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23/12/2016

Martin Luther.

 

 

 

 

 

 

 

 

Son irruption fracassante sur la scène européenne en 1517 (dénonciation du trafic des indulgences) est celle d'une nouvelle façon de penser, sentir, pratiquer le christianisme : le protestantisme.

 

 

 

1) Une ambition familiale...foudroyée ! (1483-1505)

 

2) "Le moniage de Luther n'est pas une anecdote" (l'historien L. Febvre) (1505-1517)

 

3) Un moine "sans indulgence" (1517-1525)

 

4) Le guide d'un nouveau catéchisme (1525-1546)

 

 

1) Une ambition familiale...foudroyée ! (1483-1505)

 

 

Né le 10 novembre 1483 à Eisleben (Thuringe) d'un père exploitant (mine de cuivre) et d'une mère ménagère, Martin Luther est élevé dans une bourgade (Mansfeld) peuplée de marchands et de mineurs. Cet enfant sensible et nerveux manifeste rapidement une vive intelligence qui suscite chez son père l'espoir d'une élévation sociale. Destiné à une carrière de juriste, il rentre d'abord chez les Frères de la Vie Commune (1497) où il reçoit une première imprégnation religieuse. Ses études à l'université d'Erfurt révèlent un travailleur assidu qui obtient sans peine les titres de bachelier (1502) puis de maître des arts (1505).

 


   C'est au cours de ce fatidique été 1505 que la trajectoire de Luther, jusque là conforme aux attentes familiales, va s'infléchir brusquement. Ce jeune homme fraichement diplomé, sur le point d'embrasser la magistrature, est aussi un être désorienté, fragilisé par de fréquentes crises d'angoisse, obsédé surtout par la mort et par le salut de son âme. Ce jour d'orage d'été où la foudre tombe à quelques pas seulement de lui fait basculer son destin : ce feu du ciel est interprêté par l'esprit torturé de Luther comme un signe divin, un avertissement salvateur. Il sent son âme en péril. Il voit dans cette foudre une parfaite allégorie, sorte de matérialisation de ses peurs et confirmation qu'il suit une mauvaise voie.

 


   Quelques heures après, Luther, 22 ans, décide de stopper les études "profanes" et rejoint l'existence rude et austère des moines augustins d'Erfurt. Il consacrera désormais toute sa vie à Dieu et à la recherche des "moyens" permettant d'accéder à la certitude heureuse du salut de l'âme.

 

 

2) "Le moniage de Luther n'est pas une anecdote" (l'historien L. Febvre) (1505-1517) 

 

 

Prières, jeûnes, veilles et mortifications, lectures, isolement... Le moine Luther est docile aux rigueurs de la vie en couvent et s'affirme comme un frère augustin scrupuleux, ce qui lui vaut d'être ordonné prêtre dès 1507 et d'occuper la chaire de philosophie. Mais son âme éprise de certitudes ne trouve pas l'apaisement. Ce Dieu terrible, vengeur, implaçable dont les contours se dessinent à travers livres, paroles des supérieurs ou oeuvres d'art des chapelles fait douter Luther de sa capacité à atteindre le salut. Il se met à étudier directement les textes bibliques, se livre à des réflexions personnelles qui l'éloignent des enseignements de la poussièreuse et figée scolastique. Son ardente quête est encouragée et stimulée par le Docteur Johannn von Staupitz, éminent vicaire général des Augustins de toute l'Allemagne qu'il rencontre en 1508. Cet homme permet à Luther d'approfondir sa pensée en lui facilitant l'accès à l'université de Wittenberg. Luther y obtient plusieurs titres (baccalauréat, licence, doctorat, tous entre 1509 et 1512) ainsi que la fonction de prédicateur à l'église de la ville (1514). Déjà éveillé par un important voyage à Rome où Luther avait pu contempler la déliquescence des moeurs de la ville des Borgias et du pape Jules, ces activités professorales et de prédicateur permettent à Luther d'affirmer ouvertement et définitivement sa théologie personnelle, opposée à celle de Rome et que l'affaire des indulgences allait exacerber et enteriner.

