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25/04/2017

Ouganda : un pasteur tué à l’arme blanche par des musulmans:

 

 

 

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Voici déjà quelques temps que le pasteur Robert Bakulubanywa, âgé de 38 ans et père de quatre enfants, subissait des menaces des musulmans de son village de Bubulanga, district de Kibuku (est de l’Ouganda), un village majoritairement musulman. Il proclamait l’Évangile dans sa Victory Church et avait refusé de vendre à des musulmans une parcelle de son terrain pour qu’ils y construisent une mosquée. Dimanche 16avril dernier vers 20 h, alors qu’il regagnait son domicile, une bande de musulmans – il ne s’agit pas d’islamistes mais donc de musulmans “modérés” – se sont emparés de lui, l’ont ligoté et tué à coups de couteau. On l’a retrouvé, tard dans la nuit, baignant dans une mare de son sang. Des chrétiens sont allés signaler l’assassinat au chef musulman du village, Tyogo Muniru, qui s’est empressé de ne rien faire. Ils ont ensuite porté plainte à la police qui recherche les assassins.

 

 

 

 

Source : Morning Star News,

08:51 Publié dans Spirituel | Lien permanent | Commentaires (0)

21/04/2017

Article dans « Le Luthérien » Janvier Février 1992 :

 

 

 

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   CENTRE D'ETUDES THEOLOGIQUES

                  Châtenay-Malabry

 

 

 

 

Ceux qui connaissent l'histoire de notre Eglise savent que les premières générations de ses pasteurs ont été formées à l'étranger. Plus précisément, dans les séminaires du Synode du Missouri aux Etats-Unis. C'était le cas de mon père et de mon beau-père. Mais certains de ces étudiants, partis aux Etats-Unis pour y étudier la théologie, sont restés là-bas pour diverses raisons qui s'expliquent. Pour remédier à cela, mais aussi pour instruire, des hommes qui n'étaient pas en mesure de s'expatrier pendant de longues années, notre Eglise s'est vue encouragée à former elle-même les pasteurs dont elle avait besoin.

 

 

 

Grâce à un don généreux de notre Eglise sœur , le Synode du Missouri, le Centre d'Etudes Théologiques fut construit à Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine) et inauguré en 1955. J'ai eu le privilège d'être parmi les tout premiers étudiants à bénéficier des cours du Professeur Guillaume Wolff. Et cela, dès 1953, des années avant de passer mon baccalauréat. C'étaient des cours du soir donnés à Paris, à intervalles réguliers. Notre professeur, qui exerçait encore un ministère pastoral en Alsace, venait à intervalles réguliers pour des périodes de trois semaines.

 

 

 

J'avais pour compagnons d'études des hommes issus du clergé de l'Eglise Catholique, qui voulaient devenir pasteurs chez nous et suivaient pour cela un recyclage. D'autres étudiants se joignirent au petit groupe ; certains finirent par suivre une orientation différente.

 

 

 

Une fois passé le bac (en option A, après 6 années de latin et 4 de grec), je me rendis régulièrement à Châtenay-Malabry, dans les locaux flambant neufs du C.E.T. On nous encourageait fortement à nous inscrire parallèlement en faculté des lettres ou à l'Ecole Pratique des Hautes Etudes des Sciences Religieuses. Cela garantissait une couverture sociale et permettait de solliciter une bourse et de décrocher un diplôme universitaire.

 

 

 

D'autres étudiants prirent le relais. En nombre restreint, il est vrai, mais assez nombreux pour remplacer l'ancienne génération de pasteurs et même fonder des postes missionnaires dans la région parisienne et ailleurs. A l'heure actuelle, tous les pasteurs en exercice de notre Eglise ont suivi leur formation, totale ou partielle, à Châtenay-Malabry, et tous gardent un souvenir ému et reconnaissant de cet homme humble, discret, mais cultivé et profondément enraciné dans la Bible que fut le fondateur du C.E.T.

