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03/03/2017

La Cathédrale de Chartres:

 

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PATRIMOINE DE FRANCE

 

Par son esprit, la Cathédrale de Chartres constitue une encyclopédie presque exhaustive de l'art chrétien de l'époque. La cathédrale Notre-Dame de Chartres a été inscrite en 1979 par l'Unesco sur la liste du Patrimoine mondial de l'humanité.

 

AVANT LE VE SIÈCLE

 

 

 

La première cathédrale date de la fin du IVe siècle, mais on ne peut passer sous silence les légendes qui voulaient faire remonter l'installation d'une cathédrale dès les premiers siècles.

 

 

LES LÉGENDES

 

 

 

À partir du Xe siècle, on raconte que Saint Savinien et Saint Potentien, au cours du IIe siècle, vinrent évangéliser le pays chartrain. Quirinus, magistrat romain, aurait fait massacrer les premiers chrétiens dont sa fille Modeste. Leurs corps auraient été ensuite jetés dans le puits de la crypte, dit des Saints-Forts.

 

 

 

Le contenu de cette légende évolue, et dans la vieille chronique (1389) on peut lire :

 

 

 

« La dite Église, on l’affirme, a été fondée avant la naissance du Christ, en l’honneur de la Vierge qui devait enfanter (Virgini Pariturae) et elle était gouvernée par les prêtres des idoles. Lorsque saint Altin et saint Eodald, envoyés de Sens par saint Savinien et saint Potentien, vers l’an 67, vinrent évangéliser Chartres, ils reconnurent que cette femme honorée là était Marie. Et, ils dressèrent en cet endroit une église chrétienne en l’honneur de la Vierge-Mère. »

 

Au XVIe siècle, on parle pour la première fois d'une grotte druidique.

 

 

 

DU VE SIÈCLE À L'AN MIL

 

 

 

 

Le Sanctuaire

Plusieurs églises se sont succédées au cours de ces périodes très troublées. Ainsi après un raid des Vikings en 858, l'évêque Gislebert fit reconstruire son église, dont il subsiste la crypte Saint-Lubin, située sous le maître-autel, au plus profond niveau exploré.

 

 

 

Dédiée au culte marial, la cathédrale abritait un voile attribué à la Vierge Marie, connu également sous le nom de « Sainte Chemise », portée lors de la naissance du Christ.  La légende rapporte aussi que l'évêque Gantelme déploya cette relique devant les armées de Rollon (911). À sa vue, les forces normandes s'enfuirent et le siège fut levé.

 

 

LA CATHÉDRALE ROMANE

 

 

 

Ruinée accidentellement par le feu en 1020, la cathédrale du IXe siècle fut immédiatement rebâtie par l'évêque Fulbert, mais sur un plan qui enveloppait l'édifice précédent. Sa crypte — la plus vaste de France — était presque achevée en 1024. Fulbert meurt en 1028. La dédicace de la cathédrale fut célébrée par son successeur, Thierry, le 17 octobre 1037.

 

 

 

En 1134, un incendie en ville, permit d'entreprendre, sur l'espace dégagé devant la cathédrale romane, la construction de deux tours et du portail Royal. Seule, la tour sud sera couverte d'une flèche en 1180. Un nouvel incendie accidentel, survenu le 10 juin 1194, n'épargna que la façade, les tours et la crypte.

 

 

CONSTRUCTION DE LA CATHÉDRALE GOTHIQUE

 

 

 

 

Le Maître-Autel

Dès le début du sinistre, des clercs, se réfugièrent, avec la « Sainte Chemise », sous le chœur dans la crypte Saint-Lubin. Après deux ou trois jours d'efforts pour déblayer, on éprouva la joie de retrouver indemnes les sauveteurs et leur précieux dépôt.

   

L'évêque et les chanoines décident d'abandonner une partie de leurs biens « afin de louer des ouvriers sachant bien travailler » et la reconstruction est entreprise dans l'enthousiasme.  Le gros œuvre est presque terminé à la fin de 1220, soit un peu plus de vingt-six ans après la disparition de l'ancienne église.

 

 

 

 

Les vitraux se mettent en place et il ne restera plus à exécuter que les dernières sculptures des porches. Puis sera élevé le jubé et on gardera sans doute longtemps l'espoir d'achever les neuf tours projetées. La dédicace fut célébrée en octobre 1260.

