Vieil Empire, pour le différencier de l’Empire allemand ; est un regroupement politique des terres d’Europe occidentale et centrale au Moyen Âge dirigé par l'Empereur romain germanique mais aujourd'hui disparu. Il se voulait, au Xe siècle, l'héritier de l’Empire d’Occident des Carolingiens, mais également de l’Empire romain. L’adjectif Saint n’apparaît que sous le règne de Frédéric Barberousse (attesté en 1157) pour légitimer le pouvoir de manière divine.

 

 

 

C'est sous la dynastie des Ottoniens, au Xe siècle, que l'Empire se forme à partir de l'ancienne Francie orientale carolingienne. La désignation Sacrum Imperium est attestée pour la première fois en 1157[2] et le titre Sacrum Romanum Imperium apparaît vers 1184[2] pour être utilisé de manière définitive à partir de 1254. Le complément Deutscher Nation (en latin Nationis Germanicæ) a été ajouté au XVe siècle. L'étendue et les frontières du Saint-Empire ont été considérablement modifiées au cours des siècles. Au temps de sa plus grande extension, l'Empire comprend presque tout le territoire de l'actuelle Europe centrale ainsi que des parties de l'Europe du Sud.

 

 

 

 

L'époque moderne marque pour l'Empire l'impossibilité structurelle de mener des guerres offensives, d'étendre son pouvoir et son territoire. Dès lors, ses principales missions sont la défense du droit et la conservation de la paix. L'Empire doit assurer la stabilité politique et la résolution pacifique des conflits en endiguant la dynamique du pouvoir : il offre une protection, aux sujets contre l'arbitraire des seigneurs, et aux ordres moins importants contre toute infraction au droit commis par les ordres plus importants et par l'Empire même. À partir de 1648, des États voisins sont constitutionnellement intégrés comme États impériaux ; l'Empire remplit alors également cette fonction de paix dans la constellation des puissances européennes.

 

 

 

 

À partir du milieu du XVIIIe siècle, l’Empire ne peut plus protéger ses membres de la politique d’expansion des puissances intérieures et extérieures. C’est une des causes de son effondrement. Les conquêtes napoléoniennes et la création de la Confédération du Rhin démontrent la faiblesse du Saint-Empire, devenu un ensemble figé et creux. Le Saint-Empire romain germanique disparaît le 6 août 1806 lorsque l’empereur François II dépose sa couronne pour n'être plus qu'empereur d'Autriche.

 

 

 
 

 

09:19 Publié dans Histoire | Lien permanent | Commentaires (0)

24/09/2021

Gustave II Adolphe de Suède:

 

 

 


le roi Gustave II Adolphe
Titre
Roi de Suède
30 octobre 1611 – 16 novembre 1632
Couronnement 12 octobre 1617
Prédécesseur Charles IX de Suède
Successeur Christine de Suède
Biographie
Dynastie Dynastie Vasa
Date de naissance 19 décembre 1594
Lieu de naissance Stockholm
Date de décès 16 novembre 1632 (à 37 ans)
Lieu de décès Bataille de Lützen
Père Charles IX de Suède
Mère Christine de Holstein-Gottorp
Conjoint Marie-Éléonore de Brandebourg
Enfants Christine Augusta
Christine de Suède
 

Rois de Suède

 

 

 

Gustave II Adolphe (Gustav II Adolf) dit « le Grand » ou « le lion du Nord » est un roi de Suède né le 19 décembre 1594 à Stockholm et mort tué lors de la bataille de Lützen le 16 novembre 1632. Ayant accédé au trône de Suède en 1611, il fait de ce pays l'une des grandes puissances européennes grâce à son génie militaire et aux réformes qu'il met en œuvre. Ses victoires pendant la guerre de Trente Anspermettent de maintenir en Europe un équilibre politique et religieux entre catholiques et protestants.

 

 

Biographie:

 

 

Il était le fils de Christine de Holstein-Gottorp et de Charles IX de Suède (Karl IX) auquel il succéda en 1611 à l'âge de seize ans. Il prit comme chancelier Axel Oxenstierna, comte de Soedermoere et grand homme d'État, et poursuivit la guerre contre le Danemark jusqu'autraité de Knäred en 1613, et contre la Russie, avec laquelle il signa le traité de Stolbova en 1617, par lequel il se fait céder les provinces d'Ingrie et de Kexholm et prive la Russie de l'accès à la mer Baltique.