 

 

 

 

 

 

 

 

3)Un moine "sans indulgence" (1517-1525)

 

 

Le jour précédent la Toussaint 1517, le moine augustin Luther affiche sur la porte de la chapelle du chateau de Wittenberg les "95 thèses sur la vertu des indulgences" où se trouve dénoncée avec force la sécurité d'une fausse paix de l'âme que l'indulgence papale est sensée apporter en échange de subsides servant à la construction de Saint-Pierre de Rome. Ce geste spectaculaire de critique d'un abus existant dans l'Église lui vaut d'être dénoncé à Rome par l'archevêque Albrecht de Mayence qui avait cautionné la décision papale : l'acte de naissance de la Réforme luthérienne est consommé. Dès cet instant, Luther est emporté dans des épreuves et des controverses multiples.

 


   Face à la papauté, Luther -qui ne cherche absolument pas une quelconque rupture- campe ferme sur ses positions théologiques présentées comme devant ramener le christianisme à sa source et à sa pureté. Grâce à la protection précieuse du grand Électeur de Saxe et bénéficiant d'une popularité croissante dûe à l'imprimerie, Luther parvient progressivement à faire contrepoids à la toute puissante Rome. Et c'est finalement cette papauté qui pousse Luther au schisme et à l'accouchement d'une seconde alternative au catholicisme. Après trois ans de débats, l'Église comdamne et excommunie Luther (Bulle "exsurge domine" du 15 juin 1520) ainsi que son oeuvre naissante qui subit un premier autodafé à Louvain (8 octobre 1520). Luther scelle son destin et celui d'une partie de l'Europe chrétienne en brûlant la bulle papale (10 décembre 1520). Convoqué devant la Diète de Worms qui devait décider de la mise au ban impérial, le fougueux moine déclare alors face au césar germanique et légat du pontif romain Charles Quint : «rétracter quoique ce soit, je ne puis ni ne veux... car agir contre sa conscience, ce n'est ni sûr ni honnête». Ce jour de 18 avril 1521 consacre de manière irréversible la rupture. Luther, qui considère à présent Rome comme l'antéchrist, ne cessera plus de dénoncer fermement les abus de l'Église tant matériaux que moraux.

 


   Rédigé en 1520, Le petit traité de la liberté chrétienne concentre l'essentiel de sa pensée, développée et approfondie dans le Manifeste à la noblesse allemande et La captivité de Babylone : l'Église invisible (opposée à l'Église romaine) est celle de la vraie foi, selon laquelle l'homme n'est sauvé du désespoir que par la grâce divine intérieure et non par une autorité extérieure qui passerait l'éponge.

 


   Présent sur tous les fronts, lutteur obstiné et infatigable, Luther doit aussi veiller à se démarquer de l'humanisme incarné par Érasme et dont il stipendie les sources de la pensée (antiquité païenne) et la tiédeur des positions à l'encontre de Rome (composer avec elle plutôt que tenter de la renverser) : le Serf artitre (1525) symbolise cette rupture Réforme/Humanisme.(Voir aussi la page sur Érasme).

 


   Enfin, Luther combat certains disciples trop zélés. Les émeutes paysannes de 1525 et les scènes de pillages au sein des églises catholiques lui offrent l'occasion de refuser l'amalgame entre sa position critique à l'égard de Rome et l'anticléricalisme primaire : il condamne les "briseurs d'images" et soutient sans ambiguïté la répression des violences paysannes.

 


   Sa vie privée illustre sa théologie : il épouse une ancienne nonne, Catherine de Bara, qui lui donnera six enfants et un mariage heureux.

 

 

 

4) Le guide d'un nouveau catéchisme (1525-1546)

 

 

La constante progression des idées de Luther et l'organisation de la vie des premières communautés réformistes que les figures emblématiques de Bucer (Allemagne du Sud), Calvin (Suisse) ou Mélanchthon dirigent et développent, ont transformé le mouvement qui s'est métamorphosé en un nouveau catéchisme et son fondateur en guide. Face aux attentes, Luther organise avec précision le culte protestant (Messe allemande, 1526) et compose un véritable manuel pour l'instruction de la jeunesse (Petit Catéchisme, 1529), mais aussi pour celle des pasteurs (Grand Catéchisme). En 1530, la célèbre Confession d'Augsbourg, rédigée par Mélanchthon et approuvée par Luther, est présentée devant la diète présidée par Charles Quint soucieux de régler le conflit religieux. Cette "Confession" constitue la référence incontournable de la catéchèse protestante.

