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06/02/2018

DJIHADISTES : POUR BRISER LES IDÉES REÇUES…

 

 

 
 
 
 
Ancien officier de Gendarmerie

Diplômé de criminologie et de criminalistique
 
 
 
 
 

 

Une récente étude sur les djihadistes français brise les idées de la bien-pensante.

 

 

 

Dès qu’un attentat a lieu en France – et depuis deux ans ils sont nombreux -, les autorités et les médias lancent de pseudo-analyses qui voient en ces terroristes soit des psychopathes, ou au minimum des personnes dérangées, soit des ignares qui ne comprennent rien aux méandres de la situation internationale, et notamment des conflits du Moyen-Orient, soit de faux musulmans méconnaissant le Coran.

 

 

 

Il en est ainsi d’un rapport publié en 2014 par le Centre de prévention contre les dérives sectaires liées à l’islam, organisme fondé par la chercheuse et anthropologue Dounia Bouzar. Celle-ci, dans le but de lutter contre la radicalisation islamique en France, avait analysé les témoignages de 160 familles. Sa conclusion rejoignait celle de la pensée unique : « L’Internet est le principal mode de radicalisation et le passage par la mosquée n’est plus automatique […] » « L’islam radical peut faire basculer des jeunes sans qu’ils n’aient participé à aucune prière. Certains sont partis ou voulaient partir en Syrie sans qu’aucune pratique religieuse ne soit décelée la veille. »

 

 

 

Or, depuis 2015, nous apprend Russia Today« quatre professeurs et chercheurs du Cesdip (une unité de recherche du CNRS) et l’Inhesj (Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice) ont étudié les mécanismes de cette radicalisation violente ».

 

 

 

L’exposé a d’autant plus de valeur que, contrairement à celui de 2014, il prend en compte les intéressés et non les familles. En effet, leurs conclusions ont pour fondement des entretiens réalisés en prison au cours de l’année 2016 auprès d’une vingtaine de personnes condamnées pour terrorisme, dont treize pour des actions djihadistes. Signalons que les supports d’information, à l’exception de Russia Today, n’en ont pas parlé alors que, selon ce journal, l’AFP a bien eu connaissance de l’enquête.

 

 

 

En premier lieu, ils notent dans leur étude qualitative qu’une majorité d’entre eux « a pu connaître des parcours familiaux dysfonctionnels et déstructurés assez marqués (absence du père, placements en foyer, violences subies…) » qui les ont poussés à trouver dans le djihadisme « une forme de rédemption, d’adhésion à une communauté protectrice et unie ».

 

 

 

En second lieu, ils nuancent l’idée qu’ils ne connaîtraient pas la religion, en notant que sans être des « savants », les djihadistes « n’en sont pas moins des croyants fervents profondément investis des textes islamiques auxquels ils se réfèrent », selon la formule de Russia Today.

 

 

 

En troisième lieu, ces jeunes gens ne sont nullement « décérébrés et ignorants des réalités politiques internationales » : « ils ont des connaissances rudimentaires mais suffisantes sur les questions internationales, qu’ils observent à travers leur propre prisme dénonçant un complot contre les musulmans, notamment sunnites », résume le journaliste.

 

 

 

Enfin, leur examen tord le cou à l’idée répandue de jeunes désœuvrés obnubilés par Internet « se bricolant seuls devant leur écran une cause artificielle ». Il faut en finir avec la vision d’un parcours solitaire aboutissant au « sacrifice ». Ils ont constaté, explique Russia Today, que « c’est la confrontation avec l’étranger (réseaux, voyages, récits de combattants étrangers, expériences de terrain) [qui] joue un rôle crucial dans leur radicalisation ». D’ailleurs, les auteurs soulignent que la radicalisation n’est jamais un phénomène solitaire.

 

 

 

On le voit, ces perspectives vont contre les conclusions assénées par les médias.

 

 

 

Non, les djihadistes ne sont pas des êtres incultes, à moitié cinglés, enrôlés par des sites et gavés de jeux vidéo, mais des musulmans rigoristes ayant suivi les préceptes du Coran. Et c’est là tout le problème que pose l’islam.

 

 

 
 
 
 
 
 

02/02/2018

PMA-GPA:

 

 

 

 

 

PMA ET GPA, BEAUCOUP PLUS QUE DE SIMPLES TECHNIQUES PROCRÉATRICES

 

 

 

 

 
 
 
Médecin

Médecin urgentiste et généraliste

 
 
 
 
 
 

Fin juin, le Comité consultatif national d’éthique s’est prononcé pour l’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes et aux femmes célibataires.