 

 

Il partit en retraite et fut remplacé par le soussigné en 1974. Il est fort possible que les études aient changé de style, mais leur contenu est resté fondamentalement le même. Le souci de notre Eglise en effet a été de dispenser un enseignement marqué par la soumission inconditionnelle à l'Ecriture Sainte et la fidélité aux Confessions adoptées par l'Eglise luthérienne au lendemain de la Réforme.

 

 

 

Le soussigné est le seul professeur employé à plein-temps, mais, dans la mesure du possible, secondé par des membres du corps pastoral. C'est dire que la formation dispensée au Centre d'Etudes Théologiques se concentre sur l'essentiel : l'étude des langues anciennes (grec, hébreu, latin), la théologie systématique, l'herméneutique (science et techniques d'interprétation), l'exégèse (commentaire des textes bibliques), l'art de la prédication, la théologie pastorale, la symbolique (étude des Confessions Luthériennes et étude comparée de l'enseignement des Eglises) et, dans la mesure du possible, histoire de l'Eglise, histoire des dogmes et histoire des religions.

 

 

Tous les étudiants sont encouragés à compléter leur formation en faculté, en suivant des cours d'histoire de l'Eglise, de sociologie, de psychologie, de science des communications, etc. Certains d'entre eux ont eu le privilège de faire une ou deux années de théologie, ou un stage, à l'étranger, aux Etats-Unis, en Allemagne ou en Angleterre, une expérience qui leur a permis d'élargir leur horizon et qu'ils ont certainement vécue comme enrichissante.

 

 

 

Le C.E.T. a eu également la possibilité de former au ministère des hommes qui travaillent pour le Seigneur sur d'autres continents. L'un d'eux exerce son ministère en Afrique du Sud, dans deux paroisses d'expression allemande. Deux pasteurs zaïrois mettent au service de l'Eglise Luthérienne au Zaïre l'enseignement reçu à Châtenay-Malabry pendant quatre ans et l'expérience acquise au cours d'un vicariat dans nos paroisses. D'autres travaillent ou ont travaillé aux USA, au Canada ou en Allemagne.

 

 

 

A côté de l'enseignement proprement dit, le Centre d'Etudes Théologiques s'efforce modestement de pallier une grave carence dans la littérature théologique luthérienne en français, en publiant soit des «Cahiers du Centre d'Etudes», soit des cours ou plans de cours. L'informatique a passé par le C.E.T. et apporte des solutions à des problèmes techniques qui étaient jadis quasiment insurmontables.

 

 

Il est à peu près certain que le C.E.T. devra à l'avenir diversifier son enseignement et former des hommes à différents types de ministères dans l'Eglise. Cet enseignement devra être décentralisé et dispensé avec assez de souplesse pour pouvoir être suivi par des gens exerçant une activité professionnelle ou suivant une formation en faculté. L'Eglise a besoin d'ouvriers aux talents divers, dont la formation ne sera pas nécessairement la même parce que leurs responsabilités ne seront pas identiques.

 

 

 

Vaste programme dont nous devons nous efforcer de clarifier au maximum les éléments. Mais c'est certainement à ces prix-là qu'elle pourra continuer d'accomplir la mission qui est la sienne avec les moyens en hommes et en argent dont elle dispose. Le travail qui se fera à l'avenir au Centre d'Etudes ne sera sans doute pas tout à fait identique à ce qu'il a été dans le passé. Mais ce travail est là. La moisson est grande, et il faut des ouvriers. Aussi nous souhaitons longue vie au C.E.T. 

 

  

 

Professeur Wilbert Kreiss

 

 

PS : Je tiens à la disposition de ceux qui le souhaite l’article en PDF.