 

 

 

DES PROPORTIONS IMPRESSIONNANTES

 

 

 

La cathédrale mesure 130,20 mètres de longueur dans œuvre et ses voûtes sont à plus de 37 mètres au-dessus du sol. La largeur de la nef principale est de 16,40 mètres d'axe en axe; la largeur dans œuvre est de 32,80 mètres avec les bas-côtés; la largeur dans œuvre, avec les bas-côtés doubles du chœur, est de 46 mètres. Avec les porches, la longueur du transept atteint 76,80 mètres. Enfin, les hauteurs respectives du clocher Vieux et du clocher Neuf (croix non comprise) sont de 103 mètres [et 112 mètres environ, après achèvement de la flèche de gauche en 1513].

 

 

 

 

LA CATHÉDRALE DU XIVE SIÈCLE À NOS JOURS

 

 

 

 

 

Le Chœur

Le XIVe siècle ajoutera la chapelle Saint-Piat ; le XVe siècle, la chapelle Vendôme. La contribution du XVIe siècle sera beaucoup plus importante; il créera la flèche flamboyante qui allait transformer la silhouette générale du monument; puis le pavillon de l'Horloge et la clôture du chœur.

 

 

 

Au XVIIIe siècle, les chanoines font disparaître le jubé du XIIIe siècle en 1763, mettent en place le maître-autel avec l'Assomption de Bridan en1773, puis en 1788-1789, les bas-reliefs du chœur. Le feu refit son apparition en 1836, dans le grand comble qu'on appelait la « forêt » ; il le détruisit entièrement. Une charpente métallique couverte de cuivre l'a remplacé. La cathédrale avait été épargnée par les guerres de religion ; elle sortit presque indemne de la période révolutionnaire. En 1918, les vitraux ont été démontés et mis à l'abri. Ils le furent une nouvelle fois en 1939 et ne subirent aucun dommage pendant ces deux guerres.

 

 

 

 

Sinon, la cathédrale constitue un chantier permanent de restauration et notre XXIe siècle a la chance d'admirer à Chartres, dans son intégrité ou peu s'en faut, ce qui, par son esprit, constitue une encyclopédie presque exhaustive de l'art chrétien de l'époque. La cathédrale Notre-Dame de Chartres a été inscrite en 1979 par l'Unesco sur la liste du Patrimoine mondial de l'humanité.

 

 

 

 

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09:51 Publié dans Patrimoine | Lien permanent | Commentaires (0)

28/02/2017

Un directeur musulman de la BBC :

 

 

 

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 C’est l’islam qui inspire l’État Islamique…

 


 

 

 

Aaqil Ahmed est directeur des informations religieuses à la BBC et le premier musulman à accéder à de telles fonctions dans la radio télévision d’État au Royaume-Uni. Voici ce qu’il a déclaré et que rapportait hier le Daily Express et toute la presse anglo-saxonne (mais rien encore, sauf erreur de ma part, dans la presse française…) :

 

 

 

« J’ai entendu tant de gens dire que l’EIIL [État Islamique en Irak et au Levant] n’avait rien à voir avec l’islam. Bien sûr qu’il a à voir avec. [Les membres de l’EIIL] ne prêchent pas le judaïsme. Je peux me tromper, mais ce qu’ils proclament c’est une idéologie fondée sur un aspect de la doctrine musulmane. Ce sont des musulmans. C’est un fait et il faut vous le mettre dans la tête même si c’est une chose désagréable ».

 

 

C’est au cours d’une conférence à l’Université de Huddersfield (Yorkshire de l’Ouest, entre Manchester et Leeds) que Aaqil Ahmed a fait cette déclaration en réponse à la question d’un étudiant qui demandait pourquoi la BBC utilisait l’expression « le soi-disant État Islamique ». J’ai personnellement toujours été opposé à cette expression qui a été imposée à toutes les rédactions et qui est répétée comme un mantra. D’abord parce qu’on ne sait trop si l’adjectif soi-disant s’applique à État – on peut en effet considérer que l’État Islamique n’est pas techniquement parlant un État même si en réalité l’organisation qu’il a mise en place s’en rapproche à bien des égards… – ou à Islamique dans le sens de musulman. Je crois que cette expression a été choisie avec dessein car, par son manque de clarté, elle entretient une ambivalence sur une organisation dont on ne veut reconnaître ni quelle soit un État – ce qui, encore une fois, peut se soutenir – ni qu’elle soit musulmane – ce qui n’est pas soutenable car faux.

 

 

 

14:07 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

24/02/2017

Mon prédécesseur : le pasteur Rigal:

 

 

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La providence, dont les voies sont par essence mystérieuses, a fait que les deux pasteurs qui m'ont précédé dans leurs engagements au sein des droites nationales, ont eu des parcours diamétralement opposés. Le pasteur Vesper, pétainiste, est mort sous les balles des partisans rouges et le pasteur Rigal a été aumônier des troupes de De Lattre en Italie.