 

 

 

Plus récemment, Agnès Buzyn, ministre de la Santé, a déclaré que la société française était maintenant prête à cette modification de la législation qui, jusqu’à présent, réserve la PMA aux couples hétérosexuels ayant des difficultés de fécondation.

 

 

Un récent sondage de l’IFOP pour le quotidien La Croix nous informe que six Français sur dix sont d’accord pour élargir la PMA aux femmes seules ou au couples d’homosexuelles ; le même pourcentage serait d’accord pour légaliser, en France, la gestation pour autrui (GPA).

 

 

Cette très rapide modification de l’opinion publique incite à se poser quelques questions sur le choix du panel interrogé et sur la rédaction des questions, qu’il faudrait sans doute faire précéder d’un questionnaire sur la connaissance des problèmes soulevés par la PMA et la GPA. Car ces procédures ne sont pas que de simples techniques médicales, elles préfigurent un monde formaté et codifié pour répondre au désir de l’individu dont l’intérêt passe avant celui de la société.

 

 

 

Certes, on peut envisager une société différente, sorte d’amalgame façonné par les désirs de chacun et sans direction commune, mais alors il faut en informer l’opinion publique, lui proposer un nouveau choix de société et répondre de manière claire aux questions soulevées par l’application de ces techniques.

 

 

 

On peut être pour ou contre le fait que des femmes préfèrent être engrossées par une pipette de sperme plutôt que de manière naturelle, mais le sujet ne se résume pas qu’à cette façon d’envisager la conception, il fait aussi intervenir les problèmes posés par ce type de technique aux enfants qui en sont issus.

 

 

 

 

Arthur et Audrey Kermalvezen, issus d’une PMA, militent depuis longtemps pour connaître l’identité de leur donneur, ce que la législation, jusqu’à présent, ne leur permet pas d’obtenir. C’est pourquoi ils ont voulu attirer l’attention des pouvoirs publics sur ce sujet alors que s’ouvrent les états généraux de la bioéthique. Grâce à des recherches génétiques, ils ont pu remonter jusqu’à leur père biologique car, disent-ils, « nous avons besoin de pouvoir mettre un visage sur le donneur, cela revient à humaniser le mode de conception dont nous sommes issus ». Car c’est bien de l’humain qu’il est question, et pas uniquement de techniques, contrairement à ce que veulent nous faire croire ceux qui ne veulent que satisfaire leur ego.

 

 

 

Pour l’instant, il n’est question que de la PMA mais, au nom de l’égalité entre les sexes, la GPA ne manquera pas d’être réclamée rapidement par la suite, comme le faisait fort justement remarquer, en 2013, Édouard Philippe avant d’être nommé Premier ministre.

 

 

 

La GPA devra, elle aussi, faire l’objet d’un débat car, en plus des questions que l’enfant pourra se poser sur son origine et sur celle de sa mère porteuse, avec laquelle, on le sait maintenant, il aura, pendant neuf mois, échangé beaucoup plus que de l’oxygène et des nutriments, se pose la légitimité morale des conditions d’un contrat qui relève ni plus ni moins que de l’esclavagisme moderne.

 

 

 

Espérons que le débat ne se cantonnera pas à quelques chapelles d’initiés ou à quelques salons de causerie mondaine car, contrairement à ce qu’ont pu dire certains, par ignorance, défi, ou imbécillité, louer ses bras ou son utérus, ce n’est pas du tout la même chose.

 

 

 
 
 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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30/01/2018

Angleterre : condamnation d’un musulman partisan d’attentats contre les chrétiens:

 

 

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Akeem Samuels, 22 ans, sujet de Sa Gracieuse Majesté, originaire de la Jamaïque et converti, adolescent, à la religion de Mahomet sur le sol de la Grande-Bretagne, avait été arrêté en août dernier après que des policiers du contre-espionnage découvrirent des messages de haine de sa part sur Instagram, postés entre le 31 décembre 2016 et le 14 août 2017. Adhérant virtuel mais sans réserve à l’État Islamique, il avait notamment appelé sur la toile à « mener des attentats terroristes contre les chrétiens », nous apprend le Daily Mail. Il vient d’être condamné à Londres à quatre ans de prison…

 

 

Source : Daily Mail

26/01/2018

Un Afrikaner d'origine Luthérienne: le Président Paul Kruger(1)

 

 

 

Stephanus Johannes Paulus Kruger (né le 10 octobre 1825 à Bulhoeken Afrique du Sud - mort le 14 juillet 1904 à Clarens en Suisse) - plus communément appelé Paul Kruger - était un homme politique boer, président de la république sud-africaine du Transvaal de 1883 à 1902.