 


   Les quinze dernières années de la vie de Luther témoignent de la même inlassable activité. En dépit de la maladie de la pierre qui le fait souffrir dès 1527, Luther suit la diffusion de sa théologie et ne cesse de préciser sa réflexion : le duché de Saxe, le Brandebourg, la Scandinavie, la France, l'Angleterre sont frappés par le bacille luthérien. La ligue de Smalkade qui combat Charles Quint (1547) lorsqu'il demande l'application de l'Édit de Worms et la restitution des biens de l'Église, est l'illustration de la détermination protestante. Lorsque le moine meurt le 18 février 1546, il laisse une oeuvre immense (l'édition critique réunit cent volumes). L'Europe chrétienne, lacérée par le scalpel de la "brute mystique" (dixit Nietzsche), n'aura plus jamais le même visage. Un visage convulsé qui a pris connaissance de la modernité et va s'éloigner, dans la souffrance, du dogmatisme poussiéreux du moyen-âge.

 

 

 

                                                   

 

 

08:50 Publié dans Histoire | Lien permanent | Commentaires (0)

20/12/2016

Turquie : attaque de musulmans contre une église protestante

 

 


 

 

 

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Vers 23 h 30, le 25 novembre, quatre musulmans ont tenté, sans succès, de pénétrer de force dans le local de l’Agape Church Foundation de Samsun, ville située en Anatolie sur les bords de la Mer Noire. Ce n’est pas la première fois que cette église protestante fait l’objet de provocations antichrétiennes. Les quatre individus ont été filmés par une caméra de vidéo surveillance et identifiés par la police. Ils se sont livrés d’eux-mêmes à la police le 1er mars et ont été relâchés dès le lendemain. En sortant du poste de police, ils hurlaient des Allahou Akbar. Le pasteur a porté plainte.

 

 

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Source : Morning Star News,

 

 

10:20 Publié dans Eglise | Lien permanent | Commentaires (0)

16/12/2016

LA HUTTE DE TODTNAUBERG.

 

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Lors de mes deux années passées en Alsace, j'ai eu l'occasion de traverser le Rhin pour me rendre dans cette partie de l'Allemagne que j'aime tant : le pays de Bade. C’est la patrie de celui qui reste le plus grand philosophe du siècle dernier : Martin Heidegger.

 

 

Avant de quitter cette belle région de nos marches vers l'est, j'ai souhaité visiter le célèbre chalet construit de ses mains au cœur de la forêt noire, la fameuse hutte de Todtnauberg. C’est là qu’ont été écrites les plus belles pages de son œuvre, c'est là que s’est développé sa réflexion sur le problème de l'être, de la relation de l'homme à l'être, et de l'être à l'homme. C’est dans ce cadre champêtre que sa philosophie a acquis son amplitude, le conduisant à définir le postulat de l'être capable d'interrogation authentique, comme enracinement, comme ouverture à l'être. C’est là que le Dasein devient "être de l'existant humain en tant qu’existence singulière et concrète". C’est au creux des chemins qu'il découvre la vérité cachée. L'homme est berger de la parole, la vérité se trouve cachée dans les mots, loin du "on" de la vie inauthentique du monde moderne.

 

 

Pasteur  Blanchard

 

08:41 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0)

13/12/2016

Hauts-de-Seine : le pilleur d’églises était un anticlérical:

 

 

 


 

 

Ce n’est pas le goût du lucre qui motivait le voleur, mais le désir de nuire et la haine antichrétienne…

 

 

 

Un octogénaire aux convictions anticléricales affirmées et sa voisine, fraîchement baptisée, ont été interpellés dans la banlieue de Paris, soupçonnés de s’être unis pour piller plusieurs églises durant des mois, ont indiqué ce lundi des sources concordantes. Plus de 3 000 objets religieux en tout genre, croix, statues, icônes, chapelets ou cierges, ont été retrouvés à leurs domiciles de Bagneux, au sud de la capitale, lors d’une perquisition en fin de semaine dernière. « Chez l’octogénaire, les toilettes étaient entièrement recouvertes de crucifix, il n’y avait plus un seul centimètre carré de libre », a expliqué à l’AFP l’un des curés victime du couple de pilleurs, Ludovic Serre, qui officie à Chaville, et qui a depuis pu récupérer une partie du butin dérobé. Le prêtre avait remarqué la disparition régulière d’objets dans son église Notre-Dame-de-Lourdes à partir de novembre, « dès que je mettais une croix d’autel sur le confessionnal, ça disparaissait », avant le larcin de la crèche en décembre : « Là, c’était trop, je me suis dit, “ça suffit”, et j’ai déposé plainte ». Les policiers lui ont alors appris que d’autres édifices religieux des environs avaient été la cible de mêmes méfaits depuis plusieurs semaines, où de modestes bougies comme « des icônes russes anciennes ou de l’artisanat monastique de Bethléem à 3000 pièces » ont été dérobés, pour un préjudice global estimé à 10 000 euros. Le curé de Chaville, fort d’un système de vidéosurveillance de son église, avait par ailleurs constaté que les voleurs agissaient selon un rite précis, « toutes les 4-5 semaines, le dimanche, entre 16 heures et 16 h 30 […]. J’ai dit à la police que, selon mes calculs, ils devraient revenir le 21 novembre. Et ils sont revenus ! Avec une demi-heure d’avance ! », a relaté Ludovic Serre. Les enquêteurs ont alors suivi les deux suspects jusqu’à leurs domiciles, où ils ont été interpellés avant d’être placés en garde à vue.