 

 

 

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08:43 Publié dans Biographie | Lien permanent | Commentaires (0)

18/04/2017

Denise Bombardier : « Au nom d’Allah, détruire la culture judéo-chrétienne »

 

 

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Denise Bombardier est une journaliste, essayiste et animatrice de télévision, née à Montréal en 1941, très connue dans la « Belle Province ». Elle vient, dans la rubrique « Opinions » qu’elle tient dans le quotidien québécois Le Journal de Montréal, de publier les réflexions que lui inspire le dernier attentat islamiste commis à Londres, sous le titre « Au nom d’Allah »… Ce n’est pas “politiquement correct”, mais cela mérite d’être lu…

 

Chaque nouvel attentat islamiste provoque dans nos pays occidentaux des réactions diverses, enveloppées d’une ouate de prudence et formulées dans un vocabulaire qui cherche à atténuer la brutalité et l’intolérable barbarie d’un acte meurtrier. « Nous n’avons pas peur », assurent nos dirigeants, obligés de cacher leurs mains tremblantes derrière le dos lorsqu’ils commentent publiquement les tueries des soldats­­ d’Allah.

 

Des médias préfèrent parler de « fous » ou de « malades » afin d’éviter de jeter de l’huile sur le feu et laisser place aux amalgames accablant des musulmans. Or, le vocabulaire psychiatrique fait référence­­ à une maladie mentale expliquant le besoin de tuer, supprimant ainsi­­ la responsabilité pénale de ces criminels­­. Certains veulent laisser entendre­­ que ces terroristes agissent par des pulsions incontrôlables et seraient­­ donc inaptes à être jugés.

 

Or, cette tentative d’écarter le véritable motif de cette guerre, menée au nom d’Allah par des combattants dont l’objectif est de détruire la culture judéo-chrétienne, sert à justifier Daech­­, Al-Qaida, les talibans ou Boko Haram, qui créent la terreur sur tous les continents.

 

Les djihadistes ne se réclament ni du marxisme ni du fascisme. Leur combat n’a pas comme objectif d’abolir les inégalités­­ sociales, l’exploitation politique ou économique. Ils recherchent non pas la paix, mais le cataclysme universel. Ce sont des combattants de la mort. Tuer est un sentiment orgasmique pour eux. Tuer tous ceux qui ne sont pas eux, tous les « infidèles », c’est-à-dire les chrétiens, les juifs, les athées, les bouddhistes, les hindous et les minorités musulmanes hérétiques à leurs yeux, et dont la présence sur terre est une offense­­ à leur Allah à eux.

 

Le terroriste au passé de criminel, radicalisé­­ probablement en prison par un des imams qui sévissent en Angle­terre depuis longtemps, a attendu son heure. Installé dans sa voiture, il s’est engagé sur le pont de Westminster, bourré de touristes, et a foncé dans la foule. Ensuite, armé de couteaux de 12 pouces, il s’est précipité vers un policier en faction devant le parlement, l’a poignardé à mort et a continué sa course vers des gardes armés qui l’ont descendu. Son fantasme religieux de vierges qui l’attendaient au paradis s’est réalisé.

 

 

Cessons de crier haut et fort que nous n’avons pas peur et que la démocratie qui est la nôtre va triompher. D’abord la peur, c’est-à-dire la conscience aiguë du danger, n’est pas que paralysante. Elle peut ajouter à la lucidité. Être sur ses gardes n’est pas un défaut. Lorsque le président Erdogan de Turquie, un musulman­­ “modéré”, déclare que les Européens ne pourront plus marcher dans la rue en sécurité si l’Union européenne poursuit son hostilité à l’endroit de son pays, faut-il hausser les épaules ?

 

Le paradigme pacifiste est chose du passé. Des touristes de neuf pays sont morts ou ont été blessés à Londres. Ils sont originaires de la Corée du Sud aux États-Unis.

 

Au moment où j’écris ces lignes, un djihadiste français vient d’être arrêté à Anvers en Belgique pour avoir tenté de foncer dans la foule avec sa voiture.