 

 

J'ai eu la chance de bien connaitre le pasteur Rigal et comme je passais régulièrement à Strasbourg, j'allais lui rendre visite. Lui aussi a eu une destinée bien particulière. C’est à l'époque des comités Tixier Vignancourt qu'il s'engagea en politique. Les années passant, il devint le pasteur proche du FN. Le retour de l'Alsace dans le giron de la France n'a pas aboli le Concordat instauré au temps de Napoléon : c'est toujours l'état qui salarie le clergé. L'engagement du pasteur Rigal amènera son synode à l'exclure de sa paroisse de St Pierre le jeune, mais ils ne pourront lui enlever ses émoluments et son presbytère qu'il conservera jusqu'à sa mort. Certains engagements ne sont pas neutres, ils relèvent du sacerdoce.

 

 

 

Pasteur  Blanchard

 

09:27 Publié dans Histoire | Lien permanent | Commentaires (0)

21/02/2017

Liberté d’expression : deux chrétiens évangéliques relaxés en appel

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J’avais évoqué ici, le 6 novembre de l’année dernière, comment la liberté des chrétiens était bafouée en France, à partir d’un article d’InfoChrétienne qui en signalait plusieurs cas et notamment celui de deux chrétiens évangéliques condamnés, en première instance, le 2 novembre précédent. Dans un communiqué daté d’hier, le Conseil national des Évangéliques de France (CNEF) nous apprend que la Cour d’appel de Bordeaux vient de relaxer ces deux chrétiens…

 

 

Voici ce communiqué.

 

 

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17/02/2017

Ordre des Chevaliers Teutoniques (2)

 

    

Le déclin de l'ordre:

 

 

 

Bataille de Grunwald (ou de Tannenberg), le 15 juillet 1410
L'État teutonique à son apogée vers 1410

La consolidation et l'émergence au sud du royaume de Pologne, christianisé et uni depuis 1386 au grand-duché de Lituanie par mariage dynastique, menacent directement la suprématie des chevaliers dans la région.

 

Le tournant est atteint lorsque la crise larvée entre les deux ennemis héréditaires éclate en 1410. La bataille de Grunwald (ou de Tannenberg) voit une coalition lituano-polonaise dirigée par le roi Ladislas II Jagellon écraser l'armée des Teutoniques. La bataille se solde par plus de 13 000 morts dans les rangs de l’Ordre, parmi lesquels le grand maîtreUlrich von Jungingen.

 

La contre-offensive polonaise est arrêtée par le commandeur de Schwetz, Heinrich von Plauen qui, en s’enfermant au château de Marienbourg, résiste pendant deux ans à toutes leurs attaques. Le traité de Thorn (Toruń, en polonais) restaure une situation proche du statu quo ante bellum (même situation qu'avant la guerre), imposant seulement aux assiégés une amende et la cession de territoires peu étendus.

 

Une guerre civile se produit au début de la deuxième moitié du XVe siècle. Les adversaires des chevaliers se tournent vers le roi Casimir IV de Pologne en 1454. Marienbourg est définitivement investie par les Polonais cette même année, lorsque le grand maître est obligé de vendre le château de cette ville pour éponger les dettes de l'ordre et de son administration. Le grand maître se réfugie alors à Königsberg qui devient ainsi la nouvelle capitale.

 

 

 

 

L'État teutonique en 1466

À l’issue de la guerre de Treize Ans, le second traité de Thorn (1466) cède la Prusse royale (partie ouest) et la ville de Dantzig à la Pologne, et fait de l’État teutonique un vassal de cette dernière. Les chevaliers ne disposent plus à ce moment que de la Prusse originelle (partie est), sur laquelle ils ne sont que partiellement souverains, puisque vassaux des Polonais. Ce dernier revers ne fait que confirmer l’inéluctable décadence de l'ordre.

 

En 1525, le grand maître de l'Ordre, Albert de Brandebourg-Ansbach, adoptant les recommandations de Luther, quitta l'état religieux et transforma le patrimoine de sa communauté en une principauté qui devint le berceau de l'État prussien. Une partie des chevaliers, restés catholiques, décident d’élire leur propre grand maître - Walter de Cronberg - et intentent un procès contre Albert de Brandebourg qui est mis au ban du Saint-Empire. Ils transfèrent leur siège à Mergentheim en Franconie et se réimplantent dans le Saint-Empire romain germanique.