 

Source : Le Figaro,

10:06 Publié dans Spirituel | Lien permanent | Commentaires (0)

09/12/2016

Histoire de la Church of the Lutheran Confession (5).

 

 

 

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Le Wisconsin évangélique luthérienne Synode et l’église évangélique luthérienne Synode (ELS) sont ensemble , Les deux synodes soutiennent qu'il est nécessaire de rentrer en communion sans esprit de jugement

 

 

 

Que «l’admonestation n’est plus d'aucune utilité" et que la communion peut avoir lieu. Le CLC, d'autre part, prétend qu'un tel jugement subjectif sur les autres, doit avoir pour résultat de mettre en garde contre des alliances qui sont impossible, car seul Dieu peut lire dans les cœurs humains, mais elles sont également impossible; dans Rom. 16:17 il est dit seulement que après constatation qu'une personne ou un corps de l'église est à l'origine des divisions et des scandales, la doctrine des Sainte Écriture, donne la directive d’ éviter d’avoir des contacts, cette règle est aussi contraignante que n'importe quel mot adressé à nous par Dieu notre Sauveur dans la Sainte Écriture. L'apôtre dit de manière impérative "d’éviter!" Est la voix du Bon Pasteur lui-même, pour protéger affectueusement ses brebis et les agneaux de la déception de l'erreur que donnent les faux docteurs. Nous avertie de rejeter toute interprétation de Rom. 16: 17 à 18 même au nom de L'amour chrétien, pour éviter de causer des divisions et des scandales subordonnés à des appréciations subjective cet avertissement est impératif aucune autre règle ne dois être prise en considération, sous peine de nous retrouver dans une impasse .

 

 

Nous pouvons estimer que le CLC n'existe que pour témoigner contre les erreurs hétérodoxes. La vérité est que le CLC, est en effet, un outil très précieux, pour la défense du pur Evangile .

 

Défendre la révélation intégrale de la Parole de Dieu pour le monde pécheur, parmi lesquels nous nous incluons. Sûrement, lA CLC est une église évangélique, dans le plein sens du terme; notre mission la plus importante est de proclamer l'Évangile de Jésus-Christ, la bonne nouvelle que Dieu a racheté le monde entier et l'a déclaré juste par la mort et la résurrection corporelle de l'Homme-Dieu, Jésus-Christ; et que les croyants en lui hériteront de la vie éternelle dans le ciel.

 

 

 

 Dans le cadre de sa mission, le CLC est profondément impliqué dans l'éducation chrétienne. Écoles chrétiennes, enseignement par des professeurs formés professionnellement, qui sont au service du synode, ils représentent plus d'un quart de ses congrégations. Le CLC éduque aussi des jeunes pour le leadership en tant que des membres laïcs deviennent des serviteurs, cela as des professeurs des écoles, aux pasteurs, au sein de l’Immanuel Lutheran College à Eau Claire, Wisconsin. Le collège dispose de trois départements: Lycée, collège d'arts libéraux, et séminaire théologique. Il existe des programmes de quatre ans menant à l'obtention d'un baccalauréat en enseignement primaire ou des études de pré-théologiques, et un programme d'études générales de deux ans pour l'octroi d'un grade d'associé.

 

 

 

Les Congrégations membres de la CLC sont situés dans 23 états des USA ainsi que au Canada, l'église soutient actuellement des missions dans 18 villes américaines. Bien que n’étant pas en communion avec les autres organismes américain luthérienne, le CLC est en communion avec des églises , il contribue à les soutenir en: Inde, au Nigeria, au Ghana, au Togo, au Congo, au Kenya, en Tanzanie, au Népal, à Myanmar. Et pour l’avenir il explore d'autres pistes de travail

 

 

 

 

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