 

 

Gustave fonda Göteborg et plusieurs petites villes, ainsi que l'Université de Tartu en Estonie. À cette époque, les plus grandes villes en Suède étaient RigaStockholm, et Tallinn (Reval). Avec Oxenstierna, il accomplit plusieurs réformes dont la plus importante fut l’établissement de registres paroissiaux afin que le gouvernement puisse taxer et recenser la population de manière plus efficace.

 

 

En 1619, Gustave II Adolphe de Suède, créée une société pour l'exploitation de cuivre à Falun qui emploie un millier d'ouvriers, un an après que Guillaume de Bèche ait fondé une société pour la fabrication de canon à Finspang, qui permet à la Suède de multiplier des « canons de cuir », tirés par un seul cheval.

 

 

En 1626, il entra en guerre contre la Pologne et livra plusieurs batailles, étant d'ailleurs gravement blessé par une balle à l'épaule le18 août 1627 près de Tczew. Après plusieurs expéditions victorieuses mais non décisives sur le territoire polonais, il imposa au roi Sigismond III de Pologne la trêve d'Altmark en 1629, par lequel il se fit céder l'essentiel de la Livonie, aidé en cela par Hercule de Charnacé, ambassadeur de France, en échange de territoires et d'avantages économiques. Après la conquête des provinces baltes en 1630, il répondit aux appels des protestants allemands tout en négociant avec la France le traité de Bärwald du 23 janvier 1631, qui lui assura non seulement un soutien politique mais aussi une aide financière importante.

 

La Suède entra alors dans la guerre de Trente Ans, Gustave-Adolphe débarquant en Poméranie le 6 juillet 1630 et consolidant ses positions pendant plus d'un an. Son armée, bien entraînée et équipée (hakkapélites) balaya les troupes de la Ligue catholique à la bataille de Breitenfeld, le 17 septembre 1631, et descendit jusqu'au Danube, semant partout ruine et désolation, malgré les recommandations de Gustave-Adolphe qui se voulait clément et magnanime. En mars 1632, il envahit la Bavière et battit une nouvelle fois les catholiques lors de labataille de Rain am Lech, s'emparant de Munich suite à cette victoire. Voulant assurer la sauvegarde des états protestants en Allemagne, il chercha à obtenir une nouvelle victoire décisive mais fut repoussé à Alte Veste par Albert de Wallenstein. Gustave-Adolphe fut tué le 16 novembre 1632 au cours de la bataille, victorieuse, de Lützen en menant une charge de cavalerie qui le sépara du gros de ses troupes à cause du dense brouillard qui couvrait le champ de bataille.

 

 

Axel Oxenstierne occupa le poste de régent du royaume durant la minorité de la jeune reine Christine, fille de Gustave-Adolphe, et décide de poursuivre l'engagement de la Suède dans la guerre de Trente Ans jusqu'à la signature des traités de Westphalie en 1648 qui consacrent la Suède comme une grande puissance européenne. Ce grand roi à la carrière si courte poursuivit l'œuvre de Gustave Ier de Suède (Gustav Vasa) et de son père. Ses restes sont conservés à l'église de Riddarholmen, à Stockholm. Le 6 novembre est célébré en Suède comme une fête en l'honneur de Gustave-Adolphe et des pâtisseries spéciales à l'effigie du roi, en chocolat ou en massepain, sont vendues à cette occasion.

 

 

 

                                                     

 

 

09:06 Publié dans Histoire | Lien permanent | Commentaires (0)

04/06/2021

Mon prédécesseur : le pasteur Rigal:

 

 

 

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La providence, dont les voies sont par essence mystérieuses, a fait que les deux pasteurs qui m'ont précédé dans leurs engagements au sein des droites nationales, ont eu des parcours diamétralement opposés. Le pasteur Vesper, pétainiste, est mort sous les balles des partisans rouges et le pasteur Rigal a été aumônier des troupes de De Lattre en Italie.

 

 

J'ai eu la chance de bien connaitre le pasteur Rigal et comme je passais régulièrement à Strasbourg, j'allais lui rendre visite. Lui aussi a eu une destinée bien particulière. C’est à l'époque des comités Tixier Vignancourt qu'il s'engagea en politique. Les années passant, il devint le pasteur proche du FN. Le retour de l'Alsace dans le giron de la France n'a pas aboli le Concordat instauré au temps de Napoléon : c'est toujours l'état qui salarie le clergé. L'engagement du pasteur Rigal amènera son synode à l'exclure de sa paroisse de St Pierre le jeune, mais ils ne pourront lui enlever ses émoluments et son presbytère qu'il conservera jusqu'à sa mort. Certains engagements ne sont pas neutres, ils relèvent du sacerdoce.