 

Origines:

 

Les origines familiales de Paul Kruger en Afrique du Sud remontent à Jacob Kruger (1690-1749). Celui-ci était né près de Berlin en Prusse et avait débarqué dans la colonie du Cap en 1714 comme soldat au service de la compagnie néerlandaise des Indes orientales. Il s'était par la suite installé dans la colonie en tant que fermier.

 

 

Parmi ses descendants, certains étaient devenus des Trekboers (des nomades) qui avaient finalement pris racine dans la région de Cradock.

 

 

Stephanus Johannes Paulus Kruger est né près de Venterstad dans la colonie du CapAfrique du Sud. Il est le fils de Kasper Jan Hendrik Kruger, et de Elsie Fransina née Steyn.

 

 

Il ne passe que trois mois à l'école et fait l'essentiel de son éducation au milieu du Veld.

 

 

Le jeune participant au Grand Trek (1835-1840):

 

 

Sa famille fait partie des quatorze mille Boers qui émigrent de la colonie du Cap dans les années 1835-1840 lors du Grand Trek.

 


Menée par son père, Casper Kruger, la famille de Paul Kruger rejoint d'abord le convoi de Piet Retief en 1836 avec lequel elle participe aux combats contre les Zoulous. Les Kruger se joignent ensuite au convoi de Hendrik Potgieter avec lequel ils franchissent le fleuve Vaal en 1838. Casper Kruger et son frère participent alors à la fondation de Potchefstroom, première ville boer située au nord des frontières de la colonie du Cap.

 

 

Un peu plus tard, Casper Kruger installe sa famille plus au nord, dans le district de Rustenburg.

 

 

Le fermier du Transvaal (1840-1855):

 

 

En 1841, âgé de seize ans, Paul Kruger s'émancipe de sa famille et se bâtit une ferme au pied des monts Magaliesberg. Intéressé par les questions militaires, il est aussi sous-lieutenant dans l’« armée du Transvaal ».

 

 

En 1842, il épouse Maria du Plessis. Le couple séjourne un temps avec Casper Kruger dans l'est du Transvaal avant de revenir s'établir à Rustenburg où Maria et son enfant nouveau-né meurent tous deux du paludisme en 1846.

 

 

Paul Kruger se remarie alors avec Gezina du Plessis, ex-épouse de son cousin, de laquelle il aura sept filles et neuf garçons (certains moururent en bas âge).

 

 

C'est dans cette partie du continent que Kruger acquiert sa première ferme, Waterkloof.

 

 

La participation de sa famille au Grand Trek lui sert alors pour participer à la vie politique de la République du Transvaal.

 

 

Ascension politique au Transvaal (1854-1881):

 

 

 

 
 
 
Paul Kruger en 1879
 

En 1854, Kruger est commandant de Rustenburg.

 

 

En 1856, il est membre du parlement républicain (Volksraad) qui rédige la constitution de la République sud-africaine (Transvaal).

 

 

En 1858, il est promu commandant général de l'armée du Transvaal faisant de lui le deuxième personnage de la république sud-africaine.

 

 

En 1859, cet homme de foi calviniste est l'un des fondateurs de la Gereformeerde Kerk, l’Église réformée du Transvaal.

 

 

En 1873, Kruger démissionne du commandement-général de l'armée du Transvaal pour se retirer dans sa ferme de Boekenhoutfontein.

 

 

En 1874, sa retraite prend fin avec son élection au conseil exécutif du Transvaal suivi de sa nomination à la vice-présidence du Transvaal.

 

 

En 1877, il est l'un des rares dirigeants de la république à s'opposer à l'annexion du Transvaal par les Britanniques. Il se rend alors en Angleterreafin de protester contre l'annexion du Transvaal. En 1878, il fait encore partie de la seconde délégation qui se rend à Londres puis se rend à Parisoù il survole la ville à bord d'une montgolfière.

 

 

Lorsque les protestions auprès des Britanniques se révèlent vaines, il forme un triumvirat avec Piet Joubert et Marthinus Wessel Pretorius, fils d'Andries Pretorius et ancien président de la république, dans le but de créer un mouvement de résistance.

 

 

En 1881, il commande les forces armées boers rebelles. La victoire des Boers à Majuba en 1881 oblige les Britanniques à négocier sérieusement une nouvelle autonomie pour le Transvaal.

 

 

Le président du Transvaal (1883-1902):

 

 

 

En 1883, âgé de cinquante-sept ans, Paul Kruger est élu président de la République sud-africaine (Transvaal), poste auquel il est réélu quatre fois de suite.