 

Que conclure ? Qu’il faut le soigner ?

 

Source : Le Journal de Montréal

14/04/2017

Le Centre d’Études et de Prospective sur la Science (CEP):

 

 

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Le Centre d’Études et de Prospective sur la Science (CEP) tient une journée de conférences, ouverte à tous, sur le thème : « Qu'est-ce que la démocratie ? » le samedi 29 avril 2017, à l'auditorium du lycée La Salle Saint-Nicolas, 6 Rue Vaudétard, 92 132 Issy-les-Moulineaux.

 

 

Conférenciers : Maxence Hecquard ("Les fondements philosophiques de la démocratie moderne"), Dominique Tassot ("Guerre et démocratie"), Philippe Pichot-Bravard ("Légitimité et représentation. L’Ancien Régime et la Révolution"), Patrice Raymond ("Dans quelle société sommes-nous aujourd’hui ?").

 

Programme détaillé sur le site Internet du CEP (http://le-cep.org/), formulaire d’inscription à imprimer et renvoyer à l’adresse indiquée. Pour tout renseignement, courrier électronique à cep.colloques@gmail.com , ou téléphone : 06 01 91 48 77, doté d'un répondeur.

 

 

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Au plus tard une semaine après réception de votre courrier d'inscription, un courrier électronique de confirmation vous sera envoyé. En cas de non-réception de ce courriel de confirmation, nous vous prions de bien vouloir reprendre contact avec nous, par mail ou téléphone.


Voici l’adresse précise (sans ajout, et sans développer le sigle CEP) à laquelle expédier votre courrier :



CEP, 
33 Rue Lénine, 
94 200 Ivry-sur-Seine


Pour mémoire, il est possible de se faire une idée des événements que nous proposons en accédant, via diverses plateformes de partage en ligne (Youtube, Gloria TV, Dailymotion), à une sélection d'interventions de certains de nos conférenciers, effectuées dans divers contextes (colloques et journées du CEP, mais aussi débats contradictoires...), sur les liens suivants :
 

 
Dans la mesure de votre possible, merci de faire circuler l'information autour de vous !
 


Restant à votre disposition pour tout renseignement complémentaire, nous vous prions d’agréer, Madame, Monsieur, chers amis du CEP, l’expression de notre respectueuse considération.

 

 

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11/04/2017

Calais : une église évangélique incendiée:

 

 

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« L’hypothèse d’un incendie criminel n’est pas à écarter », signalent les articles traitant de ce sinistre…

 

 

Le feu a pris vers 6 h 40 ce mardi matin [11 avril]. Ravagée par les flammes, la toiture de l’Église évangélique des 2-Caps à Calais s’est effondrée et a détruit tout l’intérieur du bâtiment. Arrivée rapidement sur les lieux, la vingtaine de pompiers de Calais et de Marck mobilisée était encore à pied d’œuvre à 9 h 30 pour circonscrire totalement l’incendie. Il n’a pas fait de victime, mais les dégâts sont considérables. L’origine des flammes n’est pas encore établie, mais elle pourrait être électrique, selon les pompiers. Le feu aurait pris dans un local technique servant d’arrière-cuisine. Plusieurs bouteilles de gaz qui s’y trouvaient se sont consumées au cours de l’intervention, relate La Voix du Nord. L’hypothèse d’un incendie criminel n’est pas écartée. Ces derniers mois, l’église a été régulièrement le théâtre d’incivilités, poubelles déversées devant l’édifice religieux ou serrures remplies de colle. Ce qui a incité les responsables de l’église à déposer une main courante à la police. Fabien Boinet, pasteur de l’Église évangélique des 2-Caps de Calais (Assemblées de Dieu), est connu pour célébrer le culte auprès des migrants chrétiens  de la “Jungle” de Calais, et y avoir crée une église éphémère, détruite au moment du démantèlement de la zone sud du bidonville.

 

 

 

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