 

 

 

Pasteur  Blanchard

 

09:42 Publié dans Histoire | Lien permanent | Commentaires (0)

07/05/2021

Saint-Empire romain de la nation germanique:

 

 

 

 

 

Saint-Empire romain de la nation germanique
Sacrum Romanum Imperium (la)

Heiliges Römisches Reich (de)
Sacro Romano Impero (it)
Svatá říše Římská (cs)

 

 

 

962 – 1806


Bannière du Saint-Empire.

Armorial du Saint-Empire.

Territoire du Saint-Empire de 962 à 1806

 

Informations générales
Statut Monarchie élective théocratique
Capitale Aucune officiellement
RatisbonneDiète perpétuelle d'Empire
VienneConseil aulique
WetzlarChambre impériale de justice
Langue latin (langues romanes), allemand (langues germaniques occidentales), langues slaves
Religion Église catholique romaine,
luthéranisme (Paix d'Augsbourg1555),
calvinisme (Traités de Westphalie1648)
Monnaie Diverses, notamment Gros de Prague
Fuseau horaire UTC+0 et UTC+1
Démographie
Population 962 ~ 4 700 000 hab.
Densité 962 ~ 10 hab./km²
Superficie
Superficie 962 ~ 470 000 km²
1034 ~ 950 000 km²
1648 ~ 570 000 km²
1806 ~ 540 000 km²
Histoire et événements
2 février 962 Couronnement impérial d'Otton Ier
22 septembre 1499 Traité de Bâle
25 septembre 1555 Traité de Paix d'Augsbourg
24 octobre 1648 Traités de Westphalie
25 février 1803 Recès d'Empire
12 juillet 1806 Création de la Confédération du Rhin
6 août 1806 Abdication de François II
Empereur des Romains
(1er962-973 Otton Ier
(34e1792-1806 François II
 

 

 

 

 

Entités précédentes :

Le Saint-Empire romain germanique[1] ou Saint-Empire romain de la nation germanique (en allemand : Heiliges römisches Reich deutscher Nation, en latin : Sacrum romanum Imperium Nationis germanicæ) ; également appelé parfois Premier Reich ou Vieil Empire, pour le différencier de l’Empire allemand ; est un regroupement politique des terres d’Europe occidentale et centrale au Moyen Âge dirigé par l'Empereur romain germanique mais aujourd'hui disparu. Il se voulait, au Xe siècle, l'héritier de l’Empire d’Occident des Carolingiens, mais également de l’Empire romain. L’adjectif Saint n’apparaît que sous le règne de Frédéric Barberousse (attesté en 1157) pour légitimer le pouvoir de manière divine.

 

 

 

C'est sous la dynastie des Ottoniens, au Xe siècle, que l'Empire se forme à partir de l'ancienne Francie orientale carolingienne. La désignation Sacrum Imperium est attestée pour la première fois en 1157[2] et le titre Sacrum Romanum Imperium apparaît vers 1184[2] pour être utilisé de manière définitive à partir de 1254. Le complément Deutscher Nation (en latin Nationis Germanicæ) a été ajouté au XVe siècle. L'étendue et les frontières du Saint-Empire ont été considérablement modifiées au cours des siècles. Au temps de sa plus grande extension, l'Empire comprend presque tout le territoire de l'actuelle Europe centrale ainsi que des parties de l'Europe du Sud.

 

 

 

 

L'époque moderne marque pour l'Empire l'impossibilité structurelle de mener des guerres offensives, d'étendre son pouvoir et son territoire. Dès lors, ses principales missions sont la défense du droit et la conservation de la paix. L'Empire doit assurer la stabilité politique et la résolution pacifique des conflits en endiguant la dynamique du pouvoir : il offre une protection, aux sujets contre l'arbitraire des seigneurs, et aux ordres moins importants contre toute infraction au droit commis par les ordres plus importants et par l'Empire même. À partir de 1648, des États voisins sont constitutionnellement intégrés comme États impériaux ; l'Empire remplit alors également cette fonction de paix dans la constellation des puissances européennes.

 

 

 

À partir du milieu du XVIIIe siècle, l’Empire ne peut plus protéger ses membres de la politique d’expansion des puissances intérieures et extérieures. C’est une des causes de son effondrement. Les conquêtes napoléoniennes et la création de la Confédération du Rhin démontrent la faiblesse du Saint-Empire, devenu un ensemble figé et creux. Le Saint-Empire romain germanique disparaît le 6 août 1806 lorsque l’empereur François II dépose sa couronne pour n'être plus qu'empereur d'Autriche.