 


En 1884, il parvient à négocier la complète indépendance du Transvaal (Convention de Londres). Lors de son voyage, il mène une tournée triomphale aux Pays-Bas, en Belgique en France et en Espagne. En Allemagne, il est reçu par le Kaiser et le chancelier Otto von Bismarck, lors d'un banquet impérial donné en son honneur.

 

 

Calviniste pratiquant, austère, fin politicien, Kruger devient le symbole du Boer résistant aux Britanniques.

 

 

À partir de 1886, la ruée vers l'or du Transvaal amène l'État transvaalien à construire des voies de chemins de fer, des rues dans les villes nouvelles et toutes sortes de commodités et de services jusqu'alors inexistants. L'exploitation et l'industrie minières stimulent le commerce et le secteur des transports faisant rapidement du Transvaal le nouveau centre économique de l'Afrique du Sud aux dépens de la colonie du Cap. L'afflux de travailleurs étrangers, les uitlanders, risque dorénavant de menacer le pouvoir politique des Boers mais Kruger refuse de leur accorder la citoyenneté en dépit des pressions britanniques.

 


En 1893, réélu de justesse face à Joubert, Paul Kruger doit faire face à une plus forte opposition qui lui reproche son inflexibilité et sa politique économique inadaptées aux nouveaux défis de la modernité.

 

 

 

 
 

Retranché dans ses convictions tirées littéralement des saintes-écritures, la liberté et la religion sont en fait les axiomes de sa politique. Il est alors considéré comme un homme providentiel par ses compatriotes du Transvaal mais comme un anachronisme par les Britanniques. Son opposition à toutes les demandes britanniques concernant les droits des uitlanders, débouche sur un sérieux antagonisme avec le Colonial Office et la colonie du Cap.

 

 

Le raid Jameson sur le Transvaal à la fin de l'année 1895, entrepris par des amis de Cecil Rhodes, premier ministre du Cap, marque l'amorce du déclenchement des hostilités entre Boers et Britanniques. Dans un premier temps, le calme et la détermination de Kruger dans sa gestion du raid Jameson lui permettent de sauver son pouvoir alors que son rival du Cap, Cecil Rhodes, est contraint de démissionner. Mais pour Kruger, le raid Jameson confirme que les Britanniques ne mènent qu'une seule politique basée sur la tromperie, l'intimidation, la pression et le banditisme.

 

 

En 1898, Paul Kruger est élu une quatrième fois à la présidence du pays contre le chef de la Cour de justice, John Gilbert Kotzé. Il se venge alors de son opposant en le faisant démettre de sa fonction judiciaire prenant une grande liberté avec la constitution et avec la séparation des pouvoirs. C'est alors qu'un jeune homme politique et avocat originaire du Cap, Jan Smuts, présenta le mémoire en défense de Kruger particulièrement bien argumenté, légitimant le renvoi de Kotzé de la Cour de justice.

 

 

Impressionné par les qualités et la rhétorique de Smuts, Kruger fait entrer le jeune avocat de vingt-huit ans dans son gouvernement.

 

 

 

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23/01/2018

Conférence : « Les chrétiens persécutés en Afrique »

 

 

 

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Communiqué

 

 

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Solidarité InternationaleTrinitaire organise, cette année, un colloque à Paris, les 25 et 26 avril prochain, pour parler de la persécution des chrétiens en Afrique, continent trop souvent oublié. Ils sont très nombreux ceux et celles qui souffrent à cause de leur foi en Jésus-Christ. Certaines communautés religieuses ont souffert de la disparition de l’un de leur membre sur ce continent, par enlèvement ou assassinat. Nous vous invitons à venir partager ce temps d’information avec nous, chez les sœurs Bénédictine du Sacré-Cœur de Montmartre, à Paris. Si vous ne pouvez vous déplacer, nous vous remercions de prier pour tous ces chrétiens discriminés ou persécutés à cause de Jésus. Pour s’inscrire, vous pouvez le faire directement à partir de notre site Internet : www.sit-france.org. Vous pouvez aussi nous aider à la réussite de ce colloque, en faisant circuler cette information auprès de vos communautés, auprès des paroisses dans lesquelles vous êtes, auprès de vos amis. Vous trouverez en pièces jointes l’affiche ainsi que le dépliant de cet événement. Nous en profitons pour vous souhaitez un bon Carême. Fraternellement en la Très Sainte Trinité.

 

 

 

Fr. Frédéric Souchet, O.SS.T., Président SIT Canada – France

 

 

 

Tel.: 04 92 81 09 17 ou 07 86 64 78 95 / Courriel: sitfrancequebec@gmail.com

Site Internet : www.sit-france.org