 

En 1805, Napoléon accorde le droit, par le traité de Presbourg, à l’empereur d’AutricheFrançois Ier de nommer comme grand maître un prince de sa famille, à qui reviennent tous les revenus de l’organisation. Le 24avril1809, à Ratisbonne (Bavière), l’empereur des Français prononce sa dissolution. Désormais, seules subsistent quelques commanderies isolées en Autriche et à Utrecht. Un semblant d’ordre est rétabli en 1834, mais il reste exclusivement sous tutelle autrichienne.

 

L’ordre aujourd'hui:

 

 

Armoiries du grand maître de l'ordre Teutonique

L'ordre reçoit sa forme actuelle en 1929 : il devient un institut religieux clérical de droit pontifical.

 

Avant la Seconde Guerre mondiale, Adolf Hitler tente de récupérer l'image historique des chevaliers teutoniques pour exacerber le sentiment d'identité nationale. En effet leur passé de "conquérant des peuples slaves" est utile dans une propagande anticommuniste et qui souligne la supposé supériorité des races germaniques sur les races slaves. Par la suite, il prend des mesures restrictives contre ce qui reste de l'ordre teutonique, notamment par des saisies de biens, de terres, et en emprisonnant le grand maître. Il les suppose allié des juifs et des francs-maçons et cherche donc à les détruire.

 

Malgré les brimades, les chevaliers vont continuer pendant la guerre à soigner les blessés de tous les clans et de toutes les nations, ils cacheront aussi bien des enfants juifs que des partisans communistes et ils veilleront à ce que les soldats de la Wehrmacht aient droit à des procès équitables en 1945, ils éviteront à beaucoup d'être exécutés sommairement

 

Les Teutoniques se décrivent aujourd'hui ainsi : « La véritable chevalerie n'est pas déterminée sous la forme d'une épée de combat qui est dépassée aujourd'hui, mais plutôt par l'engagement au Christ Roi, la protection et la défense des victimes, opprimées, méprisées et des nécessiteux. Cette attitude est la recherche des actuels frères, sœurs et familiers de l'ordre Teutonique, fidèle à la devise d’aider et de guérir ensemble ».

 

Les chevaliers teutoniques sont aujourd'hui environ un millier :

 

  • 100 frères (dont certains sont aussi prêtres), liés par les trois voeux de chasteté, de pauvreté et d'obéissance.
  •  
  • 200 sœurs
  • 700 affiliés, ou « familiers », ou « Marians », laïques ou d'état ecclésiastique, qui cherchent à entériner les efforts de l'ordre pour promouvoir son entreprise et à réaliser ses idéaux.
  •  

L'ordre a aussi le droit d'inclure dans les provinces des oblats ou oblates.

La communauté est divisée en provinces, bailliages et commanderies (pour les familiers).

 

En 1957, l'ordre a acheté une maison à Rome qui est le siège du Procureur général de l'ordre, et qui sert aussi de maison d'hôtes.

 

Les frères et sœurs sont réparties à travers cinq provinces : l'Autriche, le Tyrol du Sud, l'Italie, la Slovénie, l'Allemagne et la République tchèque et la Slovaquie.

 

 

Les familiers sont répartis dans les bailliages et commanderies suivants : Allemagne, Autriche, Tyrol du Sud, "ad Tiberim" à Rome, le Bailliage de la République tchèque et de la Slovaquie, et dans la commanderie indépendante d'Alden Biesen en Belgique; il y a aussi des familiers dispersés dans d'autres pays.

 

 

Le grand maître est aujourd'hui supérieur général et chef suprême de l'ordre. Il reçoit après son élection la consécration d'abbé épiscopal et possède le rang d'évêque, privilège qui est accordé à l'Ordre teutonique depuis 1933. Depuis 1923, la Grande Maitrise est exercée par des prêtres qui sont élus pour six ans par les frères et sœurs délégués au chapitre général.

 

 

Hiérarchie de l'ordre teutonique:

 

 

 

 

 

            Chapitre général    
 
                   
 
    Ratsgebietiger   Grand-maître
  Chancellerie  
   
                                         
                                         
Grand-commandeur   Grand-maréchal     Grand-hospitalier   Grand-trésorier   Grand-commissaire  
 
                                               
                                 
                                 
                         
  Maître
de Germanie
    Maître
de Livonie
    Maître
de Prusse
 
 
                                 
 
  Bailli                        
 
                                 
 
  Commandeur     Commandeur     Commandeur  
 

 

 

                                                  

09:24 Publié dans Histoire | Lien permanent | Commentaires (0)