 

 

 
 

 

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02/04/2021

Saint-Empire romain de la nation germanique:

 

 

Saint-Empire romain de la nation germanique
Sacrum Romanum Imperium (la)

Heiliges Römisches Reich (de)
Sacro Romano Impero (it)
Svatá říše Římská (cs)

 

962 – 1806


Bannière du Saint-Empire.

Armorial du Saint-Empire.

Territoire du Saint-Empire de 962 à 1806

 

 

 

Informations générales
Statut Monarchie élective théocratique
Capitale Aucune officiellement
RatisbonneDiète perpétuelle d'Empire
VienneConseil aulique
WetzlarChambre impériale de justice
Langue latin (langues romanes), allemand (langues germaniques occidentales), langues slaves
Religion Église catholique romaine,
luthéranisme (Paix d'Augsbourg1555),
calvinisme (Traités de Westphalie1648)
Monnaie Diverses, notamment Gros de Prague
Fuseau horaire UTC+0 et UTC+1
Démographie
Population 962 ~ 4 700 000 hab.
Densité 962 ~ 10 hab./km²
Superficie
Superficie 962 ~ 470 000 km²
1034 ~ 950 000 km²
1648 ~ 570 000 km²
1806 ~ 540 000 km²
Histoire et événements
2 février 962 Couronnement impérial d'Otton Ier
22 septembre 1499 Traité de Bâle
25 septembre 1555 Traité de Paix d'Augsbourg
24 octobre 1648 Traités de Westphalie
25 février 1803 Recès d'Empire
12 juillet 1806 Création de la Confédération du Rhin
6 août 1806 Abdication de François II
Empereur des Romains
(1er962-973 Otton Ier
(34e1792-1806 François II
 
 
 
 
 
 
 

Entités précédentes :

 

Le Saint-Empire romain germanique[1] ou Saint-Empire romain de la nation germanique (en allemand : Heiliges römisches Reich deutscher Nation, en latin : Sacrum romanum Imperium Nationis

 

germanicæ) ; également appelé parfois Premier Reich ou Vieil Empire, pour le différencier de l’Empire allemand ; est un regroupement politique des terres d’Europe occidentale et centrale au Moyen Âge dirigé par l'Empereur romain germanique mais aujourd'hui disparu. Il se voulait, au Xe siècle, l'héritier de l’Empire d’Occident des Carolingiens, mais également de l’Empire romain. L’adjectif Saint n’apparaît que sous le règne de Frédéric Barberousse (attesté en 1157) pour légitimer le pouvoir de manière divine.

 

C'est sous la dynastie des Ottoniens, au Xe siècle, que l'Empire se forme à partir de l'ancienne Francie orientale carolingienne. La désignation Sacrum Imperium est attestée pour la première fois en 1157[2] et le titre Sacrum Romanum Imperium apparaît vers 1184[2] pour être utilisé de manière définitive à partir de 1254. Le complément Deutscher Nation (en latin Nationis Germanicæ) a été ajouté au XVe siècle. L'étendue et les frontières du Saint-Empire ont été considérablement modifiées au cours des siècles. Au temps de sa plus grande extension, l'Empire comprend presque tout le territoire de l'actuelle Europe centrale ainsi que des parties de l'Europe du Sud.

 

L'époque moderne marque pour l'Empire l'impossibilité structurelle de mener des guerres offensives, d'étendre son pouvoir et son territoire. Dès lors, ses principales missions sont la défense du droit et la conservation de la paix. L'Empire doit assurer la stabilité politique et la résolution pacifique des conflits en endiguant la dynamique du pouvoir : il offre une protection, aux sujets contre l'arbitraire des seigneurs, et aux ordres moins importants contre toute infraction au droit commis par les ordres plus importants et par l'Empire même. À partir de 1648, des États voisins sont constitutionnellement intégrés comme États impériaux ; l'Empire remplit alors également cette fonction de paix dans la constellation des puissances européennes.

 

À partir du milieu du XVIIIe siècle, l’Empire ne peut plus protéger ses membres de la politique d’expansion des puissances intérieures et extérieures. C’est une des causes de son effondrement. Les conquêtes napoléoniennes et la création de la Confédération du Rhin démontrent la faiblesse du Saint-Empire, devenu un ensemble figé et creux. Le Saint-Empire romain germanique disparaît le 6 août 1806 lorsque l’empereur François II dépose sa couronne pour n'être plus qu'empereur d'Autriche.

 

 

 
 

 

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